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Qui suis-je ?

Selon les psychologues ésotéristes, «Seul existe l’esprit et l’esprit est Dieu.»
Ils prétendent aussi : « Il n’y a qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. » Enfin, ils enfoncent carrément le clou en affirmant que « L’esprit est ce qui est à la base de toute la création, visible et invisible. » Certains diraient : « Oui, bon, OK, et alors ? Nous avons déjà entendu ou lu ces choses, il n’y a pas de quoi se mettre la queue en tire-bouchon ! »

 

 

 

SiddhaEn effet, ces choses là ne sont pas nouvelles puisque elles étaient déjà connues et enseignées voici six mille ans en arrière.

Mais est-ce à dire pour autant que ces choses là soient vraiment comprises et intégrées ? Qui réalise vraiment tout ce que ces trois phrases impliquent ?

 

 

 

 

 

 

espritCar soyons logiques un instant : si SEUL existe l’esprit et que TOUT est esprit, QUI ou QUOI sommes-nous, en tant qu’être humains, s’il vous plaît ? Comprenez-vous le bien-fondé de cette question ? Sommes-nous autre chose que ce que nous croyons être ? Apparemment, puisque seul existe l’esprit et que ce dernier est à la base de tout. Sommes-nous l’esprit ? Probablement, puisqu’il n’existe RIEN d’autres qui puisse exister à part lui.

 

 

 

esprit3Mais si nous sommes l’esprit, alors nous ne sommes pas nous !
Ou alors, ce que nous sommes consiste en de l’esprit qui a pris la forme exacte de ce que nous nommons et désignons en affirmant « moi. » De fait, notre individualité, notre moi social, notre Soi et jusqu’à notre corps de chair, tout cela serait « fait d’esprit » et donc, serait l’esprit. De l’esprit stabilisé sur l’un des innombrables paliers vibratoires. Et ce Palier serait nommé « humain »… Par le pallier lui-même !

 

 

 

 

Pouvons-nous en conclure que le Soi et le «moi» de l’homme sont fait de Dieu ou même, sont Dieu ? Très certainement, puisque tout est fait de Dieu. Mais alors, puisque l’homme est Divin, pourquoi est-il si pauvre, faible et malheureux ? Justement, il est ainsi parce qu’il n’est pas « complètement Dieu » ou « entièrement conscient d’être Lui.» Et qu’est-ce qui ternit ainsi la Beauté de l’âme et transforme sa surface en une eau agitée et boueuse ? Devinez !

 

 

 

l'egoSi vous répondez : «L’ego», vous aurez raison, certes… Mais cela n’expliquera pas pour autant en quoi l’ego est responsable de cet état de fait, ni ce qui se produit vraiment par sa faute. A moins que vous ajoutiez ceci : « L’ego nous prive de notre Nature véritable en nous faisant croire que nous sommes ceci plutôt que cela, ce qui nous coupe de notre Unité première. »

 

 

 

 

l'ego-legoNotez au passage le «…en nous faisant croire… » Ce passage est très important, car il est la clé d’un apparent paradoxe qui a fait fumer les neurones de plus d’un étudiant de l’ésotérisme ! Si Dieu est tout, qu’est-ce que l’ego dans ce cas ? Du non-Dieu ? Impossible ! Alors quoi ? De l’esprit, bien sur, mais de l’esprit qui vibre encore bien trop bas, bien qu’il puisse se trouver inclut dans un complexe énergétique (être humain) qui lui, vibre plus haut. Et selon vous, comment nomme-t-on le fait qu’un corps étranger se trouve mélangé à une structure originelle ? Ou une chose qui vient troubler la clarté de l’eau, ou encore un défaut dans un diamant ?

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le doigt pointé

mental17Les psychologues ésotéristes ont été les seuls à dénoncer un ancien état d’esprit très instructif qui sévit à nouveau et depuis une dizaine d’années au sein de notre actuelle jeunesse, les 20-30 ans. Cet état d’esprit consiste à nier carrément qu’un individu vivant à notre époque puisse devenir ce que l’ésotérisme de base appelle « un Maître » (ou assimilé.) Comme vous devriez le savoir à présent, l’idée est moins de juger que de comprendre et d’expliquer. Personne n’a ici envie de se lancer dans le débat du « c’est pas con ! » ou au contraire, du « Mais c’est très con ! » L’intérêt de cet article est double :

1. Expliquer l’origine d’un état d’esprit, son but, ce qu’il est censé produire comme effet « positif » pour la personne qui choisi de s’en faire le porte-flambeau.

