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Processus de Reconnaissance Divine

Dans l’Inde antique, avant que ne naissent ces âmes  qui séparent et différencient les êtres avec leurs idées de « castes », les élèves des Maîtres se plaignaient souvent de ne pas «y arriver» :
«Baba (père spirituel) je n’arrive pas à faire ceci ! »
«Baba ! Je ne réussi pas à obtenir cela ! »
«Baba ! Pourquoi tout marche-t-il toujours de travers alors que je fais tant d’efforts ?»

(ils employaient également le terme Guruji qui est un diminutif affectueux que nous retraduirions nous par « Maître bien aimé ») A quoi les premiers Siddha répondaient immanquablement :

«Mon fils, parce que tu essayes de le faire toi, de réussir ce qui est déjà effectué et de faire ta volonté plutôt que de faire celle de Dieu en toi….»

 

 

 

Dans les premiers écrits chrétiens, il était mentionné cette étonnante Parole de Dieu : «J’ai mis mon Fils au-dessus de Moi…» Dieu parle à l’homme et lui explique que pour lui donner « vie, force et durée » (Ankh, Djed, Ouas, en Égyptien), il a dut le mettre en premier plan de son attention mentale et se placer lui-même «en retrait», c’est à dire s’oublier afin de l’homme puisse naître et vivre de sa propre vie.
Ceci, c’était « au commencement » de l’aventure humaine, c’est à dire «Lorsque les Dieux devinrent des hommes.» Mais à présent, l’aventure humaine, telle que nous la connaissons depuis lors, doit « se terminer » !

 

 

 

i0rg8rp0Attention : Je ne dis PAS que l’homme doit cesser d’exister, car cela est impossible, la Création Divine étant par nature continue, illimité et éternelle, ce qui existe maintenant existe depuis toujours et à jamais…. (En fait, c’est une sorte d’éternel présent, si vous préférez, rendu dans la tradition Hébraïque par le mot « Béréschit » qui signifie pas « au commencement » mais plutôt « Dans le Principe« ) Nous dirons donc que le processus «d’ascension» (le vrai) consiste désormais à INVERSER LE PROCESSUS !

 

 

 

 

M-INotre mission, si nous l’acceptons (lol) sera de placer notre Père-Qui-Est-En-Nous de nouveau à Sa Juste Place, c’est à dire au-dessus de nous. Non pas qu’il nous faille nous oublier en Lui, comme tentaient maladroitement de le dire les anciens mystiques, mais bien de lui laisser «la Part du Roi» ou, plus prosaïquement, «La Part-Dieu.»

 

 

 

PinochioIl nous faut Le placer à l’avant-scène de notre conscience, ceci en nous concentrant sur Lui avant toutes choses et en reconnaissant que sans Lui, nous n’aurions ni vie, ni force ni durée. Sans Lui, nous ne serions même pas conscient d’être, tout simplement ! Ce Processus de Reconnaissance Divine (PRD) est ce qui remplacera désormais le Processus de Réforme Psychologique (PRP, clin d’œil pour certains membres du forum de psy éso qui me liront.)

 

 

 

Deux comparsesEntendons-nous bien et ceci, une bonne fois pour toutes : Il N’EST PAS question de disparaître, de nous suicider spirituellement ou de nous transformer en larves rampantes et dégoulinantes de mysticisme de mauvais aloi ! Il est question ici de ne plus mettre en avant les deux fils bâtards de l’intellect, fils unique du mental humain, comme s’il s’agissait des deux seules choses les plus magnifiques et réussies de l’univers ! Je fais ici allusion à l’ego et au Moi-Idéalisé.

 

 

 

 

Jean-Baptiste n’aurait jamais eu besoin qu’on lui coupe la tête (faire taire l’intellect) s’il avait su à temps décroître afin que «Lui» (Jésus = le Je Suis) ) puisse croître. Pourtant, un verset de la Bible sur ce sujet, nous apprend que « Celui qui aplanit le Chemin » savait exactement ce qu’il convenait de faire à ce propos.

Entendez par là que l’intellect de l’homme qui n’existe que pour «aplanir les chemins du Seigneur» -autrement dit, de la Conscience– n’aurait pas à être fustigé ou montré du doigt s’il savait se remettre à sa juste place (la seconde) lorsque la Conscience intérieure commence enfin à répondre à son Appel.

 

 

 

 

lavage de piedsL’esprit est un bon serviteur mais un très mauvais Maître ! Et nous parlons-là bien sur de l’esprit dont se servent les hommes pour penser, non pas celui qui est Dieu. 

En somme, il est question pour l’homme de «changer de Dieu» et d’abandonner ce faux Dieu qu’est sa tête pour retrouver le vrai Dieu de son cœur et de sa compréhension, comme disent les Rosicruciens.

 

 

 

 

dragonCe Dieu là n’a pas besoin d’être compris; il a juste besoin d’avoir les coudées franches et de ne plus devoir passer par les caprices d’un intellect surchauffé et orgueilleux (Dragon de l’Apocalypse) pour réussir à se faire entendre. C’est Dieu qui s’est fait homme, et non l’inverse, n’est-ce pas ?

Alors pourquoi la plupart des traditions ésotériques actuellement en vogue, proposent-elles à l’homme de «se faire redevenir» Dieu ?

 

 

 

 

plus petit-plus grandComment le plus petit pourrait-il se grandir lui-même, s’il vous plaît ? Par quelle force ou par quel pouvoir mystérieux ? Mais si un quelconque pouvoir peut grandir l’homme et le hisser jusqu’à Dieu, alors c’est ce pouvoir qui est Dieu, et non pas l’homme ! Comprenez-vous la différence ? Je vous le souhaite de tout cœur, car cela pourrait vous mettre à l’abri d’amères désillusions, dans un futur proche de notre présente humanité.

 

 

 

 

Ascension2Il est demandé à l’homme d’ascensionner… Il n’est pas attendu de lui qu’il se fasse ascensionner lui-même ! (Ni qu’il disparaisse dans une gerbe d’étincelles multicolores, il faut arrêter de fumer la moquette.)

