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Pensées et surcharges pondérales

Terre-PlumeLorsque l’on pense trop, que l’on use trop de son intellect, on accumule des particules d’esprit dont la destinée est nécessairement «d’incarner» quelque chose. Que ce soit d’une manière objective (physique) ou subjective (psychique ou psychologique.) En somme, trop penser fait grossir car cela rajoute de la matière à notre matière.

On dit quelques fois : «Il y a là matière à réflexion…» Notre corps n’est pas que de la chair : il est avant toutes choses de l’esprit condensé, de ce même esprit qui nous sert à penser. De fait, trop penser crée de la surcharge pondérale OU perturbe l’âme, selon les tempéraments et les caractères animiques (de l’âme)

 

 

 

fille maigreQue dire, par exemple, de ces filles qui sont de véritables prises de têtes ambulantes mais sont grasse comme des passes-lacets ?

On peut en dire que leur système glandulaire, leurs plexus et donc, leurs Chakra, (sans «s», c’est du sanskrit, pas du français, merci) fonctionnent d’une manière différente, ce qui fait que le surplus de production spirituelle, de ces grains de Lumière qui forment toutes choses (y compris la masse corporelle) sont employés ailleurs et autrement, ce qui n’entraine aucun excès de poids physique mais alourdit l’âme d’une façon ou d’une autre. (Sauf si le surplus est évacué d’une quelconque façon et entre temps.)

 

 

 

RayonantLes hommes sont moins touchés par le phénomène, bien que s’il advient qu’ils ne soient plus productifs pour un temps (socialement parlant), ils peuvent également grossir, même en conservant un régime alimentaire usuel et équilibré. Ou bien péter un câble, si l’excédent énergétique se dirige vers l’âme et non vers le corps.

Bien sur, cela peut énormément varier d’une femme à une autre et d’un homme à un autre, mais la Règle demeure la même pour tous :

«L’excédent de processus mentaux produit une surcharge quelconque qui devra ensuite être évacuée, d’une manière ou d’une autre, sous peine d’alourdir soit le corps de chair, soit l’âme.»

 

 



pensee-positiveOn pourrait trouver stupide de dire que l’âme peut être «surchargée»… Pourtant, ne dit-on pas : «J’ai le cœur lourd» ?
Les personnes qui somatisent ne devront pas «payer» (Loi de Compensation) cette surcharge par des émotions perturbées ou destructrices, et vice versa.

 

Nous pourrions également faire plus simple encore, au risque de manquer de précision technique, soit, mais avec cet avantage de nous montrer vraiment plus clair. Observez autour de vous. Durant ces «montées d’énergies» relatives aux années 2012/2013, vous aurez deux types principaux de réactions humaines :

1. Ceux qui vont somatiser (maladies, désordres physiologiques)
2. Ceux qui vont être perturbés mentalement et émotionnellement (stress, angoisses, désordres psychologiques)

 

 

 

entertainmentSi vous observez ces deux types d’individus, vous remarquerez qu’ils se comportent d’une manière très différente, voire opposée, et qu’ils utilisent des moyens également opposés pour se défaire du «trop plein» d’énergie (afin de n’être ni plus malades, ni plus «dérangés») Si vous avez des questions, des commentaires, elles et ils seront les bienvenus 😀

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Un serviteur bien espiègle !

mental11On dit de l’esprit qu’il est un bon serviteur mais un très mauvais maître… Je me demande toutefois s’il est un si bon serviteur que cela… Quand on sait que c’est notre état d’esprit qui détermine l’état psychologique et physiologique dans lequel nous sommes, on est en droit de se demander si l’esprit ne serait pas un bon serviteur uniquement si on le tient à l’œil ! Cela dit, si nous ne commettions pas l’erreur monumentale de nous IDENTIFIER sans cesse avec toutes ces idées à la con qui nous traversent journellement la tête, nous ne ressentirions pas toute cette souffrance morale.

 

 

 

mental04De fait, est-ce l’esprit qui est responsable ou bien nous, ce que nous sommes réellement, c’est-à-dire NOTRE CONSCIENCE ? Vu sous le premier angle, l’esprit serait un enfant espiègle et turbulent qui n’aurait de cesse d’ennuyer l’adulte que nous sommes… Vu sous le second angle, puisque l’esprit est un enfant, espiègle ou non, il n’est pas responsable de ses actes, car il est dans la nature des enfants de se montrer turbulents, et il est du devoir et de la responsabilité des adultes d’être plus matures et responsables que de simples enfants.

