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Créer et utiliser le drame

dramatiser3On dit que l’être humain a tendance à tout dramatiser. On dit aussi que cela lui nuit fortement. Sans doute mais si c’était vraiment le cas, pourquoi continuerait-il à créer le drame puis à l’entretenir ? L’homme ne fait jamais rien pour rien. Même lorsqu’il agit inconsciemment, une partie de lui a des raisons valables d’agir comme elle le fait.

 

 

 

 

dramatiserRien n’est jamais « innocent », accidentel ou dû au hasard chez ce bipède.On peut comprendre que l’homme puisse créer le drame, mais il faut un moment de réflexion pour capter la raison qui le pousse à l’entretenir. Que dit le drame, en somme ? Que ce qui nous arrive à nous est toujours sérieux, grave et important.

Nous savons que ces trois concepts redoutables (« sérieux, grave et important ») servent d’armes absolues à l’ego et au Moi-Idéalisé qui en résulte. En effet, si c’est sérieux, si c’est grave et si c’est important, la personnalité incarnée ne pourra pas faire comme si de rien n’était. Si c’est sérieux, grave et important, alors toute l’attention mentale doit être mobilisée puis orientée vers l’ego afin qu’il puisse s’en servir pour « défendre l’intégrité de l’être » (sic)

 

 

 

 

Le problème c’est qu’en agisl'ego3sant ainsi, l’individu nourrit les trois concepts favoris de l’ego plus qu’il ne reçoit d’énergie pour lui-même ou pour se sortir de quelque prétendu problème extérieur !

Si ces trois concepts sont employés -et ils le sont- par l’ego d’un individu Tiède, alors ils serviront à justifier plus encore cette même tiédeur de l’âme. En effet, si vous avez de sérieux problèmes, il est important de ne pas aggraver les choses en agissant sans réfléchir ! (sic) Alors vous allez passer une vie à réfléchir aux bienfaits de l’inaction !

 

 

 

 

Si ce qui vous arrive est « sérieux, grave et important » (ou l’un quelconque des trois), vous ne pouvez décemment pas vous occuper de sujets secondaires tels que l’évolution spirituelle, au vu du degré de gravité de ce qui vous arrive ! Et si vous ne réussissez pas à justifier la lenteur de votre trajectoire individuelle, il est alors « important » de bien faire comprendre à l’autre qu’il méconnait votre vie, vos problèmes et les raisons profondes de vos échecs !

 

 

 

 

trois singes2En fait, le « Tiède » a toujours trois excuses pour justifier sa tiédeur : tout ce qui se passe dans sa vie est bien trop sérieux, grave et important pour qu’il puisse seulement hausser un sourcil sans prendre des risques insensés ! La vie des personnes Tièdes est toujours dramatique, savez-vous ? Non ? Vous ne saviez pas ? Eh bien voilà : c’est pour cela que vous ne pouvez ni les comprendre, ni les aider ! Et s’ils entretiennent le drame dans leur vie, c’est simplement parce qu’à leurs propres yeux, il serait vraiment dramatique de réaliser brusquement que sans les drames inventés de toutes pièces, leur vie serait, ma foi, brusquement bien monotone… A vos claviers si vous désirez témoigner, râler, justifier ou… dramatiser un sujet aussi sérieux, grave et important !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Engagement et désengagement

Nota : Ce texte ne parle pas de personnalités mais d’individualités conscientes (de Soi, donc) et lorsqu’il est question, dans ce texte, de « Revenir« , cela signifie que l’individualité, qui était une ancienne extension d’un autre Soi et qui avait gagné le droit de ne plus revenir sur Terre, décide tout de même de le faire, ceci pour diverses raisons qui nous mèneraient bien trop loin pour être traitées d’une manière exhaustive ici. Comme mentionné par ailleurs, une personnalité n’a qu’une seule vie, une Individualité ou « Soi » peu en avoir plusieurs, en simultané, et peu même décider d’adombrer complètement (enter dedans, se confondre avec) l’une quelconque de ses extensions ou personnalités.