Il est seulement pressenti que, cette fois, l’homme va redevenir Dieu… Tout en restant homme ! Quel grand Mystère que cela, n’est-ce pas ?

 

 

 

 

Dieu4En vérité, Dieu ajoute mais ne retranche jamais rien. L’homme NE PEUT PAS cesser d’être; il peut seulement changer de forme et de nature ou, plus simplement, il peut sans cesse évoluer, comme le fait son Père à travers lui, depuis toujours et à jamais, c’est-à-dire Maintenant.

Évoluer au point de ne plus du tout ressembler à l’homme tel que nous le connaissons, certes, mais être toujours distinct de Dieu tout en demeurant étroitement et définitivement uni à Lui, comme la main droite est unie à la main gauche mais sans possibilité que l’une soit jamais confondue avec l’autre et réciproquement.

 

 

 

 

homme dans mainIl est attendu de l’homme qu’il devienne l’Homme, et cela, Dieu seul peut le permettre et le réaliser en nous et à notre place mais avec notre concours. Un concours qui se résume à ne pas résister, à se laisser transformer, de l’intérieur et sans craintes inutiles.

En réalité, l’Homme existe déjà ! L’Homme existe depuis toujours !  L’homme existe Maintenant, mais il a peur de tout perdre alors qu’il n’a jamais rien possédé !

L’homme a peur de ne plus exister alors qu’il n’existe pas encore et ne saurait d’ailleurs exister, bien qu’il puisse être il est vrai. L’homme a peur de mourir alors que l’esprit seul existe. Ou la Conscience, depuis tous les « Maintenant » de notre éternité linéaire !

 

 

 

 

lk8mc5qwL’homme va bientôt Naître alors qu’il est déjà persuadé d’exister. Mais il n’en est pas encore conscient, car pour le moment, RIEN n’est là d’assez «consistant» pour réaliser ce qui se passe vraiment. Et ce qui est formidable, c’est que dès que l’homme deviendra conscient de « Qui il est vraiment« , il se mettra à aider Dieu à le construire, il deviendra Cocréateur avec Lui et son premier « coup d’essai » sera un coup de Maître car ce sera lui-même : l’Homme !

 

 

 

 

RayonantVous voulez avoir un avant goût de ce que seront les années à venir ?
Devenez Homme et vous le saurez !

Demeurez homme et vous continuerez à trembler devant les sarcasmes de corbeaux en tous genre qui projettent leur peur abjecte de « ne plus exister » sur ceux qui demain commenceront à vivre et à être vraiment, pour eux et à leur place…

Comme d’habitude… Comme il y a douze mille ans… Comme depuis tous les Maintenant du Monde.

 

 

 

 

wiu5cj1bMais cette fois-ci, ce ne sera pas une «lame de fond» qui va emporter sur son passage les justes et les moins justes; ce sera «une pluie de Feu qui tombera du Ciel» (et) qui brûlera celui qui résiste à la conscience» (de ce qui est Juste et Bon pour soi et donc, pour tous), symboliquement « Shaïtan » ou « Shah Tan » (« Celui qui Résiste »), de sa base à son sommet (des surrénales à la pinéale). Comprenne qui pourra, accepte qui voudra !

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le seuil de vérité

 

Comme le dirait un Mage Rouge : «Rien n’est plus facile et aisé que d’évoluer. Rien n’est plus difficile et improbable en même temps !»


maitre noir
Les Siddha des Origines, ceux qui avaient eu la chance d’être instruits directement par les derniers Rishi, savaient que le fait de passer d’homme programmé à homme libre consistait en un véritable mystère divin. En plus d’être un défi extraordinaire. En effet, qu’est-ce qui fait que Untel croit en «prendre plein la gueule» quand il est aidé, alors que tel autre s’illumine au bout de quelques petits mois ? Évidemment, comme ils étaient loin d’être cons (lol) ils avaient déjà remarqué qu’une des principales raisons était que le premier avait tendance à RÉSISTER comme si son honneur et sa vie même en dépendaient, alors que le second était confiant et désireux de progresser vraiment. Mais cela n’expliquait pas pour autant pourquoi l’un avait cet état d’esprit tandis que l’autre en avait un de diamétralement opposé.

 

 

 

A une époque, il fut question de la responsabilité de l’Instructeur en la matière : en effet, il était au moins possible que la résistance ou la non résistance de l’élève puisse provenir de la tournure d’esprit et des capacités propres à l’enseignant. Mais l’idée fut vite abandonnée, car non seulement les rapports Maître/Disciple démontrèrent avec le temps qu’elle était infondée mais de plus, cette prémisse soumettait les Instructeurs à de trop fortes pressions psychologiques. Transmettre la Connaissance n’est pas et ne sera jamais un «devoir» : c’est un plaisir ou un acte d’amour, mais pas une nécessité vitale pour l’univers qui se satisfait très bien (la preuve) de l’ignorance crasse d’une certaine catégorie d’humains.

 

 

 

Alors il serait amusant de remettre la question au goût du jour, de la remettre sur la table et d’en parler entre nous, ne serait-ce que pour le plaisir. Nous n’avons pas la prétention de découvrir un secret qui fut caché aux premiers Siddha, nous avons juste envie de voir si ce «secret» ne se serait pas un peu dévoilé lui-même, après tous ces siècles de passés. Donc, je résume la question d’une manière plus formelle et complète :

« Attendu que les Maîtres savent des choses sur nous que nous ignorons nous-mêmes et que le simple fait de nous apprendre quelles sont nos erreurs pourraient nous illuminer en très peu de temps, comment expliquer qu’ils ne le fassent pas ? Qu’est-ce qui, en nous, les empêchent de tout nous dévoiler sur nous-mêmes ? »

Le débat est ouvert à tous et nous allons essayer de transformer ce mystère de l’esprit en une éclatante évidence aux yeux de tous !