 

 

bible_scroll2Selon les Shiva-Sutra (les textes primitifs du Shivaïsme du Cachemire dont la psy éso est en grande partie originaire), il est dans la nature de l’esprit de remuer sans cesse (vritti, en sanskrit = «modifications de l’esprit.») S’il est dans sa nature de remuer, il n’est donc pas sage de notre part d’attendre de lui qu’il se calme, n’est-ce pas ? Ainsi, il paraît plus intelligent de déplacer notre attention mentale qui, en règle générale, est focalisée sur tout ce que nous raconte l’esprit, à longueur de journée. De la déplacer pour la polariser (concentrer, focaliser) sur une chose qui ne remue pas, ne varie pas, est éternelle et emplie de paix, de joie, d’amour, de sagesse et de bonheur.

 

 

 

Il existmental12erait en nous une telle corne d’abondance ? Oui, et c’est notre conscience (Chitti, en sanskrit), cette partie divine de notre être global qui est sans cesse accaparée par les mouvements de l’esprit (Karma chitta), qui remue avec lui ce qui nous refile le mal de mer ! Il était déjà difficile de ne plus se concentrer exclusivement sur les choses extérieures (les autres, les évènements, les sons, etc) mais là, ça va devenir carrément impossible ! Ne plus prêter attention aux formes mentales qui nous font la danse du ventre devant notre conscience et réussissent à la séduire depuis des années ? Est-ce seulement possible, d’ailleurs ? Oui, c’est tout à fait possible. Il existe une astuce qui permet non pas de «calmer l’esprit», ce qui est impossible, mais plutôt de ne plus être fasciné et donc accaparé par ses cabrioles incessantes.

 

 

 

 

wiu5cj1bBien que nous soyons persuadés que «l’esprit est dans notre tête» ou bien que «nous pensons avec notre cerveau qui est dans notre tête» (sic), le siège véritable de l’esprit se trouve dans le cœur. Il existe des Canaux (Nadi) énergétiques qui partent du cœur et s’élèvent jusqu’au sommet du crâne et de chaque côté de notre tête, juste au-dessus de nos oreilles (dans les deux hémisphères cérébraux, donc.) A longueur de journée, de l’énergie vitale (prâna) s’élève du cœur en direction de la tête. En pénétrant certains Centres psychiques situés en effet dans notre cerveau, nous devenons conscient que nous pensons ou, plus exactement, que des pensées sont là, à portée de conscience. Il nous appartient ensuite d’y prêter attention ou non, mais ces pensées naissent en vérité de l’interaction entre de l’énergie qui s’élève du cœur et des Centres psychiques contenus dans le cerveau.

 

 

 

 

CoeurEsprit03-copieDe fait, s’il était possible de réduire -voire de faire cesser- la circulation d’énergie entre notre cœur et notre cerveau, nous n’aurions plus l’impression de penser, car nous n’en serions tout bêtement plus conscient. Lorsqu’une chose n’existe pas «pour nous», que nous n’en sommes pas conscient, alors c’est comme si elle n’existait pas en fait. En portant toute notre attention mentale non pas «sur le cœur», ni même «dans le cœur» mais sur un point précis situé sur le côté gauche de la poitrine et qui se trouve dans une partie précise du muscle cardiaque, il se passe un phénomène assez intéressant. A ce moment, non seulement l’énergie vitale réduit considérablement son débit ascendant, ce qui diminue notre perception des mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) en nous, mais de plus, quelque chose d’autre commence à se faire sentir en nous.

