Afin que ça ne se reproduise plus

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Afin que cela ne se reproduise plus

Ce matin, je me suis réveillé en songeant à la dernière guerre, celle de 39/45. Puis en regardant l’heure sur mon portable, j’ai pu y lire 10:01. Mais moi, bizarrement, j’ai cru y lire 1.0.0.1 et ça a fait « tilt » dans mon esprit, non encore réaligné avec les réalités, toutes relatives, de ce Monde phénoménal. Avant la guerre, les Français se supposaient libres et vivaient en correspondance directe avec cette croyance, représentant une fréquence mentale comme une autre au sein même de l’Inconscient Collectif. Qui se plaindrait d’être libre ? De la seule manière qu’il a toujours connu.

Pour qu’une personne se plaigne, il lui faut deux polarités opposées mais complémentaires, à savoir qu’il lui faut tout d’abord posséder (ou croire posséder) une chose puis s’en retrouver dépossédée, plus ou moins brusquement et surtout, en toute conscience. Ici, il est important de noter la présence indispensable de la conscience ! Si nous ne sommes pas conscients de souffrir, alors qui est là pour souffrir et en avoir conscience ?

Juste avant la guerre, les gens étaient polarisés sur le mode binaire 1. Ils vivaient selon un état d’esprit qu’ils avaient toujours connu et ils ne pouvaient donc ni se réjouir ni même se lamenter, puisque aucune condition contraire directement vécue (ce qui se passe ailleurs impacte moins notre âme) n’était présente afin de leur permettre de comparer. Comme on le sait, la richesse ne peut qu’impacter la conscience du pauvre, jamais du déjà riche depuis toujours. Le riche ne sera choqué, en toute conscience, que s’il perd sa fortune. Ces considérations pourraient paraître évidentes et même superflues, mais vous verrez, plus loin, qu’elles ne sont peut-être pas inutiles.

Avant la dernière guerre mondiale, la vie sur Terre fonctionnait selon le PREMIER mode binaire 1. Celui-ci consistant à vivre selon un état d’esprit général ne permettant pas de comparer l’ »avant » avec l' »après » ou, si vous préférez, ne permettant pas ENCORE de pouvoir mesurer la valeur d’une chose grâce à son absence avérée. Imaginer est une chose, vivre en est une autre. Le Français moyen ne connaissait pas d’autres vécus que le sien et il pouvait alors s’imaginer sans trop d’effort que SA vie actuelle était la seule qu’il puisse vivre.

Puis vint la guerre. Et avec elle, l’apparition du premier des deux 0. Dès lors, il devint facile de pouvoir comparer ce qui fut avec ce qu’il advint, presque du jour au lendemain. L’absence du premier 1 permettait de vivre pleinement la présence du premier 0, en somme. Terminé de vivre libre sous… L’occupation ! Ou, devrions-nous écrire, la préoccupation ! Car la France n’a pas été seulement « occupée » : l’ensemble des Français étaient alors préoccupés. Ils se demandaient si ce qu’ils avaient connu (Le premier 1) allait ou pouvait seulement revenir un jour. Tous étaient prêts à faire n’importe quoi – notez bien ce passage- pour que reviennent « les beaux jours » (état d’esprit précédent.) Et en effet, tous firent n’importe quoi pour permettre que ce qui était considéré comme « la liberté d’avant« , puisse revenir.

Mais tous n’usèrent pas du même « n’importe quoi« , si nous pouvons dire. Loin de là ! Car tandis que certains « prirent le Maquis » et formèrent cette Caste humaine courageuse appelée « La Résistance« , d’autres firent un choix infiniment plus « modeste » dirons-nous ici, en ce sens qu’ils préférèrent se ranger du côté du plus fort puis du vainqueur, finalement. Et à un moment donné de cette aventure humaine secondaire, il apparut comme évident que les Allemands avaient gagné.

Si quelques velléités de courage de dernière minute permirent à la Résistance de recevoir l’aide inespérée de certains Français humbles de position sociale mais forts de leur indignation envers les privautés que s’allouaient les militaires allemands, une surprise et de taille pris de court nos pauvres maquisards, lorsqu’ils durent se rendre à l’évidence qu’ils devraient en fait œuvrer contre la vindicte de deux ennemis en même temps : les Allemands et… Les Collabo ! Ces derniers se distinguèrent par leur souci et leur capacité étonnante à trahir leurs frères, même quand cela ne leur était pas imposé par la force et les menaces.

