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Chakra et psychologie

chakra_man1Je me propose de vous présenter la relation qui existe entre un mauvais fonctionnement des chakra (sans « S » au pluriel, c’est du sanskrit, pas du français, merci) et la psychologie du comportement. Ou dit autrement, quels sont les problèmes psychologiques liés au dysfonctionnement d’un chakra.
Chaque Centre énergétique (un des noms français pour Chakra) est en fait double, puisqu’il a une correspondance devant le corps et derrière le corps (dans le dos et le long de l’axe vertébral.)

Les Chakra du devant représentent l’avéré, le manifesté, c’est-à-dire ce que nous sommes, pouvons, avons déjà, etc. Les chakra postérieurs représentent notre potentiel : Ce que nous « pourrions » être, dire, faire, par ailleurs.

Voici à présent les symptômes psychologiques liés à un dysfonctionnement d’un Chakra, en partant du haut du corps et en descendant. Les noms sont donnés en français puis leur correspondance en sanskrit est donné entre parenthèses.

 

 

 

Chakra-couleurs Centre Coronal (Sahasrara Chakra), situé au sommet du crâne, glande endocrine connexe : la Pinéale (ou épiphyse) : Avoir le « cafard », broyer du noir (moral à zéro) se sentir seul, abandonné ou incompris, mal aimé. Impression de tourner en rond, manque de recul par rapport à des problèmes (être totalement immergé dans ses problèmes.) Le centre coronal possède une sorte de clapet énergétique qui peut se fermer si on s’identifie trop avec ce qui nous arrive et que nous vivons.

Dès lors, les énergies « Bodhi-Aôr » (Le « Feu Lumineux ») ne circulent plus dans le Canal Central (Sushumna Nadi) qui double la moelle épinière et nous sommes temporairement « coupés » de notre propre divinité.

En fait, nous sommes toujours connecté mais nous n’en avons plus conscience, car nous ne ressentons plus ce contact, même s’il est indéfectible et permanent par ailleurs.

 

 

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Chakra FrontalChakra Frontal (Ajna Chakra), situé 2 cm au-dessus de la ligne des sourcils, sur le bas du front. Glande endocrine connexe : lobe antérieur de la Pituitaire  (antéhypophyse.) Manque de discernement, (faculté de discriminer) ne pas « voir » où se situent nos problèmes, ignorer les causes et être littéralement subjugué par les effets.
Difficulté à apprendre ce qui est différent et nouveau. Manque de cohésion mentale (tendance à se disperser mentalement) Manque de personnalité, de courage et de volonté, caractère faible qui se laisse influencé facilement par autrui.

 

 

 

Chakra OccipitalChakra Occipital , situé à l’opposé du Centre Frontal, derrière la nuque, au niveau du cervelet, glande endocrine connexe : lobe postérieur de la pituitaire (posthypophyse.) Difficultés pour concrétiser les idées. Ne mener que rarement à terme les actes (tout commencer, ne rien finir, sauter d’une chose à une autre.) Manque de rigueur mentale (mollesse, laxisme, lâcheté morale.) Difficulté à assumer les responsabilité. Incapacité à appliquer les règles de morale les plus élémentaires (ne pas avoir de parole, par exemple.)

 

 

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Chakra Laryngé (Vishuddha Chakra), situé sous la gorge, en dessous de la glande thyroïde, qui est sa glande connexe, et entre les deux parties saillantes des clavicules.) Difficulté à exprimer correctement ce qui a été intellectualisé. Manque d’initiative et/ou de créativité personnelle. Se sentir incapable d’exprimer des émotions naturelles et justifiées par ailleurs (peur de déplaire, peur des conséquences, etc.)

 

 

 

 

Chakra CervicalChakra Cervical, situé derrière et dans le cou, au niveau de la 6e vertèbre cervicale, lié également à la Thyroïde.)

Difficulté à faire ressortir (exprimer, faire valoir) sa valeur personnelle (niveau socio-professionnel) Ne pas savoir « se vendre », c’est-à-dire ne pas oser mettre en avant des qualités pourtant effectives. Crainte d’imposer les idées, honte de s’affirmer. Approche erronée des relations sociales basées sur la hiérarchisation (la fameuse peur d’affronter le patron.) Le Chakra cervical est LE centre psychique socio-professionnel par excellence et c’est également un des Centres potentiels supérieurs les plus affectés à notre époque et pour l’essentiel des gens qui vivent dans les grandes villes.

 

 

 

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Chakra CardiaqueChakra Cardiaque (Anahata Chakra), situé au centre de la poitrine, juste sous le Thymus qui est sa glande endocrine connexe.) Avoir du mal à s’intégrer, à s’adapter, à communiquer avec les autres. Être fermé, problèmes relationnels (famille, conjoints, amis.) Peur des gens, de la foule ou des espaces clos. Repli sur soi-même, peur de vivre et peur d’aimer (par crainte de souffrir en s’attachant.) Sentiment d’insécurité, déceptions sentimentales récurrentes. Intolérance, tendance à agresser en premier, de peur d’être agressé soi-même.

Maladie de la persécution, manque de confiance dans les autres et/ou la vie en général. Impression que « Dieu est contre nous. » Angoisses inexpliquées (cycliques ou ponctuelles.) Manque de confiance en soi, impression d’être « une merde », de ne servir à rien ou à personne; sentiment de vie inutile ou insipide.

 

 

 

Chakra ThoraciqueChakra Thoracique, situé dans le dos, sur l’axe vertébral toujours et au niveau 4e/5e dorsale, Thymus également.) Manque de volonté pour aimer et se faire aimer (ne faire aucun effort pour être « aimable », c’est à dire « digne d’amour. ») Difficulté à trouver et choisir le partenaire conjugal idéal. Tiédeur sentimentale. Incapacité à gérer les amitiés ou toute relation dans laquelle l’émotionnel tient une place de choix. Instabilité dans la qualité de nos rapports avec la vie en général et les autres en particulier. (Attendre qu’ils fassent des efforts et aiment pour deux.) Peur de devoir s’investir, participer, organiser, etc. Peur de se servir de l’intellect ou du mental en général.

 

 

 

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Chakra Solaire (Manipura Chakra), situé au niveau du creux de l’estomac ou du plexus solaire, Glande Pancréas.) Difficulté à apprécier ce qu’on possède déjà, manque de contentement.
Sentiment de mal être ou de malaise au niveau familial, professionnel, social, ethnique ou même humain (ne pas trouver ses marques, sa place, etc.) Ne pas se sentir à sa place ou se sentir à l’étroit. Manque d’épanouissement au sein du foyer (conjoint) d’une famille (parents ou enfants) ou d’un groupe (associations, groupements, sectes, etc.)
Avoir du mal à s’accorder du plaisir ou à l’accorder aux autres. Tendances à culpabiliser (en rapport avec le Chakra Laryngé.)

