Astralisme et phénomène Végan

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Astralisme et phénomène Végan

Il est de mise, quant on est une personne intègre, de ne pas croire sur parole, mais de vérifier soi-même et par trois fois au moins. C’est du moins ce que préconise la psychologie ésotérique, que je pratique depuis trente-cinq ans et que j’enseigne depuis un peu moins de vingt-cinq ans à ce jour (écrit en juillet 2017.)

Mais voici les faits. Il est un phénomène apparemment « de mode » que l’on appelle « Végan. » Mon propos n’est pas de traiter de cette manière de vivre, aussi respectable qu’une autre et qui, de toute manière, ne regarde vraiment que ceux qui la pratiquent ou s’y adonnent, avec plus ou moins de sincérité et de bonheur sans doute. Il n’est pas non plus dans mon propos de traiter de végétarisme, du fait de ne pas manger de viande ni même du fait, d’ailleurs, de définir s’il est possible de s’en priver ou pas !

Alors, quel est mon propos ? Que vient faire le phénomène Végan dans une étude psychologique et ésotérique ? C’est ce que je me propose de vous expliquer plus loin. Pour commencer, je tiens à préciser que cet article ainsi que la vidéo qui lui sera liée (ou qui l’est déjà, au moment où vous parcourez ces lignes) ne s’adressent pas à tous et donc, ne sont pas prévus pour faire l’objet de polémiques. Et on comprendra la raison de cette précision en prenant le temps de se réfère à ce que je vais expliquer plus loin au sujet de quelques Végans. Ou supposés tels.

Évidemment, certains auront à cœur de me faire savoir qu’ils ne sont pas d’accord, ce dont je me moque à un point tel que les mots ne sauraient en transmettre ne serait-ce que l’idée ! Ce texte ainsi que la vidéo, bien que publics, s’adressent à ceux qui ont plus à cœur de COMPRENDRE que de disserter oisivement.

En fait, ces deux volets, texte et vidéo, ne concernent que les psychologues ésotéristes (ou ses sympathisants) qui, de part le monde, ne peuvent être « touchés » que par le biais des deux média cités.

Le propos de ce présent article est d’expliquer, à la lumière de la psy éso, les raisons profondes et cachées d’un assez triste constat, effectué par de très nombreuses personnes, y compris des personnes n’ayant que très peu de choses à voir avec ma spécialité (le comportemental humain.) Parmi ces personnes se trouvent d’ailleurs des végétariens, détail qui pourrait prendre toute sont importance plus loin. Quel est donc ce triste constat ? Le voici en substance :

« Il semblerait qu’un grand nombre de Végans soient littéralement montés sur ressort (très réactifs) et se montrent rapidement agressifs dans leurs  propos, s’ils s’imaginent faire l’objet d’une critique, même constructive. »

En somme, on a tout intérêt à penser comme eux, sous peine d’encourir leurs foudres et pas des moindres. Leur comportement laissant entendre que l’idée même de liberté d’expression et donc, de pensée, si chère aux véritables spiritualistes et d’ailleurs, à toute personne douée de bon sens et de respect pour les idées d’autrui, soit secondaire face à leur argumentaire sans appel.

Argumentaire qui « pourrait » être plus que respectable par ailleurs, tant il est vrai, ma foi, que les animaux d’abattoirs sont traités d’une manière honteuse, et que le fait, toujours discutable (fort heureusement !) de manger de la viande, est à l’origine probable de la maltraitance animale en milieu dits « autorisés ».

Bon, OK, mais en clair, cela veut dire quoi, au juste ? Cela signifie que pour « les Végans montés sur ressort » (heureusement pas une majorité), manger de la viande n’est même plus un choix : c’est carrément un crime ! Un crime que nos prétendus moralistes de la dernière heure se font un devoir non pas de dénoncer mais carrément de pourchasser ! En somme, si vous mangez de la viande, vous êtes un enf… et encore, c’est la version polie !

