Changer le monde, oui mais…

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Le présent texte est issu d’une conversation sur un forum privé réservé aux étudiants de la psy éso et afin de forger leur caractère et devenir capable de faire front au monde d’aujourd’hui ainsi que dans le monde qui s’en vient. Le monde est tel que nous le créons, en esprit et dans notre mental.

 

cerveau-planeteVous devez à tout prix RÉALISER que « changer le monde » ne signifie pas nécessairement « faire du bien à tous » ! Cela signifie que tandis que vous allez attirer des gens bien et les conforter du même coup (ils verront qu’ils ne sont pas seuls !), vous allez également repousser violemment tous ceux qui ne méritent pas votre amour, votre compassion et tous les trésors relatifs à votre individualité naissante. Et cela se produira « sans vous », ce ne sera pas vous qui agirez mais ce sera vous qui produirez cet effet, puisse cette nuance ne pas vous échapper ! Les relations humaines s’opère à 80% à notre insu, à un niveau sous-jacent, depuis la subconscience des gens, si vous préférez.

 

cerveau-surchauffeSi vous ne réalisez pas cela, si vous tablez votre évolution sur « le positif et sain à tout prix », vous allez droit à la catastrophe et en guise de changement mondial en mieux, vous sombreraient dans une profonde dépression issue de vos déceptions à répétition ! Votre Moi-Idéalisé est votre suprême ennemi, en terme d’évolution spirituelle ! C’est LUI qui vous forcera à être gentil même (ou surtout ?) avec celles et ceux qui ne le méritent pas. Et du coup, quand viendra le moment de donner vraiment à ceux qui ont besoin de vous pour survivre, les « gentils », vous n’aurez plus rien à donner ! Vous aurez trop gaspillées vos forces avec les gens moches et incapables d’apprécier ce que vous faites pour eux. Bien sur, vous n’avez rien à « attendre en retour » mais vous devez au moins vérifier si votre action porte un minimum de fruits, sinon, vous gaspillez votre énergie.

 

Le monde a SOIF de gens courageux, pas nécessairement « initiés« , juste courageux ! Des gens qui savent faire la différence à propos de choses déjà différenciées. Notez bien cette dernière phrase : « … à propos de choses déjà différenciées » ! Vous ne condamnez pas ceux que vous rejetez à cause de leur médiocrité, de leur humeur barbare, de leur jalousie maladive et de leur méchanceté gratuite : ils l’ont déjà fait avant vous, sans vous et bien mieux que vous ne sauriez le faire.

Comprenne qui voudra !

 

Serge Baccino