Enfance, éducation et Chemin de vie

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Note : le présent extrait est tiré de l’enseignement de la psychologie ésotérique ou « psy éso » et il est présenté ici à titre indicatif et hors de son contexte original. Ce texte est sous copyright et n’est donc pas libre de droit ou de copie. Toutefois et sur demande, il pourra être reproduit, à condition que ce blog et son auteur soit clairement cités ou mentionnés. (Écrit en septembre 2000.)

(…)

Lenfant à naître arrive sur Terre avec un Chemin de vie (ou une « trajectoire spirituelle ») déjà pré-tracé, du moins dans ses grandes lignes. Il n’existe que deux types d’éducations : celle relative à un chemin de vie contrarié (90% des cas) et celle d’un chemin de vie favorisé (10%.) En fait et actuellement (années 2000), 98% des parents n’aiment pas leurs enfants : ils aiment ce que ces derniers leur permettent de vivre et de ressentir. Ce qui est très différent. Si les parents aimaient vraiment leurs enfants, d’amour mûr, ils ne tenteraient pas de les changer, de les remodeler à leur image et tous les enfants seraient heureux, sains et équilibrés, et de ce fait, tous les adultes le seraient également.

 

Un chemin de vie contrarié entraine des déséquilibres mentaux, organiques et nerveux et donne naissance à des adultes affectant un type de comportement irrationnels. Ils héritent en somme du mental aberré de leurs géniteurs qui sont hélas aussi leurs tous premiers instructeurs voire « programmeurs. » A l’inverse, un chemin de vie favorisé entraine la maximisation d’une vie humaine et aide l’adulte à être, faire et devenir ce qu’il est venu être, faire puis devenir, en fin de compte. Il n’est plus question de satisfaire l’ego des parents mais d’aider l’enfant à s’en créer un qui lui soit propre, ne serait-ce que pour avoir le plaisir inénarrable de les dépasser ensuite, de s’extraire des limites qu’il imposera nécessairement. C’est à ce moment que l’on peut parler de «Mission pleinement réussie

 

Le Mental Analytique, à savoir le mode de raisonnement parfait (et surtout complet) avec lequel naissent quasiment tous les enfants et ce, tout naturellement, est perturbé, voire endommagé, du fait que l’éducation tient compte non pas des intérêts réels et immédiats de l’enfant, mais de l’intérêt réel et immédiat des parents et du reste de la société. Ce qui lui est inculqué, finalement, c’est comment plaire aux autres ou, et à l’inverse, comment se servir des autres pour réussir soi en les écrasant eux (concurrence.)

Il s’agit là d’une Société dont le mode de fonctionnement considéré comme « optimal », est en fait basé sur le Mensonge, l’hypocrisie et la négation des besoins réels de l’humanité. Il est donc bien question de déchéance et non pas de réelle progression qui elle, implique de s’améliorer soi en tout premier lieu. La logique est la force d’un (futur) individu. Si l’éducation parentale et l’enseignement scolaire ne sont pas basés sur une logique absolue et définitive, le mental de l’enfant et donc, du futur adulte, sera perturbé. C’est tout son comportemental qui s’en ressentira une fois rendu à l’âge adulte.

 

Exemple banal d’illogisme dans l’éducation : attendre d’un enfant qu’il ne dise pas de gros mots, alors que les parents jurent eux-mêmes comme de véritables charretiers ! Ou encore, lorsque les parents exigent de leurs enfants honnêteté et franchise en toutes situations, alors qu’eux-mêmes se mentent, se trompent et se trahissent sans vergogne. Et qui plus est, sous le nez de leurs gosses ! Un enfant est seulement immature, il n’est pas nécessairement con, savez-vous ? Et il y a aussi « L’éducation par l’exemple » ! Une hérésie monstrueuse, basée sur la prémisse pour le moins idiote que « nous sommes tous égaux » et que nos besoins sont de ce fait identiques. L’enfant aura tôt fait de vérifier le contraire dans sa vie d’enfant puis dans celle d’adulte. Il faut comprendre que les parents sont très rarement comme leurs enfants. Les enfants sont ce qui manque à ces parents pour être « eux-mêmes », tandis que les parents représentent ce qui sera nécessaire à cet enfant pour devenir ce qu’il pourrait être. La meilleure forme d’éducation n’est donc pas « l’exemple » mais plutôt une sorte de « vois et apprend », une guidance en réponse aux prédispositions de l’enfant.