Mais qu’en est-il en réalité ? Eh bien ! En réalité, chacun de nous devrait pouvoir être LIBRE de se faire sa propre opinion, seul, comme un grand et en fonction de son degré d’évolution spirituelle et surtout, sans avoir un ou deux excités qui lui tombent sur le dos avec l’espoir évident de le faire culpabiliser un max et, si possible, de le ramener à leur cause justicière !

Ce que font généralement toutes les sectes dignes de ce nom !

Je trouve dommage de mélanger deux sujets qui, pour autant qu’ils soient annexes, n’en sont pas moins aussi spécifiques que différents. Manger de la viande (ou pas) étant une chose, maltraiter les animaux que d’autres vont ensuite consommer, en étant une autre. Ce n’est pas parce que certains mangent encore de la viande (ce qui n’est pas mon cas, soit dit en passant), qu’il faut pour autant se conduire en sauvage avec les animaux. Mais il s’agit là de deux débats très distincts et donc, très différents.

Bien sûr, ne pas cautionner la consommation de viande et partant, l’abattage qui précède l’acte lui-même de consommation, est plus que respectable en soi, j’espère me montrer très clair à ce propos ! Mais est-ce une raison suffisante pour se dresser en justicier des temps modernes et se croire du même coup autorisé à juger « qui est une belle âme et qui est une merde infâme sans une once de cœur aimant » ? Là est mon véritable souci.

La vie m’a appris que le fait de juger n’est pas associé à un manque de morale mais bien à un manque cruel d’intelligence, sans parler de respect d’autrui. Chacun devrait être libre de faire des choix, même « très mauvais », du moins selon les autres ! Ce qu’il y a de suspect, sur le côté tyrannique et impulsif de certains Végans, c’est qu’ils ne semblent ne même plus réaliser où ils en sont désormais rendus ! En clair, ils ne réalisent même plus leur état de délabrement psychologique et surtout, émotionnel, car à n’en pas douter, problème émotionnel il y a et je vais en expliquer la raison ainsi que la cause première plus loin.

Je vais l’expliquer non pas dans l’espoir immature de trouver des circonstances atténuantes à des personnes volontairement irrévérencieuses envers les autres, mais seulement pour expliquer, à ceux dont le Maître-Mot est COMPRENDRE plutôt que ceux de Juger puis de condamner bêtement, comme il semble être de mode.

Et pour comprendre pourquoi de nombreux Végans sont devenus irascibles pour le moins et en arrivent à manquer de respect aux autres, tant ils se sentent « par défaut » attaqués à la moindre tentative d’établir une communication, il faut tout d’abord revenir à certaines bases ésotériques concernant le corps astral des êtres humains et, bien sur, des animaux ensuite, concernés, hélas, au premier chef. Le corps astral de l’homme condense la plupart des émotions vécues et donc, ressenties, depuis la naissance.

Certaines de ces émotions, pour ne pas dire un grand nombre, ont été refoulées dans un coin obscur de ce que l’on nomme la subconscience, à savoir qu’elles sont désormais stockées dans les cellules de notre corps physique. Pour mémoire, le subconscient est la somme de l’intelligence de toutes les cellules d’un corps.

Lorsqu’un être humain consomme de la viande, il consomme également, voire « surtout », des émotions animales, cela par le biais des cellules musculaires de cette même chair animale. Mais comme les émotions humaines et les émotions animales n’ont pas le même degré de polarisation (voir plus loin) bien que de polarité semblable à la base, le consommateur de substances carnées, se retrouve avec deux niveaux d’astralité dans son organisme, voire dans sa chimie moléculaire. Ces deux types d’astralité n’étant pas compatibles, elles ne peuvent pas fusionner, cela malgré le fait qu’elle s’attirent, bien que de polarité semblable.

Mais comment est-ce possible ? Comme une polarité, négative, par exemple, pourrait bien attirer une polarité semblable, négative en l’occurrence ? La loi des polarités semble pourtant très claire : « Deux polarités inverses s’attirent, deux polarités semblables se repoussent… » Pour le comprendre, il faut ici considérer « le degré de polarisation », et non pas seulement la polarité elle-même (ou seule.)