 

 

 

Certains, déjà bien avancés, sont revenus sur Terre dans le but de terminer quelque chose de précis en rapport avec leurs frères et sœurs humains. Parmi les premiers, quelques-uns sont revenus pour apprendre à se désengager, c’est-à-dire à ne plus se soucier de savoir si ceux qu’ils ont aimé et aiment encore, sont capables d’être heureux sans pour autant qu’on leur tienne la main. Ils sont revenus non pas en tant que personnalités reprenant une vie à zéro mais en tant qu’anciennes personnalités devenues des Soi à leur tour et ayant ainsi obtenu le droit de se reformer une (ou plusieurs) personnalité(s) complète(s), capable(s) d’évoluer très vite cela au point de devenir de nouveau le Soi qui existait auparavant.

 

 

 

Pour ces quelques-uns, le plus difficile, après tant de millénaires à servir avec amour et une totale dévotion à autrui, sur la Terre comme au Ciel, c’est de ne plus intervenir, ne plus se sentir concerné bref, leur mission, aussi étrange et suspect que cela puisse paraître, se résume à se désengager du destin de l’humanité !

 

 

 

Coeur-RayonnementPour les autres, qui sont revenus au travers de nouvelles personnalités pour parfaire une mission commencée il y a fort longtemps, et qui se sont un peu plus avancés au sein de leur propre Soleil Intime (le Soi Divin), leur dernière mission terrestre importante se résume à un complet engagement. Car en effet, de vies en vies, et malgré leur avance notoire et évidente, ils n’ont pas osé s’engager -ou s’investir- vraiment dans ce rôle, non pas de Maître, qui ferait rire même une bécasse d’âge adulte, mais de guide.

Certes, il n’est pas ici question de guider autrui quant à sa façon de penser, de vivre et d’être en société ! Pour ça, il y a les sectes. Il est seulement question de démontrer, d’une manière vivante, qu’il est possible d’être à la fois un homme, avec ses défauts et ses faiblesses, tout en étant connecté directement et pleinement à « Dieu-En-Soi. »

 

 

 

C‘est cela guider; non pas apprendre aux autres à briller mais leur montrer que quelque chose en eux Brille déjà, depuis fort longtemps et bien mieux que leur Moi-Idéalisé ne saurait le faire. Pour ces individus, le but est de réapprendre à ne plus craindre de représenter le Soi Divin sur Terre. Mais le représenter « en tant qu’homme« , pas en tant que grand initié de telle ou telle autre tradition. Plus sobrement dit, c’est Dieu qui doit Briller à travers l’homme, et non l’homme qui doit se glorifier grâce à ce Dieu qui est en lui.
Sentez-vous que l’une des deux propositions vous concerne ?

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le besoin de reconnaissance

besoin de reconnaissance4Au sujet de la reconnaissance, de ce besoin d’être reconnu, il faut procéder par étapes afin de bien comprendre ce qui se passe, pourquoi et comment cela se besoinspasse, ceci avant de prétendre lutter contre ou accepter ou encore laisser aller. En effet, celui qui ne comprend pas parfaitement ce qu’il vit, ne saura jamais ni si ce qu’il vit est légitime, ni si cela consiste en un problème ou en une solution.

 

Bref, savoir c’est pouvoir, et le seul fait de vouloir se débarrasser d’un schéma compulsif (être poussé à…) implique de comprendre exactement de quoi il retourne, sans commettre l’erreur grotesque de se juger soi-même.

 

 

 

besoin de reconnaissanceLe désir que d’autres reconnaissent notre valeur N’EST PAS une tare, je vous rassure de suite ! C’est même quelque chose de bien humain, de légitime et même de fortement souhaitable ! Cela dit, il y a une différence entre apprécier d’être reconnu à sa juste valeur et manifester un besoin viscéral d’être reconnu ! Souvent, nous présentons ce problème simplement parce que, durant notre enfance, nos parents n’ont pas réussis à nous faire prendre conscience de notre valeur personnelle. C’est d’ailleurs le cas le plus courant.

 

 

 

 

Ensuite, il est possible que notre éducation, c’est à dire la manière dont réagissaient nos parents, lorsque nous commettions quelque bêtise de gosse, nous ait fait ressentir que nous avions moins de valeur à leur yeux, du fait de nos erreurs commises. Second cas le plus répandu. Encore une fois, l’erreur à ne surtout pas commettre, c’est de condamner ce réflexe de vouloir être apprécié par les autres. Si vous faites cela, vous demandez simplement à votre schéma mental de s’enfouir profondément au creux des couches de votre subconscience et de n’en plus sortir… Sauf pour se manifester bruyamment et d’une manière totalement anarchique ! La négation efface non pas le schéma mais toute chance de le comprendre par la suite.

