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La poule qui aimait les moutons.

Léonie avait été trouvée dans un triste état sur un site dans lequel chats et poules avaient été abandonnés. L’association Pirate avait  pris en charge Léonie et l’avait amenée chez le vétérinaire. Suite à cela Amélie s’en était occupée afin qu’elle puisse reprendre des forces. Et c’est ainsi que nous avons adopté Léonie, La Blanche Dame, lui faisant profiter d’un véritable suivi médical, car elle avait un déséquilibre très important suite au coup qu’elle avait dû recevoir sur la tête. Elle avait du mal à se tenir droite et devait s’appuyer contre une paroi pour gérer son équilibre.

 

 

Nos poules ne s’entendaient pas avec Léonie bien que cette dernière essayait de discuter avec elles, tant cette brave  » poule de chair  » était bavarde pour le moins. Elle avait aussi peur de nous, malgré nos attentions : dès que l’on rentrait dans son espace, elle courait comme elle le pouvait pour se cacher. Puis un jour d’avril, nous avons adopté deux jeunes agnelles nommées Hope et Clochette. Lorsque pour la première fois, Clochette s’est approchée de Léonie, cette dernière a  complètement changé de comportement.

 

 

 

Ce jour-là, j’étais dans le potager, occupée à aménager des fraisiers, tout en observant le manège de Léonie essayant d’attirer mon attention, caquetant en longeant le grillage du poulailler, essayant sans doute et à sa manière, de communiquer. Je me suis approchée d’elle, lui ai ouvert la porte et au lieu de se sauver, elle a couru pour sortir et aller droit vers les deux agnelles. Puis, comme rassurée par la présence de ces dernières,  elle est revenue vers moi et s’est mise à gratter la terre, à mes côtés.

 

 

 

Une nouvelle Léonie était née. De ce jour, elle est devenue la chef des poules rousses ! Elle mangeait avant elles et allant même jusqu’à refuser de partager sa mangeoire, nous obligeant à en racheter une autre. Elle avait parfois des problèmes de santé,  elle voyait donc le vétérinaire et comme son système immunitaire n’était pas des plus performants, elle dormait dans mon atelier de peinture, au sous-sol mais au sec et au chaud. Un déshumidificateur y était installé à sa seule intention, ainsi que des fumigations spéciales pour améliorer ses voies respiratoires.

 

 

Il est clair, pour notre petite maisonnée, que Léonie n’était pas une poule comme les autres. Elle connaissait très bien son nom et venait lorsqu’on l’appelait. Bien qu’elle avait conservé son côté dominant et ne se laissait pas faire pour autant. Elle discutait beaucoup, il suffisait de lui demander si elle allait bien et la voici qui devenait intarissable ! Elle était curieuse, courageuse et savait ce qu’elle voulait mais surtout ce qu’elle ne voulait pas.

Oui mais voilà, sa vie avant chez nous avait été des plus éprouvantes. Le petit cœur de Léonie était bien fatigué et malgré les soins prodigués à ma petite poule adorée, elle s’est mise à donner des signes évidents de faiblesse, de fatigue puis d’épuisement. En moins de 48 heures, Léonie avait quitté notre maison pour rejoindre le paradis des plus Belles et Nobles Gallinacées.

 

Ce soir là, j’étais dans le salon, assise sur le canapé et une vision est venue me visiter. C’était celle d’un gros oiseau tout blanc qui s’envolait vers les cieux. Ce gros oiseau c’était Léonie, qui venait faire son dernier tour d’honneur en guise de dernier au revoir.  Je suis descendue la voir et, effectivement, son corps était gisant et désormais inanimé. Il  n’arbitrait plus l’âme de Léonie.

 

A présent, son corps maintes fois meurtri par la vie cruelle des hommes, repose près d’un chêne, en terres de Plazac. Mais nul doute que là où elle se trouve, elle poursuit son bavardage, car elle a tant de chose à raconter à son Deva, désormais ! Et en particulier, cet amour profond et inconditionnel qu’un être humain lui a donné. Jolie Dame Blanche, tu vas me manquer…

 

 

Laetitia@Fréquence Soi

 

Le vaccin est -il bien accepté par le corps éthérique de l’animal ?

