Le pôle aimanté de la personnalité

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DOSSIER : Le pôle aimanté de la personnalité.

Nombreux sont ceux qui se posent cette inquiétante question : « Mais qu’est-ce que j’ai bien pu dire ou faire pour attirer tout ceci ? » Généralement, cette interrogation teintée d’un très haut degré d’agacement (pour rester poli) survient lorsque la personne en à marre de vivre toujours les mêmes emmerdes. Ce qui, pour le moins, me paraît compréhensible.

Pourtant, la question est très mal posée. En plus d’être très incomplète. Voilà pourquoi elle ne produira jamais de réponse vraiment satisfaisante. Et surtout, voilà pourquoi cette série d’emmerdes successives se produira encore et toujours ou, pour le moins, par cycles récursifs et plus ou moins réguliers dans le temps. Dans ce cas, quelle devrait être la « bonne question », susceptible d’attirer à elle la « bonne réponse » ? La voici sous une forme technique, puis sous une forme simplifiée et accessible à tous.

«  Mais que puis-je donc penser, inconsciemment et donc, à mon insu, pour attirer, selon la loi, cet opposé complémentaire qui se décline en expériences conscientes d’un caractère si dramatique ? »

Cela, c’est la version technique, un brin compliquée et qui ne peut intéresser que les psy éso. Mais voici l’autre formulation, bien plus accessible à Monseigneur l’intellect :

« Il paraît que ce qui se produit dans mon subconscient et donc, sans que je le perçoive, est ce qui attire à moi chacun de ces drames, vécus ensuite consciemment ! Il est donc logique que je ne sache pas comment ces choses-là se produisent, puisque je n’ai pas accès à mon matériel mental inconscient ! »

Présenté ainsi, nous comprenons un peu mieux. Mais nous découvrons surtout que puisque ce sont nos processus mentaux INCONSCIENTS qui produisent nos emmerdes, nous ne risquions pas d’en découvrir la cause en interrogeant notre conscient ! Logique, n’est-ce pas ? Bah oui, carrément ! Alors quoi ? « On fait avec », comme disent les défaitistes de la première heure, se croyant « spirituels » alors qu’ils ne font que philosopher dans le vide en plus d’être parfaitement inutiles ?

Non, on ne fait pas avec mais on en tient compte ! De plus, ce sont les causes, qui sont inconscientes, pas les effets ! Essayez donc de souffrir inconsciemment et vous comprendrez mieux ! Une loi spirituelle va peut-être nous aider à nous sortir la tête de l’endroit servant d’ordinaire, à nous asseoir confortablement. Cette loi énonce que :

« Cause et effets sont simultanés, dans le temps et dans l’espace. »

En clair, et une fois traduit du serbo-croate, cela signifie que même si une cause semble se manifester « avant » et de ce fait, ses effets se manifester « ensuite », les deux existent conjointement. Ils se manifestent toujours ensemble et non pas un après l’autre (temps) et surtout, ils se situent tous deux au même endroit (espace.)

Dans ce cas, d’où vient cet apparent décalage spatio-temporel ? Déjà, de notre inaptitude mentale à nous concentrer sur deux objets d’attention (ou des sens) en même temps. Ensuite, du fait que l’une (cause) se situe dans une partie de la conscience globale non-accessible au « moi », tandis que l’autre (effet) se situe évidemment dans la partie de cette même conscience unique qui forme la conscience objective (relative aux cinq sens, donc.)

Pour vous proposer un exemple plus vivant : Vous êtes dans votre salle-à-manger, tandis que vos enfants se trouvent dans leur chambre, occupés à jouer. Peut-on dire pour autant que vous existez « avant » vos enfants et donc eux, « après vous » ? Ou bien existez-vous tous deux (vous et vos enfants) en même temps mais n’êtes simplement pas réunis dans la même pièce ?

Même si vous ne pouvez pas voir ceux qui se trouvent ailleurs dans votre maison, vous savez fort bien qu’ils s’y trouvent pourtant. Seuls vos sens pourraient vous en faire douter, pas votre conscience des faits. De même, il existe des processus mentaux inconscients, à savoir des pensées qui « pensent » pour vous et à votre place, autrement dit, qui s’expriment à votre insu.

