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Le sujet du magnétisme est bien évidemment trop large pour être résumé en quelques lignes, mais je vais néanmoins essayer d’en définir les grandes lignes, d’une manière évidemment non exhaustive.
Il existe deux façons principales de magnétiser, c’est-à-dire et plus exactement, de faire circuler de l’énergie d’un point à un autre, le second point étant généralement une personne que l’on désire aider (je passe volontairement les plantes et les animaux.)

 

La première, la plus connue, consiste, pour le praticien, à donner sa propre énergie afin de compenser le manque d’une tierce personne. La seconde consiste à invoquer ou à précipiter (faire descendre) des énergies dites cosmiques ou « indifférenciées », de les concentrer puis de les canaliser en direction du malade. La première technique est limité et quelque peu hasardeuse, ceci dans la mesure où la personne qui donne son énergie va s’appauvrir et devra ensuite se recharger d’une quelconque façon pour compenser le manque. Sans compter qu’elle pourra récolter, au passage et sans le réaliser, certaines énergies morbides qui appartenaient préalablement à la personne traitée.

 

 

La seconde, bien que plus difficile à réaliser, est plus efficace, cela parce que l’énergie est inépuisable, plus puissante et qu’il n’existe alors aucun risque de contamination énergétique. Dans la première méthode, l’énergie du praticien est réquisitionnée dans son corps psychique, condensée par les glandes endocrines puis distribuée de deux façons, et cela, selon la fréquence considérée : s’il s’agit d’énergie vitale, c’est les nerfs radial et médian des deux mains, ainsi que des plexus tels que le sacré, le solaire et le cardiaque qui seront chargés de distribuer cette énergie au-dehors et vers le patient.

S’il s’agit d’une énergie dont la fréquence est plus élevée, ce seront alors les Chakra (sans « s » à la fin de chakra, c’est du sanskrit, pas du français !) qui distribueront cette énergie (astrale et mentale, en général), cela, par le biais de petits Chakra situé aux creux des paumes de nos mains, ainsi que par les Chakra Solaire (Manipura, en sanskrit) et Cardiaque (Anahata, en sanskrit.)

 

 

Dans la seconde méthode, nommée aussi channeling, c’est la fréquence vibratoire d’une partie de notre système nerveux (grand sympathique ou double chaine de ganglions) qui permettra à l’officiant de contacter des énergies puissantes puis de les précipiter, c’est-à-dire d’en abaisser la fréquence d’origine, afin que les énergies invoquées puis canalisées puissent être assimilables par le corps du patient. En effet, la raison principale qui pousse l’homme à donner son énergie personnelle pour aider au rééquilibrage psycho-énergétique d’autrui, est évidente et logique en soi : cette dernière est déjà transformée et donc, peut immédiatement passer d’un corps humain à un autre pour y être assimilée.

 

 

L‘énergie qui circule en l’homme est déjà adaptée à sa physiologie; elle est donc adaptée à toutes les physiologies, à tous les êtres humains. Par contre, les énergies dites « cosmiques » (ou indifférenciées), à savoir, les énergies vitales, astrales, mentales et autres qui ne sont pas encore spécialisées et utilisés par l’homme, doivent au préalable être transformées (adaptées.) Pour cela, le Magnétiseur doit plus se comporter en Mage qu’en simple guérisseur, puisqu’il lui faut agir en tant qu’alchimiste énergétique, en, abaissant la fréquence de ces énergies par diverses techniques dont je parlerai sans doute plus tard, du moins si le sujet rencontre quelque succès.

 

A propos de la double chaîne de ganglions du Grand Sympathique

 

La double chaine de ganglions se trouve de chaque côtés de la colonne vertébrale, à quelques centimètres des apophyses épineuses (les parties saillantes des vertèbres, dans le dos.) La chaîne de gauche est de polarité négative et c’est donc de l’énergie positive qui circule dedans. C’est cette même énergie de la force vitale qui permet aux organes et tissus du corps de recevoir l’énergie nécessaire à leur vitalité et à leur fonctionnement. La chaîne de droite est de polarité positive et c’est donc de l’énergie négative qui circule dedans, cette même énergie spirituelle dont les particules lumineuses sont à la base de toutes choses (pensées comme matière solide.) Cette énergie spirituelle sert au corps à sa construction et/ou à sa régénération.