2. Quelles sont les lois du fonctionnement de l’esprit impliquées.

Supposons qu’il soit exact que plus personne, à notre époque, ne puisse devenir un Maître, soit ! En bon « flic de l’esprit » que nous sommes, demandons-nous « à qui profite le crime ? » (vous connaissiez l’astuce, en criminologie ?)

 

 

 

mental15En effet, pour qu’un mental choisisse de véhiculer ce genre d’information, il faut qu’il y trouve un intérêt quelconque, n’est-ce pas ? Si plus personne ne peut devenir un Maître, alors les plus programmés et encombrés mentalement d’entre nous peuvent respirer en paix ! Qu’est-ce qui pourrait inquiéter une personne qui croit ne plus pouvoir devenir Lumineuse et saine d’esprit ? Qu’est-ce qui pourrait créer des problèmes à une personne devenue incapable de changement et d’amélioration ? La réponse est évidente : qu’on lui démontre qu’elle se trompe et qu’elle peut, avec un peu de courage et de volonté, se transformer elle-même et en comptant sur ses seuls efforts.

Et qu’est-ce qui pourrait ainsi lui faire honte et établir la preuve formelle qu’elle se ment et fait montre simplement de fainéantise  spirituelle ? La présence autour d’elle d’un Maître ou assimilé, oui.

 

 

 

ange noir 02Si personne n’arrive à se sortir de son bourbier mental, alors ce même bourbier devient l’ordinaire de l’être humain moderne, n’est-ce pas ? Mais si quelques-uns y arrivent, si quelques-uns donnent même l’impression d’être différents et meilleurs sur certains points, alors là, il y a danger pour l’intégrité de cette croyance en l’impossibilité d’évoluer vers la Maîtrise. Jadis, les Maîtres instruisaient, conseillaient et apportaient leur aide, mais ils ne dénonçaient rien, ne forçaient rien et laissaient à chacun la responsabilité de ses choix. Et ceci était approprié à l’époque et aux divers buts envisagés à plus ou moins long terme.

 

 

mental04A présent que chacun doit apprendre à se démerder tout seul comme un grand et à devenir son propre Guide de Lumière, son propre Maître et Dieu, il n’est plus opportun de conserver cette relation surannée de « Maître et Disciple. » Mais cela ne signifie pas pour autant que chacun pourra dire et faire n’importe quoi en toute impunité, comme par exemple démolir le moral de milliers d’individus en laissant planer l’idée saugrenue que les Maîtres n’ont jamais existé et qu’il est utopique de désirer s’approcher seulement de leur niveau idéalisé à l’extrême par quelques pingouins endimanchés !

 

 

 

 

bouddha-brouillardD’ailleurs, rien ne dit que ces mêmes anciens Maîtres ne soient pas eux-mêmes revenus sous les traits plus rassurants d’hommes et de femmes vraiment ordinaires… Il fallait d’ailleurs qu’il en soit ainsi, car pour arrêter cette relation Maître-élève, il fallait bien que le plus intelligent des deux donne l’exemple et fasse les premiers pas. Alors les anciens Maîtres sont revenus, sous forme d’extension de leur Soi-Conscience, plus humains que jamais et, surtout, plus libres ! Et cette liberté se résume à pouvoir dire et faire tout ce qu’ils veulent eux aussi, y compris foutre la merde dans le camps des forces de l’ombre ! N’étant plus des Maîtres, comme les précédentes extensions, mais de simples humains, ils n’ont plus à « montrer l’exemple » et être plus sages que des images : ils se sont redonner les mêmes droits que ceux et celles qui furent jadis leurs élèves et disciples, passagers ou attitrés.

 

 

 

Doigt-accuseIls n’instruisent donc plus : ils dénoncent ! Ils pointent du doigt ce qui leur paraît inadéquat et, en un mot, deviennent des empêcheurs de mentir-et-de-prendre-les-autres-pour-des-cons en rond. Ont-ils un tel droit de forcer ainsi la main à ceux qui sont libres de mentir et de faire avaler des couleuvres aux autres ? Oui, ils ont le même droit que ceux qui font ce qui est très con (mentir.) Alors eux aussi font une chose très conne : Ils donnent la vérité surtout à ceux qui ne la réclament pas et la cachent aux autres, les gens instruits à n’en plus pouvoir.

Un peu d’humour et de simplicité permettent de bien comprendre ce qui vient d’être écrit, mais pour être certain d’avoir été le plus clair possible à ce sujet, je vais représenter l’enfant autrement car parfois, il passe mieux par le siège.

