Géospiritualité et points d’interférence mentale

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Géospiritualité et points d’interférence mentale

 

Ce que nous nommons la maladie n’est pas quelque chose se produisant  dans le corps mais un résultat naturel qui fait partie du processus d’expérimentation d’un corps de perception ponctuelle ou durable de l’un des différents niveaux de réalité. Plus simplement, nous n’avons pas de corps mais « nous faisons corps » (sommes attachés puis identifiés) à un certain état d’esprit. Cet état d’esprit représente simplement l’idée générale (corps) et l’idée relative ou ponctuelle (maladie) que nous avons accepté d’expérimenter à un moment donné.

Expérience qui peut être passagère (maladie légère) ou durer plusieurs années (maladie grave) voire nous empêcher de poursuivre notre expérience sur ce plan (maladie mortelle.) De toute manière, nous expérimentons toujours notre approche particulière de la réalité. Contrairement à la croyance générale, nous ne partageons pas tous une même réalité : nous expérimentons tous une réalité personnelle exprimée au sein d’une réalité collégiale (matrice artificielle.)

Chaque « point d’interférence » avec la réalité des autres ou même celle, plus collégiale, nous permet de CROIRE que nous partageons tous un même Monde. Ce qui est impossible et d’ailleurs, peu recommandable en ce qui a trait à l’Économie de la Grande Vie. Richesse rime toujours avec diversité, mais pas nécessairement avec quantité. La figure ci-dessous nous permet de visualiser un peu mieux ce fait évident d’interférence ou, comme le disent désormais certains, « d’intrication. » Ce qui est une autre manière de s’approprier une chose connue depuis toujours, simplement en la renommant.

 

 

 

 

 

 

 

En quelque sorte, nous vivons tous « dans notre bulle de conscience » et exprimons (projetons à l’extérieur) la partie de notre Jardin Intérieur ou « Monde individuel », au sein de la grande Bulle de conscience collégiale. Ce qui nous permet de reconnaître et d’être reconnus, par tous ceux qui partagent, peu ou prou, les mêmes versions que nous de la réalité. C’est pour cela que nous ne comprenons pas certaines personnes, car elles ne sont ni « plus » ni « moins » quelque chose que nous (Principe de Polarité.) Elles nous semblent être « autres » (étrangères) ou du moins, si différentes de nous, que nous ne réussissons pas à les intégrer à notre bulle de conscience individuelle.

Ce qui, soit dit en passant, nous n’avons absolument pas à faire ! Alors nous avons le réflexe soit de nier leur existence, de faire semblant de ne pas les voir, soit de les fuir, soit de les transformer à notre convenance. Leur avis important moins que notre sacro-sainte volonté, comme il se doit ! La peur peut pousser à fuir ce que nous ne comprenons pas et n’acceptons pas, mais elle peut aussi nous pousser à tenter d’en prendre le contrôle.

 

En réalité, ces personnes-là ne sont pas « différentes », seulement : elles vivent dans des Mondes qui n’ont rien à voir avec le nôtre, tout simplement. Et le fait d’une éventuelle compatibilité ou, et à l’inverse, d’une incompatibilité, provient seulement que l’un ou l’autre ou encore les deux, refusent que l’autre soit ce qu’il est et le demeure en paix. Les conflits ne proviennent pas des différences, comme on le croit, mais du refus de la différence de l’autre.

Le bon sens seul suffirait à régler le problème : chacun chez soi et Dieu chez tous ! Surtout pour ceux qui ne partagent pas les mêmes croyances religieuses. Hélas, les gens ne désirent pas assumer leur manière de penser. D’en assumer les conséquences logiques. Alors quand ils se mettent à souffrir à cause de ce qu’ils pensent puis projettent de leur propre version de la réalité, ils deviennent intolérants envers ceux qui semblent avantagés (comprendre ceux qui, pensant différemment, vivent différemment et sans doute bien plus heureux que d’autres.)

 

Il n’existe pas d’injustice dans le fait de vivre ici plutôt que là, d’avoir telle expérience vivante plutôt que telle autre. Toutes ces choses sont au contraire parfaitement adaptées à l’état d’esprit de celui qui est venu sur ce plan de réalité, afin d’y apprendre quelque chose de plus ou moins important, pour lui et/ou pour d’autres. Une connaissance qui s’est hélas perdue, pourrait être nommée, de nos jours, « la géospiritualité. » Elle consiste à étudier la relation directe qui existe entre une région, un pays ou un continent spécifique, et l’état d’esprit général de ceux qui l’habitent.

Ou qui DEVRAIENT l’habiter ! Car la mode est désormais à la fuite, non pas seulement de ses propres responsabilités, mais du climat général (ou extérieur) généré par tous ceux qui partagent un même point de vue spirituel de ce qu’est (ou devrait être) la réalité. On peut s’imaginer qu’en allant vivre ailleurs, on va penser différemment ! En fait, en se heurtant à une pensée autre que la nôtre, nous ne pouvons que la dénigrer, s’y opposer et, finalement, produire plus de souffrance encore, pour soi et bien sûr, pour autrui.

