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Démons ou schémas quelle différence !

Me voici, il y a quelques années de cela, à débusquer mes schémas, comme certains . Il y en avait un, alors, qui m’ennuyait profondément. Si je l’avais écouté, si je lui avais laissé la bride sur le cou et le pouvoir de conduire et de régenter ma vie, il m’aurait fait croire que les autres n’avaient de cesse d’abuser et de profiter de moi ( alors qu’en fait c’est lui qui profitait de moi). Il s’agissait d’un véritable démon intime, comme il en est tant d’autres, démon dans le sens « diabolique » du terme, car il s’opposait vraiment à mes intérêts personnels.

 

 

Il était contre l’harmonie dans ma propre vie et essayait de me prouver que ce que je vivais, en esprit était vrai et se manifestait dans ma réalité sociale et professionnelle. Évidemment, certains tentent maladroitement d’abuser de la gentillesse des autres…Mais la façon dont ce démon mental réagissait n’avait rien à voir avec mes propres réactions, avec ma personnalité et avec son caractère si particulier. De plus cette force avec laquelle il voulait s’exprimer, laissait entendre une antériorité bien supérieure à mon âge et à notre époque actuelle.

 

 

Selon moi, personne ne peut vivre assez vieux et avoir été assez souvent trompé pour accumuler une telle inquiétude à l’idée d’être abusé. C’est un peu comme si ce démon avait eu des siècles et des siècles à subir ce qui l’effrayait tant. Croyait-il, ce démon, avoir trouvé, en ma modeste personne, quelqu’un capable de le venger, de compenser des siècles de marasme mental ? Comptait-il faire de moi sa « championne », celle qui partirait en croisade pour guerroyer avec, pour ennemi, l’ensemble de l’humanité ? Je n’étais ni le père (pensées) ni la mère (émotions) de ce démon et n’avait que faire de ses rêves de pouvoir et de vengeance.

 

 

Pourtant, il continuait à me faire sentir comme véritable, le fait que telle personne essayait de profiter de ma générosité ainsi que de mes biens (alors que pour ces derniers, je n’en avais aucun.) Ces choses là m’étaient totalement étrangères et pourtant, son seul espoir semblait être de me faire croire que toutes ces scories m’appartenaient en propre, faisaient parties de mon héritage, de mon patrimoine génétique. Le laisser s’exprimer revenait donc à me perdre, à laisser le contrôle de ma propre vie à un autre que moi, à un autre que Soi. Et le conserver en moi revenait à accueillir une gangrène capable, en quelques mois, de ronger mon corps, mon cœur ainsi que mon esprit.

Alors, sur mon plan psychique, je l’ai invité.

Et j’ai vu le visage de cet état d’esprit ou plutôt, tous les visages auxquels ce démon appartenait et avait appartenu, jadis. Je les ai observés paisiblement, comme l’on observe le pan d’une falaise s’écrouler dans la mer. J’ai vu les failles de ce programme diabolique qui prétendait pouvoir vivre de moi, vivre à travers moi et faire ainsi partie intégrante de ma vie. Ces visages n’étaient pas gracieux ; ils étaient nés de la peur. Ils n’avaient rien de commun avec moi et dénotaient franchement sur mon plan psychique.

 

 

M’étant distinguée de cette monstruosité, j’ai commencée à repérer les liens qui m’unissaient pourtant à lui, les pensées de doute quand à la valeur exacte de l’engagement de celles et ceux qui se prétendaient « pour moi » ou « avec moi. » Puis j’ai enlevé ces liens, en réalisant que de toutes manières et tôt ou tard, ceux qui n’étaient pas « de moi » réagiraient autrement qu’à ma manière et que ceux qui n’étaient « pour moi » se trahiraient en révélant leur vrai visage. Et bien souvent, ce visage véritable a la couleur et l’odeur de l’argent ainsi que du pouvoir sur les autres.