 

 

 

Manipulateur03Puisque la loi de libre arbitre implique que votre voisin a le droit d’être un poux et de vous faire chier comme c’est pas permis (en français dans le texte), cette même loi vous autorise à être un poux et à le faire chier vous aussi, ceci en l’empêchant de réussir à être un poux et un chieur de première ! Du coup, vous n’êtes plus occupés à pleurer qu’on vous viole votre libre-arbitre car vous êtes bien trop occupé à en faire de même avec votre voisin ! (ou du moins à l’empêcher de parvenir à ses propres fins obscures.)  Pour le sujet qui nous concerne, ça donne ceci :

Laissez les gens avoir le droit de nier la Lumière et ne perdez pas de temps : empêchez-les d’y arriver, devenez ces casse-burnes cosmiques que vous ne pouviez pas être jadis, alors que vous suiviez une voie Lumineuse réservée aux eunuques de l’âme. Et laisser ceux qui sont revenus pour jouer ce même rôle, s’illusionner avec leur degré de luminosité qui n’éclaire même plus leur ego.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Pouvoir et énergie

mental07On parle beaucoup de pouvoir…. Mais qui est conscient du fait que le pouvoir, sur la Terre comme ailleurs, est une simple question d’énergie ?

Les gens qui recherchent le pouvoir semblent sans cesse devoir se battre contre les autres et tenter, par tout moyen à portée, de détruire l’adversaire afin de mieux se construire eux-mêmes. Et même si on laisse de côté toutes considérations d’ordre purement moral, on demeure néanmoins en droit de se questionner sur ce genre d’état d’esprit.

 

 

tornade psyEn effet, pourquoi serait-il «utile», d’un point de vue pratique, de détruire un adversaire, alors qu’il est plus spécifiquement question d’avoir plus d’énergie que lui, cela afin d’avoir plus de pouvoir encore et ne plus avoir à le craindre ensuite ?

La réponse est simple : où croyez-vous que les gens en quête de pouvoir vont chercher l’énergie qui leur manque pour arriver à leur fin ? Chez les autres, gagné ! Ah ? Et pourquoi donc chez les autres, Monsieur le Maire ?

Parce que c’est devenu le seul point d’accès à l’énergie, pardi ! Du moins pour toute personne non initiée aux choses de l’esprit. Oh ? Bah oui.

 

 

iqeosr3qJadis, lorsque les gens n’avaient pas encore comme métier unique d’être Menteur à plein temps, et qu’ils acceptaient encore courageusement de plonger en eux-mêmes pour y trouver « ombre et Lumière » qui cohabitent toujours et nécessairement, ils pouvaient alors s’abreuver à la Source intarissable d’énergie cosmique (ce que font encore quelques-uns, n’en doutez pas)

Mais depuis que l’homme, dans son immense courage, a décidé de refuser la vérité, cela sous prétexte qu’elle pouvait blesser son joli petit ego, il a dû, et du même coup, refuser également de demeurer branché à la Source Intérieure qui permet de faire face à tout et de triompher de l’adversité sans avoir à détruire la vie d’autrui (même si c’est « flatteur » comme victoire, du moins aux yeux des abrutis.)

 

 

Psycho 01Alors depuis ce temps, l’homme essaye par divers moyens bien connus des psychologues ésotéristes, de voler l’énergie des autres, cela afin d’atteindre un double but évident en soi : être plus fort et détruire ceux qui sont ainsi devenus plus faibles, après avoir été les victimes de ce vampirisme vital !

Bien trop de gens, à notre époque, ont ce désir compulsif de détruire… Ceux qui leur ont donné à mangé ! Méditez ça quelques secondes et vomissez uniquement ensuite, svp. Et pas sur cet article, merci !

 

 

Dans le murJe vous laisse réagir à mes propos, car il serait sympa que l’on puisse en discuter un brin ensemble. Si vous le voulez bien  Toutefois,  fragiles émotionnellement s’abstenir, car vous risquez de réagir comme à votre habitude, c’est à dire en cherchant à nuire et à faire du mal dans l’espoir de faire cesser l’origine présumée extérieure d’un mal qui vous ronge depuis votre propre intérieur. A bon entendeur…

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La bonne conduite

conduite06Les psychologues ésotéristes modernes ont remarqué que l’homme conduit comme il se conduit. Si vous préférez, il se comporte, en voiture, comme il se comporterait, en vérité, s’il n’était plus capable de se surveiller et de tricher dans ses relations avec autrui.

A croire que le fait de monter dans une auto lui procure le sentiment de pouvoir se lâcher en toute impunité ! La conduite automobile, sur les routes, est en effet très significative de l’état d’esprit du conducteur. De son vrai état d’esprit, pas de ce que son Moi-Idéalisé lui impose de montrer et de laisser croire.

 

 

 

conduite02Amusons-nous un peu à trouver le symbolisme premier (c’est à dire le plus apparent et le plus simpliste) de chacun des comportement en voiture, et il est possible que nous soyons étonnés par sa richesse et sa diversité !