Ce Chakra est celui de la personnalité, du rayonnement personnel (charisme) et de l’intégration sociale et humaine en général. Il est également celui de l’intellect lorsque ce dernier est encore largement « teinté » d’émotionnel et se laisse conduire par la compulsion.

Ce Chakra est celui qui est le plus actif (voire hyperactif) chez les anciens Soi Atlantes réincarnés (par le biais d’une nouvelle extensions.) On les reconnaît au fait que ce Centre est au moins deux fois plus gros (étendu) que celui du cœur, par exemple.

 

 

 

Chakra DorsalChakra Dorsal, situé aux environs des 10e et 11e vertèbres dorsales, listé ici juste pour information, lié, en plus du Pancréas, au foie, qui est lui aussi une glande endocrine au même titre que le cœur, n’en déplaise aux physiologistes modernes.)

Potentiel à être, capacité à Rayonner soit son individualité, soit le Divin. Ce Centre psychique est en train de s’activer depuis les années 1998 et était auparavant volontairement laissé au stade de simple potentiel, ceci afin que la présente humanité ne risque pas de tourner un Remake de « La Chute de l’Atlantide. » En effet, c’est grâce à l’activité accrue de ce Chakra que l’homme reçoit une pleine provision de facultés qu’il vaut mieux ne pas placer entre toutes les mains. Normalement, ce Centre est « verrouillé » par le Soi Divin qui est seul apte à juger du moment opportun pour le rendre de nouveau actif.

C’est généralement par le biais d’une brusque « montée » de Kundalini (énergie résiduelle du Saint-Esprit) que ce Chakra potentiel se remet en activité, offrant ainsi à la personnalité, des moyens qui, depuis des millénaires, ont fait et font encore rêver les étudiants de l’ésotérisme. Évidemment, ce Centre n’est pas affecté par nos processus mentaux puisque généralement verrouillé (sauf chez certains psychistes.)

 

 

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Chakra Sacré (Swaddhisthana Chakra), situé environ un doigt en dessous du nombril mais parfois mobile voire affecté d’un mouvement rotatif dans le sens solaire, généralement. Lien : glandes gonades.)

Perte de tonus sexuel, de volonté de communion sensuelle avec un autre corps (partenaires amoureux.) Perte de vitalité générale, manque de désir réel pour le sexe opposé.

Penser que la sexualité est « sale », dégradante ou « source de pêchés » (pour les plus atteints !) Besoin compulsif de FAIRE quelque chose à tout prix (de travailler, de créer) difficulté à rester en place et bien oisif.

 

 

 

 

Chakra LombaireChakra Lombaire (4/5e vert. lombaire, gonades également.) Difficulté à demeurer en bonne santé, ne pas croire en une guérison possible. Ne pas aimer et/ou respecter son corps. Se sentir inharmonieux, limité, bloqué par quelqu’un ou par  quelque chose, ou par une condition extérieure (origine des lumbago et autres tours de reins.)
Nota : Chez les mystiques qui ont une disharmonie de ce Chakra, la recherche spirituelle est souvent un savant prétexte pour négliger ou même maltraiter le corps en toute « légitimité

 

 

 

Chakra PubienChakra Pubien (situé, chez l’homme, dans le petit creux situé au départ de la hampe, c’est-à-dire le dessus du sexe. Chez la femme, il est situé à la commissure des grandes lèvres ou juste au-dessus du clitoris.) Avoir peur du sexe opposé ou en avoir une vision ou une approche dégradante. Désir de dominer le conjoint ou l’autre sexe en général. Manque d’aptitude à donner et/ou à recevoir du plaisir, sous toutes ses formes. Peur de ne pas « assurer », de « ne pas être  à la hauteur. » Chez l’homme, forme le macho, pour les femme, produit la ce que l’on souvent « la castratrice » (orgueil issu de la peur de se faire dominer en assumant sa féminité.)

Nota : Toutes les peurs bloquent la libre circulation énergétique entre les Centres Coccygien (Muladdhara Chakra) et Cardiaque inclus (Anahata Chakra.) A la longue, il peut en résulter des tensions ou des douleurs dans la colonne vertébrale, divers désordres psychologiques et organiques (foie, cœur, pancréas, poumons.)

 

 

 

Femme rayonnante

Chakra Coccygien (Muladdhara Chakra, situé entre l’anus et les organes génitaux, parfois localisé sur la dernière vertèbre soudée du coccyx. Glandes endocrines connexes : surrénales.) Manque d’énergie en général. Manque de spontanéité par excès de réflexion (trop intellectuel.) Manque de combattivité, lâcheté par rapport à la vie et aux difficultés rencontrées. Perte de la volonté de vivre, perte du sens des réalités physiques ou terrestres (fascination astrale, mysticisme excessif servant à masquer une réalité jugée moche : on se croit « demi-elfe » et on veut contacter des lutins, des fées et apprendre la « langue elfique » inventée par Tolkien pour ses romans, par exemple.)

 

 

 

Chakra RacineNota : Ce Centre, par sa connexion avec les glandes surrénales, qui en sont l’expression physique et extérieure, est souvent responsable de stress et d’hyperactivité (trop d’adrénaline dans le sang) ou, au contraire, de froideur émotionnelle. En psychologie ésotérique, comme d’ailleurs en ésotérisme de base, les surrénales sont considérées comme étant « les glandes du combat ou de la fuite. »

Ce « combat » pouvant être de nature sociale (personnes, évènements) ou de nature psychologique (combattre ses émotions, sentiments, intuitions.)

Du fonctionnement de nos surrénales dépendent des états d’être aussi radicalement opposés que l’hyperémotivité (pleurer sans raisons, en rapport avec un dysfonctionnement thyroïdien) ou au contraire, une froideur excessive voire de la cruauté.

Si vous avez des questions, j’y répondrai. Si vous avez des affirmations issues d’un savoir supérieur à celui de tous, gardez-le précieusement pour vous et essayez au moins de le pratiquer !

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images dont certaines avec copyright. Merci de me faire savoir s’il faut les retirer, en cas d’exclusivité absolue)

LA GLANDE PINÉALE (ou épiphyse)

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur cette image tournante, nous pouvons  apercevoir (en rouge) la position approximative de cette glande très importante qui se trouve dans notre cerveau.