Lorsque deux polarités semblables par ailleurs, diffèrent en intensité ou en force, celle des deux qui est la moins chargée devient « négative » et celle qui est la plus chargée devient positive PAR RAPPORT à celle qui l’est moins !

C’est tout bête, comme phénomène, en somme. C’est comme si l’on disait qu’une femme de trente ans et « plus femme » qu’une jeune fille de 16 ans, les deux étant de sexe féminin tout de même. Ou deux personnes musclées, dont l’une est plus musclée que l’autre, faisant que l’autre le devient moins, par rapport à la première qui l’est plus.

Or donc, la viande animale est d’un degré d’astralité moindre, par rapport à l’astralité humaine qui, de ce fait, vibre plus haut est fait office, du même coup, de pôle positif occasionnel, dirai-je ici et pour me faire comprendre. Et puisque l’astral humain et l’astral animal s’attirent et se maintiennent mutuellement, les émotions de type humain cessent pour un temps de « remuer » en tous sens et, en fait, de circuler, cela dans l’espoir de trouver un pôle opposé mais complémentaire, comme il se doit et afin de trouver « l’équilibre polaire. » Ayant trouvé un pôle opposé provisoire, elles n’ont plus aucune raison de le rechercher, ou même d’en chercher un autre « meilleur », du moins d’une manière compulsive, dirais-je.

Pour mémoire, et comme précisé au départ, ce texte s’adresse surtout à des ésotéristes ou à des thérapeutes énergéticiens confirmés. Que les autres lecteurs veuillent bien m’excuser, si tout n’est pas absolument clair pour eux à la lecture de cet article spécialisé. Quant aux autres, ils auront sans doute déjà compris où je désirais en arriver. Tant qu’une personne consomme de la viande, son émotionnel est pour ainsi dire « muselé » ou, plus spécialement « apaisé », puisque non en recherche de polarité inverse compensatoire ou équilibrante (comme l’homme recherche la femme, par exemple.)

Mais imaginons, à présent, une personne qui cesserait brusquement de consommer de la viande animale, et cela, sans aucune préparation, sans aucun travail psychologique sur soi Du coup, supprimant une des deux polarités, les émotions « fixées » auparavant aux cellules vont se mettre en quête de leur polarité inverse !

Polarité qui devra être soit moins négative, pour lui faire retrouver sa polarité positive provisoire, soit une polarité plus positive. Il lui faudra donc trouver et au plus vite, une de ces deux conditions polaires :

1. Quelque chose d’autre de vivant et dont l’émotionnel est moindre.

2. Quelque chose d’autre de vivant dont l’émotionnel est supérieur.

On a bien compris que « ce quelque chose de vivant et d’autre » ne pouvant plus être apporté par un animal, ne pourra être apporté que par… Un être humain ! Malheureusement, si l’astralité issue de la viande animale consommée, se trouvait préalablement mêlée aux cellules de la personne concernée et devenue Végan, la nouvelle astralité qui sera recherchée compulsivement, afin de retrouver un équilibre émotionnel et donc, psychologique satisfaisant (bien que provisoire), se trouve désormais « à l’extérieur et chez les autres » !

Plus sobrement, c’est l’émotionnel d’autrui qui, désormais, va fasciner et donc, attirer compulsivement le Végan ! Dès lors, il deviendra vital, pour cette personne, d’échanger des émotions plus ou moins fortes avec autrui. Un autrui qui devra présenter tout de même certaines « qualifications énergétiques », à savoir posséder une astralité PLUS SOBRE ou, et à l’inverse, PLUS EXACERBÉE. Et comme l’émotionnel du nouveau Végan était préalable « collé » à l’émotionnel animal, l’astralité devra trouver un moyen de « s’extraire » de la personne en manque d’équilibre astral (Végan) pour aller en direction des autres, présentant l’une des deux qualifications énergétiques précitées.