Pour lancer le petit jeu que je vous demande de partager avec moi, je lance les trois premiers symboles à trouver :

 

1. Les gens accélèrent souvent, sur l’autoroute par exemple, quand on fait mine de les doubler, pourquoi, selon vous ?
2. Pourquoi les gens tournent-ils si vite, dans les ronds-points ?

3. Et pourquoi essayent-ils, toujours dans les ronds-points, de ne pas freiner et de nous passer « collés au cul » comme s’ils allaient nous rentrer dans l’aile ou la portière avant droite ou nous doubler tandis que nous tournons (pour ceux qui ont remarqué cela) ?

Alors, on joue ? Et on en découvre d’autres ? Les paris sont ouverts !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le seuil de vérité

 

Comme le dirait un Mage Rouge : «Rien n’est plus facile et aisé que d’évoluer. Rien n’est plus difficile et improbable en même temps !»


maitre noir
Les Siddha des Origines, ceux qui avaient eu la chance d’être instruits directement par les derniers Rishi, savaient que le fait de passer d’homme programmé à homme libre consistait en un véritable mystère divin. En plus d’être un défi extraordinaire. En effet, qu’est-ce qui fait que Untel croit en «prendre plein la gueule» quand il est aidé, alors que tel autre s’illumine au bout de quelques petits mois ? Évidemment, comme ils étaient loin d’être cons (lol) ils avaient déjà remarqué qu’une des principales raisons était que le premier avait tendance à RÉSISTER comme si son honneur et sa vie même en dépendaient, alors que le second était confiant et désireux de progresser vraiment. Mais cela n’expliquait pas pour autant pourquoi l’un avait cet état d’esprit tandis que l’autre en avait un de diamétralement opposé.

 

 

 

A une époque, il fut question de la responsabilité de l’Instructeur en la matière : en effet, il était au moins possible que la résistance ou la non résistance de l’élève puisse provenir de la tournure d’esprit et des capacités propres à l’enseignant. Mais l’idée fut vite abandonnée, car non seulement les rapports Maître/Disciple démontrèrent avec le temps qu’elle était infondée mais de plus, cette prémisse soumettait les Instructeurs à de trop fortes pressions psychologiques. Transmettre la Connaissance n’est pas et ne sera jamais un «devoir» : c’est un plaisir ou un acte d’amour, mais pas une nécessité vitale pour l’univers qui se satisfait très bien (la preuve) de l’ignorance crasse d’une certaine catégorie d’humains.

 

 

 

Alors il serait amusant de remettre la question au goût du jour, de la remettre sur la table et d’en parler entre nous, ne serait-ce que pour le plaisir. Nous n’avons pas la prétention de découvrir un secret qui fut caché aux premiers Siddha, nous avons juste envie de voir si ce «secret» ne se serait pas un peu dévoilé lui-même, après tous ces siècles de passés. Donc, je résume la question d’une manière plus formelle et complète :

« Attendu que les Maîtres savent des choses sur nous que nous ignorons nous-mêmes et que le simple fait de nous apprendre quelles sont nos erreurs pourraient nous illuminer en très peu de temps, comment expliquer qu’ils ne le fassent pas ? Qu’est-ce qui, en nous, les empêchent de tout nous dévoiler sur nous-mêmes ? »

Le débat est ouvert à tous et nous allons essayer de transformer ce mystère de l’esprit en une éclatante évidence aux yeux de tous !

 

 

 

oeil de croixCeux qui connaissent l’ésotérisme Chrétien se souviennent certainement de cette antique initiation nommée la Crucifixion. Cette initiation existait bien avant l’époque du Maître Jésus et fut évoquée par les Instructeurs de Conscience bien des fois, au cours des millénaires. Se sentir crucifié est loin d’être agréable, n’est-ce pas ? Mais qu’est-ce qui doit être crucifié, si ce n’est tout ce qui n’est pas nous et nous empêche de l’être, justement ? Celui qui «monte sur la croix» a perdu, car il s’est identifié à son rôle humain et devra mourir avec lui… Ou du moins, c’est ce qu’il supposera vivre ! Car pour «faire vraie», même la mort doit être pleinement vécue et en toute conscience ! (logique.)

 

 

 

syntonisationMais comme rien ne peut mourir vraiment, surtout pas notre identité véritable. La crucifixion ne peut effrayer que ceux qui, justement, n’ont aucune envie de changer et se trouvent très bien «en l’état», si j’ose dire. Et j’ose le dire, car cela est vrai. L’idée serait donc de se demander si on désire réellement et sincèrement évoluer et parvenir à l’expérience directe de notre Nature Divine et immortelle ou si l’on préfère «vivoter» une vie durant et se faire croire qu’on est prêt à bouger, tout en s’ancrant chaque jour un peu plus dans une forme d’immobilisme spirituel des plus rassurants.

