Archive for » décembre, 2014 «

Comment prétendre ignorer ces choses ?

Lors d’un channeling, un Deva (des vaches) m’interpelle et voici un extrait de notre entretien :

Vous vous dites gardiens de la lumière, frères de la lumière, lumière par ci, lumière par là, que de beaux titres pour vous flatter d’être des hommes de bien ! Mais au fond de votre cœur, je n’y trouve qu’obscurité, je n’y vois que des regards qui se détournent lorsque vous croisez le mien. Vous ferais-je si peur, lorsque vous m’emmenez dans ce mouroir, m’abattre avec la plus grande indifférence ? Vous savez que je suis à votre merci, que je ne peux m’échapper alors pourquoi tant de violence dans vos actes, me tuer ne vous suffit-il pas ? Me manger ne rempli pas votre estomac à votre convenance ? Vous me donnez des coups de bâtons, vous m’enlevez mes enfants pour nourrir les vôtres et à leur place…

Mais tandis que vous vous parez de titres lumineux, comment puis-je me retrouver, moi, dans votre assiette ? Car si le coup est donné, si le couteau entame mes chairs, c’est pour vous, uniquement, vous qui vous honorez d’être des hommes et des femmes de bonne foi. Vous connaissez mon avenir, ma destination , vous vous nourrissez de ma peur, de ma souffrance, vous vous nourrissez aussi de votre hypocrisie.

Alors lorsque je vois un Être qui se défend d’être un homme ou une femme de la lumière, je pose  mon regard dans son cœur et trouve la vérité. Je vous vois tel que vous êtes mais là, dans un certain endroit de votre cœur, oublié de vous, la lumière n’y brille pas. Mon destin est entre vos mains : le jour ou elles seront propres je pourrai, avec mes enfants, gambader dans le pré en toute quiétude, car je saurai que ce jour la, vous me considérerez comme un être sensible et digne de respect, tout comme vous le deviendrez vous-mêmes et en votre temps.

En attendant lorsque vous vous approcherez de moi, à l’avenir, s’il vous plaît, enlever donc ce manteau de lumière, car à mes yeux, vous n’en êtes pas dignes et ma souffrance ainsi que celle de mes enfants, me le rappelle à chaque instant.

©Laetitia@FrequenceSoi

Voici aussi des extraits de Léon Tolstoï :

 » Nous ne sommes pas des autruches et ne pouvons croire que si nous refusons de voir ce que nous ne voulons pas voir, cela n’existera pas. Et cela est particulièrement le cas quand nous ne voulons pas voir ce que nous voulons manger. « 

 » Comment peut-on militer pour la paix tout en étant complice de la violence faite aux animaux ? « 

Léon Tolstoï

 

Végétalisme éthique : leon Tolstoi

 

 

 

Il suffit d’une prise de conscience…

000006685_5Je suis née dans une famille d’omnivore comme  l’on en parle beaucoup actuellement. Nous sommes en 1976, mes parents mangent du cheval et pour moi, vivant dans une grande ville, je ne fais pas encore le lien entre voir un cheval galopant dans un pré et ce morceau de viande saignant sur l’étal du boucher. J’ai donc entre 12/14 ans je ne sais plus exactement.

Un midi, j’écoute leabattoir_10-Maurs2s informations télévisées et il est question de chevaux partant à l’abattoir dans des conditions inhumaines. Je suis là, devant ce poste de télévision et écoute ce qui se passe en vérité. « j’apprends comment on les considère, de quelle manière on les maltraite, le fait que certains arrivent morts, jambes cassées, ensanglantés…  Je ne savais pas ! Je viens de prendre conscience, de faire le lien entre cet étal de viande rouge et la vie qui circulait il y a quelques heures à peine dans ces Êtres. Ces chevaux naissent, sont élevés pour être ensuite abattus afin de remplir nos estomacs !

Je viens de prendre conscience ! J’ai gardé en mémoire ce wagon du train transportant ces créatures entassées les unes sur les autres et ce sera désormais la seule image que je retiendrai. J’ai de la peine, une peine immense ! Je m’en veux, j’étais dans l’ignorance …. Puis un acte mental est posé dans ma conscience. De ce jour-là, je me rappelle m’être réveillée de ce monde de carnassier et grâce à une information et pas à des images ensanglantées, j’ai décidé de ne plus manger de viande chevaline. Je ne voulais plus collaborer à ce monde.

Il y a de cela environ 38 ans. De nos jours et à l’heure même où je couche ces quelques lignes sur l’écran de mon ordinateur, nous voyons défilé des horreurs devant les yeux de notre conscience. Nous voyons des animaux dont une seule image de leur mort, de leur maltraitance, nous ferait prendre conscience que nous ne pouvons pas, tout en mangeant notre délicieux steak, aimer les animaux puisque ce faisant, nous collaborons à ces massacres. Il faudra combien d’images de ce genre, de photos d’animaux abattus, égorgés, pour changer ?

