Refus de l’idée du Mal

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Extraits – Cours privés de psy éso.

(Ancienne formulation – version 2006)

Pourquoi nous arrive t’il toujours la même chose, et en particulier ce qui nous déplait ou nous dérange le plus ? Quelle connaissance ésotérique profonde se cache derrière cet état de fait ? N’est-il pas étonnant que ce soit toujours ce qui nous incommode le plus, ce que nous acceptons le moins, qui se produise et se reproduise encore et encore dans notre vie ?

La réponse est dans la question. Si cela nous arrive sans cesse, se reproduisant alors que nous ne l’acceptons pas, c’est que cette reproduction est liée à notre refus d’accepter ce que nous réprouvons. Alors ce que nous réprouvons se produit et se reproduit sans cesse, cela pour nous montrer qu’il existe une forme mentale faisant partie du Tout, de notre Nature Complète (la Soi-Conscience) que nous rejetons. Et nous la rejetons parce que nous la jugeons pour le moins inappropriée.

En réalité, elle est parfaitement approprié, puisqu’il était approprié que nous réalisions cette vérité : cette forme mentale et donc faite d’esprit et qui est pourtant DANS notre conscience (puisque nous en sommes conscients, n’est-ce pas) n’est pas acceptée par nous. Nous tentons de nier la présence effective d’une chose qui est pourtant bien là. Et c’est ce même refus d’acceptation qui engendre des souffrances (agacement, rejet, colères, etc.)

Lorsque nous réalisons ce qui se passe, que l’idée n’est pas de définir si ce qui se trouve dans notre conscience nous convient ou pas, mais que quelque chose S’Y TROUVE déjà, alors nous cessons de lutter. Conjointement à la lutte cesse aussi la souffrance, car cette dernière ne provenait pas du contenu formel jugé inapproprié mais pourtant bien en notre conscience, mais de notre tentative d’en nier la présence.

Une fois cette idée acceptée et non ce qu’elle désigne, nous sommes en paix et nous réalisons, surpris, que rien ne peut nous déranger vraiment si nous accueillons les choses et les êtres tels qu’ils sont, du moins en conscience.

L’idée n’est donc pas de « cautionner le mal », comme pourraient le penser certains, mais de cautionner la présence effective en notre conscience individuelle, d’une simple idée ! Et cette idée est que nous sommes déjà conscients du Mal et qu’il est donc inutile de nier ce fait avéré. Dès lors et aussi étrange que la chose puisse paraître, le Mal ne nous affecte plus. Il continue, certes, d’affecter ceux qui rejettent toujours l’idée de la présence du Mal en leur propre conscience, mais il ne nous incommode plus.

Et n’étant plus incommodé, nous pouvons trouver les pensées ainsi que les paroles justes, celles qui renforcent ou construisent, au lieu d’affaiblir ou de détruire, ainsi que les actes qui soulagent les fardeaux d’autrui, si cela consiste en notre métier ou en notre mission de vie.

(Fin de l’extrait)

 

Serge Baccino

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