Pourquoi la psy éso ne parle que du négatif ?

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Pourquoi la psy éso ne parle que du négatif ?

 

Il est un fait probant, et ce n’est sûrement pas moi qui dirais le contraire, c’est que la psy éso ne traite que de ce qui est négatif. Ou du moins, elle ne traite que de ce qui, en l’homme, ne va pas bien ou lui pourrit la vie. C’est la seule technique d’évolution psychologique et ésotérique qui fonctionne de la sorte. Ce qui en fait sa rareté, certes, mais ce qui explique également et du même coup, pourquoi elle est si peu connue, reconnue et surtout, usitée au fil des siècles ! C’est d’ailleurs ce qui lui offre sa réputation de corbeau de mauvais augure et qui fait fuir les inconditionnels de la positivité à tous prix.

 

La positivité ? Pour un psy éso, tenter de se montrer « positif » n’est qu’une pâle excuse pour tenter de se cacher le négatif. Or, c’est rarement le positif qui nous effraye ou nous force à mentir, voire pire ! La psy éso est assez sévère envers les positivistes de tous crins. Voici l’une des définitions qu’elle donne d’eux : « Ceux qui, d’une manière inconditionnelle, préfèrent ne traiter que de ce qui va déjà bien, voire de ce qui, un jour, pourrait aller bien » ! Ne sommes-nous pas tous en droit de nous questionner sur le degré réel d’intégrité morale ou de spiritualité d’un tel comportement ? Qui, à notre époque, est heureux, possède un sens inné de sa propre valeur et se comporte comme une personne possédant vraiment ces simples qualités ?

 

Qui peut se vanter d’être heureux et fier de ce qu’il se sent être ? Qui est sans problème et donc, sans souffrances intimes plus ou moins assumées ou reconnues ? Pourquoi et comment un problème pourrait-il s’améliorer, si on fait tout pour l’éluder, pour ne pas le voir ni même en parler, cela de peur d’être à son tour taxé de personne négative ? Sommes-nous négatifs du fait des problèmes que nous avons à cœur de régler plutôt que de nier ou d’éluder, ou du fait d’être en fin de compte bourrés de problèmes dont la solution est toujours remise à plus tard ? Il faudrait peut-être songer à établir un protocole au moins verbal, au sujet de ce qui est vraiment négatif et de ce qui ne l’est pas !

 

Pour la psy éso, est négatif ce qui empêche l’homme d’être heureux, libre et conscient de sa valeur intrinsèque. Sont négatifs les conditionnements mentaux en tous genres qui empoisonnent la vie de l’être humain moderne. Mais ne saurait être taxée de « négative » une technique permettant de se défaire de toute cette négativité qui nous pourrit la vie ! Par contre, est non seulement NÉGATIF mais aussi très lâche, le fait de ne pas affronter de face ce qui se trouvant en nous, sans être nous, prétend s’exprimer pour nous et à notre place. Et comme il est clair qu’aucun être humain vivant une vie ordinaire au sein de nos sociétés modernes, n’est ni pleinement heureux ni pleinement lui-même, il serait fou au moins de ne retenir que le « déjà acquit » afin de ne jamais avoir à traiter « tout ce qu’il reste encore à acquérir. »

 

Pourquoi serions-nous privés d’amour, de paix, de joie, de plaisir et de liberté, si ce n’est parce que, quelque chose, en nous, nous empêche d’accéder à ces différents états d’être si convoités ? Et ce quelque chose, à savoir les schémas mentaux plus ou moins compulsifs qui se bousculent dans notre subconscience, sont très certainement tout sauf positifs ! Prêcher la propreté dans une maison envahie par la saleté n’aidera jamais à la rendre propre. Bien au contraire ! Ignorer la poussière mais continuer de tousser est le signe moderne de la plus haute forme de d’immaturité spirituelle. Une forme de faiblesse mentale quasi inguérissable, puisque basée sur les prétentions d’un Moi-Idéalisé boosté par la crainte de devoir un jour assumer toute la souffrance refoulée depuis des décennies. Ne traiter que de ce qui est beau et lumineux n’est en rien un gage d’intelligence ou d’objectivité ! Il est vrai que celui qui place des fleurs dans son vocabulaire et de la lumière dans ses yeux, plaira à un maximum de monde. Surtout aux spiritualistes modernes soucieux de s’oublier un temps !