Et devinez qui est malchanceux, sachant que la partie subconsciente de votre être global est hélas celle qui contient le plus de FORCE VITALE et donc, de Pouvoir ? Bah oui, bonne réponse, c’est vous ! Du moins, c’est vous « pour le moment » ! Car cela peut changer assez rapidement, du moins, si vous acceptez de laisser à votre nature humaine le temps d’établir certaines transformations intérieures.

On nomme ce temps accordé aux diverses retouches conscientes dans la subconscience « l’évolution » ! Quelqu’un a même osé affirmer, jadis, que l’évolution humaine se résumait, en fait, à RENDRE CONSCIENT toute l’inconscience de l’homme ! On serait tenté de le croire, non ? Surtout lorsqu’on réalise que la partie consciente de notre être global ressemble étrangement à la partie émergée (et donc apparente) d’un iceberg !

Qu’avons-nous en présence, comme « matériel mental » pouvant nous aider à réformer cette partie « malade » de notre identité globale, connue de nous seulement à quelque dix ou quinze pour cent ? Pour commencer, nous avons une Loi du fonctionnement de l’esprit. Nous partons donc gagnant, puisque selon le fameux dicton : « Savoir, c’est Pouvoir » !

Ensuite, nous avons la certitude d’ignorer les causes premières et exactes de nos déboires vécus, quant à eux, on ne peut plus consciemment. Cela est rassurant et a ce pouvoir émollient de nous nous détendre immédiatement. En effet, nous savons à présent que, de toute manière, intelligents et instruits ou bêtes et ignorants de tout, nous ne pouvions pas trouver la cause de nos souffrances dans la partie consciente de notre être, c’est-à-dire celle déjà connue et exploitée.

Nous n’avons donc plus à douter de nous ou à nous sentir déprimés à l’idée que nous aurions pu faire ceci ou bien cela mais que nous avons échoué. L’échec sous entend la pleine connaissance des buts visés ainsi que les moyens de les atteindre ou de les réaliser. Ce qui, ici, ne pouvait pas être le cas. En réalisant ensuite que nous partions perdants, dès le départ, nous regagnons un peu plus de respect de soi. Ce même respect de soi qui manque si cruellement à nos contemporains, si je puis évoquer cette blessure permanente (et évidente) sans me faire « de nouveaux amis » ! (sic)

Ainsi, à présent que nous comprenons que nous ne pouvions pas réussir avec l’ancienne méthode (se questionner = chercher dans la mémoire consciente), nous pouvons passer à une autre, nouvelle et bien plus efficace, si on lui en laisse le temps. Et le temps, c’est ce qui nous est le plus cher, tandis que nous sommes liés à cette terre, n’est-ce pas ? Alors nous avons les moyens de payer en toute connaissance de la valeur de notre mode de paiement.

Et qu’allons-nous acheter, au juste avec cette précieuse monnaie temporelle ? Nous allons acheter une méthode qui a fait ses preuves et qui est liée directement à la Loi Mentale évoquée plus haut (« Cause et effet sont simultanés… etc. ») Qu’avons-nous comme matériel probant ? Nous possédons déjà les fameux effets !

Nous savons qu’ils sont aussi désagréables à vivre que négatifs en Nature (ce qu’ils nous font vivre) et donc, sachant que le froid ne saurait donner du dur et le chaud du mou (lol), nous comprenons cette vérité que si un effet quelconque est négatif, sa cause l’est nécessairement aussi ! Ce n’est pas la Nature qui varie ainsi mais le degré de manifestation. Du coup, si par exemple vous n’avez jamais de chance, c’est parce qu’une partie de vous qui est INCONSCIENTE l’affirme haut et fort ! Mais pas n’importe quand ni même, n’importe comment ! Uniquement avec des termes (idées, pensées) dont vous n’avez aucune envie de vous souvenir et qui, de toute manière, ne vous appartenaient pas !