Lors d’une séance pour un petit chien, la personne m’a demandé si le vaccin était bien accepté par l’animal ? Alors j’ai interrogé le corps éthérique de ce dernier. « Le vaccin est vu pour l’animal ou son corps éthérique  comme un étranger qui vient s’installer chez lui, dans son habitat, sans qu’on lui ai demandé son avis. Il va donc lutter contre lui afin de conserver intact  son territoire. Il est donc préférable, si la personne désire vacciner son animal, de le faire lorsque ce dernier est en pleine forme, car le corps éthérique aura assez de force pour le maintenir à distance tout en le laissant vivre chez lui. Mais à partir de ce moment là, il faut savoir que c’est un « étranger » qui vit chez lui et le corps de l’animal a la sensation de ne pas être entièrement maitre dans son propre monde. Il peut arriver que si l’animal se sente mis de côté, pas à sa place, ou se sente faible, cela parce que cet « étranger » qui vit en lui prend le dessus et lui cause des problèmes de santé. »

 

Lætitia Beretti

 

L’éducation selon la Psy éso

Il fait chaud ce jour la, je décide, accompagnée de ma nièce d’aller à la piscine pour nous rafraichir. Nous voila, barbotant dans cette eau bien agréable. Ma nièce a 10-12 ans et elle adore faire de la gym aquatique, c’est sa nouvelle passion. Jusqu’ici tout va bien : elle s’amuse, je nage et tout le monde est en harmonie et concentré sur son propre plaisir.

Toujours dans cette continuité, je sors de l’eau, ouvre mon parasol afin de me protéger des rayons du soleil, m’installe sur un transat et prend un livre. Mais voila que ma petite nièce trouve ludique de me proposer un rôle : être juge. Elle fait ses acrobaties et je dois la noter. Un peu comme si elle faisait une compétition devant un jury.

Je vois que cela lui fait plaisir, et je ne me sens pas en manque ! J’accepte sa proposition et ce pour 10 minutes, ce qui la réjouit. Les 10 minutes passent, je l’informe que je vais m’occuper de moi en me plongeant non pas dans la piscine mais dans mon livre. Oui mais voila, petite nièce ne l’entends pas de cette façon, en suppliant une rallonge : je cède une fois. A la deuxième demande , elle essuie un refus catégorique de ma part et ce tranquillement.

Voila que le petit démon dans petite nièce se réveille ! Elle continue son manège, m’interpelle, me sollicite jusqu’à ce que mon indifférence l’oblige à s’arrêter. Car elle ne peut être animée que par l’énergie que je lui donne : mon attention mentale.

Petit démon ainsi mis en sourdine, car n’étant plus alimenté, petite nièce continue donc à patauger dans l’eau en s’inventant son propre scénario sans moi. Nous restons ainsi l’une prenant plaisir à lire et l’autre prenant plaisir à s’inventer diverses acrobaties. Nos deux mondes peuvent désormais cohabiter paisiblement et comble de luxe, sans gêner l’autre !

 

Un autre jour, se propose à nous. Nous revoilà toutes deux au bord de la piscine, petite nièce et moi. Il faut dire que c’est plaisant de se baigner lorsque les températures sont élevées.
Ce jour, je propose à petite nièce de jouer à la bataille avec des matelas pneumatiques.

Plaisir partagé par nous deux. Et nous voila dans cette eau bien agréable, enfourchant nos matelas et livrant bataille ! C’est amusant, certes, mais aussi assez fatiguant, car il faut sans cesse remonter sur les matelas : on ne fait pas semblant ici !

Puis petite nièce en a marre, elle fatigue,ce n’est pas la reine de la bataille. elle demande d’arrêter de jouer. Je la regarde en coin et y vois l’opportunité de le montrer ce qu’est le respect de l’autre, de ses plaisirs, de sa paix. Je ressens en moi une énergie ludique, et je lui dit allez encore 10 minutes, c’est trop rigolo, cela m’amuse. Elle refuse. J’insiste Encore un refus.

j’insiste jusqu’à la pousser à réagir ! Et la, je lui demande : « Ce n’est pas agréable ce que je te demande, ( suivre mon plaisir) tu en as marre, tu préfères faire autre chose ?»
« Oui me dit-elle : Je veux nager tranquille ». (Et suivre ainsi son propre plaisir.)