 

Car il y a un maximum de monde qui vit dans la peur de devoir un jour ou l’autre se rencontrer face à face et « tel qu’en l’état » ou tel qu’en vérité, c’est-à-dire sous la forme de son véritable « moi », celui que bien peu d’hommes et de femmes désirent assumer. Évidemment que parler du positif rassure ! Mais ceux qui ont encore besoin d’être rassurés n’en sont pas encore rendus au point d’être capables de bosser sur eux. La psy éso est un outil de polissage de l’âme qui n’est accessible qu’aux plus courageux, ceux qui veulent vraiment s’en sortir, ceux qui ont compris que ce n’est pas en recomptant dix fois de suite chaque jour l’argent qui est déjà en banque que l’on s’enrichit, mais en y faisant entrer de l’argent neuf. Et pour s’enrichir, il n’est qu’une seule méthode : trouver tout d’abord ce qui nous appauvrit.

 

Ne vous demandez plus pourquoi il existe autant de gourous d’opérette ou de charlatans des campagnes qui peuvent opérer en toute quiétude et plumer en beauté ceux qui adorent affecter le rôle enviable « d’honnêtes citoyens » ! Un rôle qui commence à sentir un brin la naphtaline, si vous voulez mon avis. Demandez-vous plutôt pourquoi ceux qui n’incarnent après tout que l’offre, devraient brusquement cesser leurs activités, alors que la demande n’a jamais été aussi forte ! Car demande il y a et pas qu’un peu !

Demande d’aide, surtout. Une aide consistant à permettre au plus grand nombre de continuer de se mentir en toute impunité et sous la responsabilité d’un autre !

 

Que croyez-vous que désire entendre celui venant consulter une voyante ? Que désire entendre celui qui court à des séances de spiritisme pour connaître les pensées du défunt mari ou de la défunte épouse ? Qu’entend celui qui consulte un astrologue et se fait dresser « sa carte du ciel » au jour de sa naissance ? L’homme se sent si petit, si insignifiant et il a si peur, si vous saviez !

Mais que dis-je : vous savez déjà et nécessairement, n’est-ce pas ? Mais sans doute préféreriez-vous connaître une version plus édulcorée de votre personne et avoir une vision plus magique de votre existence terrestre ? Si c’est le cas, vous devez à tout prix continuer à consulter voyants, mages et astrologues. Ou mieux encore : vous faire hypnotiser ! C’est de mode également.

 

Mais ne vous inquiétez pas ; ils ne vous apprendront rien de bien terrifiant ! Eux aussi ont besoin de manger, le saviez-vous ? Et ils savent très bien ce que vous désirez entendre, sans même plus oser vous l’avouer, puisqu’ils espèrent eux aussi pouvoir l’entendre un jour. Mais de la bouche d’un autre, évidemment. Humanité oblige ! Du moins, depuis cette version-là de l’humanité, car il en existe d’autres. Bien d’autres !

Or donc, si vous êtes de ceux que la vérité peut encore flétrir, il est évident que la psy éso n’est pas faite pour vous ! Mieux encore, de son étude, vous n’y survivriez pas ! Du moins, pas cette version digne d’un Walt Disney que vous persistez à protéger bec et ongles ! Mais si vous faites partie de ce fleuron de la présente humanité, qui prépare l’Avènement de la Sixième Race (celle des « êtres bleus », de ce bleu électrique de la Conscience de Soi), alors vous êtes arrivés !

Vous avez trouvé non pas « un Refuge » supplémentaire et susceptible de vous cacher à votre propre vue, mais plutôt un Phare capable de vous éclairer jusqu’aux tréfonds de votre âme !

Et il en est bien ainsi !

 

Serge Baccino