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Vos cœur et esprit sont libres ou enchainés ?

VacheEtVeauAuChamp

 

Dernièrement, ceux à qui nous avons donné notre pouvoir d’expression en votant pour eux, ont décidé à notre place de juger si une loi était viable ou pas. On leur a donné cette liberté d’agir, donc nous avons perdu la notre ! Pourquoi ? Parce que l’on a décidé de ne pas assumer nos choix, (l’énergie d’agir selon nous, notre propre ressenti et bien-être) en leur donnant notre voix, nous nous sommes égarés et avons perdu la Parole. (Nous nous sommes laissé cloué le bec, et cela donne de par la Loi de cause à effets et de correspondance, que nous laissons couper le bec à des poussins et enlever les dents à des cochons, ceci afin qu’ils n’expriment pas leur mécontentement, leur condition de vie ou casser leurs codes sociaux !)

Cette petite digression pour vous parlez d‘un sujet qui me tient à cœur depuis bien longtemps, j’ai nommé : les animaux. Pourquoi eux, et bien parce qu’ils représentent notre sensibilité, notre relation avec nos émotions, notre innocence. Un veau, vient de naitre. Il est la promesse d’une belle émotion qui pourra s’expanser (vivre dans son pré en toute quiétude) et devenir adulte (vache) si l’homme lui en donne le droit !

Donc , il y a quelques temps de cela une loi a été votée : l’Assemblée nationale, a entériné la qualité symbolique d’ « êtres vivants doués de sensibilité » pour les animaux domestiques dans le Code civil. On peut ressentir un contentement dans le cœur de certains hommes. Mais nous faut-il une loi pour reconnaître si des êtres sont sensibles ou pas ? C’est un petit pas pour certains animaux (certaines émotions domestiquées et conditionnées selon nos codes). Mais quant est-il des animaux sauvages ? Ceux qui vivent dans nos forêts, qui n’ont pas besoin de nous pour vivre, pour se nourrir, pour élever leurs petits et qui vivent selon leur code et non selon les nôtres ?

L’article visant à reconnaître un statut aux animaux sauvages a été retiré du projet de loi. Une femme s’y est opposée ! Une femme, entendez-vous ? Celle-là même qui devrait symboliser l’amour, la compassion, la tendresse et la beauté. Mais à la place, nous avons eu droit une femme incarnant un être humain sans cœur ou, et du moins, possédant une tête qui a muselé son cœur. La raison à tout cela ? Toujours la même ! Le profit, les intérêts et, vraiment en tout dernier, sa propre sensibilité. L’objectif de cet amendement était d’empêcher que les animaux sauvages dotés eux, d’une sensibilité, vivant à l’état de liberté et n’appartenant pas, hélas, aux « espèces protégées », ne soient plus chassés par des méthodes tout particulièrement cruelles.

 

AlchimieC’était, il me semble, la moindre des choses ! Pour revenir à nous, les hommes (ou assimilés), la question doit être posée différemment : Quant est-il de nos idées novatrices et créatrices, qui vont à l’encontre d’un système ? Ce fameux système dans lequel nous nous sommes tous et désormais englués. Et aussi, ce désir d’être pris en charge et ce, dans tous les domaines de la vie. Une volonté de se laisser porter, de se laisser penser, au lieu de penser, et de ressentir, pour soi-même et par soi-même. Une volonté, aussi, de correspondre à des normes socio-éducatives, d’adhérer pleinement, cœur et âme, à cet inconscient collectif, dans lequel la fréquence des idées émises est proche d’un encéphalogramme plat !

L’article visant à reconnaître un statut de notre sensibilité non domestiquée (libre) par des pensées non conditionnées (animaux sauvages) a été retiré du projet de loi. En même temps, ce qui n’est pas conditionné ne peut pas s’inscrire vraiment dans le cadre étriqué d’une loi conditionnée et promulguée par l’homme ! On comprend ces hommes, auxquels on a donné le droit de voter pour nous et à notre place. Ils ne vont pas aller dans le sens contraire de leur intérêt. Ils ne sont pas fous ou bien inconscients, eux ! C’est un peu comme si on leur demandait d’abandonner toute pression sur nous (avec notre accord), de nous permettre d’incarner notre état d’esprit le plus ludique et en toute liberté. On parle de la France avec sa trilogie fantôme : Liberté, égalité et fraternité: il serait temps que la France se mette à vivre selon ce qu’elle prêche aux autres !

Mais au fait, sommes-nous tous préparés à vivre selon nos idéaux ? Que pouvons nous oser répondre à cette question, surtout quand nous pensons à ces animaux maltraités, humiliés, asservis, leur chair écorchée à vif, leur code social bafoué, leurs progénitures qui leurs sont enlevés et ce, à peine nées (vaches laitières) ou qui sont broyés (poussin ou canard mâles), envoyés à l’abattoir pour finir euthanasiés dans les pires conditions ? Les animaux dits « de bétails », conditionnés ou la moindre expression de liberté est de suite sanctionnée, interdite par des agissements brutaux de la part de ceux qui les élèvent.