Je lui demande sans rire : « Te rappelles-tu la dernière fois où tu as insisté pour que je suive le tien de plaisir ?» «Oui», me dit-elle.  « Et bien je vivais ce que tu vis actuellement. C’est tout sauf plaisant n’est-ce pas ? Alors la prochaine fois lorsque tu insisteras pour que l’on suive ton plaisir tu pourras pressentir ce que l’autre vit suite à ton insistance. »

Depuis ce jour, petite nièce n’a plus jamais demandé à ce que son plaisir dépende des autres et nos deux mondes peuvent ainsi cohabiter ainsi sans que l’autre se sente privée d’énergie.

 

Laetitia@FréquenceSoi

Démons ou schémas quelle différence !

Me voici, il y a quelques années de cela, à débusquer mes schémas, comme certains . Il y en avait un, alors, qui m’ennuyait profondément. Si je l’avais écouté, si je lui avais laissé la bride sur le cou et le pouvoir de conduire et de régenter ma vie, il m’aurait fait croire que les autres n’avaient de cesse d’abuser et de profiter de moi ( alors qu’en fait c’est lui qui profitait de moi). Il s’agissait d’un véritable démon intime, comme il en est tant d’autres, démon dans le sens « diabolique » du terme, car il s’opposait vraiment à mes intérêts personnels.

 

 

Il était contre l’harmonie dans ma propre vie et essayait de me prouver que ce que je vivais, en esprit était vrai et se manifestait dans ma réalité sociale et professionnelle. Évidemment, certains tentent maladroitement d’abuser de la gentillesse des autres…Mais la façon dont ce démon mental réagissait n’avait rien à voir avec mes propres réactions, avec ma personnalité et avec son caractère si particulier. De plus cette force avec laquelle il voulait s’exprimer, laissait entendre une antériorité bien supérieure à mon âge et à notre époque actuelle.

 

 

Selon moi, personne ne peut vivre assez vieux et avoir été assez souvent trompé pour accumuler une telle inquiétude à l’idée d’être abusé. C’est un peu comme si ce démon avait eu des siècles et des siècles à subir ce qui l’effrayait tant. Croyait-il, ce démon, avoir trouvé, en ma modeste personne, quelqu’un capable de le venger, de compenser des siècles de marasme mental ? Comptait-il faire de moi sa « championne », celle qui partirait en croisade pour guerroyer avec, pour ennemi, l’ensemble de l’humanité ? Je n’étais ni le père (pensées) ni la mère (émotions) de ce démon et n’avait que faire de ses rêves de pouvoir et de vengeance.

 

 

Pourtant, il continuait à me faire sentir comme véritable, le fait que telle personne essayait de profiter de ma générosité ainsi que de mes biens (alors que pour ces derniers, je n’en avais aucun.) Ces choses là m’étaient totalement étrangères et pourtant, son seul espoir semblait être de me faire croire que toutes ces scories m’appartenaient en propre, faisaient parties de mon héritage, de mon patrimoine génétique. Le laisser s’exprimer revenait donc à me perdre, à laisser le contrôle de ma propre vie à un autre que moi, à un autre que Soi. Et le conserver en moi revenait à accueillir une gangrène capable, en quelques mois, de ronger mon corps, mon cœur ainsi que mon esprit.

Alors, sur mon plan psychique, je l’ai invité.

Et j’ai vu le visage de cet état d’esprit ou plutôt, tous les visages auxquels ce démon appartenait et avait appartenu, jadis. Je les ai observés paisiblement, comme l’on observe le pan d’une falaise s’écrouler dans la mer. J’ai vu les failles de ce programme diabolique qui prétendait pouvoir vivre de moi, vivre à travers moi et faire ainsi partie intégrante de ma vie. Ces visages n’étaient pas gracieux ; ils étaient nés de la peur. Ils n’avaient rien de commun avec moi et dénotaient franchement sur mon plan psychique.