 

 

 

dans le coeurLa sensation d’Une Présence apparait et semble grandir pour notre conscience. Plus cette sensation de La Présence grandit, moins l’esprit remue et engendre des pensées. Il ne s’agit ici que de présenter les grandes lignes d’un savoir vieux de plusieurs milliers d’années et qui, jadis, n’était réservé qu’à une « élite », composée d’initiés qui, presque tous, appartenaient à une quelconque « École de Mystère » (ce que l’on nomme de nos jours les « Ordres Initiatiques. »)

 

 

 

 

auras-doublesDésormais, il nous est permis de faire connaître ce savoir antique et même de le diffuser à une plus large échelle. Toutefois, comme un tel exercice est puissant dans ses effets psychiques et mentaux et n’est pas sans conséquences sur la psychologie du comportement, du moins après un certain temps de pratique assidue, il est vivement conseillé de suivre un professeur d’ésotérisme qualifié pour exécuter cet exercice sous son contrôle bienveillant et, surtout, avec sa présence physique et effective (pour des raisons que j’expliquerai dans un autre article ou durant les commentaires qui suivront cet article de présentation.) Si vous avez des questions, et j’espère qu’elles seront nombreuses vu le sujet, je suis à votre disposition et ce, dans les limites raisonnables (et humaines ^^) de ma disponibilité. Bien à vous mes fidèles lecteurs ! 🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

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Se réconcilier avec sa moitié

mental06Comment jugez-vous votre mental ? Comment jugez-vous votre sensibilité, le côté émotionnel en vous ? Vous ne savez pas, dites-vous ? Mais si, voyons ! Inspirez-vous pour cela de votre vision du sexe opposé. Comment voyez-vous l’homme si vous êtes une femme ? Ce que vous pensez de lui, vous le pensez EN FAIT de votre propre esprit.

 

 

 

paradigmeComment voyez-vous la femme, si vous êtes un homme ? Ce que vous pensez d’elle, vous le pensez EN FAIT de votre propre sensibilité, du niveau purement émotionnel en vous. Ne répondez pas : je connais déjà vos mensonges, vos excuses et vos rationalisations, issues en droite ligne de votre peur d’être complet ! La peur de l’Altérité, de l’Autre Moitié. Faites cesser ces mouvements de l’esprit désordonné et… Réconciliez-vous enfin avec LA VIE ! Venez danser dans la Lune avec tous ceux qui ont eu le courage de faire « Un » avec les deux parties d’eux-mêmes et qui ont appris à les aimer, telles qu’elles sont vraiment.

 

couple dansant dans la lune

 

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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Perception directe ou projection intime ?

mental17Vous avez du remarquer à quel point il est difficile, apparemment, de distinguer une vrai perception d’autrui d’une banale projection… Vous ressentez parfois des choses qui semblent concerner les autres, n’est-ce pas ? Mais vous doutez souvent (du moins je l’espère pour vous !) du degré de véracité de votre perception concernant autrui ? Comment faire pour différencier ce que vous ressentez et qui vous concerne, de ce que vous percevez et qui ne concerne que cet autrui ? Présentons l’enfant autrement.

 

 

 

Si ce que nous sentons est vrai, puisque c’est vrai que nous ressentons quelque chose, peut-on affirmer pour autant que notre ressenti concerne bien un autre que nous-mêmes ? Ou, à l’inverse, doit-on considérez que tout ressenti intime ne concerne que nous ? Comment faire la part des choses dans ce que nous ressentons et est-ce seulement possible ? Je donne un indice ou deux : Comme vous le savez, l’esprit est vivant et conscient.

On peut penser.
On peut ressentir.
On peut être conscient.

 

 

 

mental11Tout cela, c’est l’esprit qui le fait. Souvenez-vous que chaque pensée produit un sentiment (ou une émotion) connexe : une même pensée, un même sentiment, mais parfois la pensée est zappée car elle est si rapide ou fugace, qu’on peut s’imaginer ressentir une chose sans avoir eut la moindre pensée juste auparavant. Vous ne trouvez pas la bonne réponse ?  Je développe d’abord, ensuite je vous énonce la loi, OK ?

 

 

 

Voyance9Vous savez déjà que « Toute pensée produit une émotion ou un sentiment connexe. »

C’est une Loi Ontologique, un Principe de l’être, pas une idée personnelle ou l’expression d’une quelconque ancienne tradition à la noix, non, c’est vraiment ce qui se passe pour tous et sur tous les plans de la Création, OK ? Bien !

 

 

 

 

1929176089_2De fait, quoique vous puissiez sentir, ce que vous sentez provient d’une pensée, et non d’une soit disant « perception directe de l’autre. » Or, vous ne pensez pas dans le frigidaire de la voisine, n’est-ce pas ? De même, ce que vous ressentez n’est pas dans votre table de nuit, mais bien en vous également ?