Comment peux-on accepter cela si ce n’est en réalisant que notre propre sensibilité est elle aussi, en cage, maltraitée, et envoyée à l’abattoir, cela parce qu’un programme, en nous, a jugé qu’elle n’était pas viable ? Nous trouvons que ce monde est peu sensible aux conditions des animaux (domestiques, sauvages et de bétail), mais comment peut-il en être autrement, surtout si nous passons notre temps à faire aux animaux ce que nous nous faisons ?

 

agneaux L’agneau représente notre innocence, notre spontanéité, cet enfant en nous qui ne demande qu’à jouer, à goûter cette vie qui se propose à lui, accompagné par une mère présente et attentionnée. Ce même agneau dont la vie est écourtée par le tranchant d’une lame, comme peut l’être notre intellect lorsqu’il désire blesser. Laissons s’exprimer l’agneau en nous et, du même coup, des vies à l’extérieur, seront épargnées. Ce que nous faisons à l’extérieur et sur les autres, fussent-ils « de simples animaux », c’est à nous-mêmes que nous le faisons. C’est notre sensibilité ainsi que notre candeur d’âme que nous égorgeons et saignons à blanc.

Il n’y a pas un seul animal sur notre planète qui ne soit tué, maltraité, asservi sans que l’une de nos émotions ne suivent cette même voie, sans que notre propre sensibilité ainsi que notre cœur, ne s’en retrouvent asséchées ! Si nous voulons que ce monde change, il est impératif de changer nous-mêmes et auparavant, de « montrer l’exemple » en passant par notre propre cœur ! Et ce n’est pas en sauvant uniquement des animaux que nous allons sauver ce monde ! Il est des relations qui démontrent notre capacité à aimer, à permettre à l’autre (femme, enfant, ami, etc.) de s’exprimer librement dans le respect et l’harmonie.

 

Comment nous comportons nous avec nos amis ? Voulons-nous les contrôler, les gérer ou les aimer tels qu’ils sont du moment que la relation est harmonieuse ? Alors pour cet exemple, prenons un chien, il est dit être le plus fidèle ami de l’homme. Pas difficile! Que vous soyez gentil, passez vos nerfs sur lui, ou lui donnez des coups, il remuera toujours la queue. Même s’il vous aime, il reconnait en vous  le maitre, le dominant. Il est soumis tout simplement car tel est l’ordre qu’il reçoit de son Deva. Le chien sait qui lui donne à manger, et sa captivité fait de lui un animal domestique comme le sont les domestiques, les serviteurs. Je ne parle pas ici des relations équilibrées, harmonieuses ou l’animal est traité comme on se traite, car il n’est pas besoin de loi pour se respecter mutuellement !

 

ChiotIl faut dire que le chien, par exemple, vous sert bien ! Et tant qu’il se comportera selon votre désir, il aura un biscuit ! Et tant que votre ami à quatre pattes acceptera de vous laisser déverser sur lui votre marasme psychologique, qu’il évitera de contrarier vos schémas mentaux, en somme, il aura toute votre gratitude. Avec cette compréhension, nous pouvons voir comment l’homme se comporte avec ceux qu’ils nomment « ses amis » !

Et tant que votre ami (chien) servira votre schéma, (n’ira pas dans le sens contraire) vous le garderez près de vous. Mais gare à lui si ce dernier ne cautionne plus votre état d’esprit ! (S’il commence à ne plus accepter vos coups avec autant de docilité, vos colères sur lui, s’il ne vous obéit pas ou plus comme avant), vous allez le juger, le critiquer, le rejeter, le nier, et le calomnier, puis abandonner l’idée qu’il est un ami (comme on abandonne un chien). Lorsque ce jour arrivera où vous délestant sur lui, vous aurez affaire :

– Soit à un ami qui protestera mais abdiquera par docilité, il prendra le rôle d’un toutou en rejoignant son panier, mécontent mais se sentant obligé d’obéir à son maitre.

– Soit vous aurez affaire à un ami qui prend soin de ses émotions (cœur), de son petit animal (corps) et dont les idées ne sont pas conditionnées et les émotions non domestiquées. Ce dernier préfèrera vous laisser avec votre état d’esprit combatif en restant  chez lui ,(dans son espace mental ou il est libre d’agir à sa guise et vous à la votre, mais sans lui) où il n’est pas obligé de vous obéir comme un toutou.

Alors ce jour la, vous serez de ceux qui ne voteront pas pour le bien être des animaux sauvages car vous ferez partis de ceux qui ne prennent pas soin de leur petit animal (votre corps), de leur cœur (leur sensibilité), que vous aurez muselé pour ne plus le laisser s’exprimer librement en toute harmonie. Vos schémas, auront ce jour là, pris le contrôle de votre vie (car vous aimez contrôler les autres) et votre cœur vous réclamera de la tendresse à travers ses barreaux (animaux en cage, dans les zoos, … ) que vous aurez vous-même bâtis ! 

 

Lætitia@FrequenceSoi