 

 

M’étant distinguée de cette monstruosité, j’ai commencée à repérer les liens qui m’unissaient pourtant à lui, les pensées de doute quand à la valeur exacte de l’engagement de celles et ceux qui se prétendaient « pour moi » ou « avec moi. » Puis j’ai enlevé ces liens, en réalisant que de toutes manières et tôt ou tard, ceux qui n’étaient pas « de moi » réagiraient autrement qu’à ma manière et que ceux qui n’étaient « pour moi » se trahiraient en révélant leur vrai visage. Et bien souvent, ce visage véritable a la couleur et l’odeur de l’argent ainsi que du pouvoir sur les autres.

 

Et j’ai vu que tous ces liens venaient prendre accroche dans la région de mon sacrum. Évidemment ! Comment pourraient-ils être reliés à autre chose qu’au siège même du Plaisir ! Alors, en conscience, nous (mon corps, mon cœur et mon esprit) avons ôté ces liens et tandis que je les retirais, je sentais de l’énergie pénétrer à nouveau la région de mon sacrum. Et j’ai reçu, ce jour là, en travaillant depuis mon propre plan sur les attaches de mon corps, une décharge de plaisir, un peu comme une sorte d’orgasme ! Ce foutu schéma, ce démon jadis incarné par d’autres que moi, me bloquait l’accès illimité et volontaire au Plaisir, en prenant au sérieux des évènements qui ne le concernaient pas et qui, d’ailleurs, n’existaient même pas. Ou avaient existé jadis, en d’autres époques de l’humanité et pour d’autres que moi.

 

 

Nos pensées se raccordent instantanément à des égrégores mentaux (nommés ici « démons ») et nous ne pouvons penser une chose sans nous relier, du même coup, à la somme de toutes les pensées du même ordre, semblables ou identiques. Si j’étais tombée dans ce piège détestable, si j’avais écouté ce démon et donné vie à ses délires, je me serais fourvoyée et écartée de ma voie, ainsi que de mon cœur. J’aurais tout simplement permis, à un état d’esprit qui ne m’appartenait pas, de maltraiter mon âme… Et je serais devenue une femme sans aucune empathie pour sa propre trinité intime. Et cela, je l’ai compris avec mon esprit, avec mon cœur et je lui ai donné corps en ce monde Terrestre.

 

 

Laetitia@FrequenceSoi

 

 

 

 

Un nounours enlevé, un coeur brisé !

L’observatrice se retrouve dans une famille de 2 enfants, deux petites filles.

petite fille et son nounoursElle observe l’ainée qui tient dans ses bras son nounours. Cette peluche est le plus fidèle ami et confident de cette petite fille. Il en voit de toutes les couleurs et parfois se retrouve sur les genoux de sa maman qui avec précaution lui recoud sa petite tête de peluche. A force d’être tenu et trimballé par la tête, cette dernière a été fragilisée.peluche

Les années ont passées cette petite fille a maintenant 9-10 ans, son nounours est toujours présent il a sa place dans sa chambre.Cette petite famille s’est agrandit, un garçon est né, la joie des deux parents après deux filles. Le petit garçon a un faible pour le nounours de l’ainée. Alors à force d’insister, cette dernière lui prête parfois mais ce nounours est le sien, il ne faut pas l’oublier. Il est son ami le plus proche, celui qui est toujours présent à n’importe quelle heure de la journée. Il connait tous ses secrets mais jamais il ne les répète, elle a toute confiance en lui.

Alors, lorsque le petit frère désire passer une nuit avec sa peluche, elle accepte mais pas tous les soirs, c’est le deal ! Cela ne se passe pas toujours bien, car le petit frère sait comment parler à sa mère, il fait des crises, il pleure, il se tape la tête contre le carrelage. Puis lorsqu’il obtient l’objet de son désir il se calme. A force de réclamer ce nounours, la mère essaye de faire entendre à son ainée qu’elle est grande maintenant, il serait bien qu’elle lui donne sa peluche. Il est encore petit, elle pourrait montrer ainsi qu’elle est raisonnable et par cet acte lui montrer qu’elle l’aime.