Plus simplement encore, alors qu’au préalable, cette personne qui consommait de la viande pouvait se maîtriser émotionnellement, puisque la présence d’astralité animale dans son organisme, ne la poussait pas à « aller voir ailleurs qui agresser », à présent qu’elle subit ce manque, non reconnu et interprété par ailleurs, elle n’a plus pour recours que D’EXPRIMER cette astralité devenue célibataire, puisque sans pôle opposé à l’intérieur.

Et ici, l’expression, généralement verbale ou écrite (genre Facebook), fait office de projection. Le Végan cherche non pas à s’exprimer, désormais, mais à se débarrasser de son astralité, devenue gênante (puisque « mono-polaire »),  et si possible sur autrui. D’où ce côté agressif qui, en fait, résulte d’un besoin viscéral de se débarrasser d’un trop plein d’émotion négatives (destructrices ou seulement morbides.)

Mais alors quoi ? Devrions-nous manger de la viande ? Voire se remettre à en consommer au plus vite, si on est concerné par ces explications purement techniques et présentées sans aucun a priori et surtout, sans passion ? Non ! Ce ne serait pas la solution. Ni dans un cas (se mettre à bouffer de la bidoche morte) ni dans l’autre (cesser d’être Végan, état d’esprit respectable par ailleurs.) Alors quelle est la solution la plus intelligente (ou la moins idiote) ?  La réponse se trouve dans l’explication du problème de base !

Si ce sont les émotions REFOULÉES qui remontent ainsi de la subconscience et se décrochent brusquement de nos cellules, le problème comme la solution n’ont plus RIEN à voir avec la viande animale ! Le débat n’est plus philosophique, ni même médical : il est de nature énergétique, c’est-à-dire « tel qu’il l’a toujours été » !

Ce qui ne nous empêchent en rien de philosopher à n’en plus pouvoir, ni de débattre et de se retrouver coincé dans L’Argumentum ad nauseam, à propos des risques liés à la consommation de la viande ou, à l’inverse, du besoin qu’aurait notre corps de consommer une alimentation carnée (protéines animales et bla, bla, bla.) L’idée que je souhaitais développer ici, est que le fait de changer son alimentation, d’une manière trop brusque et sans prendre certaines dispositions, aussi bien relatives à la pure physiologie (santé) que relatives à la psychologie et donc, à l’énergétique, ne peut conduire une personne imprudente qu’à des surprises peu agréables. Surtout pour les autres qui devront supporter une humeur massacrante qui, et c’est bien le pire, ne sera jamais reconnue par le principal concerné. (J’ai pu le vérifier à maintes reprises.)

Mais pourquoi ce type de Végan livré à son émotionnel, ne pourrait plus réaliser ses torts ? La réponse est évidente ! Reconnaître ses torts reviendrait pour lui à augmenter son degré d’émotivité (auto-jugement, sentiment d’être nul, etc.,) et, par voie de conséquence, augmenter sa compulsion à « prouver » qu’il est dans son droit et que ce sont les autres qui ont tort, d’une manière de plus en plus compulsive et donc, irraisonnée.

Quel est mon conseil de psychologue ésotériste à ce propos ? Il est aussi simple que rationnel : si vous désirez vous passer de viande, contrôlez au départ si vous n’êtes pas d’un naturel émotif ! Auquel cas, je vous recommande de vous faire aider ou suivre par une personne compétente qui vous expliquera comment traiter (et donc, vous débarrasser de) toutes cette souffrance refoulée mais toujours bien présente, même si pas conscientisée (non reconnue pour telle.)

Pour terminer, deux mots aux Végans qui auront l’impression de ne pas se reconnaître (ou se retrouver) dans mes propos. A ces personnes, je dirai simplement qu’en effet, elles ne sont pas concernées ! La preuve : elles ne ressentent rien ! Je les félicite donc pour leur degré de pureté émotionnelle et énergétique, les deux étant intimement liés !

Et pour les autres Végans, se sentant concernés peut-être ? A eux je ne dis rien, ils n’en ont pas besoin pour réapprendre à se définir, face aux autres et grâce à un comportement résolument humain. Ou pas. Eux aussi sont libres, comme tous les mangeurs de viande !

 

Serge Baccino