 

LA GLANDE PINÉALE (ou épiphyse)

De toutes les glandes endocrines (à sécrétion interne), la pinéale est certainement la plus fascinante de toutes. Non pas seulement parce que le monde scientifique et médical est loin d’avoir épuisé le sujet, mais parce que le monde spirituel et ésotérique lui-même ignore encore de nombreuses choses à son sujet.

En effet, il n’y a que quatre cents ans (au plus) que les plus hauts initiés d’Europe connaissent l’existence de cette glande, quelques-unes de ses principales fonctions psychiques et spirituelle et, surtout, comment développer d’une manière raisonnable et sans dangers quelques-unes des facultés magnifiques offertes par une activité notoirement accrue de cette glande, et ce, à ses niveaux physiologiques, psychologiques, psychiques et spirituels.

 

Avant cela, les Égyptiens (aux alentours de 1500 avant J.-C.) et plus tard les Grecs (Dès les deux ou trois premiers siècles après J.-C.) reçurent une connaissance plus ou moins complète et valable sur les activités et fonctions secrètes de ce minuscule organe physique, véritable trait d’union entre le Ciel et la Terre, entre les hommes et les Dieux. Certains textes anciens précisent que les Atlantes furent les tout premiers hommes à détenir des connaissances vraiment poussées sur les glandes endocrines et, en particulier, sur la glande pinéale.

 

Bien évidemment, il n’existe plus de preuves tangibles (écrites) de ces affirmations mais ceux dont les fonctions et attributs de cette glande ont été légèrement activés, prétendent que « Les Archives de la Nature » , des Hommes et de La Vie Terrestre en général » (Annales Akashiques) tendent à démontrer qu’il en est bien ainsi, que les Atlantes avaient poussé leur études et leurs connaissances bien au-delà de ce que nous avons pu réussir à faire et ce, même à notre époque moderne. Leur avance proviendrait moins de la chance ou du « piston divin » (sic) que de leur manière toute particulière d’aborder le sujet (à l’inverse de nos scientifiques et de leurs appareillages essentiellement matérialiste.)

 

Ainsi, il existe encore, de nos jours, un savoir théorique et pratique qui n’a pas encore été complètement exhumé des temples enfouis sous les sables de l’oublie, et qui concerne les fonctions et pouvoirs exacts de cette glande mystérieuse. Plus près de nous, les Rosicruciens, malgré leurs ridicules luttes intestines entre écoles et groupements plus ou moins « autorisés », détiennent un savoir plus que respectable concernant ce noble sujet.

Selon ces mêmes Rosicruciens, nos glandes se comportent comme « Nos invisibles gardiennes » et ont un impact prononcé sur notre caractère et nos facultés mentales (un fait désormais reconnu scientifiquement, depuis plus de cinquante ans, et…même en France ! (sic) Comment se positionnent les psychologues ésotéristes par rapport à ce sujet des plus intéressants ?

Comme à l’accoutumée, leur version est à la fois sobre, logique et non linéaire, en plus d’être non scientifique, ceci afin de ne pas avoir à se justifier pour demeurer dans le courant rétrograde de la science, qui avance en avouant à peine qu’elle s’était trompée auparavant mais détient désormais la nouvelle vérité. Voici ce qu’ils proposent, une fois les plus récents textes remodelés, afin de les adapter un peu plus à notre langue et à notre actuel état d’esprit moderne :

 

« Il importe peu de savoir si les fonctions d’un organe ou d’une partie d’un organe plus complexe (comme le cerveau, par exemple, N.D.L.T.) sont utiles à ceci ou à cela car en vérité, tout ce que contient le corps, de visible ou d’invisible aux yeux de la chair, existe pour servir dans un domaine ou dans un autre. Ces domaines sont, partant du niveau le plus bas, la santé et l’équilibre, à la fois du corps, de l’âme et de la Conscience. »

 

Ils ajoutent plus loin :

 

« … Il serait laborieux autant que grossier, pour ne pas dire orgueilleux, de chercher à définir avec quelque exactitude les fonctions pertinentes de chacun des organes ou partie d’organe et ce, que leur nature vibratoire fasse d’eux des organes physiques, psychiques ou même spirituels. Ce qui importe pour l’initiable aux choses de l’esprit, c’est de savoir qu’ils existent et comment leur offrir un terrain favorable à leur pleine et entière activité, quelle que soient la nature et le plan sur lequel se situe et s’exprime cette même activité… »

 

(Notes : Les dernières traductions ont été élaborées à partir de textes ayant un peu moins de deux cents ans, mais il est plaisant de leur laisser un peu de leur rythme et de leur cachet d’antan)

 

La glande pinéale

 

Que nous faut-il savoir exactement à propos de cette glande pinéale ? D’un point de vue purement physiologique, peu de choses en vérité, c’est à dire juste le nécessaire pour ne pas trop frustrer notre intellect ! Toutefois, et attendu que certains des étudiants de l’ésotérisme pourraient désirer connaître le point de vu généralement partagé et véhiculé par le biais du Net, voici et pour notre seul plaisir, un condensé de ce qu’il est possible d’y découvrir.

 

Un peu de théorie, de physiologie et d’histoire :

 

Jusque dans les années 1950, on a considéré la glande pinéale comme un organe unique, probablement vestigial. Les études d’anatomie comparée démontraient en effet que la pinéale avait la même origine embryologique que le  » troisième œil  » d’autres vertébrés moins évolués. Chez plusieurs lézards par exemple, un  » œil pariétal  » qui comprend une cornée, un cristallin et une rétine est relié au cerveau par un pédicule comparable au nerf optique. Il vient ainsi se loger sous la peau du crâne en passant à travers le trou pariétal qui existe dans le crâne de ces espèces. Chez les amphibiens, les oiseaux et les mammifères, ce trou pariétal étant fermé, la glande pinéale demeure dans le crâne.

 

Elle a évidemment perdu sa fonction visuelle, mais son action sur le reste du corps par l’entremise de la mélatonine est loin d’être négligeable. Des études histologiques subséquentes ont aussi démontré que la glande pinéale est bien un organe double mais que les deux hémisphères qui la constituent sont presque fusionnés. Comme mentionné plus haut, l’hormone sécrétée par la glande pinéale, la mélatonine, ne fut découverte que vers la fin des années 1950. Le rôle de cette hormone dans les rythmes biologiques se dévoila ensuite progressivement. Il n’en demeure pas moins que la glande pinéale fut la dernière des glandes endocrines dont la fonction fut identifiée. Pendant des siècles, le rôle de la glande pinéale a donné lieu à de nombreuses spéculations, tant physiologiques que métaphysiques.