Pourquoi le ferait-elle ? Elle n’a jamais vraiment accepté sa venue et ce serait lui forcer le cœur et un cœur ne se force pas, ne se plie pas, l’esprit peut le faire mais un cœur se brise. La petite fille ne cède pas, elle lui prête mais ne lui donne pas….… Jusqu’au jour où la mère use de son pouvoir sur son enfant. Cela se passe dans le couloir qui dessert la chambre du petit frère et celle de l’ainée qui n’a que 9-10 ans à peine. La mère en a marre de devoir jongler entre le caprice du petit dernier et le refus d’abdiquer de son ainée. La cadette est dans sa chambre qui donne sur le couloir, elle observe la scène qui va la marquer à vie. La mère a pris le nounours et informe la petite fille que dorénavant ce nounours sera à son petit frère. L’ainée refuse mais rien ne fait changer d’avis la mère, elle est grande dit-elle et son frère a besoin de cette peluche, il doit avoir 2-3ans.

Devant les yeux de la cadette, elle y voit un cœur qui se bat pour garder son ami, son confident. Elle y voit surtout une mère qui n’écoute plus son cœur, lui aussi ne s’exprime plus depuis longtemps. Lui aurait-on à elle aussi enlevé de force son seul et unique ami et confident, c’est bien possible. Ce fut des cris, des larmes, la cadette voit cette injustice devant elle, elle essaye de s’interposer mais elle n’a pas droit de citer. Et c’est avec tristesse et déchirement que l’ainée va se réfugier dans sa chambre, pleurer la perte de son ami et la trahison de sa mère au profit d’un autre.

Le silence s’est installé depuis dans cette famille, un cœur s’est brisé et 40 ans plus tard, cette même petite fille en veut toujours à sa mère de cette séparation forcée. C’est avec un cœur blessé que l’ainée devenue adulte trahira aussi sa propre sensibilité et deviendra injuste comme sa mère. Cette femme, cette mère a placé sa tête à la place du cœur pour avoir la paix, elle a cassé ce jour-là sa petite fille, sa fille ainée, sa préférée.

 

Laetitia@FrequenceSoi

 

(Reproduction interdite sans accord des ayants droits.)

 

Fibromyalgie ou sentiment d’insécurité ?

douleur-02La Fibromyalgie… Une maladie à part entière et qui, pourtant, n’en est pas une, évidemment non reconnue en France ou très difficilement. Une maladie qui présente plusieurs degrés de douleur ou de souffrance… Je m’y suis intéressée, car lorsque je vois certaines personnes qui se plaignent de cette maladie, j’apprends généralement qu’elles ont toutes été confrontées à un sentiment d’insécurité. Cela peut être cette petite fille qui voit sa petite sœur tomber de sa table à langer alors que sa mère s’est absentée. Ce jour, la petite fille a cru qu’elle allait perdre sa petite sœur et s’est sentie absolument impuissante et donc, en danger. C’est aussi ce petit garçon qui du jour au lendemain, n’a plus eu de famille. Le soir même de la mort de sa grand-mère qui l’avait élevé, il est placé dans un orphelinat. Sa situation précaire l’a rendu vulnérable et il va vivre ainsi des années avec ce sentiment d’impuissance et donc, d’insécurité. Pendant des années, son seul souci a été de savoir quelle famille l’accepterait, pendant combien de temps ? Va-t-il encore tomber sur une femme jalouse des enfants et qui lui en voudra d’être ce qu’il est ?

 

douleurs-01Ce ne sont que deux exemples parmi des milliers d’autres mais à chaque fois que je me retrouve confrontée à ce type de maladie, je retrouve immanquablement ces deux sentiments terribles d’impuissance et d’insécurité, ressentis durant l’enfance et, le plus terrible, parfois même oublié ensuite. Oublié par la conscience de veille, pas par celle relative aux cellules du corps qui elles, n’oublient jamais rien. Je ne sais pas encore effacer les effets morbide de cette mémoire cellulaire mais si je fais cet article, c’est pour savoir si vous, qui avez cette maladie déclarée, avez vécu un drame dans votre enfance qui a donné naissance à ces sentiments d’impuissance et d’insécurité. La médecine allopathique ne parle que des effets, jamais des causes sous-jacentes. Mais ce sont les causes, qui m’intéressent, pas les effets. On parle de l’hypothalamus qui va envoyer tel ordre au corps qui aura tel effet… Mais ne semble vouloir ou pouvoir explique pourquoi cette zone cérébrale se met à adresser de tels messages au cerveaux puis aux nerfs et sur quelle impulsion….. D’où provient ce dysfonctionnement ? Pour le moment, le seul fil conducteur digne d’intérêt que j’ai pu trouver, ce sont ces deux sentiment très destructeurs d’impuissance et d’insécurité.

