Quand un Soi décide de ne pas donner suite à une future incarnation.
Cette femme me contacte pour une séance, car une grande tristesse l’accompagne chaque jour ou plutôt, dès qu’elle se ne sent pas bien, elle réactualise un sentiment de tristesse qu’elle porte en elle. La séance commence je me connecte à son corps qui renferme bien des souffrances. Alors j’interroge ce dernier et lui demande d’où provient cette tristesse.
Un lien me connecte à ses Annales Akashiques (ses Mémoires) et il m’est montré que cette femme à avorté, il y a bien des années de cela, et qu’elle en a gardé une profond sentiment de culpabilité. Sentiment à l’origine de cette grande tristesse. Un fardeau qui l’empêche de prendre plaisir à cette vie qui est la sienne.
Je vois bien que dans cette histoire, cette décision (avorter) est due à une autre intelligence que la sienne. C’est le Soi de cette future âme qui a stoppé le processus, parce que les conditions « négatives » devant présider à cette vie, n’étaient plus réunies. La future mère avait décidé de quitter l’homme à l’origine de sa grossesse. Hélas, il s’agissait là d’une décision qui changeait pas mal de choses. Du moins pour ce Soi.
Elle avait décidé de retrouver sa liberté, mais cela ne faisait pas l’affaire du Soi. Lui voulait expérimenter, à travers cette future âme, certaines difficultés relatives à l’incarnation terrestre, dans l’espoir de « la muscler. » Les conditions n’étant plus remplies pour que cette expérience puisse avoir lieu, il n’était plus aussi intéressant pour le Soi de continuer le processus de nativité.
Alors d’un commun accord entre lui et le Soi de cette future mère, elle a été influencée pour avorter. Et c’est ce qu’elle fit.
Sauf que cette femme, même si elle pensait que c’était la meilleure solution pour elle, n’en parlait pas, comme si son geste n’était pas divin ou en accord avec l’idée qu’elle se faisait à propos de Dieu. Elle s’était libérée de la présence d’un homme, mais pas de cette idée qui l’handicapait dans sa vie.
Dans mon travail, j’ai réconcilié l’âme de cette femme avec son geste mental, ce qui a eu pour effet d’effacer ce souvenir douloureux, d’en changer l’impact qu’il pouvait encore avoir sur elle. Une fois la charge émotionnelle supprimée, il n’était plus qu’un souvenir sans force particulière. La tristesse s’en était allée.
Lætitia Beretti.