 

Le fait que cette glande soit la seule structure du cerveau à ne pas apparaître en double a sans doute contribué à alimenter les hypothèses à son égard. En effet, contrairement aux autres structures du cerveau qui se présentent toujours en deux exemplaires, l’un à gauche et l’autre à droite du plan sagittal, la pinéale semble unique et se trouve exactement au milieu de cette ligne virtuelle qui passe entre nos deux hémisphères cérébraux. La plus célèbre de ces théories est sans doute celle du philosophe français René Descartes (qui était d’ailleurs Rosicrucien) qui fit de cette glande le siège de l’âme. Descartes était dualiste et voyait dans cette structure unique l’interface possible entre le corps matériel et l’âme immatérielle. D’autres y virent un symbole signifiant, à savoir que cette glande devait sans doute être la seule partie physiologique du corps humain a pouvoir communiquer avec « l’Unité des choses et des êtres. »

 

 

Pour Descartes, prendre conscience de la présence d’un objet quelconque (une flèche par exemple) nécessitait dans un premier temps une action mécanique sur la rétine, signal qui était ensuite retransmis mécaniquement par un autre médium jusqu’à la pinéale où le signal devenait finalement immatériel pour atteindre notre champ de conscience. Cette transformation, inexplicable de l’aveu même de Descartes, devait aussi pouvoir se faire dans l’autre sens si l’individu voulait par exemple pointer la flèche : la décision de l’esprit immatériel devait se matérialiser au niveau de la glande pinéal qui pouvait ensuite initier la réponse musculaire responsable du mouvement.

 

D’autres partent du principe que puisque « tout est double », si la vision consiste à percevoir des vibrations issues de l’extérieur transformées ensuite en images, dans notre conscience, alors il doit être possible de former des images dans notre conscience puis de les projeter ensuite vers l’extérieur et vers les autres. Pierre Gassendi, philosophe contemporain de Descartes, situait pour sa part ce mystérieux lieu de rencontre entre l’âme et le corps au niveau du corps calleux. De nos jours les neurobiologistes, travaillant uniquement dans une perspective matérialiste, rejettent le dualisme cartésien, comme ils rejettent, bien évidemment, tout autre interprétation, analyse ou propositions jugées comme étant par trop fantaisistes, c’est à dire ne correspondant pas à leur vision des faits.

 

 

 

D‘un point de vue uniquement ésotérique, la Pinéale est le lieu de rencontre du Haut et du Bas, c’est à dire des énergies Cosmiques et des Plans Invisibles avec les énergies planétaires et de la personnalité terrestre. Comme l’apprennent nos élèves dans les cours privés réservés aux étudiants de notre Association Culturelle, la glande Pinéale n’est pas le troisième œil, même si elle joue un rôle très important dans l’élaboration de ce dernier. Ce sujet du 3e œil est étudié en rapport avec la glande Pituitaire (hypophyse.)

Tandis que nous sommes incarnés, notre perception passe en grande partie par nos sens et, de toutes manières, les limites de notre véhicule de chair se confondent avec nos limites de perception usuelles.

 

En somme, nous pourrions dire que nous ne percevons pas plus haut que notre corps ne nous le permet. Toutefois, la glande Pinéale est capable à elle seule de faire mentir cette assertion. En effet, cette glande est capable de capter des fréquences vibratoires cosmiques puis de les transformer en fréquences basses afin que notre cerveau puisse transcrire en sons et en images ce qui a été préalablement capté sous formes d’ondes et/ou de particules. Dit autrement, la glande Pinéale est notre « Tuner Spirituel », capable de nous offrir la « FM universelle », même tandis que nous sommes incarnés. Bien entendu, deux conditions essentielles se posent afin que nous puissions bénéficier de cette capacité :

 

1. Que la glande Pinéale soit correctement éveillée ou développée, d’un point de vue purement énergétique (ou psychique.)

2. Que la glande Pituitaire soit elle aussi correctement développée, ceci afin que soient retransmis au cerveau puis à la conscience du « moi », tout ce que la Pinéale aura permis de « capter » des hautes fréquences cosmiques.

 

Bien sur, l’idéal serait que toutes les glandes endocrines fonctionnent correctement et d’une manière équilibrée, toujours d’un point de vue spirituel ou psychique, mais lorsque ces deux glandes de notre cerveau (Pinéale + Pituitaire) fonctionnent correctement, nous devenons alors capables de participer de la Grande Vie d’une manière déjà satisfaisante. Nos capacités mentales et notre intuition s’en voit accrues et, parfois, multipliées par trois ou même cinq. Nous verrons un peu plus tard que l’idéal est que les glandes Pinéale, Pituitaire, Thyroïde et Surrénales soient développées et actives pour avoir toutes les facultés d’un maître véritable. Mais il est rare (pour ne pas dire mieux) de trouver des individus présentant ce degré de fonctionnement psychique (énergie) et physiologique (sécrétions) optimal.

 

 

Entre l’âge de 5 et 7 ans, certaines glandes endocrines s’étiolent ou diminuent, soit pour céder la place à l’activité antagoniste (opposée) d’une autre glande ou à des caractéristiques secondaires (tels que ceux liés à la sexualité, par exemple) soit par manque d’utilité et donc, d’utilisation. En plus du Thymus (étudié dans l’une de nos Leçons privées), la glande Pinéale est l’une des rares glandes à s’étioler après les premières années de l’enfance. Quelles que soient les explications scientifiques ou médicales, nous savons que la véritable raison du dépérissement de la Pinéale provient de la suractivité mentale et, surtout, intellectuelle du cerveau, dès l’âge de cinq ou six ans (programmes scolaires.)

Nous ne ferons ici aucun commentaire désobligeant sur les programmes scolaires imposés aux enfants dès leur plus jeune âge… Disons, plus sobrement, que tout ce que doit apprendre, comprendre et retenir l’enfant, dès ce jeune âge, perturbe puis fait cesser l’activité psychique de la pinéale.

 

 

L’attention consciente que polarise la glande pituitaire se porte sur les processus mentaux et sur les évènements extérieurs, ce qui oblige l’enfant à délaisser puis à abandonner carrément le type de perception psychique qui était également le sien, durant les cinq ou sept premières années. Il est rare qu’un enfant conserve ses facultés spirituelles et psychiques issues en droite ligne du Soi naturel après l’âge de sept ans. En règle générale, c’est même avant cet âge que la conscience individuelle s’est repliée sur les deux « mondes » du bas : le monde intérieur formé par les processus mentaux et le monde extérieur, formés par les évènements, les lieux, les personnes, etc.

