Les programmes inconscients

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Les programmes inconscients

 

Tout le travail de libération de la souffrance et de l’obtention d’un réel libre arbitre, s’appuie sur la connaissance du fonctionnement de notre esprit. Pas de cette partie de notre esprit dont nous sommes déjà conscients, mais bien de cette immense partie de l’esprit dont nous ne sommes pas encore conscients. Les causes de toutes souffrances, qu’elles soient psychologiques ou physiologiques (maladies) se trouvent dans la partie inconsciente de notre esprit. L’essentiel de « Qui nous sommes vraiment » fonctionne sur un mode autonome, pour ne pas dire « en roue libre », car il n’a pas de Principe Directeur (nous n’en sommes pas conscients.)

 

Ce qui motive ce type de fonctionnement « en aveugle » et qui nous fait croire au mauvais sort, à la malchance ou au destin, est issu des plus jeunes années de notre vie, et en particulier, des sept premières. C’est dans ce laps de temps que nous avons contracté ces réflexes mentaux et comportementaux, qui définiront ensuite la qualité de notre vécu d’adulte. L’expérience ainsi que les habitudes contractées essentiellement par observation du vivant et « par mimétisme » (reproduire les parents) durant les sept premières années de notre vie, formeront ensuite la base psychologique quasi invariable sur laquelle se construiront nos processus mentaux, se manifesteront nos émotions et programmeront notre comportement.

 

Le premier Chakra et donc, les surrénales, se chargeront ensuite de nous transmettre les informations (programmes) engrammées dans la partie de nos cellules réservée à la mémoire. Il ne faut pas confondre la génétique, qui ne devrait concerner que le corps, avec le degré d’intelligence, de sensibilité et de santé, que manifeste une personne. Il est en effet possible que nos parents biologiques nous aient transmis certains codes susceptibles, s’ils sont activés, de produire quelque maladie physique plus ou moins regrettable.

Mais même là, il nous faudra enclencher un processus d’éveil ou d’activation de ces mêmes codes, pour reproduire une maladie apparemment transmissible de génération en génération.

En fait, et comme « Tout est double », la présence seule du code d’une maladie dans notre génome ne suffit pas : il faut encore que notre inconscient révèle et active une manière de penser, de ressentir et donc, de vivre, en rapport direct avec ce ou ces codes.

 

Autrement dit, tous ceux de notre famille qui furent atteint d’une même maladie, étaient aussi (ou surtout) « atteints » d’une même manière de penser, de voir la vie, et c’est cette dernière qui est la cause réelle du déclenchement de cette maladie dont une génération future pourrait aussi bien initialiser une variante génétique de « porteurs sains. » Si une personne est atteinte d’une maladie et que ses ascendants en étaient également atteints, alors on peut être assurés qu’ils partageaient aussi une seule et même manière de penser et de concevoir la vie. Nos pensées, qu’elles soient « de nous » (conscientes) ou pas (inconscientes et programmées), déclenchent une véritable chimie dans notre corps, et en particulier, grâce aux sécrétions hormonales des glandes endocrines. Selon la nature et donc, le contenu formel de nos pensées, notre chimie variera d’une manière qui nous sera faste ou bien néfaste.

 

Il est évident que des pensées de haine, de colère, de rancune, accompagnées d’un désir de vengeance, n’auront pas le même effet, en terme de sécrétions hormonale et donc, de chimie du corps, que de forts sentiments d’amour, de paix, de joie et de contentement. Nos pensées ont donc une action probante sur la chimie corporelle, ce qui étaye cette très ancienne affirmation : « Nous devenons ce que nous pensons. » Cela nous ramène ipso facto à l’Alchimie véritable, et non aux simples souffleurs, anciens ou modernes, dont le désir ardent se limitait et se limite encore, à l’obtention de pouvoirs phénoménaux et  possessions diverses.

Le mot Alchimie vient de l’arabe « al khémia », qui signifie « chimie de Dieu. » Dieu étant l’esprit, la plus pure et véritable alchimie consiste donc à transformer le plomb de notre personnalité malade, en l’Or de notre identité spirituelle la plus saine et lumineuse.

 

En conclusion, peut importe ce qui se trame à l’intérieur de nos gènes, l’essentiel est de ne pas reproduire le même état d’esprit familial. D’où l’intérêt mentionné depuis toujours et par toutes les écoles, traditions et philosophies ésotériques et spirituelles, de se confectionner une solide individualité qui nous soit propre, plutôt que de chercher à s’intégrer à la manière de penser d’un groupe ou d’une famille (entre autres.) Il s’agit moins là de chercher à s’isoler, que de réussir à être son propre dieu et maître ou, à tout le moins, de redevenir responsable de tout ce qui nous arrive et donc, de retrouver le pouvoir de nous construire selon notre volonté et non plus selon de vulgaires schémas mentaux reproduits et entretenus de siècles en siècles, que ce soit au niveau des familles qu’au niveau de la société du moment.

(Extrait de l’enseignement de la psy éso, ancienne version des années 1980/1990)

 

Serge Baccino