 

 

 

 

Il n’est pas question non plus, et cela aussi, je tiens à le répéter,  de dépendre du regard des autres pour exister ! Il est juste question de bien peser, au préalable, afin de définir avec quelque précision, si ce besoin de reconnaissance est une tare ou bien… Un moteur pour notre âme ! Car que savons-nous, après tout, des buts qui sont les nôtres AVANT l’incarnation ? (pour ceux qui y croient) Que savons-nous des vies passées et des besoins énergétiques de notre Soi, de l’âme qui, tantôt se sentira bonne à rien, tantôt sera fière d’elle et ressentira le besoin de le faire savoir à qui veut bien l’entendre ?

 

 

 

l'ego3Le débat, comme vous pouvez le constater, dépasse largement le cadre de la psychologie académique et de tout ce que nous pouvions connaître au sujet de ce qui est bon et de ce qui l’est beaucoup moins.  Quand à cette habitude de se référer à des textes antiques qui prônent l’extinction du moi et autres balivernes du genre, par pitié, secouez la poussière de ces livres et vivez votre humanité au présent-du-plus-que-parfaitement-vous-mêmes. Dans le cas contraire, attendez-vous à en ch… Découdre si vous espérez aligner votre humanité sur les prétentions des grands sages de l’Inde ! Me suivez-vous dans mon raisonnement ? Percevez-vous les recoins de votre âme dans lesquels peut parfois se nicher l’orgueil, déguisé en humilité dégoulinante ? Espérons-le !

 

 

 

 

Un être humain digne de ce nom est fait de force et de faiblesse. Il devrait incarner ce qu’il est déjà au lieu de chercher à atteindre ce qui, de toutes façons, il ne sera jamais, même dans l’idéal. S’il vous plaît, vous qui êtes mystique et essayez de vivre comme un saint de l’antiquité, mettez un peu votre Moi-Idéalisé au placard et venez jouer avec ceux qui savent ce que le mot VIVRE veux dire.

Et cessez de vous jugez, voyons !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Se nettoyer de toute cette crasse

 

 

Inconscient CollectifL‘idée présentée ici est celle-ci : selon l’axiome « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et réciproquement », s’il existe un inconscient collectif qui ressemble actuellement à une grosse poubelle géante, il doit bien exister un inconscient individuel, qui représente donc notre poubelle intime ! Et si nous désirons vraiment aider la planète nous pouvons déjà commencer à cesser de nous polluer nous-mêmes, dans un premier temps, puis essayer de nous dépolluer de tous nos abus passés concernant nos constructions mentales les plus morbides.

 

 

 

oeil4Plutôt que de me lancer dans de grandes théories compliquées, je vais me borner à vous raconter, en le résumant, ce que je fais moi-même lorsque j’aide les gens à se nettoyer, énergétiquement.

Ce témoignage me servira de base de travail au niveau purement intellectuel, à savoir l’énoncé des lois et des principes impliqués.

 

 

 

aimantLa prémisse de base est celle-ci : ce que l’on nomme notre poubellescorps astral est un aimant-poubelle qui attire toutes les formes astrales (émotions, sentiments, sensations, perceptions faussées, etc.) Bien entendu, il ne peut attirer que ce qui correspond à notre façon de penser. Le corps astral contient donc les poubelles auto produites (nos processus mentaux) ainsi que celles attirées, justement, par notre façon de penser et qui leur correspondent ou qui les complètent. C’est ce qui forme les poubelles induites, en somme.

 

 

 

corps astral3Ce fameux corps astral (comme nous dirions tout aussi bien « corps d’armée ») rayonne à l’extérieur sous forme d’une aura du même nom. (Astral vient du latin « aster » = « lumineux ») Dans cette aura, on peut « lire » (percevoir) l’origine de la plupart des problèmes émotionnels, des désordres psychologiques, etc. Selon les Principes de Polarité et de Vibration (voir mon étude sur l’Hermétisme, dans ce même blog), toute forme psychique vibre à une certaine fréquence et c’est cette fréquence qui détermine sa nature ainsi que sa polarité.