 

Il serait plus judicieux de changer tout d’abord d’état d’esprit puis de se laisser ensuite « magnétiquement attirer » par la région, le pays ou le continent qui CORRESPOND à notre nouvel état d’esprit. C’est le principe du rêve américain. Si on ne réussit pas à penser américain, on ne peut vivre le genre de vision idéale créée de toutes pièces par ceux qui vivaient et vivent dans ce pays, dans cet état d’esprit, en fait. Et pour mémoire, puisque tout est « intriqué », alors « tous les plans existent simultanément et en un même  endroit » de la conscience de l’Esprit. Ou si vous préférez, l’Amérique contient en elle-même tous les autres plans.

Ceux qui sont soi-disant morts et ceux qui s’imaginent toujours vivre sur une seule et même Terre, aussi invariable que modelée dans la glaise, occupent un seul et même espace. Un peu comme si je vous disait que votre grand-mère, décédée depuis des années, se trouve toujours dans la même maison que celle qui fut jadis la sienne, vibrant seulement sur des octaves légèrement supérieures. Tout n’est qu’affaire de fréquence, que vous choisissiez de mesurer en hertz ou en période de vibrations par seconde (v/s), comme le font les ésotéristes et ce, depuis longtemps.

 

La psy éso puis, pour ceux qui désirent pousser plus loin encore, la Voie de la Siddha, offrent des outils mentaux très puissants, mais dont les effets dépendent de deux facteurs principaux, aussi logiques qu’évidents : leur correcte compréhension et leur application dans la vie de tous les jours. Sans cela, ce ne sont que de vulgaires cours par correspondance qui n’ont finalement aucun impact réel sur la vie d’une personne qui aime se déguiser en touriste spirituel, comme il s’en compte tant de nos jours. La mode du français moyen et donc, de tous ceux qui vivent en France, originaires ou pas de ce lieu vibratoire très important, est de se laisser guider, voire de se laisser porter par tous ceux désignés pour le faire. En espérant que rien ne change jamais ! Ainsi, la moitié au moins de ceux qui abordent l’étude de la psy éso, en attendent des effets magiques.

Autrement dit, ils espèrent changer sans avoir à fournir le moindre effort et, SURTOUT, en continuant de vivre tels qu’ils l’ont toujours fait ! Quand on réalise qu’ils viennent à la psy éso parce qu’ils espèrent changer de vie, on est en droit de se demander ce qu’ils ont raté dans leur réflexion originelle ! Autant aller chez un médecin en espérant ne pas avoir à guérir !

 

Bien sûr, la psy éso est adaptée à la vision globale de l’Européen moyen, et la Voie de la Siddha à celle d’individus qui ne peuvent plus vraiment être classés comme étant « d’ici ou bien d’ailleurs. » Ce sont donc des outils efficaces, évolutifs et, surtout, capables, s’ils sont correctement appréhendés et utilisés, de transformer radicalement la vie de n’importe qui. Ou presque. Le « presque » concernant ceux qui n’ont pas envie de changer mais refusent encore non pas « de le reconnaître », puisqu’ils ne doivent rien à personne, mais de se l’avouer franchement et à eux-mêmes.

On pourrait à tort en déduire que « évoluer n’est pas donné à tout le monde. » Ce qui doit faire l’affaire de bien de personnes spirituellement bloquées sur une seule et même version de la réalité. En fait, évoluer ne sera jamais « donné » : c’est chacun qui doit faire ce dernier effort qui consiste à le faire. Si la France est quasiment dernière en tout, cela au point que la plupart des têtes bien remplies sont obligées de s’expatrier pour que leur talent soit enfin reconnu, ce n’est pas par hasard. Ni de la faute du gouvernement français, comme la plupart ont le plaisir de penser.

 

La faute unique en revient à l’indolence du français moyen qui a une peur panique à l’idée de devoir affronter la seule vision d’un problème quelconque pouvant le déranger durant sa sieste séculaire. Il sait pertinemment qu’il est exploité et traité d’une manière honteuse par les dirigeants qu’il place lui-même au pouvoir, afin que lui n’ait aucune responsabilité. Il croit que de la sorte, il pourra continuer à sommeiller durant des siècles encore. Mais il redoute plus de devoir assumer cette prise de conscience salutaire puis ensuite réagir en conséquence, que de se laisser tondre et traire sans mot dire. Il se contente de maudire, ce qui est sans doute plus courageux et efficace selon lui. Mais notez comme tout semble s’accélérer ! Que fait celui qui ne se sent pas la force de se dresser ? Réponse : il attend la dernière extrémité pour être forcé de le faire !

Voilà qui est parfait, puisque c’est justement à quelques-unes de ses extrémités que la France va très bientôt être confrontée. Vous ne le percevez pas ? Non ? Alors pincez-vous afin de vérifier si vous dormez encore, si vous dormez toujours ! Si vous êtes éveillés, vous ne pouvez que Voir !

 

Serge Baccino