 

douleur-04J‘aimerais que celles et ceux qui me lisent et qui ont cette maladie, me confirment ce qui me semble être des agents déclencheurs probants. Avez-vous personnellement été confronté à l’un et l’autre ou à l’un ou l’autre de ces deux sentiments morbides ? Ou connaissez-vous une autre personne qui l’a été et qui serait susceptible de venir témoigner à la suite de cet article, tout en bas et dans la partie réservée aux commentaires ? D’un point de vue purement psychologique, il semblerait qu’il existe un autre facteur déclencheur important : le fait que presque à chaque fois, il y a défaillance de la mère biologique (absence physique ou même manque d’attention) Neuf fois sur dix, on retrouve une mère qui n’a pas su jouer son rôle, qui a failli à sa mission (être présente, rassurer, défendre, protéger, etc.) Un jour maman n’était pas (plus) là et n’a pas pu intervenir, voir, entendre (ou elle a carrément refusé de le faire) et c’est à la suite de cette défaillance, volontaire ou non, que les deux sentiments évoqués ont pu s’installer dans la subconscience de l’enfant et lui pourrir la vie jusqu’à l’âge adulte voire le reste de sa vie.

 

Tout témoignage visant à confirmer ou même à infirmer, est le bienvenu.

 

Laetitia@FrequenceSoi

La Corse et ses enfants abandonnés

bavellaNous nous intéressons à ce qu’elle nous montre, nous offre : ses plages, ses montagnes, ses plaines, ses paysages plus beaux les uns que les autres. Mais elle nous a offert plus que cela, elle a offert son cœur. Notre Terre/Mère a, dans un coin de son âme, une souffrance que personne ne reconnaît. De cette île, ses enfants ses fils sont partis, défendre une autre partie d’elle-même, une grande sœur qui avait besoin de son aide. Sa sœur souffrait des coups qui la martelaient, des cris de ses enfants, de ce sang versé sur sa peau… la sève  de notre Mère, cette Terre nous porte chaque jour, nous apporte sécurité et qui, chaque jour nous permet d’être vivant et de nous nourrir de ses fruits. La Corse a accepté que ses enfants, la chair de sa chair, la quittent pour apporter leur soutien……

 

 

cap-8232Beaucoup d’entre eux ne sont pas revenus, beaucoup ont souffert. L’âme de la Corse, ce petit bout de planète, a aussi souffert de ce déchirement. Celui ou celle qui est proche de la Mère peut ressentir sa souffrance, entendre ses pleurs…. Ils ont dû la quitter pour une autre terre, se séparer de leur famille. Et depuis la souffrance, le déchirement de ces hommes, des enfants de la Mère n’ont toujours pas été reconnus. Elle souffre toujours et on entend à travers les chants des hommes et des femmes, la voix de cette Mère qui demande que l’on reconnaisse enfin le courage des siens, de leur vie donnée pour l’amour de celle qui les a vu naitre, afin qu’ils ne soient pas morts pour rien, afin qu’ils ne soient pas mort en vain.

 

 

Permettez-l70027-3ui de les ramener auprès d’elle et en son sein, afin de leur donner tout cet amour qu’elle porte en elle. Elle avait pour mission de leur apporter son soutien et leur offrir aide et protection, sécurité et affection mais ils n’ont vécu que le tourment et l’abandon. La Corse est une Terre aimante mais elle ne peut vous transmettre tout cet amour, car les âmes de ses enfants sont encore en souffrance et séparées de leur Mère. Ils sont partis confiants puisqu’ils savaient qu’elle les aimait. Elle ne peut faire la Paix avec ses cellules qui composent son corps, car si petite soit cette île, ce petit bout de terre a été lui aussi abandonné et oublié par ceux qui ont demandé à sa Grande Sœur de l’aider. Ce petit bout de planète, que l’on nomme la Corse, revendique à présent cette reconnaissance, afin que son cœur retrouve la Paix, sur la Terre comme au Ciel, dans les esprits comme dans les cœurs.

 

Laetitia@FrequenceSoi

(Reproduction interdite sans accord écrit des ayants droits.)