 

 

 

corps astral2A noter que si l’on augmente ou diminue cette fréquence, la polarité change en fonction des cycles vibratoires qui suivent une gamme bien précise.) Sachant cela, j’ai à ma disposition deux méthodes : « attirer » (pôle opposé) la forme morbide puis accélérer ses vibrations pour la détruire, ou bien la laisser en place mais augmenter sa fréquence, changer ainsi sa polarité et lui interdire de demeurer plus longtemps dans le corps astral de la personne soignée. Selon la loi impliquée, le plus (+) et le plus (+) se repoussent, le moins (-) et le moins (-) aussi, mais les plus (+) et les moins (-) s’attirent respectivement.

 

 

 

Qu’est-ce qui me fait choisir une méthode plutôt qu’une autre ? Le plaisir de faire sentir à la personne sur qui je bosse, des effets qui concordent avec ce que je me propose de faire. Lorsqu’une personne sent ce qui se passe, elle peut mieux le « conscientiser », suivre une partie du processus et m’aider à la débarrasser définitivement de ses problèmes. En somme, elle m’aide à l’aider et ça va beaucoup plus vite et on évite ainsi l’assistanat complet.

 

 

 

vibration2Bien entendu, à la partie purement énergétique se joint la partie psychologique. J’explique à la personne ce qu’il lui faut savoir sur ce qui se passait en elle, pourquoi cela se passait et ce qui s’y passera, désormais, si elle ne commet plus l’erreur mentale à la base de la présence, en elle, de la forme astrale morbide.

 

 

 

 

esprit-matiereCar il est bon de savoir que l’astral dépend en très grande partie du mental. Nous sentons toujours ce que nous pensons. Ou, présenté autrement, chacune de nos pensées s’accompagne nécessairement de sentiments et/ou d’émotions, dont la qualité et l’intensité dépendent, bien évidemment, de la nature de nos pensées et de ce qu’elles sont capables de faire naître en nous.

 

 

 

 

Nos pensées, même apparemment anodines, peuvent provoquer de violentes émotions en réaction, si elles viennent réveiller certains schémas dormants. Dit autrement, si ce que nous pensons vient alimenter l’un quelconque de nos « démons intimes » (schémas mentaux compulsifs) nous risquons, en réaction, d’avoir un comportement qui ne correspondra pas nécessairement à ce que nous avons pensé et ressenti. Du moins, en apparence.

 

 

 

subconscientNotre subconscience regorge de blessures profondes qui ont été mémorisées et qui n’attendent qu’une occasion favorable pour refaire surface et nous submerger en quelques secondes. C’est ce qui explique pourquoi, certaines personnes, ont une réaction démesurée en regard de ce que l’on a pu faire ou dire en leur présence.

 

 

 

 

Il est dit que Jésus chassait les démons des gens. Si c’était bien le cas, pourquoi prenait-il la peine de dire, après chacune de ses interventions : « Va, et ne pêche plus  » ?  Simplement parce que ce fameux démon ne dépendait pas de circonstances extérieures ou des caprices d’un présumé Prince des Démons. Le mot hébreu qui a été traduit par « pécher » signifie en réalité « mal viser«  et se réfère à la possibilité, pour le mental humain, de se tromper de « cible », de but ou d’adresse et donc, de ne pas toujours reconnaître quels sont ses propres intérêts.

 

 

 

autruche stupideEn effet, il nous arrive souvent de parler ou d’agir d’une manière qui ne sert pas vraiment nos buts. Quand cela ne s’oppose pas carrément à l’effet que nous désirions obtenir ! Or, nos paroles et nos actes découlent TOUJOURS de ce que nous pensons. Ainsi, « pécher » revient à se tromper de cible, à ne pas viser correctement en direction de ce ce que nous désirons atteindre ou obtenir.

 

 

 

Les émotions qui en découlent sont d’une nature démoniaque et peuvent nous nuire de différentes façons et, bien évidemment, nous rendre gravement malade, à la longue.

Chasser les démons revient donc à supprimer les effets cumulés de processus mentaux morbides ou destructeurs. Hélas, si la personne recommence à penser la même chose et de la même façon, elle produira de nouveaux des énergies hautement morbides et toxiques qui reproduiront les symptômes extérieurs de la maladie, du « démon », donc. C’est pour cela qu’une réforme psychologique devrait toujours accompagner un soin purement énergétique, car l’homme est un producteur de démons en masse ! Soigner le foie d’un alcoolique peut être utile, certes, mais le convaincre de ne plus boire est préférable !