 

Dès lors, « le Troisième Monde » (le spirituel) est abandonné et devient, comme la glande Pinéale, un vestige de nos capacités d’antan. Mais tout comme « le passé » demeure PRÉSENT en notre conscience, de même, nos pouvoirs d’antan demeurent présents en notre cerveau physique. Ils le demeurent sous la forme d’une « Oreille Interne » qui n’est plus habituée à entendre puis à écouter des sons qui échappent aux oreilles ordinaires.

On pense généralement que la Pinéale est tel un œil ancien qui se serait fermé mais cela n’est pas la bonne « disposition d’esprit. » La Pinéale est comparable à une Oreille Divine, et non à un organe visuel.

 

De fait, ce ne sont pas des images qui ont le pouvoir de l’éveiller de son sommeil mais… Des sons ! Les Psychologues Esotéristes savent que, selon la Loi, le chemin qui a servi à s’éloigner d’un lieu doit être aussi celui qui peut servir à s’en rapprocher de nouveau. L’erreur de l’homme à été d’orienter son attention mentale dans une seule et unique « direction psychologique » (le bas, la matière, l’évènementiel, etc.) Pourtant, il bénéficiait de deux yeux et de deux oreilles pour voir et pour entendre le monde de la Dualité et d’un œil et d’une oreille pour percevoir les images et les sons de l’invisible et de l’inaudible.

 

 

L’homme a oublié que « Tout est double » et désormais, il ne connaît plus que la dualité ! (ce qui fait assez gag, soit dit en passant !) Voilà qui serait amusant s’il ne s’agissait pas là d’un sacrifice aussi inutile que dramatique. Mais nous disions, plus haut, qu’il est possible de remédier à tout cela, de donner à l’homme le moyen de redevenir le Médiateur, le Médium (dans le sens de « entre deux-Mondes ») qu’il a toujours été et qu’il aurait du d’ailleurs demeurer, même une fois dans la chair.  Pour cela, il lui faut retrouver le chemin exact qui lui a servi à s’éloigner de sa propre Source, de son propre Soi-Conscient qui, lui seul, est capable de participer de tous les Mondes en simultané.

Dans un premier temps, il est donc nécessaire d’orienter notre conscience dans « l’Autre Direction » puis de Réveiller ce qui sommeille encore. Comme il est dit à juste titre dans le célèbre film de Science-Fiction « Dune » :

« Le Dormeur doit se Réveiller ! »

 

Qu’est-ce que « le Dormeur » ? Un Être ? Non ! Notre Soi-Conscient, c’est à dire « le reste de nos capacités inemployées depuis notre incarnation » ? Oui, tout à fait ! Le Dormeur est le résumé de notre source, de notre potentiel à être. Ce n’est pas notre Soi dans le sens individualiste de ce terme, c’est à dire que ce n’est pas une chose ou un être vivant et conscient mais tout ce qui nous manque encore pour être complet, cette partie divine de nous-mêmes que nous avons dû abandonner derrière nous en croyant pouvoir mieux jouer le Jeu de la Conscience dans sa partie la plus matérielle (basses fréquences.)

 

Il existe différentes manières de reconnaître les effets physiologiques et psychiques des efforts fournis par cette glande pour s’éveiller. De même qu’il existe diverses manières de l’éveiller, lentement et surement ou rapidement et en prenant quelques risques plus ou moins importants au passage. En règle générale, les « Kriya » (effets, symptômes, résultats, en sanskrit) relatifs à l’effort d’éveil d’une pinéale se présentent ainsi :

 

1. Douleurs dans la tête et en particulier, au-dessus de chaque oreilles et légèrement en arrière ou carrément au sommet du crâne (effet « clou enfoncé »)

2. Des effets de couleurs devant les yeux fermés, la nuit et avant l’endormissement, même si la pièce est plongée dans le noir.

3. L’impression que quelqu’un nous appelle par notre prénom, dans notre tête, juste avant de s’endormir ou lorsqu’on « pique du nez » lors de certaines méditations conduite alors qu’on a déjà sommeil (ou que l’on est trop fatigué pour veiller.)

4. L’impression que la pression atmosphérique varie dans nos deux oreilles à la fois, comme lorsqu’on monte à 500 mètres, en avion.

 

 

Bien évidemment, il peut y avoir d’autres Kriya (ou effets) mais ces quatre-là sont les plus répandus et, surtout, les plus significatifs d’un réel éveil de conscience. Dans tous les cas, les éventuelles douleurs ressenties ne doivent ni durer plus d’une semaine, ni provoquer de troubles auditifs ou visuels sérieux.

Mais dans un cas aussi extrême, il est préférable de consulter un médecin, à tout hasard car d’autres troubles purement physiologiques se partagent ce genre de symptômes, comme par exemple l’effet « battement d’ailes de papillon » dans une oreille, signal d’alarme d’une tension artérielle dans les choux.

 

Lorsque le travail psychique est suivi avec application et sérieux, c’est à dire non pas d’une manière abusive et par trop intensive mais exactement comme les exercices sont proposés, il ne peut arriver rien de fâcheux, tout au plus et pour les plus sensibles, quelques douleurs aussi légères que passagères ne durant jamais plus d’une journée ou deux. La Nature a pour habitude de « forcer les barrages » sans pour autant les faire éclater à chaque fois. Fort heureusement pour nous ! Les psychologues ésotéristes insistent toujours sur un point :

Les exercices présentés doivent absolument être pratiqués comme indiqué.

 

Dans ce domaine comme d’ailleurs dans bien d’autres, le manque de rigueur, de souplesse mentale (obéissance) et un zèle par trop appuyés, peuvent donner des résultats tout à fait contraires à ceux espérés. Pour ne pas dire mieux. De toutes manières, les exercices les plus poussés et donc les plus dangereux (et il y en a) ne sont jamais donnés par écrit ou d’une manière accessible à tout public, ceci afin d’éviter tout accident fâcheux. C’est sous l’autorité d’un Professeur compétent et, souvent, avec l’aide invisible mais très puissante d’entités d’un autre monde que celui de la chair, que les exercices les plus poussés sont présentés.

Mais même dans ce cas, il est exigé de l’étudiant qu’il se borne à exécuter les exercices comme indiqué et non comme il croit pouvoir ou devoir les faire.

 

Fait amusant, lorsque certains élèves (c’est déjà arrivé dans le passé) ont fait mine de pouvoir se passer des conseils éclairés de leurs aînés en connaissance et en pratique ésotériques, il s’est produit quelques incidents notoires mais la responsabilité des professeurs n’a bien évidemment pas pu être engagée.