 

De fait, tout ressenti provient de vos processus mentaux et ne peut EN AUCUN CAS concerner autrui ! Boum ! C’est dit ! (Je vais me faire des copains, là, je sens ! )

 

 

 

 

ego2Si ce que vous voyez, au-dehors, induit (ou réveille) une façon de penser qui vous est propre, ce que vous ressentirez ensuite (en fait, quasi simultanément) sera également à vous et ne concernera donc QUE VOUS. Il est très important, primordial, dirais-je, que vous teniez cette Loi pour dites, comprise et acceptée sinon, vous vivrez toujours dans l’illusion. Vous ne pouvez pas « sentir les autres », que cela soit clair et définitivement ancré en votre… Conscience !

Conscience ! Le mot est lâché ! La conscience, ce fameux « Christ », ce « Fils unique de Dieu » en lequel ce dernier prend Son Plaisir ! (Bible Dixit) et qui est appelé « Le Seigneur » dans la Genèse (voir passages avec Caïn et Abel.)

 

 

 

Si vous êtes CONSCIENT de ce qui se passe au-dehors ou chez autrui, alors vous êtes conscient de l’actualité, de ce qui existe en fait au sein de l’esprit collégial, indépendamment de ce que vous pouvez percevoir au travers de vos processus mentaux et des sentiments ou émotions qu’ils produisent. Si vous dites qu’on ne peut pas « sentir les autres mais seulement le contenu de nos pensées », vous avez parfaitement raison ! Si vous dites que nous projetons tous sur autrui si nous prétendons « sentir leurs souffrances et les problèmes qui en sont à l’origine » , vous avez encore raison !

 

 

 

Mais alors, me direz-vous, comment ont fait les Maîtres et les Grands Maîtres, depuis toujours, pour savoir ce qui se passait dans la tête et le cœur de leurs élèves ? Comment pouvaient-ils être aussi efficaces ? Peut-on décemment dire qu’eux aussi projetaient sur leurs disciples et amis ? Bien sur que non ! Mais eux, ils ne PENSAIENT pas ! Mais eux, ils ne SENTAIENT pas ! Ils étaient seulement et pleinement CONSCIENTS des choses et des êtres. Ils étaient Conscients des faits, tout simplement.

 

 

 

Lorsque l’on passe par la conscience et non plus par les processus mentaux et le ressenti qu’ils font naître nécessairement en nous (et ne concernent donc que nous), alors on peut tout savoir, tout comprendre, tout expliquer, sur tout et sur tous. Du moins si le sujet éveille un quelconque intérêt en nous, puisqu’on est devenu libre de choix.

 

 

 

wiu5cj1bComme l’émotionnel n’est plus là pour compulser, on ne ressent pas outre mesure d’envies, de désirs, et ont peu donc « froidement » constater puis être réellement efficace, cela à la condition que les oreilles, en face, soient prêtes à recueillir les paroles de sagesse. Voici la Loi en présence (concernée), tirées de textes vieux de six mille ans (les Shiva Sutra) résumée et modernisée par mes soins :

 

« Tout processus mental entraine un ressenti qui est lié indéfectiblement aux pensées qui le font naître et qui ne concernent que l’individu dans lequel naissent puis disparaissent ces pensées et leurs sentiments connexes. Seul celui qui place son attention mentale sur la conscience en lui, et non plus sur les mouvements incessants de son esprit (Karma Chitta), peut connaître l’univers et les dieux, c’est-à-dire ce qui se passe en la conscience de l’homme à son insu, ainsi que ce que produit l’homme dans son quotidien et sous sa pleine et entière responsabilité, sans même qu’il le réalise. »

 

Une petite astuce mnémonique pour vous souvenir de cette loi mais sous une forme plus succincte :

« Si je sens, c’est que je pense, si je suis conscient, c’est que je sais. Si je sais, c’est que je perçois directement, sans passer par les processus mentaux et les sentiments qui s’y rapportent. »

 

 

 

 

flameJ‘espère que ce savoir que je trouve extraordinaire et qui me fascine depuis trente-cinq ans, à présent, saura éveiller en votre cœur la Flamme de l’Enthousiasme (du Grec Enthéos = Demeurer en Dieu) et le désir de toujours plus VOUS apprendre et donc, VOUS connaître vous-mêmes.