On voit souvent, dans les films (hélas nombreux) de guerre, de pauvres familles menacées par les militaires allemands et les forcer ainsi, sous peine de mort violente, à trahir leurs semblables. Cette manière de présenter les choses et typique de l’état d’esprit du français moyen qui, comme le précisait en son temps un certain général deux étoiles, a la mémoire courte. En vérité, il y eut bien plus de délations gratuites et fort inutiles, car relevant d’aucune contrainte autre que la jalousie et la médiocrité mentale, que de dénonciation sous la contrainte, qui était on ne peut plus excusable, la chose devrait être entendue.

À ce niveau d’avancement de la guerre, les Français étaient passés du premier 0 au second, celui qui découle d’une volonté de voir se terminer les malheurs de tous, mais aux dépens de quelques-uns présentant une tournure d’esprit inadéquate, c’est-à-dire ne correspondant pas à la volonté souveraine et définitive du plus fort. Et pour mémoire, les plus forts, avant 1945, c’étaient les dictateurs qui, depuis l’Allemagne ou bien à l’abri des éclats d’obus, imposaient à leurs militaires un comportement proprement inhumain.

Et comme déjà mentionné, les Français n’en pouvaient plus. Il fallait que cela cesse et au plus vite ! Alors tandis que certains faisaient leur possible pour décourager voire chasser l’envahisseur, d’autres, indignes du nom de français si ce n’est d’être humain, faisaient leur possible pour faire échouer le travail underground d’une poignée de femmes et d’hommes dont les noms, oubliés de tous ou presque, tapissent les dalles commémoratives. Bizarrement, aucun nom de délateurs et de traîtres à leur patrie, n’est mentionné sur aucunes autres stèles ! Et pourtant, c’est sur une bien piètre « victoire » que fut soi-disant rétabli le second 1 du 1001. Mais il ne s’agissait plus du même chiffre. Il ne s’agissait plus du rétablissement d’un état d’esprit passé, inconscient de certaines choses, certes, mais vierge encore de certaines exactions commises en toute conscience, mais vite « oubliées« . Ou presque.

Car qui pourrait « oublier » les souffrances causées à autrui sciemment et donc volontairement et sur la foi en une intention aussi égoïstement inhumaine ? Qui peut se salir l’âme et prétendre ensuite ne pas être au courant des faits ? Le second 1 ne fut jamais comme le premier et il ne le sera jamais plus, désormais. Sauf si ceux de notre époque qualifiée de « moderne » ont le courage de prendre en compte cette erreur commise par lâcheté et acceptent librement d’affirmer tout haut  » Plus jamais ça ! «  Mais est-ce le cas ? Un nouveau 1001 nous est actuellement proposé, ne le voyez-vous donc pas ? Ou est-ce que vous n’avez aucun intérêt à voir ce qui dérange votre petit confort mental si précieux et relatif à votre seule personne ?

Mais quel est le premier 1 s’il est vrai que selon la loi des cycles, l’histoire tend de nouveau à se répéter ? Il est représenté par la période qui se situe aux alentours de 2015 ou 2016 jusqu’aux tout débuts de ce vent de folie qui souffle désormais sur notre nation (et sur d’autres) et qui flotte à la place du drapeau français dont les couleurs ne signifient plus rien depuis belle lurette. Avant le confinement, nous pensions vivre heureux, en paix et surtout, dans une liberté relative, certes, mais n’était-ce pas là la seule manière de vivre connue pour les nouvelles générations ? En fait, chacun DORMAIT selon des raisons lui étant propres et que plus personne, ou presque, ne jugeait utile d’invoquer, de peur de devoir les remettre en cause.

Ceux qui le faisaient tout de même étaient considérés comme de doux rêveurs, au mieux, ou comme de dangereux extrémistes ou « gourous » dont il fallait absolument se défier, au pire. Voire se débarrasser (voir entre autres actions de la Miluvides dans son aide efficace au trésor public ou « impôts. ») Et une fois de plus, nous y sommes ! Après avoir quitté le premier 1 (état d’esprit général précédent et seuls connu et usité), nous avons connu le premier 0, consistant en un effarement général : mais que se passe-t-il ? Qu’arrive-t-il à ce Monde ? Part-il en dégringolade, tête la première ? etc., et etc.