 

 

 

Lion3L’ego a peur, car lui n’est pas éternel. Le Moi-Idéalisé a peur, car lui n’est pas éternel. L’âme a peur, car elle non plus n’est pas éternelle, même si elle peut survivre très longtemps en se faisant passer pour Soi. Il est dit, dans les Mémoires des Maîtres, que la Crucifixion est le passage le plus crucial (sans jeu de mots) et aussi le plus «dramatisable à souhait» de toute la «carrière initiatique» d’un être humain. L’être sait, au fond de lui, que pour aller plus loin, il lui faut déposer son âme au pied de la croix ou y monter pour y être cloué par la vie, les évènements et les êtres. En clair, par les expériences terrestres et matérielles (ce que symbolise, entre autre, la croix dressée.)

 

 

 

psychodynamiqueL’âme le sait également et ne tiens absolument pas à mourir, ce qui est follement amusant, car cela implique qu’elle ait préalablement existé, ce qui n’est pas le cas. L’âme est «ce qui nous anime», c’est-à-dire la somme de toutes nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos souvenirs, etc. L’âme, c’est un disque dur, une mémoire linéaire, en somme. Mais le véritable individu n’est pas ce qu’il pense et ressent sans cesse; il est Celui qui pense et ressent toutes ces choses ! La nuance est vitale pour Soi.

 

 

 

 

gifsci10Il est vrai que « l’homme qui ne s’invente pas de limites n’est pas limité. » Mais une fois ces limites inventées, elles existent pour de bon, car l’esprit est créateur ! Donc, il faut ensuite dépasser ces limites engendrées en esprit et dans notre mental, ou les dénoncer à nos propres yeux comme étant illusoires, ce qu’elles deviennent instantanément si on le fait avec sincérité. Ici, le mot «illusoires» ne signifie pas que ces limites créées en esprit n’existent pas ! Elles existent bien pour nous, puisqu’elles n’affectent que nous (ou toute personne partageant avec nous notre idée de limite quelconque, bien évidemment.)  Le mot «illusoire» signifie simplement qu’en fait, si nous n’avions pas inventé nous-mêmes ces limites, elles n’existeraient pas et nous n’aurions alors pas à en subir le joug. Il est très important de saisir cette subtilité.

 

 

 

RishiLes formules issues de l’Inde ne sont pas satisfaisantes pour un esprit Occidental. Tout le monde le sait et tout le monde fait mine de ne pas s’en rendre compte. Les psychologues ésotéristes (les psy éso, pour faire plus court) l’avaient fort bien compris et tandis qu’ils citaient les anciennes écritures pour offrir à l’intellect gourmand un os à ronger, ils expliquaient le sens profond et original de ces textes puis en adaptaient la sagesse à l’époque en cours, offrant des exemples concrets et signifiants à des mentalités en perpétuel devenir.
Les écritures, saintes ou pas, ne peuvent que s’adresser à un mental qui ne bouge pas. Si les mentalités évoluent, la formulation de la Connaissance doit évoluer de concert car dans le cas contraire, la Connaissance Initiatique ralenti l’homme et peut le faire régresser. Ainsi, dire que les limites mentales sont illusoires dans le sens où elles n’ont aucune existence, même en nous, apporte une forme ancienne de sagesse et une satisfaction égotique tout aussi illusoires.

 

 

 

ego2En effet, essayez de vous libérer l’esprit avec de telles assertions ! D’autres ont essayé : ils sont toujours aussi confus mentalement ! Tandis que si on vous explique que votre mental est créateur de réalités probables et qu’une fois une idée créatrice émise, cette idée existe «pour de vrai» et au moins pour son créateur, alors vous comprenez que ce n’est pas le degré de réalité de vos imageries mentales, qui compte ici, mais bien votre faculté à vous libérer de vos propres fantasmes et de ceux que vous partagez avec vos semblables. Si j’ai peur d’une chose, c’est que je pense quelque chose de précis et de négatif en rapport avec cette chose. Si je trouve cette pensée et si je la transforme en son opposé, je ne connaîtrai plus la peur. Mais si je tente de nier une réalité spirituelle sous le prétexte bidon qu’elle n’est qu’une chimère de mon esprit, alors je continuerai à craindre et à souffrir ! Le simple bon sens hurle en faveur de ce que je vous présente là.