 

 

 

affirmationsDans ma pratique, j’emploie donc des méthodes dites « psycho-énergétiques », car elles font aussi bien intervenir la psychologie que les énergies de guérison. Nous ne sommes plus à l’époque où l’homme peut se contenter de dire « Médecin, soigne-moi et laisse mon esprit tranquille avec ton savoir ! » L’assistanat est chose révolue ! Nous ne devons plus nous prêter à cette sorte de jeu risqué qui consiste à maintenir les « patients » dans l’attente de notre aide : nous devons les aider à se prendre en charge, voire les libérer de nous ! C’est ce que s’appliquent à faire tous les psychologues ésotéristes, même ceux qui sont également des thérapeutes (ce qui n’est pas nécessairement le cas.)

 

 

 

esprit5Il est également intéressant de savoir que notre façon de penser s’inscrit en réaction (effets morbides) sur la surface de l’aura astrale et peut se lire comme un livre ouvert. Lorsque je rencontre quelqu’un qui est en demande de soins,  je ne sais pas tout de suite à qui j’ai affaire. Juger serait d’ailleurs présomptueux de ma part. Mais je sais, par contre, comment fonctionne l’esprit et le cœur de cette personne, ce qui me permet de m’adapter à elle, ne pas la faire réagir par la différence vibratoire, si je ne désire pas l’aider ou, au contraire, augmenter ma propre fréquence, si je sens que la personne est ouverte à l’aide bienveillante et désintéressée.

Par désintéressée, je n’entends pas nécessairement œuvrer en toute gratuité, même si, dans mon cas, ce fut souvent le cas et que ça l’est encore quelques fois. Ici, l’intérêt qui se doit d’être absent, se résume à ce besoin de pouvoir sur autrui, d’ascendance psychologique.

Méfiez-vous toujours de l’apparente  » gratuité  » qui pourrait bien vous coûter, en fin de compte, la peau des fesses de votre âme !

 

 

 

charlatansNous savons, le lecteur et moi, que certains praticiens peu scrupuleux, font un peu durer le plaisir et collectionnent les séances de soins comme d’autres les timbres postes. Bien sûr, il est rare qu’une personne soit guérie en une seule séance, j’en convient, mais si le nombre de séances est supérieur à ce que le bon sens entérine, alors le récipiendaire (le patient) est en droit de se poser des questions. Ne serait que sur l’efficacité de la méthode employée et en ce qui le concerne du moins. Ceci n’est pas valable en ce qui concerne les traitements de fond ou de long terme, en cas de maladies très lourdes, évidemment.

 

 

 

J‘attends vos réactions, vos questions et vos commentaires. Et si cela se justifie, lorsque je serai assuré que mes lecteurs ont capté l’essentiel de la partie purement théorique de ce sujet (corps astral), nous passerons alors à un petit exercice pratique très simple mais non moins efficace, non pour permettre au Moi-Idéalisé de se mettre à briller plus fort encore, mais pour laisser briller, en nous, cette Lumière, cet « Aster » primordial (Akasha) que nous avons terni, comme des polissons que nous sommes.

 

(Note : la proposition faite d’exercice en fin de cet article, n’est désormais plus d’actualité.)

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le seul Acteur

vnz4xri9Selon les grands Siddha qui formèrent Gautama le Bouddha, « Il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. »

Cela signifie que quelque soit le «support» vivant qui manifeste de la conscience, c’est toujours la même qui se manifeste, mais elle est simplement conditionnée et spécialisée (rendue unique, donc) par la nature et les limites propres à ce même support de manifestation.

Mais s’il n’existe qu’une seule conscience, il n’existe également qu’un seul esprit. C’est cet esprit unique qui est à la base de toutes créations, de toutes formes mentales et « matérielles » ainsi que de tout évènement.

 

 

Christ+cosmiqueDe ce fait, lorsque l’homme croit «faire» quelque chose, ce n’est pas lui qui agit mais bien l’esprit universel ! Lorsque l’homme croit qu’il à fait quelque chose de «bien», ce n’est pas lui qui est à féliciter mais l’esprit (qui s’en fout pas mal de l’être, d’ailleurs !)