 

Et j’ai vu que tous ces liens venaient prendre accroche dans la région de mon sacrum. Évidemment ! Comment pourraient-ils être reliés à autre chose qu’au siège même du Plaisir ! Alors, en conscience, nous (mon corps, mon cœur et mon esprit) avons ôté ces liens et tandis que je les retirais, je sentais de l’énergie pénétrer à nouveau la région de mon sacrum. Et j’ai reçu, ce jour là, en travaillant depuis mon propre plan sur les attaches de mon corps, une décharge de plaisir, un peu comme une sorte d’orgasme ! Ce foutu schéma, ce démon jadis incarné par d’autres que moi, me bloquait l’accès illimité et volontaire au Plaisir, en prenant au sérieux des évènements qui ne le concernaient pas et qui, d’ailleurs, n’existaient même pas. Ou avaient existé jadis, en d’autres époques de l’humanité et pour d’autres que moi.

 

 

Nos pensées se raccordent instantanément à des égrégores mentaux (nommés ici « démons ») et nous ne pouvons penser une chose sans nous relier, du même coup, à la somme de toutes les pensées du même ordre, semblables ou identiques. Si j’étais tombée dans ce piège détestable, si j’avais écouté ce démon et donné vie à ses délires, je me serais fourvoyée et écartée de ma voie, ainsi que de mon cœur. J’aurais tout simplement permis, à un état d’esprit qui ne m’appartenait pas, de maltraiter mon âme… Et je serais devenue une femme sans aucune empathie pour sa propre trinité intime. Et cela, je l’ai compris avec mon esprit, avec mon cœur et je lui ai donné corps en ce monde Terrestre.

 

 

Laetitia@FrequenceSoi

 

 

 

 

Une petite tondeuse écologique

La tonte écologique un avenir meilleur pour ces êtres et notre planète.

Il y a quelques années de cela, je pratiquais l’équitation. Le centre équestre était à quelques mètres de notre maison et il m’arrivait de me rendre disponible afin de lâcher les chevaux pour qu’ils se nourrissent dans leur champs et gambadent en toute liberté.

Arrive le printemps, la nature s’éveille après les mois d’hiver. Nous avions un petit terrain, une pelouse à entretenir et il était prévu d’utiliser notre fameuse tondeuse à essence !  Mais, nous vient l’idée de tondre cette pelouse avec nos compagnons du centre équestre : les poneys. Nous voilà donc avec nos trois petites têtes dans notre jardin sous le regard attentif de Shirdy.

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Nous n’avions pas de clôture, nous étions donc obligés de les tenir avec une longe.

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Mais si cette idée commençait à « faire des petits » dans tout l’hexagone ? Qu’aurions nous plus tard ? Des brebis, des biquettes élevées dans le seul but de brouter l’herbe et plus pour la consommation de leur chair. Fini le bruit assourdissant des tondeuses des dimanches matins, fini les odeurs d’essence. Au lieu de cela, un paysage serein en la présence d’animaux qui, tranquillement, vous rendent service en taillant l’herbe de votre jardin.

Unknown

Nous avions opté pour ce mode de tonte il y a quelques années déjà, mais je ne vois toujours pas cette idée plus développée que cela de nos jours. Pour l’homme, le mouton et l’agneau ne sont que tripes, côtes ou bien cuisseaux. N’avons nous donc pas plus de considération envers nous même que nous reproduisons sur les animaux dits « de bétail« , le même comportement ?

Et si ce monde changeait grâce à un changement de paradigme, d’état d’esprit ? Et si l’homme commençait à assumer ses responsabilités, ne commencerait-il pas à revoir la façon dont il considère sa relation à ses pensées ainsi qu’à ses émotions ?

 

 

On nous parle d’un monde meilleur pour nos enfants… Mais est-ce en critiquant ce monde qu’il changera ou bien en devenant partie intégrante de ce monde ? On parle de pollution mais savez-vous qu’elle commence et s’installe grâce à la pollution mentale ?

Toutes ces idées destructrices telles que la calomnie, la jalousie, la vengeance, l’hypocrisie, les critiques, sont autant de fréquences vibratoires malsaines qui nous tirent vers le bas et font de nous le premier pollueur de cette planète. Y aviez-vous pensé ?

Aujourd’hui pourquoi ne pas commencer par offrir une vie meilleure à ces êtres qui ne demandent qu’à se nourrir sur de verts pâturages au lieu de nous nourrir de leur chair et de leur innocence ? imagesAinsi notre innocence, notre spontanéité, seront de nouveau « bien gardées » et pourront de nouveau gambader en toute liberté sur un état d’esprit (un sol) capable de les accueillir et de les nourrir.

 

 

 

Laetitia@FréquenceSoi