 

 

Par exemple, si notre foie doit être amputé d’une partie de ses tissus, c’est la chaîne ganglionnaire droite qui fournira l’énergie spirituelle nécessaire à la reconstruction de tissus. Idem pour tout ce qui est cicatrisation, ongles, pousse des cheveux, etc. Pour des exercices tendant à augmenter ou améliorer la circulation d’énergie dans ces deux canaux, mieux vaut NE PAS s’y essayer sans une personne avisée pour superviser ce genre d’entreprise car, pour mémoire, je vous rappelle que les deux énergies ainsi invoquées, lors de tels exercices, sont respectivement LE POUVOIR DIVIN et L’ESPRIT UNIVERSEL, c’est à dire « Dieu-Le-Père » et « Dieu-La-Mère », comme disaient avec respect les anciens Mystiques.

 

 

Par ailleurs, il est bien plus efficace de nettoyer ces deux chaînes et leur redonner leur taux d’activité usuel, que de les sur-activer. Cela parce que la cause de bien de déboires physiologiques et psychologiques, provient justement soit d’une chaîne ganglionnaire défectueuse en terme de circulation énergétique, soit d’une hyperactivité pouvant entrainer un vieillissement prématuré de certains organes et tissus nerveux, des déficiences mentales, ou encore des réactions émotives intempestives. Ceux qui ont pratiqué des exercices de yoga énergétique n’importe comment, savent exactement de quoi je veux parler ici. Donc, prudence avec ce genre d’exercices : n’essayez pas d’innover en la matière ! Les Maîtres du passé ont essayé avant vous et ont attrapé de solides diarrhées (pour rester poli) à votre place, afin que vous ayez moins d’erreurs à commettre en votre temps.

 

Au sujet de devoir être plus Mage que magnétiseur

 

Avant une séance de soins, le praticien doit s’isoler, se tenir debout au milieu de la pièce dans laquelle il prodigue ses soins, puis lever les deux bras vers le haut et invoquer les énergies indifférenciées de cette façon :

« Je demande que l’énergie du Feu Froid et Lumineux descende en moi, pénètre mon corps psychique et inonde de clarté toutes mes cellules ! »

Cette invocation s’adresse à l’énergie Boddhi-Aôr du Plan de Conscience Bouddhique. Elle active le côté droit de la poitrine. Ensuite, il faut visualiser une colonne de lumière (incolore) qui descend entre les deux bras levés, pénètre le Centre Coronal (Sahasrara Chakra, en sanskrit et situé au sommet du crâne) puis descend dans la colonne vertébrale, jusqu’aux sacrum, puis remonte par le même chemin jusqu’au cœur physique, fait un crochet (sur la gauche) vers cet organe puis s’y stabilise et s’y installe.

 

 

Les bras levés doivent être baissés au moment ou l’énergie du Feu froid et Lumineux descend et arrive au milieu de la poitrine, avec un mouvement souple et harmonieux qui souligne et accompagne la descente des énergies dans la matière humaine (le corps, symbolisé par la croix.) En fait, cet exercice est bien plus facile à effectuer qu’à expliquer avec des mots ! (C’est d’ailleurs pour cette raison que j’organise régulièrement des Ateliers de travail, ainsi que des séminaires sur quatre journées.) Une fois l’énergie remontée et stabilisée au niveau du cœur (l’organe), il faut relever la tête, fermer les yeux, en un geste d’ouverture, comme une offrande de notre front (physique) vers les plans élevés, et visualiser (imaginer, donc) qu’une sorte de disque plat (un peu comme une soucoupe volante) de couleur indigo (bleu nuit, comme les jeans anciens) s’échappe du front (Centre Frontal ou « Ajna« ) et s’élève vers les plans supérieurs, en obliquant sur la droite (important !) Une fois qu’on a fait cela, on inspire et expire à fond trois fois (sans forcer) et on est alors prêt à Magnétiser… Voire un peu plus ! N’oubliez pas que le Mage est avant tout un Channel, comme on le dit aujourd’hui.

 

Dans son ouvrage intitulé : Le Magnétisme, Le Grand Arcane, Eliphas Levi écrit :

Tout le secret du magnétisme consiste en ceci : gouverner la fatalité de l’ob par l’intelligence et la puissance de l’od afin de créer l’équilibre parfait d’aour. (…) Od représente la vie librement dirigée, Ob représente la vie fatale. C’est pour cela que le législateur hébreu dit : Malheur à ceux qui devinent par Ob, car ils évoquent la fatalité, ce qui est un attentat contre la providence de Dieu et contre la liberté de l’homme.