Lorsque l’homme «loupe» quelque chose ou croit commettre une erreur, il n’est pas responsable et ne doit pas culpabiliser, car quoiqu’il puisse advenir, c’est toujours l’esprit qui fait toutes ces choses auxquelles l’homme s’identifie et dont il pense être l’auteur exclusif !

 

 

 

 

wiu5cj1bAinsi, l’homme ne fait rien ! Il n’a donc pas le pouvoir de réussir ou de rater quoique se soit et n’a donc pas d’autres responsabilités que celles qu’il s’invente ou qu’il accepte que d’autres lui attribuent.

Le plus marrant, dans tout ça, c’est que la peur de devoir assumer la responsabilité de ses actes, pousse l’homme, peureux par nature, à attribuer aux autres la responsabilité de ses échecs présumés…

 

S’il savait qu’il est en fait TRÈS PROCHE de la vérité en croyant devoir refuser d’assumer quoique se soit, il cesserait immédiatement de se conduire comme un cochon, en faisant aux autres ce qu’il redoute tant qu’on lui fasse à lui-même (porter le chapeau, endosser une responsabilité.)

Il serait amusant de faire un sondage auprès des gens qui prétendent «Rechercher plus de lumière» et de leur demander laquelle, des deux peurs qui suivent, ils redoutent le plus de devoir affronter :

 

1. La peur de devoir assumer les conséquences de leurs erreurs présumés ?
Ou bien :
2. La peur de devoir assumer cette vérité qu’ils ne sont responsables de rien et de personne ?

 

 

 

Voyance6

 

Évidemment, on peut déjà entendre certains s’exclamer, rouge d’indignation : «Mais que raconte donc là cet abruti ? On ne peut tout de même pas abandonner toutes formes de responsabilités dans notre monde actuel ! Nous deviendrions alors des irresponsables et d’immondes cochons !!!»

Ah bon…. Parce que tandis qu’ils souffrent à l’idée de devoir assumer ce qui les fait secrètement et intérieurement gerber, cela fait d’eux des gens plus «responsables» et heureux ? Vous m’en direz tant !

 

 

 

Terre-SoleilCela serait pire si les gens cessaient brusquement de croire en leurs responsabilités multiples ? Et il se passerait quoi, au juste ?

La peur de devoir assumer coûte que coûte, fait bien plus de dégâts psychologiques et engendre bien plus de «cochons animiques» que l’idée illuminante et rafraîchissante que c’est l’esprit qui fait toutes choses et non l’homme.

Mais pour accepter cette Idée Sublime, encore faut-il avoir abandonné tout espoir de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, ego et Moi-Idéalisé compris. Aïe ! Là on commence à moins rire….

 

 

 

 

Serge Baccino

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La bonne conduite

conduite06Les psychologues ésotéristes modernes ont remarqué que l’homme conduit comme il se conduit. Si vous préférez, il se comporte, en voiture, comme il se comporterait, en vérité, s’il n’était plus capable de se surveiller et de tricher dans ses relations avec autrui.

A croire que le fait de monter dans une auto lui procure le sentiment de pouvoir se lâcher en toute impunité ! La conduite automobile, sur les routes, est en effet très significative de l’état d’esprit du conducteur. De son vrai état d’esprit, pas de ce que son Moi-Idéalisé lui impose de montrer et de laisser croire.

 

 

 

conduite02Amusons-nous un peu à trouver le symbolisme premier (c’est à dire le plus apparent et le plus simpliste) de chacun des comportement en voiture, et il est possible que nous soyons étonnés par sa richesse et sa diversité !

Pour lancer le petit jeu que je vous demande de partager avec moi, je lance les trois premiers symboles à trouver :

 

1. Les gens accélèrent souvent, sur l’autoroute par exemple, quand on fait mine de les doubler, pourquoi, selon vous ?
2. Pourquoi les gens tournent-ils si vite, dans les ronds-points ?

3. Et pourquoi essayent-ils, toujours dans les ronds-points, de ne pas freiner et de nous passer « collés au cul » comme s’ils allaient nous rentrer dans l’aile ou la portière avant droite ou nous doubler tandis que nous tournons (pour ceux qui ont remarqué cela) ?

Alors, on joue ? Et on en découvre d’autres ? Les paris sont ouverts !

 

 

 

Serge Baccino

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