 

 

 

conscience2D’ailleurs, puisque nos créations mentales sont des chimères sans réalité véritable, comment cela se fait-il que nous puissions souffrir vraiment ? Car il me semble que la souffrance issue des processus mentaux morbides de l’humanité est bien réelle, non ? On a donc du réel (souffrance) à partir d’une chose inexistante (processus mentaux) ? Intéressant, ça, vous ne croyez pas ? Voyez si votre esprit est capable de jongler avec de telles subtilités puis œuvrez à votre libération spirituelle sans vous soucier du degré de réalité des démons qui sont en train de vous grignoter les fesses !

 

Au sujet du côté cassant de l’enseignement de la psychologie ésotérique

 

 

De nombreux élèves de l’ésotérisme avancent «à l’intérêt» : tandis qu’ils se plaignent de la rigueur mentale de leurs professeurs et enseignants, ils persistent à s’y frotter tout de même, quitte à frôler à chaque instant la rupture d’anévrisme tant est forte la pression… qu’ils se mettent d’ailleurs tout seuls ! Dit autrement, ceux qui craignent tant de se faire «casser» par l’enseignement de la connaissance de Soi, vont tout de même et à répétition au «casse-pipe.» Mais pourquoi font-ils cela ? Sont-ils maso ou cela cache-t-il quelque chose qu’il nous serait précieux à tous de découvrir, voire… d’exhumer ! Essayons de poser quelques balises directionnelles sur cet intéressant sujet.

 

 

 

identificationVous savez déjà que nos schémas mentaux consistent en des formes mentales (états d’esprit) qui « fonctionnent » à notre insu et bien souvent, décident de notre vie et à notre place… Imaginez que je sois en train de parler avec l’un d’entre vous… Et tandis que je vous parle, je perçois clairement que ce n’est plus vous qui me répondez  mais… Un de vos schémas ! En effet, puisque les schémas sont «des entités à part entière», capables de vivre à notre insu, de s’exprimer à notre place, voire nous posséder et tout cela, grâce à notre propre vitalité , pourquoi ne pas imaginer, pour faciliter nos échanges, que la somme de nos schémas peut se confectionner sa propre personnalité et se croire le seul et unique individu digne de ce nom dans ce corps qui est le nôtre ?

 

 

 

Cela pourrait nous faire sourire mais nous faire peur également, non ? Pourtant, imaginez ! Nous serions donc «possédés» par nos propres démons intimes, c’est-à-dire la somme de nos croyances, peurs, doutes et conditionnement sociaux et spirituels ! Autant parler carrément de «cas de possession», ne croyez-vous pas ? J’en reviens à mon exemple plus haut. Je suis en train de converser tranquillement avec l’un d’entre vous et, brusquement, alors que j’évoque un sujet quelconque -du moins à mes yeux- je vois votre visage changer carrément : ce n’est plus «vous», le véritable individu,  qui écoutez et qui va s’exprimer ensuite, mais «cela» dont le Nom est Légion (Référence à un célèbre verset biblique qui traite de possession démoniaque.)

Selon vous, que dois-je faire ? Je ne suis plus face à un individu réel autant que respectable et avec lequel je partage volontiers mes modestes connaissances, mais face à un Démon dont le regard trahis déjà la haine ou, pour le moins, le ressentiment… Vais-je continuer de parler à… «ça» ? Vous accepteriez, vous, d’entendre les réponses-bateaux de «ça» ? Dois-je plutôt «tourner les talons, secouer la poussière de mes pieds» et partir vers d’autres ailleurs ? (idem, versets Bibliques.)

 

 

 

plans de conscienceQue feriez-vous, vous-mêmes, s’il vous était possible de voir immédiatement lorsque vous ne vous adressez plus à un être humain mais à un égrégore, un démon, une construction mentale bourrée de confusion, d’émotions violentes et de souffrances contenues ? Il est important que vous répondiez à cette question, car il est possible que, très bientôt et pour quelques-uns, cette faculté devienne accessible et je vous assure qu’il faut les avoir « bien accrochées » (les oreilles) pour oser se servir de cette faculté sans vomir sur la personne qui est en face de vous lorsque ce n’est plus son «occupant officiel» qui vous parle et…  Qui vous regarde !

 

 

 

prince psyNous imaginons bien que les personnalités ne sont pas tout le temps comme ça, même si nous ne les connaissons pas. Donc et au pire, nous pouvons supposer que nous n’aurons devant nous et seulement de temps en temps, une chose qui n’est pas cette personne que nous pourrions aussi bien côtoyer en temps ordinaire. Évidemment, cela est aussi valable pour nos proches, parents, amis et collègues de travail, par exemple. Ensuite, nous devons définir «qui va écouter», à chaque fois que le démon prendra la place de la personne connue ou non. En effet, c’est bien beau de comprendre que des démons peuvent s’exprimer par la bouche d’autrui, mais encore faut-il avoir le courage et l’intégrité spirituelle de vérifier si nous-mêmes sommes des personnes «alignées» (sur notre Être Réel) ou si nous avons nos propres démons à combattre,  qui peuvent aussi faire peur aux autres, voire les faire suer comme c’est pas Dieu permis !