Une autre formulation de ce vieux texte, en version plus moderne et plus technique est :

« Les voyants « tirent » sur la chaîne gauche du sympathique pour dire l’avenir à leurs clients, ce qui fait qu’il puisent dans l’astral de leur patient pour leur dire, non pas ce qui va leur arriver mais ce qu’il est possible qu’il leur arrive SI aucune modification de leur état d’esprit n’est effectuée. Se faisant, ils condamnent leur patient à croire en une fatalité, en ce qui est « écrit », les privant de ce fait de cette connaissance merveilleuse qui dit que l’homme est tel qu’il pense en son cœur. S’ils puisaient dans leur canal droit (et celui de leur patient, donc) pour « lire » leur avenir, ils pourraient alors leur expliquer qu’il appartient à chacun de transformer son destin, cela en transformant préalablement sa façon de penser. »

(Note : Ce texte est tiré de l’un des Cours Privés (avancé) de psychologie ésotérique, par correspondance, auxquels il est possible de vous abonner, mais également, d’obtenir des cours d’essai gratuits sur simple demande.)

 

Au sujet de l’énergie Boddhi-Aôr

 

Le nerf pneumogastrique (ou Vague) est la seule partie du système nerveux général qui est capable de véhiculer ce Feu particulier. D’un point de vue énergétique, c’est le Canal Central (Sushumna Nadi), qui se charge de véhiculer la conscience de Soi qui résulte de la circulation de Boddhi-Aôr au sein de notre complexe psycho-énergétique. Boddhi-Aôr signifie littéralement « Feu lumineux ». 

Du Canal Central (Sushumna Nadi), Boddhi-Aôr passe par le nerf pneumogastrique. Auparavant, ce sont les glandes endocrines qui ont eu pour fonction de transformer de la pure énergie en une énergie électrique de basse fréquence, véhiculé dans le corps par le biais des hormones. Le nerf pneumogastrique (ou nerf Vague) a une action vasodilatatrice et euphorisante, que connaissent bien les mystiques qui pratiquent certaines forme anciennes de contemplation ou même de méditation.

 

 

De fait, l’énergie Boddhi-Aôr consiste en une sorte d’auto-magnétisme. C’est cette même énergie qui nous consacre l’Ego (l’identité, ce qui fait que nous sommes « nous » et pas un autre.) Elle sert à élever notre fréquence psychique afin que nous prenions conscience de « Qui nous sommes vraiment. » Elle ne sert pas aux patients, à proprement parler, bien que ces derniers profitent évidemment de la dynamique spirituelle entraînée ou induite par la descente (on dit « précipitation« ) de cette énergie cosmique au sein de nos cellules. L’excès de magnétisme qui en découle, déploie une grande quantité de force vitale qui elle, sert en effet à ré-harmoniser le corps,  sans pour autant puiser dans l’un quelconque de nos canaux (droit/gauche) et donc, sans risque de les épuiser.

 

Au sujet de l’activité propre aux trois canaux énergétiques du corps psychique

 

Il existe trois grand Canaux énergétiques principaux dans le corps psychique (ou âme), à travers lesquels circulent et se manifestent, nos pensées, nos émotions ainsi que notre conscience d’être. Selon le tempérament de chacun, l’attention mentale est plus spécialement focalisée sur les processus mentaux ou sur les émotions et, en règle générale, sur les autres et en direction des évènements extérieurs. Sachant que c’est l’énergie spirituelle qui, en circulant dans le côté gauche du cerveau et le côté droit de notre corps, produit les pensées, si nous avons du mal à faire cesser « la moulinette mentale », cela signifie que le Canal droit (Ida Nadi) est hyperactif et sans doute légèrement enflammé.

 

 

De même, sachant que c’est l’énergie de la force vitale qui, en circulant dans la partie droite du cerveau et sur le côté gauche du corps, produit les sentiments et les émotions, si nous sommes hyperémotifs, sursautons pour un rien ou si nous sommes à cran et que nous prenons mal le moindre mot de travers, cela signifie que le canal gauche est hyperactif voire enflammé (cause réelle de la susceptibilité.) Quand au Canal Central qui longe la moelle épinière et englobe le nerf pneumogastrique, il reçoit cette énergie peu connue en France, évoquée plus haut, et que nous appelons ici Boddhi-Aôr.