 

Autrement dit, l’enfant apprendra ce qu’il doit être ou, et à l’inverse, ce qu’il ne doit surtout pas être, en « étudiant » ses propres parents et en les observant vivre, tout naturellement. Par exemple, l’enfant « héritera » d’un père menteur et violent, parce qu’il est venu incarner les notions humaines de franchise et de douceur de caractère. Ou inversement, il aura un père « mou », indolent voire lâche, parce qu’il est venu apprendre à se montrer volontaire et courageux (par exemple.) D’où l’importance de ne pas tricher non pas « avec l’enfant », ce qui ne veut rien dire, mais avec soi-même. Cela de manière à ce que l’enfant soit confronté à la véritable nature de ses parents, et non pas à une vision édulcorée, mensongère, idéalisée et donc, impossible à vivre ou à incarner. Surtout par les parents !

 

La personnalité naissante d’un enfant se fonde en grande partie sur l’équilibre précaire qui peut exister entre sa capacité à suivre ses penchants naturels (encouragés ou non) et sa capacité à faire face à toutes les contradictions formelles hérités de l’éducation et de apprentissage socio-culturel. Les gens qui sont toujours « dans le contrôle » et qui veulent tout gérer, cela au point de vouloir transformer leur vie en une partition écrite à la main et sans aucune fausse note, sont avant tout des enfants qui ont été contrariés dès leur naissance. Ce besoin compulsif de tout gérer est issu d’une tentative avortée de compenser le passé, de faire en sorte de ne jamais avoir vécu ce qui a été pourtant vécu. (Action prépondérantes des Mémoires.)

Les problématiques d’un Chemin de vie contrarié.

 

Ne pas en tenir compte revient à déséquilibrer d’office l’enfant, car il ressentira des « penchants » pour lesquels il n’aura obtenu aucune « réponse » favorable des parents, voire une réponse inverse et donc opposée. Cette absence de réponse favorable à ses penchants naturels ou la présence de réponses défavorables à ces mêmes penchants naturels, donneront un futur adulte déséquilibré, tenté par sa nature réelle et profonde, mais déviée de celle-ci par son éducation. Ce sera alors celle des deux forces antagonistes en présence qui se révèlera être la plus forte, qui donnera la note de base de toute une vie d’adulte. Cette note sera soit « une blanche », signe d’équilibre et de réalisation de soi, soit « une noire » (dièse), signe de déséquilibre et de combats incessants entre les deux parties opposées mais non-complémentaires, de la personnalité.

L’aberration mentale provient d’une telle lutte intérieure, surtout si les deux forces antagonistes en présence sont d’égale puissance. La dépolarisation mentale qui s’en suivra, sera le résultat final de ce combat intime épuisant. Comme le disait Saint-Augustin, l’un des Pères fondateurs de l’Église Chrétienne primitive :

« Or, ce combat au fond de mon cœur, n’était qu’un combat de moi-même contre moi-même. »

 

CONCLUSION : Il est vital autant que primordial de ne jamais se servir de l’enseignement ésotérique pour culpabiliser. La culpabilité est la solution des lâches. En effet, culpabiliser revient à admettre que l’on n’y peut rien, que c’est ainsi, que nous n’avons aucun pouvoir sur notre vie, etc. Il faut comprendre que quoique nous fassions, y compris nos « erreurs » apparemment les plus grossières, servent à l’apprentissage. Une personnalité, qu’elle soit « réussie » ou qu’elle soit « un échec cuisant » (selon nous), n’est en fait que l’une des multiples facettes du Tout. Or, TOUT doit être manifesté, quelle que soit notre vision de certaines parties de ce Tout. Vous comprendrez un jour pourquoi l’univers a absolument besoin de « Toutes Choses », y compris les « mauvaises », pour produire le Moteur de l’évolution de la Conscience.

En attendant, comprenez simplement que si la réussite d’un projet est toujours envisageable, l’erreur ou l’échec ne l’est jamais ! Cela justement parce que TOUT doit absolument se produire, afin que la Conscience puisse progresser en s’appuyant sur toutes les conditions d’existence afin de pouvoir les dépasser toutes.

 

Serge Baccino

Tiré de l’enseignement de la psy éso, section « Enfance et éducation. » Tous droits réservés, copie partielle ou totale interdite sans la permission de l’auteur.