 

 

 

oeil de croixCeux qui connaissent l’ésotérisme Chrétien se souviennent certainement de cette antique initiation nommée la Crucifixion. Cette initiation existait bien avant l’époque du Maître Jésus et fut évoquée par les Instructeurs de Conscience bien des fois, au cours des millénaires. Se sentir crucifié est loin d’être agréable, n’est-ce pas ? Mais qu’est-ce qui doit être crucifié, si ce n’est tout ce qui n’est pas nous et nous empêche de l’être, justement ? Celui qui «monte sur la croix» a perdu, car il s’est identifié à son rôle humain et devra mourir avec lui… Ou du moins, c’est ce qu’il supposera vivre ! Car pour «faire vraie», même la mort doit être pleinement vécue et en toute conscience ! (logique.)

 

 

 

syntonisationMais comme rien ne peut mourir vraiment, surtout pas notre identité véritable. La crucifixion ne peut effrayer que ceux qui, justement, n’ont aucune envie de changer et se trouvent très bien «en l’état», si j’ose dire. Et j’ose le dire, car cela est vrai. L’idée serait donc de se demander si on désire réellement et sincèrement évoluer et parvenir à l’expérience directe de notre Nature Divine et immortelle ou si l’on préfère «vivoter» une vie durant et se faire croire qu’on est prêt à bouger, tout en s’ancrant chaque jour un peu plus dans une forme d’immobilisme spirituel des plus rassurants.

 

 

 

Lion3L’ego a peur, car lui n’est pas éternel. Le Moi-Idéalisé a peur, car lui n’est pas éternel. L’âme a peur, car elle non plus n’est pas éternelle, même si elle peut survivre très longtemps en se faisant passer pour Soi. Il est dit, dans les Mémoires des Maîtres, que la Crucifixion est le passage le plus crucial (sans jeu de mots) et aussi le plus «dramatisable à souhait» de toute la «carrière initiatique» d’un être humain. L’être sait, au fond de lui, que pour aller plus loin, il lui faut déposer son âme au pied de la croix ou y monter pour y être cloué par la vie, les évènements et les êtres. En clair, par les expériences terrestres et matérielles (ce que symbolise, entre autre, la croix dressée.)

 

 

 

psychodynamiqueL’âme le sait également et ne tiens absolument pas à mourir, ce qui est follement amusant, car cela implique qu’elle ait préalablement existé, ce qui n’est pas le cas. L’âme est «ce qui nous anime», c’est-à-dire la somme de toutes nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos souvenirs, etc. L’âme, c’est un disque dur, une mémoire linéaire, en somme. Mais le véritable individu n’est pas ce qu’il pense et ressent sans cesse; il est Celui qui pense et ressent toutes ces choses ! La nuance est vitale pour Soi.

 

 

 

 

gifsci10Il est vrai que « l’homme qui ne s’invente pas de limites n’est pas limité. » Mais une fois ces limites inventées, elles existent pour de bon, car l’esprit est créateur ! Donc, il faut ensuite dépasser ces limites engendrées en esprit et dans notre mental, ou les dénoncer à nos propres yeux comme étant illusoires, ce qu’elles deviennent instantanément si on le fait avec sincérité. Ici, le mot «illusoires» ne signifie pas que ces limites créées en esprit n’existent pas ! Elles existent bien pour nous, puisqu’elles n’affectent que nous (ou toute personne partageant avec nous notre idée de limite quelconque, bien évidemment.)  Le mot «illusoire» signifie simplement qu’en fait, si nous n’avions pas inventé nous-mêmes ces limites, elles n’existeraient pas et nous n’aurions alors pas à en subir le joug. Il est très important de saisir cette subtilité.

 

 

 

RishiLes formules issues de l’Inde ne sont pas satisfaisantes pour un esprit Occidental. Tout le monde le sait et tout le monde fait mine de ne pas s’en rendre compte. Les psychologues ésotéristes (les psy éso, pour faire plus court) l’avaient fort bien compris et tandis qu’ils citaient les anciennes écritures pour offrir à l’intellect gourmand un os à ronger, ils expliquaient le sens profond et original de ces textes puis en adaptaient la sagesse à l’époque en cours, offrant des exemples concrets et signifiants à des mentalités en perpétuel devenir.
Les écritures, saintes ou pas, ne peuvent que s’adresser à un mental qui ne bouge pas. Si les mentalités évoluent, la formulation de la Connaissance doit évoluer de concert car dans le cas contraire, la Connaissance Initiatique ralenti l’homme et peut le faire régresser. Ainsi, dire que les limites mentales sont illusoires dans le sens où elles n’ont aucune existence, même en nous, apporte une forme ancienne de sagesse et une satisfaction égotique tout aussi illusoires.

 

 

 

ego2En effet, essayez de vous libérer l’esprit avec de telles assertions ! D’autres ont essayé : ils sont toujours aussi confus mentalement ! Tandis que si on vous explique que votre mental est créateur de réalités probables et qu’une fois une idée créatrice émise, cette idée existe «pour de vrai» et au moins pour son créateur, alors vous comprenez que ce n’est pas le degré de réalité de vos imageries mentales, qui compte ici, mais bien votre faculté à vous libérer de vos propres fantasmes et de ceux que vous partagez avec vos semblables. Si j’ai peur d’une chose, c’est que je pense quelque chose de précis et de négatif en rapport avec cette chose. Si je trouve cette pensée et si je la transforme en son opposé, je ne connaîtrai plus la peur. Mais si je tente de nier une réalité spirituelle sous le prétexte bidon qu’elle n’est qu’une chimère de mon esprit, alors je continuerai à craindre et à souffrir ! Le simple bon sens hurle en faveur de ce que je vous présente là.

 

 

 

conscience2D’ailleurs, puisque nos créations mentales sont des chimères sans réalité véritable, comment cela se fait-il que nous puissions souffrir vraiment ? Car il me semble que la souffrance issue des processus mentaux morbides de l’humanité est bien réelle, non ? On a donc du réel (souffrance) à partir d’une chose inexistante (processus mentaux) ? Intéressant, ça, vous ne croyez pas ? Voyez si votre esprit est capable de jongler avec de telles subtilités puis œuvrez à votre libération spirituelle sans vous soucier du degré de réalité des démons qui sont en train de vous grignoter les fesses !