Le mot sanskrit « Aôr » signifie « feu« …. Un Feu, certes, mais un Feu Froid qui ne brûle que les scories mentales (le « non-moi« ) et qui n’est pas sans rappeler certains effets d’une montée de Kundalini. (Sensations de fraicheur, voire de brise légère.) C’est cette énergie froide et Lumineuse qui produit la conscience individuelle. (Le « moi » ou le « Soi » selon le niveau d’expression et d’évolution de chacun.)

 

 

Très peu de gens sont centrés, c’est-à-dire ni à gauche (Ida Nadi) ni à droite (Pingala Nadi), ni ballottés par leurs pensées, ni noyés dans leurs propres émotions, mais conscients d’être vivants et… Heureux de l’être. Donc, pour ne plus être déséquilibré, et quel que soit l’excès, il suffit de polariser son attention mentale sur l’entrée du Canal Central, c’est à dire sur le Centre Coronal (Sahasrara Chakra, localisé au sommet du crâne), de fermer les yeux, de respirer calmement et profondément, et de demeurer concentré ici, sans forcer et le plus longtemps possible. Si c’est un peu difficile au départ (comme pour toutes choses nouvelles), nous pouvons nous aider des « bija-mantra » du Centre Coronal (Sons source ou racine, correspondant à la fréquence de base ou originelle d’un Chakra) , de sons vocaux dont la vibration a le pouvoir de le ré-harmoniser et de l’activer très légèrement. Ce son est AUM (prononcer « Aaaaa-Ouuuu-Mmmm.« )

 

 

Vous êtes donc assis, dos droit, yeux fermés, respiration lente et profonde, l’attention rivée sur le sommet du crâne et vous entonnez une douzaine de fois le son AUM puis vous demeurez ainsi, paisible et silencieux, toujours « centré » sur l’Axe Conscient de votre être. Au bout de quelques minutes, les énergies des deux côtés du corps se mettent à interagir et au bout de quelques semaines, les énergies duelles des deux Canaux se rassemblent au milieu de l’axe du corps et fusionnent, ce qui apporte détente et paix de l’âme, d’une manière plus ou moins durable, selon les cas. Méditez donc sur le sens réel et premier de ce verset de la bible :

 « …celui-ci, je le ferai colonne dans le temple de mon père et il n’en sortira plus… »

 

Au sujet des Feux du corps

 

Tout d’abord, il faut savoir -ou se souvenir, si on le savait déjà- qu’il n’existe pas un mais trois « Feux » dans le corps. Des trois Feux, seul le troisième est assez éthéré pour dépasser les limites de la chair et concerner d’autres niveaux. Tandis que les deux premiers Feux sont dits « chauds », le troisième est un Feu Froid. Seuls les Feux Chauds sont dangereux pour la santé physique et mentale. Ceux qui essayent de tripatouiller leur Kundalini, seuls ou avec un facilitateur non expérimenté (et il y en a), ont souvent une « montée d’énergie« , certes, mais PAS de Kundalini !

Le premier des Feux chauds est le Feu Gastrique (en Français)
Lorsqu’il est titillé, on sent des brûlures de chaque côtés de la colonne vertébrale et ce, à cause d’une hyperactivité provoquée et donc non naturelle de la double chaîne de ganglions du système nerveux sympathique.

 

Pour mémoire, en plus de ses fonctions usuelles et autonomes, la double chaîne de ganglions du grand sympathique, consiste en l’extériorisation physique des deux Canaux Soli-Lunaires « Ida » et « Pingala » (en sanskrit), siège des activités mentales (processus mentaux usuels) et astrales (émotions, sensations, sentiments, perceptions, etc.) C’est aussi par le biais de ces ganglions et de ces deux Canaux éthériques, que l’âme peut communiquer avec l’identité sociale et physique. Pour les personnes qui ont étudié l’anatomie, ce sont les rameaux communicants (gris et blancs) qui sont le siège de cet échange, tandis que ce sont les médullosurrénales qui gèrent la rapidité d’alternance entre les sensations objectives (corps, personnalité) et subjectives (âme, corps psychique, subconscient et imagination.)