Et bien sûr, au moment où vous pourriez le plus avoir besoin de confiance en vous-mêmes ! Un peu comme quand vous étiez enfant et que l’un de vos proches prenait apparemment plaisir à vous tirer une balle dans le pieds afin de mieux pouvoir marcher plus tard ! En clair, ce que « vous » pensez, inconsciemment, n’est ni « de vous » ni même « pour vous » mais appartient à une autre personne qui croyait ainsi « se faire plaisir » aux dépens du vôtre, de plaisir ! Et voilà pourquoi ces germes de pensées ne pouvaient pas devenir conscients : ils n’ont jamais été semés par vous et vous ne bénéficiez jamais de leur germination, si je puis dire. Voici un exemple concret ;

Imaginez que vous ayez un père qui, lorsqu’il vous voyait inoccupé (détente, loisir ou autre) vous disait : « Ce n’est pas en rien foutant de ta vie que tu arriveras un jour à quelque chose ! » (Ou bien toute autre expression ou sentence lapidaire du genre.) Comme cette pensée était désagréable (première cause causale) et n’était pas à votre avantage ou pour vous servir (seconde cause causale), le subconscient en a déduit (ce qui est son rôle ainsi que l’un de ses deux modes de fonctionnement) que vous ne deviez pas vous en souvenir, que ces choses mauvaises pour vous ne devrez jamais faire partie de votre conscience de veille.

Oui mais voilà : inconsciente ou pas, une pensée… ça pense ! C’est même sa seule vertu, dirais je ! Hélas, puisque reléguée à l’inconscient, depuis lors, cette pensée « se produit » (pense) à votre insu ou « contre vos intérêts les plus immédiats », en plus de contre votre grès.  Vous commencez à capter le problème ? Oui, n’est-ce pas ? Bah oui, tout devient plus clair, d’un coup.

Ce qui explique, du même coup, comment vous pouvez vivre, ensuite, des choses que vous-mêmes dénonceriez sans attendre, car bien trop négatives et destructrices pour vous satisfaire ! Mais la Loi en présence (concernée) est formelle : « Nous vivons tous le contenu de nos pensées ; nous devenons ce que nous pensons. »

Ce qui signifie que la qualité de votre expérience vivante dépendra éternellement de celle de vos pensées, de ce qu’elles véhiculent ou énoncent, de bon ou de mauvais pour vous. Dans les deux cas, vous seuls en ferez l’expérience directe. Vous seul « gouterez » à la qualité exacte de leur contenu formel (ce qu’elles énoncent, donc.) Partant, il est facile de connaître la qualité ainsi que la valeur pour soi (degré d’utilité) d’un processus mental inconscient. Il suffit pour cela de se fier à ce qu’il produit consciemment dans notre vie. Ce que nous ressentons est la conséquence de ce que nous pensons, certes, mais « à notre insu » ! Ce détail a toute sont importance !

Cette Loi est donc, en plus d’efficace, de toute beauté ! Elle nous libère l’esprit de cette forme de dépendance (ou d’esclavage spirituel) liée à la croyance empirique en « un dieu ou en un diable » qui serait à l’origine du moindre de nos déboires. Mais du même coup, nous devenons pleinement responsables de tout ce qui nous arrive, en fin de compte ! Car conscientes ou non, ces pensées sont bien en nous, pas chez le voisin ! C’est donc à nous qu’il appartient d’aller les déloger de notre conscience cellulaire (ou subconscient) puis, si le cœur nous en dit, de les remplacer ensuite par des pensées volontaires et conscientes, cette fois, qui énoncent des règles mentales inverses, c’est-à-dire positives et enfin pour nous.

« Penser positif » sans retirer le négatif qui est VIVANT en soi, cela revient à verser de l’eau pure dans un verre sale puis de le boire ensuite ! Au diable les représentants de « la pensée positive » qui furent surtout les premier à craindre de vraiment se rencontrer de face. Et vive le courage du Libre Penseur Moderne, qui n’hésite pas à descendre en lui-même non pas pour y trouver (en premier) la « Pierre Cachée » mais bien une chose faisant plus penser à un égout qu’à une pierre, fut-elle philosophale !

Enfin, cet article formant la partie théorique de pratiques réservées aux étudiants de la psychologie ésotérique, le lecteur de passage ne m’en voudra pas si je décide, quel culot tout de même, de m’arrêter là. Bonne méditation à tous, car ce que vous avez déjà lu, présume en grande partie de tout ce qu’il vous reste à faire.

A faire en toute connaissance de cause pour enfin obtenir les effets tant désirés.

 

Serge Baccino

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