 

 

 

Pour faire la part des choses, il suffit de vérifier notre réaction lorsqu’un démon extérieur s’adresse à nous. A-t-il le pouvoir d’évoquer l’un quelconque de nos moindres démons ? Dans ce cas, le premier démon, à l’extérieur, ne fera qu’invoquer notre propre démon intime. Et ce n’est pas parce que nous nous contenterons alors de n’avoir qu’un démon passif (qui réagit seulement si on l’invoque du dehors) que ce ne sera pas un démon, n’est-ce pas ! Donc, dans un premier temps, il convient de se convoquer en une réunion extraordinaire afin de vérifier si nous sommes bien nous-mêmes aussi sain que nous le présumons si jovialement. En supposant que notre conclusion soit «Damned ! Mais je suis déjà presque Dieu !» alors dans ce cas oui, nous pouvons parler d’action sur les démons d’autrui. Je cause d’action, pas de «réaction» ni même de servir de nourriture aux démons d’autrui !

 

 

 

A l’inverse, si nous découvrons que nos Démons personnels n’ont vraiment rien à envier à ceux d’autrui, nous serions alors bien inspirés de nous servir des Démons d’autrui pour déloger puis pour supprimer les nôtres.  Nous connaissons tous nos diverses réactions face au mal, non ? Vous savez mieux que moi comment vous réagissez lorsqu’on vous agresse verbalement, vous prend à partie ou lorsqu’on vous demande brusquement et avec hargne de justifier l’un de vos actes ou l’une de vos absences d’actes…Ne me dites pas que vous avez réussi à ne plus être confronté à cela ! (Bien que je vous soupçonne fortement d’avoir essayé !) Donc, dans un premier temps, avant de parler «d’astuce à employer», encore faut-il que vous soyez capable d’assez de maîtrise personnelle pour ne pas vous faire harponner par le Démon d’un autre et venir sur son terrain comme un couillon et sans même le réaliser !

 

 

 

psychologie2Si vous passez ce premier test de sécurité, alors là oui, nous pouvons causer d’astuce, de méthode ou de technique pour déjouer l’action des Démons d’autrui. Et pour commencer, vous devez vous offrir le temps de bien étudier  comment fonctionne un Démon. Vous avez un avantage sur lui : lui ne peut que réagir sans cesse et à chaque fois de la même façon compulsive. Il est limité par sa nature qui tend à reproduire sans cesse le même…  Schéma (c’est le cas de le dire.) Par contre, vous pouvez quand à vous AGIR de la manière que vous désirez et changer d’action plusieurs fois et à volonté. C’est en cela que réside la première moitié de l’astuce !

 

Un démon n’a de pouvoir que s’il rencontre la moitié qui lui manque pour être complet et se manifester !

 

S’il vous plaît, relisez bien cette dernière phrase, car elle est très importante !

 

 

 

Présenté différemment, un Démon est un schéma mental qui, pour exister et être puissant, doit absolument se retrouver confronté à sa correspondance opposée. Les Démons qui, par exemple, jouent le rôle de bourreau, doivent trouver en face d’eux le rôle de victime, sinon, ils se retrouvent déstabilisés ! En fait et pour résumer, vous possédez en vous la moitié qui manque aux Démons d’autrui pour exister et se manifester avec force ! La force d’un Démon est double (comme toutes choses) : elle naît du fait qu’il réagit toujours de la même façon et qu’il ne peut s’adresser qu’à des êtres qui possèdent le schéma (pôle) opposé mais complémentaire.

En vérité, chaque démon n’existe qu’à moitié et c’est justement ceux qui redoutent le plus leur pouvoir qui en détiennent l’autre moitié ! Marrant, non ? Sans cette autre moitié, le Démon d’autrui ressemble à un enfant de 5 ans qui pique un caprice et se fait pipi dessus en voyant que ça ne marche pas, que ça ne marche plus !

 

 

 

Hypocrisie3Donnons un exemple concret et précis pour étayer notre propos. Voici un splendide spécimen de jeune qui n’a aucune confiance en lui.  Son Démon  passif dit : «Je ne vaux pas grand-chose, alors essayons à tout prix de le cacher aux autres, ils sont si cruels !» Voici un autre spécimen de jeune qui n’a pas non plus confiance en lui mais qui se soigne d’une manière assez intéressante. Son Démon actif dit : «Les autres ne valent guère mieux que moi, malheur à celui ou à celle qui fera mine de se flatter, je me fait fort de dénoncer la supercherie !» (Veuillez noter les deux mots-clefs, en gras, dans les deux monologues des démons respectifs.)