 

Au sujet du côté cassant de l’enseignement de la psychologie ésotérique

 

 

De nombreux élèves de l’ésotérisme avancent «à l’intérêt» : tandis qu’ils se plaignent de la rigueur mentale de leurs professeurs et enseignants, ils persistent à s’y frotter tout de même, quitte à frôler à chaque instant la rupture d’anévrisme tant est forte la pression… qu’ils se mettent d’ailleurs tout seuls ! Dit autrement, ceux qui craignent tant de se faire «casser» par l’enseignement de la connaissance de Soi, vont tout de même et à répétition au «casse-pipe.» Mais pourquoi font-ils cela ? Sont-ils maso ou cela cache-t-il quelque chose qu’il nous serait précieux à tous de découvrir, voire… d’exhumer ! Essayons de poser quelques balises directionnelles sur cet intéressant sujet.

 

 

 

identificationVous savez déjà que nos schémas mentaux consistent en des formes mentales (états d’esprit) qui « fonctionnent » à notre insu et bien souvent, décident de notre vie et à notre place… Imaginez que je sois en train de parler avec l’un d’entre vous… Et tandis que je vous parle, je perçois clairement que ce n’est plus vous qui me répondez  mais… Un de vos schémas ! En effet, puisque les schémas sont «des entités à part entière», capables de vivre à notre insu, de s’exprimer à notre place, voire nous posséder et tout cela, grâce à notre propre vitalité , pourquoi ne pas imaginer, pour faciliter nos échanges, que la somme de nos schémas peut se confectionner sa propre personnalité et se croire le seul et unique individu digne de ce nom dans ce corps qui est le nôtre ?

 

 

 

Cela pourrait nous faire sourire mais nous faire peur également, non ? Pourtant, imaginez ! Nous serions donc «possédés» par nos propres démons intimes, c’est-à-dire la somme de nos croyances, peurs, doutes et conditionnement sociaux et spirituels ! Autant parler carrément de «cas de possession», ne croyez-vous pas ? J’en reviens à mon exemple plus haut. Je suis en train de converser tranquillement avec l’un d’entre vous et, brusquement, alors que j’évoque un sujet quelconque -du moins à mes yeux- je vois votre visage changer carrément : ce n’est plus «vous», le véritable individu,  qui écoutez et qui va s’exprimer ensuite, mais «cela» dont le Nom est Légion (Référence à un célèbre verset biblique qui traite de possession démoniaque.)

Selon vous, que dois-je faire ? Je ne suis plus face à un individu réel autant que respectable et avec lequel je partage volontiers mes modestes connaissances, mais face à un Démon dont le regard trahis déjà la haine ou, pour le moins, le ressentiment… Vais-je continuer de parler à… «ça» ? Vous accepteriez, vous, d’entendre les réponses-bateaux de «ça» ? Dois-je plutôt «tourner les talons, secouer la poussière de mes pieds» et partir vers d’autres ailleurs ? (idem, versets Bibliques.)

 

 

 

plans de conscienceQue feriez-vous, vous-mêmes, s’il vous était possible de voir immédiatement lorsque vous ne vous adressez plus à un être humain mais à un égrégore, un démon, une construction mentale bourrée de confusion, d’émotions violentes et de souffrances contenues ? Il est important que vous répondiez à cette question, car il est possible que, très bientôt et pour quelques-uns, cette faculté devienne accessible et je vous assure qu’il faut les avoir « bien accrochées » (les oreilles) pour oser se servir de cette faculté sans vomir sur la personne qui est en face de vous lorsque ce n’est plus son «occupant officiel» qui vous parle et…  Qui vous regarde !

 

 

 

prince psyNous imaginons bien que les personnalités ne sont pas tout le temps comme ça, même si nous ne les connaissons pas. Donc et au pire, nous pouvons supposer que nous n’aurons devant nous et seulement de temps en temps, une chose qui n’est pas cette personne que nous pourrions aussi bien côtoyer en temps ordinaire. Évidemment, cela est aussi valable pour nos proches, parents, amis et collègues de travail, par exemple. Ensuite, nous devons définir «qui va écouter», à chaque fois que le démon prendra la place de la personne connue ou non. En effet, c’est bien beau de comprendre que des démons peuvent s’exprimer par la bouche d’autrui, mais encore faut-il avoir le courage et l’intégrité spirituelle de vérifier si nous-mêmes sommes des personnes «alignées» (sur notre Être Réel) ou si nous avons nos propres démons à combattre,  qui peuvent aussi faire peur aux autres, voire les faire suer comme c’est pas Dieu permis !

 

 

 

Pour faire la part des choses, il suffit de vérifier notre réaction lorsqu’un démon extérieur s’adresse à nous. A-t-il le pouvoir d’évoquer l’un quelconque de nos moindres démons ? Dans ce cas, le premier démon, à l’extérieur, ne fera qu’invoquer notre propre démon intime. Et ce n’est pas parce que nous nous contenterons alors de n’avoir qu’un démon passif (qui réagit seulement si on l’invoque du dehors) que ce ne sera pas un démon, n’est-ce pas ! Donc, dans un premier temps, il convient de se convoquer en une réunion extraordinaire afin de vérifier si nous sommes bien nous-mêmes aussi sain que nous le présumons si jovialement. En supposant que notre conclusion soit «Damned ! Mais je suis déjà presque Dieu !» alors dans ce cas oui, nous pouvons parler d’action sur les démons d’autrui. Je cause d’action, pas de «réaction» ni même de servir de nourriture aux démons d’autrui !

 

 

 

A l’inverse, si nous découvrons que nos Démons personnels n’ont vraiment rien à envier à ceux d’autrui, nous serions alors bien inspirés de nous servir des Démons d’autrui pour déloger puis pour supprimer les nôtres.  Nous connaissons tous nos diverses réactions face au mal, non ? Vous savez mieux que moi comment vous réagissez lorsqu’on vous agresse verbalement, vous prend à partie ou lorsqu’on vous demande brusquement et avec hargne de justifier l’un de vos actes ou l’une de vos absences d’actes…Ne me dites pas que vous avez réussi à ne plus être confronté à cela ! (Bien que je vous soupçonne fortement d’avoir essayé !) Donc, dans un premier temps, avant de parler «d’astuce à employer», encore faut-il que vous soyez capable d’assez de maîtrise personnelle pour ne pas vous faire harponner par le Démon d’un autre et venir sur son terrain comme un couillon et sans même le réaliser !