Pourquoi cela ? C’est hélas très simple : les personnes qui détiennent le pouvoir social et représentent « la loi humaine » ne croient pas à « toutes ces salades », ce qui évite donc à de généreuses personnes de devoir assumer l’inconscience des élèves en lesquels ils avaient placé une confiance non méritée. La vie fait bien les choses et ce qui est malheur pour les uns peut s’avérer un bonheur pour d’autres.

Dans nos leçons par correspondance et sur le forum des cours privés, sont proposés des exercices qui sont puissants mais sans danger aucun.

 

Toutefois, il serait peu inspiré d’interpréter notre propos comme signifiant qu’ils ne peuvent absolument pas induire quelques déconvenues à ceux et celles qui essayeront ces exercices sans tenir aucun compte de nos conseils et avertissements à leur sujet. Mais comme le disent les gens qui n’ont jamais réussi à devenir libres par leurs propres efforts :

« Chacun est libre de faire ce qu’il lui plaît ! » (sic)

Pour les psy éso, chacun est surtout libre d’assumer ensuite chacun de ses choix. Il est vrai que nous sommes en République, voire en Démocratie.

C’est du moins ce qu’affirme la plupart des Français atteints de cécité et qui connaissent de nom le sens à donner aux racines grecques « Démos » et « Kratos. »

 

La glande Pinéale : Partie Dynamique (exercices)

 

 

 

 

Sur le schéma ci-dessus, nous pouvons trouver la position approximative de la glande pinéale dans notre tête. La vue de côté nous sera tout particulièrement utile, attendu que c’est par les deux points d’émergence énergétique (voir plus loin) que nous pourrons commencer à éveiller cette glande très importante aux yeux des psy éso. Qu’est-ce qu’un « point d’émergence énergétique » ?

Pour résumer très brièvement, il s’agit d’un point virtuel qui apparaît à la surface de la peau et qui est en relation directe, via un Nadi (circuit énergétique), entre cette position géographique à la surface de la peau et un Chakra (Centre énergétique), une glande, un organe ou un vortex énergétique. Autant de sujets étudiés dans nos leçons privées.

 

En somme, cela ressemble à un point d’acupuncture qui serait relié, vers l’intérieur du corps et par le biais d’une circuit énergétique, à une chose matérielle (glande) ou immatérielle (Chakra)

 

 

Sur le schéma ci-dessus on peut se faire une meilleure idée du point d’émergence énergétique relié à la pinéale, située au centre du cerveau.

 

EXERCICE N° 1

 

Assis sur une chaise ou un fauteuil, le dos droit, détendu, les pieds séparés et bien à plat sur le sol. Les trois doigts (index, majeur et annulaire) de chaque main sont placés au-dessus de l’oreille, de chaque côté, sur le point d’émergence. Les yeux fermés, inspirez puis expirez profondément, en prononçant le son vocal AUM lors de chaque expir, en trois syllabes :

Aaaa-Ouuuuu-Mmmmmmm

Faite-le d’une manière verbale (non chantée) sur votre voix naturelle ou à peine plus grave. Répétez une douzaine de fois maxi l’opération (le son AUM sur l’expir) puis baissez les deux mains, les poser sur les deux cuisses puis demeurer les yeux fermés et concentrés sur les deux points d’émergence, de chaque côté du crâne et juste au-dessus des oreilles.

Conservez cet état de concentration (sans forcer) durant dix minutes environ puis levez-vous et vaquez à vos occupations usuelles.

 

Note : Cet exercice complet doit être effectué au moins une fois mais pas plus de quatre fois dans une même journée de 24 heures. Pour chacune des séances, pratiquez une quinzaine de minutes,  durant trois semaines si possible. Les premiers effets ne se font pas sentir avant une semaine environ.

Ne jamais faire cet exercice plus d’un mois d’affilé !

Vos glandes doivent suivre des cycles d’activité et de repos et ne doivent pas être stimulées sur un rythme trop soutenu. De toutes manières, d’autres exercices existent et permettent également de stimuler voire d’éveiller l’activité psychique et spirituelle de cette glande.

 

Pour peu que l’on se donne la peine d’y réfléchir, il n’existe en fait que deux directions de concentration mentale : celle relative aux objets, aux évènements et aux personnes, à l’extérieur, et celle relative à nos processus mentaux, « dans notre tête » ou « à l’intérieur. » (« ésotérikos », en Grec) Durant une vie entière, notre attention est soit volontairement orientée vers l’une de ces deux directions, soit elle y est attirée, par exemple par un bruit, au-dehors ou par une idée subite, au-dedans.

Lorsque notre attention se fixe sur les objets et « le monde extérieur », notre énergie, qui suit toujours notre attention mentale, s’échappe de nous vers l’extérieur et au bout de quelques heures, nous sommes épuisés. Lorsqu’elle se fixe « au-dedans », c’est à dire sur nos divers processus mentaux, volontaires et conscients ou autonomes et plus ou moins conscientisés, notre énergie de vie, notre vitalité ou « force vitale » sert en grande partie à alimenter ces processus mentaux et nous ressentons également une grande lassitude au bout de quelques temps. Phénomène qui découle de la dynamisation de nos processus mentaux les plus morbides.

 

Pourtant, nous pourrions tous demeurer conscients et actifs, mentalement et physiquement, sans pour cela avoir à dépenser plus d’énergie vitale que la Nature ne l’avait prévue au départ. Pour cela, il nous faudrait nous concentrer, quelques précieuses minutes par jour, dans ou sur « la Troisième Direction », qui ne dirige notre attention NI vers l’extérieur, NI vers l’intérieur mais… Vers la Conscience d’être, vers notre « Soi-Conscience »

 

La Troisième Direction.

 

Si on s’inspire de la position des deux centres d’émergences énergétiques (voir schémas plus haut dans la leçon) et que l’on imagine, partant du dessus des deux oreilles, qu’il existe une ligne virtuelle, droite, qui se dirige vers le centre du cerveau, on arrive à situer approximativement la glande pinéale à l’intérieur de notre tête.

 

 

Exercice N° 2

 

Assis dans un fauteuil, sur une chaise, le dos droit, les mains posées à plat sur les cuisses, les pieds bien à plat sur le sol et séparés, fermez les yeux et partagez votre attention mentale entre les deux points d’émergence énergétiques de la glande pinéale, qui se situent de chaque côté et juste au-dessus de vos oreilles.