 

Le second Feu est appelé le Feu Sexuel et, comme son nom le laisse supposer, il s’agit de l’énergie accumulée par le corps en vue de la sexualité, lorsqu’elle n’est pas utilisée pour la reproduction et/ou pour le simple plaisir des sens (qui n’ont rien de laid ou de mauvais en soi.) Certaines traditions laissent entendre que cette énergie est précieuse, ne doit pas être « gaspillée » dans des étreintes aussi « inutiles » que « de bas niveau » (sic) et qu’il est possible de la récupérer pour l’employer à des fonctions et facultés plus spirituelles. Il est aisé de comprendre que ceux qui ont lancé ce genre d’idée se faisaient une bien piètre idée de la femme, en particulier et des relations humaines en général !

De fait, ces mêmes traditions proposent de s’abstenir de sexe pendant de nombreux mois puis de « faire monter » cette énergie en direction du cerveau. On imagine aisément ce qui peut advenir aux pauvres bougres et bougresses qui se sont laissés embarqués dans de telles théories douteuses !

 

 

Lorsque l’énergie sexuelle n’est pas (ou très peu) utilisée, elle a alors tendance à se concentrer en bas du corps, en un point situées entre l’anus et les organes génitaux (au niveau de l’œuf Kanda, en sanskrit, qui est un point de départ des principaux Nadi du corps.) Si par malheur cette énergie carrément brûlante prend le chemin du Canal Central qui longe le milieu de la moelle épinière (Shushumna), ce sont alors les fragiles tissus cérébraux qui risquent d’être endommagés. Toutes les fausses connaissances qui ont couru en France et en Europe, entre 1880 et 1930, proviennent de soi-disant « orientalistes » à la noix qui se sont fait un point d’honneur de traduire d’anciens textes sacrés de l’Inde. En fait, ils auraient mieux fait de traduire leurs parents en Justice pour avoir osé leur donner le jour !

 

 

D‘autres étaient de bonne foi mais ont cru pouvoir proposer de bonnes traductions par le simple fait de leur maîtrise effective de la langue antique de l’Inde (le sanskrit.) Ils ont simplement oublié que connaître la langue ne suffit pas pour réussir à traduire ses plus fines subtilités. D’autant que les termes sanskrit peuvent et doivent se lire à plusieurs niveaux. On peut voir ce que ça a donner comme croyances indigestes avec la traduction communément admise du mot sanskrit karma, un des plus mal traduit de tous ! Seuls les orientalistes qui étaient aussi de véritables initiés (et ils furent très peu nombreux et moins écouté que d’autres plus médiatisés) ont su présenter des traduction correctes, voire exhaustives mais aujourd’hui oubliées.

 

 

 

 

Rien n’est plus dangereux qu’une connaissance incomplète, dit-on… Sauf une connaissance carrément fausse ! Par exemple, une des meilleures traduction de textes antiques, en l’occurrence, les « Shiva Sutra« , a été produite par Swami Muktananda, le chef spirituel de la branche yoguique du Siddha Yoga. Même si on est en désaccord avec certains aspects du personnage ou avec la tradition qu’il représentait, on peut du moins reconnaître la qualité indéniable de ses traductions dont certaines révolutionnent carrément le monde de l’ésotérisme et de la spiritualité. Raison pour laquelle ses traductions ont été très vite mises de côté voire condamnées, par quelques Pontes du spirituel, qui auraient énormément à perdre si le public venait avait connaissance de certaines révélations contenues dans ces textes antiques (4000 ans avant J.-C.)

 

Quand au troisième et dernier « Feu« , le seul à pouvoir participer des deux mondes, le physique (corps) et le spirituel (corps psychique et les différents niveaux du mental) Nous en avons déjà parlé dans les paragraphes précédents (Boddhi-Aôr, le Feu froid Lumineux.) Notons seulement qu’à l’inverse des deux autres, sa très haute fréquence lui « interdit » de produire des effets par trop grossiers sur notre physiologie. Ceux qui racontent leurs mésaventures avec « la Kundalini » ne font que témoigner de leur ignorance des faits réels et, bien plus grave encore, ne font que donner plus de force encore à l’ignorance colportée par leurs pairs.