 

 

 

psychologie2Si vous passez ce premier test de sécurité, alors là oui, nous pouvons causer d’astuce, de méthode ou de technique pour déjouer l’action des Démons d’autrui. Et pour commencer, vous devez vous offrir le temps de bien étudier  comment fonctionne un Démon. Vous avez un avantage sur lui : lui ne peut que réagir sans cesse et à chaque fois de la même façon compulsive. Il est limité par sa nature qui tend à reproduire sans cesse le même…  Schéma (c’est le cas de le dire.) Par contre, vous pouvez quand à vous AGIR de la manière que vous désirez et changer d’action plusieurs fois et à volonté. C’est en cela que réside la première moitié de l’astuce !

 

Un démon n’a de pouvoir que s’il rencontre la moitié qui lui manque pour être complet et se manifester !

 

S’il vous plaît, relisez bien cette dernière phrase, car elle est très importante !

 

 

 

Présenté différemment, un Démon est un schéma mental qui, pour exister et être puissant, doit absolument se retrouver confronté à sa correspondance opposée. Les Démons qui, par exemple, jouent le rôle de bourreau, doivent trouver en face d’eux le rôle de victime, sinon, ils se retrouvent déstabilisés ! En fait et pour résumer, vous possédez en vous la moitié qui manque aux Démons d’autrui pour exister et se manifester avec force ! La force d’un Démon est double (comme toutes choses) : elle naît du fait qu’il réagit toujours de la même façon et qu’il ne peut s’adresser qu’à des êtres qui possèdent le schéma (pôle) opposé mais complémentaire.

En vérité, chaque démon n’existe qu’à moitié et c’est justement ceux qui redoutent le plus leur pouvoir qui en détiennent l’autre moitié ! Marrant, non ? Sans cette autre moitié, le Démon d’autrui ressemble à un enfant de 5 ans qui pique un caprice et se fait pipi dessus en voyant que ça ne marche pas, que ça ne marche plus !

 

 

 

Hypocrisie3Donnons un exemple concret et précis pour étayer notre propos. Voici un splendide spécimen de jeune qui n’a aucune confiance en lui.  Son Démon  passif dit : «Je ne vaux pas grand-chose, alors essayons à tout prix de le cacher aux autres, ils sont si cruels !» Voici un autre spécimen de jeune qui n’a pas non plus confiance en lui mais qui se soigne d’une manière assez intéressante. Son Démon actif dit : «Les autres ne valent guère mieux que moi, malheur à celui ou à celle qui fera mine de se flatter, je me fait fort de dénoncer la supercherie !» (Veuillez noter les deux mots-clefs, en gras, dans les deux monologues des démons respectifs.)

Que se passe-t-il lorsque les deux jeunes gens sont mis en présence par la vie ? (Et croyez-moi, elle les mettra en présence, la salope !) Il se passe que les deux schémas se reconnaissent et se font « coucou ! »

 

 

 

attirer les autres3Alors, l’un quelconque des deux, en général celui qui abrite le schéma passif, dira une chose ou fera une chose qui semblera agacer fortement l’autre, et ça y est : la guerre est déclarée ! Seulement en apparence ! Car en réalité, les deux schémas s’adorent, n’est-ce pas. Ils ont d’ailleurs besoin l’un de l’autre pour exister et pour obtenir « vie, force et durée. » Alors le premier va se sentir «agressé» et, par réflexe, il va essayer de CACHER sa honte, sa colère, sa vexation, bref, ce qu’il va ressentir pour sa part. OK jusque-là ?

Que va faire le second, selon vous ? Il va bondir, pardi ! Comprenez qu’il voit un être essayer de DISSIMULER quelque chose et donc, il va se faire un devoir de démasquer, de dénoncer, de déloger ce qui est préalablement caché par le premier jeune.

 

 

 

ignorance3Pourquoi ? Parce que selon le démon actif (second jeune), les gens se croient supérieurs à lui mais essayent de le cacher, vous voyez ? Alors le second démon se fait un devoir de faire réagir le premier démon ! Et que va en conclure le premier démon qui a peur de la vindicte d’autrui ? Il va en conclure (raisonnement déductif) qu’il fait bien de se cacher des autres, et il le fera plus encore, ce qui attisera bien plus les démons actifs et correspondants d’autrui, etc. On appelle cela « un cercle vicieux autogène » pour expliquer qu’un schéma se renforce automatiquement, d’années en années, cela jusqu’à ce que la personne fasse une dépression ou réussisse à s’extraire de ce cercle vicieux qu’elle alimente sans le savoir.

Si vous avez des questions, des commentaires, je suis là pour les lire et y répondre, le cas échéant. Le mieux est de le faire sur mes pages Facebook.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Que notre âme passe !

3fnrpcdl« Que notre âme passe ! »
« Que notre âme passe ! », répondit l’homme qui croisait le moine, dans le corridor. Puis il avisa la porte, sur la droite, remarqua le symbole qui était gravé dessus, directement dans le bois et pénétra sans frapper.
Il se retrouva dans une grande pièce, remplie de livres, sur les murs, sur le sol, empilés ça et là dans une sorte de désordre à la fois rassurant et propice à la méditation.

