Histoire de contrarier un peu je vais proposer une autre version, plus ésotérique que moraliste, du pardon. Je dirais même, une version énergétique du pardon ! Comme vous l’ignorez peut-être, le fait psychologique de ne pas avoir pardonné une offense, bloque le Centre énergétique (Chakra) frontal et nous prive de tous les bienfaits qui résultent de son plein épanouissement. Cela dit, et toujours en termes d’ésotérisme pur et donc, de dynamique de l’âme, (Psychodynamique) si on sait ce que signifie le mot « pardonner », d’un point de vue purement moral et psychologique, sait-on pour autant ce que ça implique, d’un point de vue énergétique ? Le fait de conserver de la rancune est on ne peut plus humain, du fait qu’aucune loi cosmique n’autorise un être à en faire souffrir un autre.

Si la Loi ne dit pas qu’il faut ou ne faut pas provoquer de la souffrance, elle ne peut pas non plus avoir prévu tous les déboires qui pourraient résulter de sa violation ! N’est-ce pas logique ? Alors, pourquoi cette idée de « pardon » et, au fait, ça veut dire quoi, pardonner ? Est-ce un acte moral voire religieux ?
Est-ce une feinte de l’ego qui trouve, en cette façon particulière de se comporter, un moyen supplémentaire pour abuser le « moi » ?

Les alchimistes des temps jadis, à l’instar des Hermétistes, étaient de fieffés polissons ! Ils adoraient placer un voile pudique, suffisamment épais et quelque peu  équivoque, sur certaines des lois parmi les plus subtiles du fonctionnement de l’esprit. Quand on tient compte de cet état d’esprit qui avait toutes ses raisons d’être à certaines périodes de notre humanité, on est en droit de s’attendre à quelque surprise lorsqu’on devient capable de retraduire fidèlement leur véritable pensée. Partons de la prémisse qu’il en est bien ainsi. Autrement dit, acceptons cette idée que le véritable pardon, en terme de pure spiritualité, va bien plus loin que le seul fait d’excuser un comportement jugé irrecevable en son temps. Mais dans ce cas et selon cette prémisse, qu’en est-il du véritable pardon et en quoi consiste-t-il, exactement et pour un alchimiste ? Cela signifie :

Transformer un état vibratoire inférieur et statique, en un état vibratoire supérieur et dynamique

Présentons cette courte Loi en termes plus abordables. Cela signifie que celui qui ne réussit pas à « pardonner » correctement (énergétiquement) quelque chose à quelqu’un, subit ce double contrecoup :

1. La rancune qu’il ressent induira une nouvelle chimie glandulaire qui aura pour effet de lui empoisonner le sang. Cela, de nombreuses personnes le savent déjà. Mais ce qu’elles ignorent encore, c’est que…

2. La rancune bloque la libre circulation de l’énergie vitale. A certains endroits du corps reliés, symboliquement, au domaine particulier en rapport avec cette rancune, des Tampons d’Énergie Stagnante (ou « TES« ) s’installent à l’intérieur des Nadi (circuits vitaux) et produisent des dommages psychologiques et parfois physiologiques.

Ce sont ces blocages énergétiques (T.E.S.) qui doivent absolument être pardonnés (rehaussés en fréquence) sous peine de vivre certains troubles neurologiques ou vitaux plus ou moins désagréables. Le pardon est donc un acte qui ressemble plus à un nettoyage d’énergie morbide stagnante qu’à un acte humaniste de compassion et d’abnégation.

Pardonner est un exercice psychique de libération de certains Centres tels que ceux de la gorge et du front (Vishuddha et Ajna Chakra.) A ce titre, un simple magnétiseur peut « pardonner » les péchés d’autrui, cela en libérant les blocages énergétiques de ses patients ! Intéressant, non ?

Lorsque Jésus guérissait, il  et disait : « Vas ! Et ne pèche plus !«   Il voulait dire ceci : « Vis ta vie, arrête de te prendre la tête et cesse de te rendre malade avec des états d’esprit à la con !«   Il s’agit d’une traduction personnelle qui, certes, et assez libérale, je le reconnais. En résumé, pardonner consiste à refaire circuler l’énergie en nous, et non à nous faire croire que nous sommes tellement plus « lumineux » que les autres que nous allons les abaisser en leur pardonnant tout le mal qu’ils nous ont fait. (Eh oui ! Le Moi-Idéalisé, comparse de l’ego, est très fin !) Voici à présent une sentence ancienne (et remodelée par mes soins !) Je vous laisse apprécier, outre son humour, la sagesse qu’elle contient :

Celui qui arrive à se dire que les autres ont le droit d’être cons et intolérants, tout comme lui, souffre infiniment moins à cause des autres et presque plus du tout à cause de lui-même !

Serge Baccino

(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)