D’ailleurs, les victimes de l’ignorance essayent ensuite de décourager et de faire peur aux chercheurs sincères, car ils ont réalisé, avec le recul mais trop tard, qu’il s’étaient fait prendre pour des Tanches de la Baltique. Et une partie infiniment mesquine de leur âme, espère que d’autres n’auront pas la chance qui leur a été refusée. Une réaction typiquement atlante ! (purement émotive.)

 

 

Le Feu Froid de la Kundalini, lorsqu’il « s’élève » -et en fait, il ne monte pas dans le corps, il monte juste en fréquence– fait ressentir à l’individu une fraîcheur très spécifique et inoubliable. C’est une sorte de « souffle frais« , comme si quelqu’un nous soufflait sur les paumes, le front, la sommet du crâne ou encore le bas du dos, par exemple. Mais retenez bien ceci : Quels que soient les effets relatifs à l’éveil de l’énergie de la Kundalini, ils ne sont JAMAIS désagréables ou douloureux ! Par contre, cet éveil, s’il est brusque et s’il se produit dans le corps d’une personne qui n’a jamais travaillée sur elle, peut en effet produire ce qu’on appelle des « Kriya. »

Un kriya est l’effet produit par un brusque apport d’énergie sur un blocage quelconque, du corps ou de la personnalité animique, qui peut provoquer des effets physiques surprenants, impressionnants mais JAMAIS dangereux. Comment ceux qui se prétendent initiés peuvent-il être assez stupides et irrespectueux pour affirmer sans broncher que le Pouvoir Divin dans sa partie Féminine (Gaïa, pour nous, Terrestres) est capable de nuire à l’une quelconque de ses créatures vivantes ? Seul l’homme peut produire LE MAL et LA SOUFFRANCE qui en résulte nécessairement, et non les énergies spirituelles. Un peu de bon sens suffirait pour le comprendre. Je vois mal La Mère du Monde, La Grande Dame Magnifique, nuire à l’un quelconque de ses enfants !

 

Quelques mots sur la Kundalini

 

On a dit, écrit et colporté n’importe quoi au sujet de la Kundalini. Certains instructeurs, plus Lumineux que vraiment instruits des choses de l’esprit (ils sont nés Réalisés et ne connaissent donc pas le processus d’éveil en lui-même, d’un point de vue technique s’entend) se sont fait les portes-paroles involontaires de grosses âneries susceptibles de faire braire un bataillon de phacochères à poil raz.

Le mot « Kundalini » se réfère à un serpent (kunda), car lorsque l’énergie spirituelle a assez élevé la fréquence vibratoire des cellules du corps, on sent parfois quelque chose qui monte, en « serpentant » le long de la moelle épinière. Cette sensation n’est pas obligatoire et ne se manifeste pas à chaque fois et chez tout le monde, car certains ont déjà le Canal Central (Shushumna) d’actif, et ce, depuis leur naissance, sans même le savoir. Les gens vraiment évolués sont souvent les derniers à s’en rendre compte, ou même à se préoccuper de leur degré réel d’évolution. Seuls ceux plus en retard s’en inquiètent ou en font grand cas. Ce qui est compréhensible par ailleurs.

 

 

Une fois nos Canaux éthériques purifiés de leurs scories mentales et astrales, le corps de chair peut alors élever sa fréquence vibratoire, ce qui a pour effet direct de « relâcher » le lien qui unit le corps physique au corps psychique ou « âme« . Dès lors, l’individu peut alors expérimenter directement tout ce qui à trait à la véritable Connaissance et aux Mondes de Lumière. Cette élévation de fréquence vibratoire peut être accompagnée d’effets divers, quelques-uns peu communs voire impressionnants, mais tout se passe sous le contrôle Bienveillant de l’Intelligence Universelle (3e Rayon de la Création Continue) et il ne peut rien nous arriver de fâcheux. A moins de tripoter tout et n’importe quoi, en compagnie de « professeurs » de yoga qui feraient mieux d’enseigner leur « yoga de la Kundalini » aux prisonniers américains condamnés à mort (et qui donc ne risquent plus rien.) Le danger ne vient pas d’une « montée » de kundalini mais d’une brusque activité plus ou moins anarchique des deux premiers « feux » cités plus haut (gastrique et sexuel.)