« Assieds-toi. » Proposa un homme déjà âgé, en libérant un fauteuil d’une dizaine de livres reliés. L’homme s’assit sans mot dire et attendit poliment que le vieil homme lui adresse de nouveau la parole.
« Oui, tu as une question à me poser… je t’écoute. »

 

L’homme se racla la gorge et demanda, en ayant le sentiment qu’il allait dire une ânerie monumentale :
« J’ai croisé un moine, dans le corridor, et il m’a dit « Que notre âme passe. »… Par réflexe, j’ai répondu la même chose, mais je réalise à présent que je ne sais même pas ce que ces mots signifient vraiment….. »

 

Le vieil homme coula un regard amusé sur son vis-à-vis puis :
« Cela signifie « Puisse l’état d’esprit qui m’anime, actuellement, céder rapidement la place à un état d’esprit nouveau, supérieur et plus chargé en pouvoir. »

« Mais… Notre âme n’est-elle pas immortelle ? »
« Disons que tant qu’elle le sera, il appartiendra à l’homme de mourir à sa place jusqu’à ce qu’il comprenne Qui devrait diriger qui…. »

 

(Extrait de documents personnels)

 

 

RayonantNous sommes des individualités éternelles, invariables (en essence) et déjà parfaite (en essence aussi.) Cela dit, «ce que nous sommes vraiment» se manifeste selon divers états d’esprit qui nous animent, d’une vie à l’autre (en tant que Soi) et qui peuvent varier selon nos buts, nos besoins, nos aspirations, les époques et les ethnies. Et « ce qui nous anime «  (pensées et émotions connexes) consiste en cette fameuse «âme» ou «corps psychique» : ce qui sort du corps lors des dédoublements et au moment de la mort physique, pour vous en donner une idée plus précise.

 

Donc, dire que notre âme est «immortelle» ou espérer qu’elle le soit, revient à dire que notre Soi-Conscience (ou Soi Naturel) conservera un même état d’esprit et ce, durant des vies et des  vies !
Autant dire que l’homme qui souhaite son âme immortelle espère surtout ne jamais avoir à changer ou à évoluer d’un iota !
Fort heureusement, l’âme n’est pas immortelle en ce sens que la vie se charge de nous faire «penser autrement», parfois avec pertes et fracas ou quelques bons coups de pieds «occultes» bien sentis !

Donc, de vies en vies, notre individualité ne varie pas, mais elle pense et ressent différemment. Et c’est CELA qui évolue, ET NON PAS ce que nous sommes (conscience) qui est déjà parfait… En soi (c’est le cas de le dire.)

 

J’écrivais que le Soi est parfait «en essence», c’est à dire que tel qu’il est, il est déjà au top. Mais cela n’empêche pas ce quelque chose de parfait (en nature) d’accumuler de la connaissance, de l’expérience, de la sagesse, etc.
Bien que subtile, cette distinction ne me semble pas trop difficile à comprendre. Par ailleurs, Dieu est l’esprit universel, c’est à dire la somme illimité de particules spirituelles qui servent à tout créer. (la « Matéria Prima » des anciens philosophes.) Le Christ Cosmique est la somme de toutes les consciences individuelles considérées comme un Tout-Unique (un Collectif.)

Les Christ individuels (ou Soi-Conscients) sont tous faits d’esprit vivant et conscient qui se présente sous la forme spirituelle la plus parfaite que l’esprit puisse imaginer. En fait, l’esprit universel (Dieu) donne naissance à des formes sans nombre dont les plus parfaites demeurent éternellement, car elles incarnent parfaitement l’idéation Divine ou ce qui peut exister de mieux en esprit et en vérité.

Du microbe au Christ de l’homme, tout est vivant et conscient mais tout n’est pas aussi parfaitement élaboré pour que le génie spirituel divin puisse s’exprimer avec autant de clarté et de force. C’est dans l’aspect Christique de la Soi-conscience que l’esprit peut dire :
« Celui ci est mon Fils en qui je prends mon plaisir »

(Comprendre : En lequel et par lequel je réussi enfin à m’exprimer vraiment.)

 

 

 

bouddha02Christ et Bouddha sont les deux aspects d’une seule et même chose (Le Rayon Amour-Sagesse, le second) qui, pour le moment, ne peut pas s’incarner en entier, à cause des trop basses fréquences planétaires. Pour le moment, notre planète n’est pas une planète « sacrée », c’est pour cela qu’elle n’a que neuf plans au lieu de douze, comme les autres. Christ est l’aspect Rayonnant et Attractif (Aimant) de la divinité de l’homme, tandis que le Bouddha représente l’aspect Lumière et Sagesse (intelligence et clarté d’esprit.)

L’un trône dans le cœur, l’autre dans le sanctuaire de la tête mais prend racine du côté opposé à l’atome germe du cœur.

 

 

 

Serge Baccino

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Le nom de Caïn

cainDans la Genèse, il est dit que Adam et Ève avaient deux fils, Abel et Caïn, et qu’il vint un jour où Caïn tua son frère Abel. Raconté comme cela, ça n’a rien de folichon, n’est-ce pas ? Mais pour celui qui possède les clefs nécessaires à la compréhension des symboles bibliques, tout devient alors beaucoup plus clair. Quand on sait que Adam (de adamah qui signifie terre rouge) représente l’esprit et que Ève (de Iévéh = la vie) représente la force vitale, on comprend alors que leurs deux enfants ne peuvent être que l’intellect (Caïn) et le sentiment et l’intuition (Abel.)

 

 

En l’homme, c’est à chaque instant que Caïn « tue » (fait taire) Abel.
Chaque jour de notre vie, notre intellect arrogant s’arroge le droit de tout comprendre et de tout percevoir, faisant taire un peu plus à chaque fois notre intuition. Pourtant, il est dit par ailleurs que « Le seigneur (la Conscience Intérieure) agréait les offrandes (ce qui découle de) d’Abel et dédaignait les offrandes de Caïn, qui cultivait les champs. » Comprenez que la Conscience Pure préfère s’appuyer sur l’intuition que sur la raison raisonnante.

 

 

 

4mhsw38lIci, « les champs » cultivés par Caïn, représentent le champs de notre mental dans lequel sont semés puis s’épanouissent l’ensemble de nos processus mentaux, ensemencés de certaines idées-germes qui ne trouvent pas toujours grâce aux yeux de notre conscience intérieure
Dans le Maha Bharatha (« Le Grand Remous »), il est aussi fait allusion à ce véritable « champs de bataille » que peut devenir le mental de l’homme, lorsque son coeur et son esprit s’affrontent bêtement, alors que la conscience (Krishna) préfèrera toujours ce qui naît spontanément (Sahaj) d’une pure intuition qui s’appuie sur la sensibilité de l’être.