On parle d’amour, de beauté, de compassion, d’aimer son prochain, toutes ces émotions sont vendues sur l’étal du net, mais vous aident-elles à changer ? Non ! On débat, on critique, on s’enflamme pour telles ou telles idées mais en réalité, chacun défend son bifteck. Alors, tant que cela durera, il y aura ces animaux qui partiront rejoindre une partie de ce monde où il n’existe ni amour ni compassion. Cet espace intérieur ou nous avons tué une partie de nous-même, cette émotion que nous avons envoyée à l’abattoir pour ne plus avoir à la ressentir. Mais, elle revient vers nous, car lorsque nous portons à notre bouche cette viande, ce sont nos propres émotions que nous essayons de « manger » puis de digérer (« oublier« ), car nous ne voulons pas ou ne voulons plus les ressentir. Et tant qu’un être humain se mentira ou refoulera une émotion, alors nous aurons encore, sur le fil de l’actualité, un animal/émotion de torturé.

Je ne prône pas le végétalisme ni le végétarisme, je suis pour la vie qui coule en chacun de nous. Mais l’homme aime défendre des idées, des mots sans Shakti (pouvoir), sans conscience (Chitti), mais il temps d’arrêter de débattre sur la place publique et à partir de simples paroles, passer directement aux actes. Il suffit d’une phrase, d’une prise de conscience, pour que le monde change… Mais il ne changera pas sans nous, car nous sommes les réalisateurs ainsi que les acteurs du grand film de l’Humanité.

Alors, quel film voulez-vous réalisez ? Quel monde désirez-vous créer ? Il sera fait selon votre volonté ainsi que selon votre désir ….

 

Laetitia@FrequenceSoi

 

Chez Bob – Et si on allait mieux

https://www.youtube.com/watch?v=ON-_sMhBOkg

BTLV

LES DÉSÉQUILIBRES ÉNERGÉTIQUES

avec Laetitia Beretti

Category: Vidéos  5 Comments

Shirdy ou comment vivre un départ en Paix.

IMGP0837 [1024x768]

Ceux qui sont venus sur mon blog connaissent Shirdy (…) petite chatte qui fut près de moi pendant de longues années 17 ans pour être précise. Shirdy était malade depuis un certain temps et malgré les soins que je lui prodiguais, sa santé s’améliorait pendant quelques jours puis la maladie reprenait sa route. Je voyais bien que sa corde d’argent s’effilochait et que son Deva récupérait les informations, il était bientôt temps qu’elle retourne sur son plan.

 

SV100639Shirdy est sans force, le diagnostic du vétérinaire est sans appel cette petite boule de poils est arrivée au bout de son chemin, et elle doit passer la porte qui l’amènera dans son monde. La décision n’est pas facile mais de cela tout le monde confronté à cet évènement le sait, donc je ne m’étendrais pas sur ce moment. Tout en étant prés d’elle , Shirdy rejoint sa maison, ou son Deva, son âme groupe  l’attend. Rentrés à la maison, nous voilà en famille, j’informe de la décision que j’ai prise et je demande que tout ce qui appartient de loin ou de près à Shirdy disparaisse de ma vue. Alors dans les minutes qui suivent ses couvertures, sa gamelle et tout ce sur quoi mon esprit pouvait s’arrêter pour pleurer, regretter ma petite Shirdy est enlevé de ma vue.

Certaines affaires sont jetées, d’autres mises de côté pour la copine qui a elle-même un chat. Puis nous sommes passés à table, nous ne parlerons plus de Shirdy et cela pendant les 2 jours qui suivront son départ comme si elle était partie en vacances. Pendant cette période, Je voyais bien que mon esprit partait du côté gauche, du côté du souvenir, de son absence et des larmes venaient alors d’un geste mental je recentrais mon esprit. Et La paix s’installait automatiquement. J’entendais le pas de Shirdy descendre les escaliers, mais comme je ne me sentais pas assez forte pour penser à elle, je me recentrais sur mon coronal sur des pensées élevées.

Quelques jours ont passés…

SV100638

Je me suis laissée aller à accepter cette pensée qui me visitait, sa disparition et je me laissais pénétrer par l’idée que je ne pourrais plus la caresser, la prendre dans mes bras, j’acceptais de pleurer, puis lorsque je décidais qu’il n’était pas utile pour ma paix intérieure comme pour la sienne de continuer à pleurer, je me recentrais de suite …. Et je vaquais à mes occupations. Cela fait quelques mois qu’elle est partie et parfois, elle vient me voir psychiquement lorsque je travaille avec les Deva (chats) et je lui fais les grattouilles comme lorsqu’elle était présente physiquement. Je la vois passée parfois devant mes jambes et se placer à côté  du  pouf pour monter dessus. Elle me regarde et attend comme avant, que je l’aide à s’installer dessus. Dans son corps de chair, elle avait quelques problèmes d’articulations, elle n’avait plus la force de grimper, alors elle nous regardait et attendait que l’on vienne la poser sur le pouf.

 

Bibi

Aujourd’hui, je vois Shirdy avec son corps psychique, et je lui envoie le message qu’elle n’a plus de problème puisqu’elle n’a plus de corps physique, elle peut monter toute seule, elle a repris l’agilité propre à son espèce. Et la voilà grimper avec souplesse sur son fameux pouf. Puis Serge, mon mari qui, quelques minutes après, me dit « Tiens, j’ai vu Bibi, elle me montrait qu’elle était agile en grimpant sur une branche. » Shirdy ne peut me manquer car elle est présente dans mon cœur comme tous ces animaux avec qui nous avons fait des bouts de vie côte à côte. Nous avons vécu ce départ avec sérénité. Il ne s’agit pas de ne plus y penser, de ne plus les aimer il s’agit de vivre en Paix une séparation provisoire.

 

Laetitia@FréquenceSoi

Category: Souvenirs  2 Comments