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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Les deux vérités

pensee-positiveCertains se posent ce genre de question : « Puisque la vérité, c’est ce que nous sentons, attendu que ce que nous sentons, c’est vrai que nous le sentons vraiment, pourquoi ressentons-nous toutes ces merdes en provenance de notre âme, et non l’Autre Vérité, celle de Dieu, qui elle aussi pourrait être ressentie par nous ? »  (Nota : Cette question m’a été posée voici plusieurs années, dans le Club d’ésotérisme que je dirigeais, en Corse et jusqu’en 1996, par un membre avancé dans les cours de psy éso que j’y donnais alors.)

 

 

 

esoterikosIl faut comprendre que « Tout est vérité » ! Comprendre que tout peut être ressenti comme vrai. Si vous souffrez, vous le sentirez, et cela sera vrai, n’est-ce pas ? Si vous cessez de vous mentir, de vous cacher la vérité, cela sous prétexte que ça fait mal, vous ne sentirez plus jamais la souffrance, puisque cette dernière provenait de votre résistance à l’effort de votre être intérieur pour vous informer de toute cette merde qu’elle renferme à votre insu ! Et non seulement vous cesserez alors de souffrir mais de plus, vous libèrerez, du même coup, la mémoire de l’esprit de sa compulsion actuelle.

 

 

 

Mais si vous ne résistez plus, si vous acceptez le « premier degré de vérité » (celui qui dit « Je souffre vraiment »), alors vous connaitrez la seconde vérité, celle qui ne vient pas de l’âme mais de la Soi-Conscience, de la Plus Haute Réalité qui soit. Et vous serez libre, enfin. Libre d’être vous-mêmes, tel que vous êtes actuellement et « en l’état. » Un état qui est tout, sauf le votre, justement, car s’il produit de la souffrance, il n’est pas pour vous (destinataire) et s’il n’est pas pour vous (avec vous) il ne peut donc pas être à vous ou de vous.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Sur la mémoire

pendule-plageVous êtes vous déjà demandé où se trouvait vraiment la mémoire ? Sa localisation dans l’espace et dans le temps ? Supposons qu’il vous revienne à l’esprit le souvenir d’un incident cocasse du passé… Ce souvenir n’est-il pas «présent» dans votre esprit, ici et maintenant, c’est-à-dire au moment où vous y pensez ?

Donc, cette mémoire n’appartient pas au passé, puisqu’elle est présente en votre esprit. Elle ne se trouve donc pas stockée ailleurs que dans l’esprit, ici et maintenant et appartient uniquement au présent, et non au passé.

 

 

 

voileVous me rétorquerez : «Holà ! Je croyais que la mémoire était stockée dans nos cellules physiques !» Ok, mais c’est quoi, le corps «physique», si ce n’est l’état d’esprit général avec lequel «nous faisons corps» ? Attendu que la plupart des gens s’identifient pleinement avec ce qu’ils pensent en esprit, ce même esprit en arrive finalement à «incarner» cette façon de penser spécifique, à lui donner corps pour la rendre manifeste. Dès lors, à quoi bon soigner le corps des traces du passé, alors que c’est l’esprit qui s’accroche désespérément à ce qu’il refuse de laisser passer ?

 

 

 

inconscient10Qu’est-ce que le passé, si nous n’en avons pas conscience ? Avons-nous conscience du passé quand nous n’y pensons pas ? Non, n’est-ce pas ? Pour que ce fameux «passé» nous soit de nouveau accessible, nous devons nécessairement en être conscient, c’est évident. De fait, et attendu que le contenu formel nommé par nous «passé» est DANS notre conscience, c’est également DANS NOTRE CONSCIENCE qu’existe ce «passé» Mais attention : il n’existe pas «au passé» puisqu’il est présent en nous, cela, au moment même où nous en sommes conscients.

 

 

 

l'amourEt quand nous ne pensons pas à notre passé et qu’il ne se présente rien à notre conscience pour lui permettre de se réactualiser ? Eh bien ! Dès lors, notre passé n’étant pas présent dans notre conscience, il n’existe simplement plus ! Pour le présenter autrement, c’est à chaque instant que notre conscience est obligée de ré-écrire tout ce que nous avons envie d’avoir vécu et donc, toute l’expérience vivante qui réquisitionne notre attention puis la polarise. (Sur tout ce qui nous plaît, nous fascine ou nous terrorise.)