A partir de ces deux points que vous pouvez sans doute sentir s’activer légèrement, dirigez votre conscience vers l’intérieur, en partant des deux côtés à la fois, puis imaginez que vous atteignez le centre de votre cerveau ou de votre tête et que vous voyez la pinéale, qui se présente à votre vue mentale comme une petite boule rouge terne (ou de couleur brique)

 

Conservez votre attention polarisée (centrée) sur cette petite boule rouge terne et imaginez alors que votre conscience s’écoule dans la troisième direction, la Direction Spirituelle, celle qui RENFORCE votre conscience, votre volonté d’être, vos pouvoirs personnels, votre énergie vitale, etc. Ne faites rien d’autre que de demeurer centré ou focalisé sur cette petite boule de chair plus petite qu’un pois chiche.

Restez de la sorte concentré sans penser à rien, juste en étant CONSCIENT du fait que vous êtes conscience et que cette conscience se focalise en cette direction et en ce point précis de votre tête.

 

Autrement dit, en voyant en esprit cette petite boule rouge terne, vous concentrez votre conscience sur ce point et comme vous êtes cette conscience qui se concentre ainsi sur elle-même, vous renforcez ce que vous êtes vraiment d’une manière exponentielle. Vous créez littéralement cette Troisième Direction !

Cessez au bout d’une dizaine de minutes ou plus, sans excéder plus d’une demi-heure, même si cet exercice vous semble agréable et digne d’être conduit bien plus longtemps.

Plutôt que d’augmenter le temps de focalisation mentale sur la pinéale, augmentez plutôt le nombre de séances, deux à trois fois par jour durant dix minutes étant un idéal.

 

Conseils : Si vous ne réussissez pas à rester ainsi durant dix minutes ou si des pensées parasites vous viennent, ne soyez pas agacés, ne vous découragez pas et sachez que cela est on ne peut plus normal, surtout au début.

Ne vous concentrez pas sur les pensées qui vous viennent et n’essayez pas de les chasser non plus : ramenez à chaque fois et inexorablement votre attention mentale à la glande pinéale, la petite boule rouge brique, et au bout de quelques minutes, les pensées cesserons toutes seules de venir vous agacer.

Sachez que votre intellect s’ennuie rapidement si vous essayez de faire taire la moulinette mentale à laquelle il est habitué et dans laquelle il adore se pavaner. Il n’aime pas ce genre d’exercice qui lui fait sentir le poids de son inutilité ou de son inefficacité en matière d’évolution et de spiritualité.

 

Poursuivez les séances, persistez courageusement et au bout de quelques jours, vous aurez le plaisir de vous sentir vraiment immergé dans votre propre conscience d’être, un peu comme si, pour une fois, vous pouviez « vous toucher du doigt », spirituellement parlant. Il n’existe pas de mot pour expliquer ou pour désigner ce que l’on ressent alors mais ce qui est certain, c’est que lorsque vous y parviendrez, vous reconnaîtrez cette sensation unique, sans la moindre chance d’erreur.

Cet exercice doit être conduit pendant trois semaine AVANT de pouvoir effectuer n’importe quel autre exercice. Ne cumulez pas les exercices car vous annuleriez alors leurs effets et obtiendriez des effets inverses à ceux désirés.

 

Ne vous pressez pas : l’essentiel est de commencer, pas de vite arriver car commencer consiste à se remettre dans le Courant et ce remettre dans le Courant est la seule et unique chose à faire, le seul « but » à atteindre et un tel but est atteint… Dès que vous avez commencé !

N’hésitez pas à poster vos commentaires ou vos questions. Ce serait également sympa de venir ensuite témoigner de votre expérience personnelle car chacun de nous réagit à sa façon à ce genre d’exercice et, parfois, l’expérience d’autrui nous en apprend presque autant sur nous que nos propres cogitations isolées.

Bien à vous.

Serge.

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La pratique des Bija-Mantra

Les Bija-Mantra

 

Pour une pratique journalière

 

 

Qui dit énergétique dit rapidement centres psychiques ou Chakra (sans  » s  » même au pluriel, car ce n’est pas du Français mais du Sanskrit, merci ^^)
Plusieurs d’entre nous connaissent les Chakra mais ce qui nous intéresse ici, ce sont les « Bija-Mantra », c’est à dire les vibrations sonores capables d’activer et/ou de ré-harmoniser nos Centres énergétiques (autre nom, en Français, pour Chakra)

 
Chacun de nos Centres énergétiques est sensible à une sonorité et, plus précisément, à la vibration que cette même sonorité produit lorsque nous entonnons ces sons-là. Cette vibration, comme toutes choses, est de double nature (« Tout est double » – Principe de Polarité.)

Il me semble important de préciser la chose puis d’insister sur ce point car personne ne semble trouver utile de seulement le mentionner. D’ailleurs, l’avantage d’expliquer les deux aspects (ou pôles) de cette Loi en ce qui a trait aux sons vocaux, permet de rendre plus rationnel et donc crédible, l’emploi même de sons vocaux dans le développement personnel.

 

 

Ainsi, l’effet d’un son vocal est de double nature, disais-je, la première relative aux fréquences vibratoires émises dans la pièce et par le son lui-même (version la plus connue) et la seconde, relative aux vibrations plus physiques engendrées par la résonance sonore issue du palais et des lèvres, durant la prononciation de ces mots ou « Mantra ».

 

Par exemple,  si nous plaçons nos doigts sous la gorge puis si nous entonnons le son vocal « M » (« Mmmmmmm » comme pour dire qu’une chose est bonne), nous pouvons remarquer alors que « ça vibre » légèrement. De même si nous plaçons nos deux index directement dans le conduit auditif de nos deux oreilles.

 

Cette vibration, qui est donc purement physique, agit sur certaines glandes telles que la thyroïde, la pinéale (épiphyse) et la pituitaire (hypophyse.)

 

 

A présent, voyons comment nous devons procéder. Afin d’obtenir les meilleurs résultats, nous devons pratiquer d’assis, trouver une position confortable et ne ressentir aucune tension ni gène que ce soit.

Tout l’art réside dans la convergence de trois techniques qui peuvent être employer séparément et dans d’autres exercices spirituels. Dans le cas qui nous concerne aujourd’hui, nous devrons employer :

 

1. La concentration (attention mentale polarisée)

 

2. La respiration profonde et rythmée (régulière, en fait.)

 

3. L’intonation de sons vocaux (lettres, voyelles  ou mots composés.)

 

Le cumul de ces trois techniques est assez simple, puisqu’il s’agira pour nous d’inspirer lentement et profondément par le nez puis d’exhaler tout en entonnant le sons décrits plus bas et ce, en conservant notre attention mentale focalisée sur un Centre précis. Après une douzaine de cycles, environ (ou répétitions), vous devrez faire la même chose pour les points 1 et 2 mais passer à un autre Chakra pour le point 3.