 

 

Je ne dis pas ici que les anecdotes rapportées par certains praticiens du Yoga sont fausses : je dis seulement que ce qu’ils ont vécu est nécessairement vrai, puisqu’ils l’ont vécu ! Mais c’est leur version au sujet de ce qui leur est arrivé, ainsi que la compréhension qui en a découlé, qui sont erronés. Merci de capter la subtile nuance au passage ! Affirmer le contraire revient simplement à dénoncer sa propre ignorance aux sujet des Lois et des Principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit. La Kundalini n’est autre que de l’énergie résiduelle du Saint-Esprit. Et le Saint-Esprit est l’Intelligence Divine Absolue ! On imagine assez mal l’Intelligence Divine produire de la souffrance par ignorance de ses propres buts !

A la naissance, chacun de nous emmène avec lui une certaine quantité d’énergie résiduelle du Saint-Esprit. Cette dernière est généralement stockée au bas de la colonne vertébrale, à l’intérieur des vertèbres soudées qui forment l’os du sacrum. Notez au passage ce mot « sacrum » qui tombe à pic, vu ce qu’il abrite de « sacré », justement.

 

 

Cette énergie résiduelle du Saint-Esprit ou « Kundalini« , est prévue pour préparer les corps les plus denses à un éventuel Éveil de l’Être (le Soi) au sein de la Matière ou de la Forme (Rupa), c’est-à-dire de la chair. Pourquoi dit-on énergie « résiduelle » du Saint-Esprit ? Parce que le Saint-Esprit, dans son état naturel et premier, vibre si haut, si vite et il est si puissant, qu’il demeure encore inaccessible à la conscience, à l’entendement et, surtout, à la physiologie de l’être humain incarné. En clair, l’homme vibre encore trop bas pour réussir à ressentir les effets du Saint-Esprit.

Du moins, en temps ordinaire. La plus faible fréquence de la Kundalini (d’où le terme de « résiduel ») qui se trouve dans le corps humain à sa naissance, permet d’opérer de graduelles mais totales transformations sur nos corps et notre âme, sans pour autant léser l’un ou l’autre de nos attributs humains. Ces transformations successives et graduelles ont bien entendu pour but de nous « approcher » de La Fréquence-Dieu, comme j’aime à le dire.

 

 

Lorsque la Kundalini s’éveille et commence à faire monter la fréquence de nos différents corps (pas tous, juste ceux qui ont besoin d’être réalignés avec les autres), alors peut s’établir le véritable « Contact Cosmique », la véritable illumination Spirituelle, celle dont parlent tous les vrais Yogis et Maîtres du passé. Du moins, dans les derniers stades de « réalignement », lorsque notre corps psychique devient apte à ressentir la Divinité.

Voici ce qui se passe alors et dans ce dernier cas. La Kundalini s’éveille et, durant des heures, des jours voire des mois, va préparer le corps à la suite qui l’attend, à savoir, la descente du Saint-Esprit sur lui ! (comme pour les Apôtres de Jésus, oui Madame !)

 

 

Lorsque les différents corps de la personne sont alignés et vibrent suffisamment haut (ou vite) et de concert, la Véritable Initiation peut avoir lieu et la personne sent que quelque chose « descend » sur elle puis pénètre en elle par le Centre Coronal et poursuit sa route non pas seulement jusqu’au bas de la colonne, mais… Jusqu’au sol et dans la Terre elle-même ! La personne vit, durant quelques secondes tout au plus, l’état appelé « Conscience Cosmique. » Et selon sa préparation ou/et son degré d’ouverture, elle se sentira temporairement unie à tous et à tout et aura la sensation étonnante de « tous comprendre et de tous savoir. » Hélas, cela ne durera qu’un bref instant puis la personne, encore toute chamboulée, se retrouvera « dans son corps » (et de nouveau limitée par lui), se demandant ce qu’il vient de lui arriver !

Une sorte d’état de grâce durera environ trois semaines puis, si la personne ne continue pas de bosser sur elle, les effets s’estomperont avec le temps, mais jamais elle ne pourra -ni ne souhaitera d’ailleurs- oublier cette expérience unique et vraiment transcendantale.

Voilà ce qu’il ma semblé utile de préciser au sujet du Magnétisme, des trois Feux du corps et de la  Kundalini. Après, chacun doit se nourrir selon sa faim.

 

Serge Baccino