 

 

 

Si notre conscience qui est «le Seigneur Suprême qui commande même à l’esprit universel» (cf: Shiva Sutra) ne faisait pas cela de tout recréer chaque jour pour nous (l’âme-personnalité incarnée), nous serions incapables de nous souvenir de notre propre nom, car tout existe au présent et aucun autre «temps» n’existe dans le cosmos, sans l’intervention de la conscience qui se sert de l’esprit pour créer toute réalités probables de son choix. Cela vous fait halluciner et vous avez du mal à le croire ?

 

 

 

regarder en soi7Alors essayez d’avoir conscience d’un souvenir «passé» et osez ensuite me dire que tandis que vous y pensez, ce souvenir est autre part qu’en votre propre conscience ! A présent, lisez bien ceci, qui est basé sur des faits réels et vérifiés depuis belle lurette : Si un hypnotiseur vous faisait croire que vous avez vécu ceci ou cela il y a par exemple 10 ans, vous auriez dès lors un vrai souvenir d’une chose qui ne s’est jamais passée mais qui se passe maintenant dans votre esprit et qui, de ce fait, est aussi réelle que ma belle-mère, et aussi difficile qu’elle à éluder !

 

 

Au sujet de la mémoire cellulaire

 

 

 

esoterikosLa mémoire est bien localisée dans nos cellules, elle fait même partie de notre subconscient, qui est la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps. Et il est vrai également que même si nous n’y pensons plus ou pas, les engrammes (ce qui est gravé et pèse sur notre âme) existent. C’est présentement exact, oui. Mais la question à cents euros est celle-ci :

Pourquoi ces engrammes existent-ils et pourquoi peuvent-ils avoir le droit d’exister à notre insu, puisque notre conscience, qui est Souveraine, règne en Maître sur l’esprit créateur de toutes choses ?

Les psy éso répondent ainsi :

« Ces engrammes existent à cause de notre habitude compulsive de nous accrocher à tout ce que nous pensons, vivons et ressentons, en bien comme en mal, en heureux ou en douloureux pour nous. Notre corps même témoigne de cet attachement à certaines formes mentales, puisque le corps n’est que la concrétisation de notre intérêt évident pour un état d’esprit général avec lequel «nous faisons  corps». De fait, les engrammes ne violent aucune loi cosmique ou de l’âme, car c’est avec notre autorisation et notre désir constant que nous maintenons, dans notre conscience spirituelle, tout ce que nous n’avons pas voulu oublier. »

 

C’est notre attachement à l’expérience qui engendre la mémoire.

 

 

Le fait de comprendre que notre soi-disant «passé» est présent en nous et qu’il existe donc «maintenant» puisque c’est maintenant que nous en sommes conscients, ne nous coupe en rien des choses de ce monde et ne va pas nous donner un esprit aberré ! C’est pour l’instant que l’esprit de l’homme est aberré, puisqu’il ne réalise même pas, ce couillon, que pour avoir conscience du «passé», il faut que ce même passé soit présent en lui et au moment (maintenant) où il l’expérimente dans son mental (ici) Comme équilibre mental, on fait mieux, donc !

 

 

 

Lorsque je suis occupé à réparer ma voiture, par exemple en changeant les quatre bougies d’allumage du moteur, je suis on ne peut plus «présent» et actif dans le monde social. Mais si un «souvenir» me visite à ce moment, je fait simplement le geste mental (Mudra) de réorienter ma conscience sur ma bagnole, en sachant que le passé peut attendre puisque, justement, il refuse de «passer» ce con, et qu’il pourra tout aussi bien venir encombrer l’avant-scène de ma conscience plus tard !

Je ne vois donc aucun problème, bien au contraire, au fait de tenir compte des lois ontologiques pour fonctionner plus intelligemment et même plus pratiquement, puisque les psychologues ésotéristes sont réputés ne pas se laisser submerger par ces vagues émotives dévastatrices qui embarrassent tant nos contemporains.

 

 

 

Serge Baccino

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