 

 

Position des Chakra et Bija associés.

 

 

 

* Le premier Centre, le Coccygien, situé entre l’anus et les organes génitaux (pas loin de la prostate, chez les hommes) réagit au son LAM.


* Le second Centre, le Sacré, situé aux alentours du nombril, réagit au son VAM.


* Le troisième, le Solaire, situé à mi-chemin entre la pointe du sternum et le nombril, réagit au son RAM.


* Le quatrième, le Cardiaque, situé au centre géographique de notre poitrine, réagit au son YAM.


* Le cinquième, le Laryngé, situé dans la petite dépression sous la gorge, un peu au-dessus de la ligne des clavicules, réagit au son HAM.


* Le sixième, le Frontal, situé un centimètre au-dessus de la ligne des sourcils, réagit au son OM.


* Et le septième, enfin, le Coronal, au sommet du crâne, réagit aux deux sons différents que sont le AUM et le YOD.

 

 

Il est important de prononcer correctement chacun de ces Bija-Mantra car leur effet dépend essentiellement de la manière dont on réussit à les moduler.
Évidemment, il est plus aisé d’expliquer ce genre de chose sur place, en présence d’une personne, que de décrire comment prononcer des sons !
Leur effet est puissant et apporte réellement des bienfaits en divers domaines, notamment la santé physique et mentale, ainsi qu’une activation non négligeable de certaines facultés psychiques (pour ceux qui bossent assez longtemps avec ces sonorités, bien évidemment.)

 
Il n’est ni utile ni souhaitable de faire tous ces sons en même temps et dans la même séance, avec pour intention de brûler les étapes.
L’idéal est encore d’employer un son par jour de la semaine, en essayant de faire coïncider le Bija du Centre Coronal avec le Dimanche, si c’est possible.

 

 

Par exemple, vous commencez par faire le Bija du premier Chakra le Lundi, celui du second Chakra le Mardi, etc…
Chaque Bija-Mantra devra être répété une douzaine de fois environ, avant d’entamer une période de détente, de relaxation ou bien de méditation, selon vos choix ou aptitudes.
L’intonation des Bija se fait toujours sur l’expir, sans forcer et sans élever inutilement la voix qui doit demeurer sur une note basse et constante.
En entonnant le Bija sur chaque expir et douze fois d’affilées si possible, veillez à bien découper les syllabes de chaque son (deux ou trois, selon le son vocal)

 

 

Exemple de prononciation pour chacun des Bija-Mantra :

 

 

LAM = Llllll-Aaaaaa-Mmmmmmmm


VAM = Vvvv-Aaaaaaa-Mmmmmm


RAM = Rrrr-Aaaaaaaaa-Mmmmmm


YAM = Iiiii- iaaaaaaaa-Mmmmmm


HAM = HAaaaaaaaaaa-Mmmmmm


OM = Oooooooooo-Mmmmmmm


AUM = Aaaa-Ouuuuu-Mmmmmmm


YOD = Iiiiii-iooooooooooooo-D

 

 

Exemple d’exercice complet journalier.

 

 
1. Assis sur une chaise ou un fauteuil (pas couché), détendez-vous, inspirez puis expirez profondément trois fois : inspirez par le nez, expirez par la bouche complètement et à fond (sans gonfler les joues), ceci afin de vider le bas de vos poumons qui a tendance à se remplir de gaz carbonique, qui est plus lourd que l’oxygène.
2. Fermez les yeux puis ayant choisi le Bija du jour, inspirez et expirez en entonnant le son, douze fois d’affilées. Faites trois séries de douze répétitions au maximum et ce, jusqu’à trois fois par jour mais pas plus.

(Par exemple, une série de trois fois douze sons le matin, une autre vers midi et une dernière le soir.)
3. Une fois l’exercice terminé, conservez les yeux fermés et, respirant normalement, demeurez détendu et sans pensées à rien de précis durant dix minutes. C’est à ce moment que vous pourrez, si vous en avez envie ou si cela vous est habituel, faire une méditation ou un autre exercice, cela à la condition expresse qu’il n’implique pas l’intonation de sons supplémentaires.
Puis, lorsque vous avez terminé, levez-vous et vaquez à vos occupations ordinaires.

 

 

Nota : Il me semble important de préciser ici que l’emploi des sons vocaux n’a rien de magique ! Il a été démontré, depuis des années, que ce sont les vibrations émises par les sons qui, en étant amplifiées par certaines cavités naturelles (comme notre bouche et certaines zones cervicales) produisent un effet émollient sur certaines parties de notre système nerveux et, en particulier, sur nos glandes endocrines.

A ces vibrations de nature physique, viennent s’ajouter les vibrations bien plus ténues et subtiles de celles de l’éther, de l’atmosphère ambiante, si vous préférez.

 

 

D’ailleurs, si vous avez un jour l’occasion de pratiquer cet art des sons vocaux dans une vielle église abandonnée ou dans une petite grotte ou cavité rocheuse, vous aurez la démonstration de ce que peuvent produire les Bija-Mantra lorsque les ondes sonores ainsi produites et déployées, se répercutent sur une ou sur plusieurs parois.

 

 

Il va sans dire que le fait d’essayer cet exercice durant quelques jours n’engage à rien et ne coûte que la difficulté de ne pas passer pour un fou (voire pire) si notre voisin de palier nous entend chanter à tue-tête  » Om, Om, Om !  » (sic)

Essayez donc de vous retrouver seul et tranquille avant de pratiquer.

Il est bon également de penser à débrancher le téléphone.

 

 

Une dernière précisions enfin : Il faut environ trois semaines de pratique pour obtenir des effets objectivables ou mesurables. Avant cela, il est possible que vous ne sentiez ni ne remarquiez rien de bien précis et ce sera normal.

 

 

A l’inverse, et si vous êtes une personne très sensible, vous pourrez ressentir des effets dès le second ou troisième jour. Ce qui ne veut pas dire que vous devrez alors abandonner et trépigner de joie ! Cela voudra dire, plus sobrement, que vous avez tout intérêt à poursuivre cet exercice avec le plus grand sérieux.

 

Je me tiens à la disposition de tous et de chacun pour répondre aux éventuelles questions, que cela soit avant de pratiquer et pour clarifier certains points de l’exercice vous paraissant encore un peu obscur, ou après cet exercice, pour expliquer d’éventuels effets 🙂

 

 

Dans tous les cas, le seul fait de poster un commentaire ici et à la suite de cet article, sera pour vous un moyen efficace de me remercier pour le temps que je consacre aux autres et pour mon désir de partager ma passion pour l’ésotérisme véritable ou « Originel » 🙂