Puis est arrivé l’état d’esprit propre au second 0 ! Tandis qu’une poignée de femmes et d’hommes courageux tentent de s’opposer, plus ou moins adroitement il est vrai, à la tyrannie qui est désormais en place, d’autres ont déjà baissé les bras et préfèrent, comme jadis leurs grands-parents sans doute, se ranger du côté où la force aveugle et incontournable prime. Drôle de situation qui pourrait nous rappeler une époque… Que très peu d’entre nous et encore vivants, ont pu connaître. Et il est dommage que l’histoire soit encore et toujours écrite par ceux qui n’en conservent que ce qui les met à l’abri de la vindicte publique.

Alors nous sommes en droit de nous poser cette redoutable question : quelle valeur exacte ou de quelle nature véritable sera le prochain et dernier « 1 » de ce nouveau 1001 ? Devrons-nous encore oublier l’infamie, la traîtrise puis la lâcheté de ceux qui, ensuite, quand tout semblera être rentré dans l’ordre, feront mine au mieux de n’avoir rien fait et au pire, d’avoir participé à la libération de cette nouvelle guerre dont l’occupant et l’occupé partagent une seule et même nationalité ?

Si la réponse est « oui« , alors viendront d’autres cycles de 1001. Mais chacun sera pire que le précédent, car mémoire courte ou non, le but est de comprendre afin d’apprendre, pas de tricher pour mieux éluder qui nous sommes vraiment.

Si la réponse est « non« , alors nous allons devoir prévoir deux styles différents de stèles commémoratives ! L’une de deux sera à la gloire reconnue et acceptée de tous des « lanceurs d’alertes » qualifiés par le vulgaire de « complotistes » mais seuls à oser dire la vérité et se dresser face aux pouvoirs en place, au risque d’en perdre la vie. Quant à l’autre stèle, elle sera là pour témoigner de la fourberie, de la lâcheté et du manque cruel de fraternité humaine, de tous ceux qui PAR PEUR ou par intérêts égoïstes, se seront rangés en ces temps très difficiles, du côté des envahisseurs d’âmes, des destructeurs de d’amour-propre et de libertés individuelles.

Pour en terminer avec le sujet. Il n’est même plus utile, désormais, de savoir ce que l’État Profond cherche à cacher au public. Ce qui compte, c’est la méthode employée, liberticide en diable comme jamais vu auparavant. Nous vivons tous une PRESSION PSYCHOLOGIQUE immense dont le but est sans doute de faire ressortir tout le mauvais et le décadent contenu dans l’âme humaine. Ou plus simplement et directement, afin de permettre l’expression débridée de toutes les souffrances accumulées EN SILENCE et sous le règne de la peur, d’un public toujours propre à se laisser manipuler sans réagir comme il se doit (contre les manipulateurs, et non contre ceux qui souffrent de concert.)

Il est clair que tout cela doit cesser, nous sommes bien d’accord. Mais pas à n’importe quel prix ! La honte a déjà été la récompense d’une France sauvée par d’autres de l’envahisseur. Conservons en arrière-plan de notre mémoire QUI fut notre « sauveur« , à la libération ! Doit-il revenir une fois de plus nous sauver, mais cette fois, de nous-mêmes ? C’est l’avenir, un avenir très proche, qui nous l’apprendra. Le temps explique tout. Mais il ne guérit pas certaines blessures que l’on se fait à soi-même en arguant de l’impunité de ceux qui ne savaient pas.

Note de fin d’article : C’est au nom de ma liberté d’expression que ce texte a été écrit sur MON blog puis partagé ensuite sur MES pages et seulement à l’attention de ceux qui PARTAGENT déjà ma façon de voir. Mais connaissant déjà l’avis des opposants à cette même liberté de conscience, je me passerai donc de tout commentaire « en contre » qui, contrairement à la croyance véhiculée seulement par ceux qui y trouvent avantage, ne fait plus, désormais, « avancer les débats« . Les commentaires visant à discréditer mes propos seront effacés, parce que pour ma part, je n’essaye pas d’être libre en imposant mes idées « chez les autres » mais me contente de l’être sur mes pages et supports personnels. Vous pouvez en faire de même mais si vous insistez pour argumenter en contre tout de même, j’insisterai, moi aussi et virerai tout commentaire désobligeant.

 

Serge Baccino
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