 

 

ClairaudienceSi l’homme fait plus volontiers confiance à sa tête qu’à son coeur, c’est parce que le contenu de sa tête peut lui obéir et devient ainsi très rassurant, tandis que le coeur « a des raisons que la raison ignore », comme on dit. Entendez par la que l’homme perçoit la vérité en son coeur (il la sent vraiment) mais qu’il ne souhaite pas toujours en assumer les conséquences….  La vérité, c’est ce que nous sentons vraiment, car c’est vrai que nous sentons vraiment… Ce que nous sentons ! Ceci est d’une logique irréfutable, n’est-ce pas ? Mais les gens cherchent une « vérité cosmique » et définitive qui puisse s’exprimer avec des mots, des lois, etc. Ceci est vrai, ceci est faux, pour tous et pour chacun… Tu parles, Charles ! Pourtant…

 

Rien n’est plus vrai pour nous que ce que nous sentons en nous !

 

Rien n’est plus véridique ni authentique non plus.

Lorsque nous mentons à quelqu’un, ce n’est absolument pas grave, puisqu’on ne lui doit rien et que nous sommes libres. Mais lorsque c’est à soi que s’adresse le mensonge, alors le degré de trahison envers notre Soi Divin est illimité ! Et fort inutile au demeurant !  Mais pourquoi nous mentir et donc nous trahir ainsi ? Par peur de devoir assumer le ressenti. Mais est-ce si dur que cela de simplement reconnaître que ce que nous sentons est VRAI, du fait même que c’est vrai que nous avons ce ressenti ?

 

 

 

Mentir4Il n’est question nulle part d’agir ainsi plutôt que comme cela : il est juste question de s’avouer à soi-même la vérité, puis de passer à autre chose. On n’est pas malheureux parce que l’on convoite le mari ou la femme de son voisin ou de sa voisine, mais bien parce qu’on refuse d’assumer un sentiment ou une émotion qui se veut en contradiction flagrante avec ce que l’on affirme… Avec la langue !

 

La tête (Caïn) essaye de faire taire (tuer) le cœur (Abel) ou, plus prosaïquement, l’intellect essaye de supplanter le sentiment qui, de toutes manières, demeure présent et bien vivant en nous. Mais Abel n’est pas mort, Abel ne peut pas mourir car Abel est Le Vivant !

 

 

 

 

    Serge

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Pourquoi tout semble aller si mal ?

Pourquoi tout semble aller si mal…

 

 

Nous vivons une époque de changements.
Ceci est indéniable et toutes les traditions spirituelles authentiques (et qui le sont restées) s’accordent pour dire que :

 

« Nous sommes actuellement dans une période phare de l’Aventure Humaine. »

 

Pourtant et malgré l’optimisme de bon ton des chercheurs de Lumière de différents horizons, il semblerait que tout aille mal, en ce moment.
Plus prosaïquement, je dirai que « C’est le bordel ! »
Puisqu’il est question de renouveau, d’amélioration et de « nouvelles énergies », comment cela se fait-il qu’il y ait autant de pagaille, de problèmes humains et sociaux ? En plus, nous sommes des petits veinards puisque nous ne sommes pas tous morts en décembre 2012 ! Avec cette logique propre aux psychologues ésotéristes, nous allons essayer de voir tout cela d’un peu plus près mais très rapidement, car j’aimerais pouvoir donner la prépondérance au dialogue, au débat et donc, aux commentaires.

 

Il est question ici de « Nouvelles énergies », avons-nous dit plus haut…
Qui dit nouvelles énergies dit « énergies sensées remplacer celles d’avant, les anciennes », n’est-ce pas ? Cela semble plutôt logique.
Et c’est en effet ce qui se passe actuellement : la planète commence à vibrer différemment, la conscience humaine s’éveille graduellement, certes, mais beaucoup plus vite qu’auparavant.
Et l’homme commence à rêver non plus à Dieu mais au fait très excitant qu’il pourrait bien lui-même être ce Dieu ou, à tout le moins, faire partie de ce à quoi il s’est adressé, durant des milliers d’années, en lui vouant un culte de fidélité.

Mais tandis que la planète vibrait à la fréquence de base qui a été la sienne durant des millénaires et tandis que l’homme se servait d’une conscience conditionnée par toutes sortes d’archétypes mentaux orientés morale et religion, (sans compter ce besoin viscéral d’exister à tout prix), certaines habitudes tenaces avaient été contractées.

 

Et dans « habitudes tenaces », il y a… Tenaces ! En clair, bien que de nouvelles énergies soient présentes en ce monde, les anciennes énergies que les premières sont censées remplacer, sont encore non seulement actives mais également, encore bien implantées dans le cœur et dans l’esprit de l’homme.

En somme, tandis que de nouvelles énergies essayent de prendre le relais et de guider l’esprit humain vers des lendemains plus lumineux, d’autres continuent de le pousser du côté où il penche déjà et tombe encore bien souvent.

Bref, ces vieilles énergies continuent à faire ce qu’elles font si bien et depuis des temps immémoriaux. Le résultat est que, fautes de saints,  les gens ne savent plus à quelles énergies se vouer.

Ceux qui se raccrochent encore à un paradigme qui n’a que trop duré, ne sont pas encore si déconcertés que cela. Ils tiennent encore à leur souffrance, à ces douleurs morales qu’ils connaissent par cœur et qu’ils ont fini par aimer. Un peu comme l’on aime un compagnon de route, même s’il ne fait rien pour que l’on s’attache à lui. En fait, ils sont habitués à vivre de la seule manière qu’ils puissent concevoir.

Comme ces anciennes énergies ont toujours droit de citer, il n’existe actuellement aucune raison pour qu’ils soient d’une quelconque manière déséquilibrés par les changements en cours ou à venir…

Mais il n’en va pas de même pour tous le monde, hélas ! Par exemple, il n’en va pas de même pour les « chercheurs de Lumière » de cette planète !
Pour une fois, l’opportunité unique leur est offerte de devenir les phares reconnues et utilisés du Paquebot « Human Project » (un peu d’anglais, ça le fait plus, moi je dis, pas vous ?)