Que se passe-t-il lorsque les deux jeunes gens sont mis en présence par la vie ? (Et croyez-moi, elle les mettra en présence, la salope !) Il se passe que les deux schémas se reconnaissent et se font « coucou ! »

 

 

 

attirer les autres3Alors, l’un quelconque des deux, en général celui qui abrite le schéma passif, dira une chose ou fera une chose qui semblera agacer fortement l’autre, et ça y est : la guerre est déclarée ! Seulement en apparence ! Car en réalité, les deux schémas s’adorent, n’est-ce pas. Ils ont d’ailleurs besoin l’un de l’autre pour exister et pour obtenir « vie, force et durée. » Alors le premier va se sentir «agressé» et, par réflexe, il va essayer de CACHER sa honte, sa colère, sa vexation, bref, ce qu’il va ressentir pour sa part. OK jusque-là ?

Que va faire le second, selon vous ? Il va bondir, pardi ! Comprenez qu’il voit un être essayer de DISSIMULER quelque chose et donc, il va se faire un devoir de démasquer, de dénoncer, de déloger ce qui est préalablement caché par le premier jeune.

 

 

 

ignorance3Pourquoi ? Parce que selon le démon actif (second jeune), les gens se croient supérieurs à lui mais essayent de le cacher, vous voyez ? Alors le second démon se fait un devoir de faire réagir le premier démon ! Et que va en conclure le premier démon qui a peur de la vindicte d’autrui ? Il va en conclure (raisonnement déductif) qu’il fait bien de se cacher des autres, et il le fera plus encore, ce qui attisera bien plus les démons actifs et correspondants d’autrui, etc. On appelle cela « un cercle vicieux autogène » pour expliquer qu’un schéma se renforce automatiquement, d’années en années, cela jusqu’à ce que la personne fasse une dépression ou réussisse à s’extraire de ce cercle vicieux qu’elle alimente sans le savoir.

Si vous avez des questions, des commentaires, je suis là pour les lire et y répondre, le cas échéant. Le mieux est de le faire sur mes pages Facebook.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Prêcher pour des prunes

prunesVous aurez peut-être remarqué ce qui suit, et qui est un de mes sujets de prédilection, car il va bien avec l’humour particulier qu’avaient les anciens Rishi et les Siddha de l’Inde et que possèdent encore de nos jours les psychologues ésotéristes. Si vous lisez des textes écrits en faveur de la paix et que ces derniers vous touchent, c’est parce que vous avez déjà cette paix en vous. Donc, ça ne vous apporte pas grand chose de neuf.  Si une personne remplie de haine, de colère et de rancunes en tous genres, lit ce même texte, elle ne ressentira pas grand chose, ou alors encore plus de colère, au mieux !

Cela ne lui servira donc pas à grand chose non plus.
Si on prêche l’amour, la paix et la Joie à des êtres qui abritent déjà en leur propre sein de tels états spirituels avancés, le prêche sera accueilli avec bonté, respect et produira…. Ce qui se produisait déjà et de toutes façons au coeur de ces personnes ! Si on prêche l’amour, la paix et la joie à une personne non évoluée, au mieux fera t-elle semblant d’y être sensible et, au pire, vous enverra t-elle bouler en vous gratifiant de quelque nom d’oiseau bien senti !

Il se produira donc, en cette personne, la même chose qui se produisait déjà en elle, avant le prêche, à savoir le mensonge et/ou des réactions émotives compulsives.

 

precherMoralité, depuis des siècles, ont écrit et on parle d’amour, de paix et de joie, de Lumière intérieure, de connaissance et de bonté, à des gens qui possèdent déjà toutes ces choses, ainsi qu’à des gens qui n’ont aucune envie de les posséder (sauf en faisant semblant, pour « faire bien. »)

 

Conclusion : Depuis des siècles, ceux qui se disent éclairés ne le sont toujours pas suffisamment pour comprendre cette vérité qu’on ne peut ajouter à un homme ce qu’il possède déjà ou ce qu’il refuse de posséder, le résultat sur les deux étant égal.

Je ne dis pas que ce que j’écris est « bien » ou même agréable à lire ; je dis seulement que c’est la plus stricte vérité. Si vous en doutez, étudiez l’histoire ou… Ouvrez les yeux et commencez donc à observez vraiment !

 

 

 

Serge Baccino

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