Du coup, ils redoublent d’intérêt et de bonne volonté, les pauvres chéris !
Et c’est tout à leur honneur. Certes… Seulement voilà : attendu que les anciennes énergies sont toujours présentes et (presque) aussi actives qu’avant et que les nouvelles, bien que déjà rendues manifestes, ne sont pas encore assez puissantes pour créer un déséquilibre inverse et propice à un réel changement, les seuls qui en bavent, pour ne pas changer, Eh bien ! Ce sont nos infortunés spiritualistes de tous horizons !

Vous me direz « no problemo », car les spiritualistes de tous crins sont habitués à en prendre plein le casque, de toute manière et ce, depuis des générations !
Et vous n’auriez pas tort de penser cela, voire de vous comporter encore pour un temps en fonction de cet état d’esprit qui fleure bon l’objectivité la plus outrancière, car honnête.

 

Mais, d’un autre côté, vous auriez tort de penser cela ! Car en choisissant d’attendre sagement (et même avec courage) que la balance se mette à pencher du côté du Divin, vous conservez non seulement les anciennes énergies en vous mais vous devenez en plus leur porte-flambeau le plus fidèle !
Eh oui ! Ne pas vouloir se mouiller, choisir la voie de la Tiédeur, est typique des anciennes énergies. Et lorsque ces dernières devront enfin céder la place, vous risquez bien de devoir la céder aussi, la place ! Comme dit la pub affichée sur la vitrine de certains magasins qui liquident leur stock en période de solde :

 

Tout doit disparaître !

 

Les dinosaures qui pensent qu’il faut laisser aux autres le soin de faire tout le boulot afin d’arriver au dernier moment pour récolter les fruits de leur labeur, doivent disparaître eux aussi. Et encore plus vite que les énergies qu’ils maintiennent en activité. Mieux encore : ils doivent partir avant elles afin que puissent se retirer ensuite des énergies n’étant plus utilisées par personne (ou presque) sur Terre.

Essayons de résumer un peu le propos.
L’actuelle débandade psychologique qui frappe notre planète et ses illustres habitants, provient de l’arrivée, sur ce plan terrestre dense, d’énergies nouvelles auxquelles l’homme n’est pas encore habituées et à la présence d’énergies beaucoup plus connues et rassurantes auxquelles ils s’accrochent encore de ses deux mains et ce, sans même le réaliser.

 

Le stress énorme qui est actuellement généré par l’ensemble de l’humanité, provient de la prescience de cet évènement unique. Nous allons tous changer, soit ! Nous le sentons et en sommes persuadés, très bien. Mais avant cela et pour se faire, il va nous falloir mourir ! Mourir non pas par le corps de chair, comme nous savons si bien le faire (sic) mais par l’esprit. Nous devons renaître de feu, tout d’abord (mentalement) puis d’eau ensuite (émotions, sentiments.)

Or, tout le monde à peur, car s’il est facile de réaliser ce que l’on va perdre, il l’est beaucoup moins d’imaginer ce que l’on va trouver ensuite ! L’inconnu fait très peur à la l’espèce humaine toute entière. Et cette peur nous fait nous tendre, résister, argumenter et, en un mot, tout faire et tout tenter pour faire durer l’ancien !

Alors le nouveau attend mais cela génère des frictions, des conflits et va jusqu’à perturber l’espace et le temps lui-même. Sans parler des conditions météorologiques. Voilà qui devrait ouvrir un débat intéressant.

A vous le clavier ! 😀

 

Reporter de l’Au-Delà

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Reporter de l’Au-Delà

 

Résumé du contenu de ce livre

Présentation de l’éditeur

Christian Balmain est un électricien sans problèmes qui vit à Toulon, dans le sud de la France et qui est marié et père de deux ravissantes petites filles. Sa vie est aussi banale que sans surprises, jusqu’au jour où il a la malencontreuse idée de mourir.

Ce roman plein d’humour et de tendresse, est une excuse à peine voilée pour permettre à son auteur de transmettre un enseignement ésotérique de valeur, à la fois simple et profond. Certaines lois relatives au fonctionnement de l’esprit et encore mal connues en Europe et ce, à cause de leur apparente complexité, sont ici présentées à travers un langage aéré et enfin accessible à tous.

Les amateurs de psychologie propre à l’ésotérisme ainsi que les personnes sensibles aux sujets traitant de l’Après-Vie, devraient trouver en ce roman, matière à de savoureuses et non moins fructueuses méditations.

Ceux qui demeurent sceptiques en ce qui concerne ce sujet de la survie de l’âme, devraient pouvoir y trouver de quoi passer un moment de réflexion, de détente et de rire.
Un mélange étonnant de sérieux et d’humour décapant font de ce roman, premier volet d’une trilogie, une œuvre qui pourrait bien être considérée comme novatrice dans un domaine qui, quelques fois, manque un peu de fraîcheur et de spontanéité.

 

Les deux autres volets de cette trilogie ont pour titre :

« Rencontre avec un Mage Rouge »   (à paraître sur Amazon )
« Enseignement d’un Mage Rouge » (à paraître sur Amazon )

Détails pratiques concernant ce livre

État: En ligne et disponible à la vente ! 

 

 

Prix conseillé :  7.71 euros.

Nombre de pages : (dépend du format de lecture mais entre 170 et 200 pages maxi.)

Taille du fichier : A venir, pas encore calculé.

Formats disponibles : Kindle sur Amazon.

Pour les lecteurs ayant acheté cet ouvrage, sur Amazon ou ailleurs :

Je suis à votre disposition si vous avez besoin de plus amples informations ou si vous avez des questions à me poser à propos de ce livre ou de son contenu. Dans tous les cas, vos commentaires et éventuels conseils bienveillants, seront les bienvenus. Il sera répondu à tous.

 

Serge Baccino

Présentation de cet ouvrage sous cc :
Licence Creative Commons