 

Et pour ceux qui comprennent, aussi bien la langue que le langage du coeur, voici le genre de chanson qui peut naître de la souffrance d’un peuple qui se souvient.

Qui se souvient, entre autres, du Chemin des Dames…

 

 

 

 

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Dick ou la trahison coeur-sensibilité

C’est aujourd’hui nous dit-on ! Le chef de famille va le chercher ce soir ! C’est un jeune chien un «bâtard» croidick4sé berger allemand avec un chien de chasse. Il aura comme nom Dick. Dick est enfin là: il grandit dans une famille de 3 enfants mais manifeste une nette préférence pour le chef de famille, qu’il respecte et aime comme personne n’avais encore jamais aimé cet homme, femme et enfants compris. Il l’aime comme on aime un dieu et ce père de famille le sera pour lui, en tout cas. Et le deuxième choix de ce brave Dick ira vers l’ainée de la famille. On comprendra plus tard pourquoi ce chien sera pour eux deux, la bouée de sauvetage de leur cœur… Un coeur, ça parle mais encore faut-il avoir envie de l’écouter…

 

Il vit ainsi pendant de longues années, part en vacances avec toute la famille, est bien nourri et soigné correctement. Il a toujours sa place, sa couverture pour dormir et a toujours un toit pour l’abriter puisqu’il vit à la maison, comme n’importe quel membre de cette famille. C’est un brave chien, il est gentil et intelligent.dikc2 Voici l’été, la famille part en vacances « sur l’ile », comme tous les ans. L’ainée a trouvé un travail et s’y installe. Le chef de famille décide de lui laisser ce brave animal qui le vénère depuis de longues années… Dick a 14/15 ans, déjà. Il est encore en pleine forme et il a une confiance totale en ce maître, à ce père de famille. Comment pourrait-il en être autrement, c’est Dick !

L’ainée a 20 ans et la voilà libre. Le chien devient alors le cadet de ses soucis: elle l’oubli et le voici laissé à l’abandon et dormant dehors. Il ne mange plus à sa faim. Certains membres de cette famille informent le père que ce chien passe ses journées sans aucun attention. dick attendC’est Noël: la cadette vient passer ses vacances, elle informe le chef de famille que Dick ne la lâche plus, réclame des caresses comme il ne l’a jamais fait, il a faim et mange beaucoup trop pour son âge et pour son poids mais Dick est à nouveau aimé et fêté et il retrouve le gout de vivre. La cadette demande au chef de famille si elle peut ramener ce brave toutou avec elle, le prendre dans l’avion : il lui suffira de louer une cage et il sera alors rentré chez lui auprès des siens et, surtout, auprès de ce maître qui lui manque tant. Mais le chef de famille aime bien montrer son autorité, surtout sur son chien et c’est lui qui décide ou non de la date de retour de son fidèle compagnon. Dick attendra l’été et s’il le peut alors, il le reprendra en août.

Pour Dick s’était encore un abandon, une trahison…. Il n’a pas la force de rester en vie, et mourra seul, abandonné, sous un escalier en plein hiver sur la place du village. Ceux qu’il aimait le plus ont trahit son cœur comme ils se trahissent eux-mêmes depuis des années et même entre eux. Des années ont passées… Le chef de famille a longtemps fait le deuil de son plus fidèle et dernier compagnon. Il n’a et n’aura plus de Dick.

 

Il se passe au moins 10 années, si ce n’est plus… La cadette ayant quelques dispositions pour le monde de l’invisible, un soir alors qu’elle travaillait sur un sujet donné, une présence se manifeste. Elle arrête momentanément ses travaux et interroge cela qui insistait pour entrer en contact avec elle. Quelle n’est pas sa surprise quand elle reconnaît ce brave Dick ! Il errait depuis dans les limbes, se sentant toujours aussi seul, abandonné et trahis. Elle voit à ses côtés son Deva mais Dick ne le voit pas il attend toujours son maître humain et terrestre…. Elle pensait que les chiens au moins repartaient directement vers la « Lumière » après la mort de leur corps physique. En fait il n’en est rien.

Alors afin que Dick soit pris en charge par sa véritable Famille, celle qui jamais n’abandonne les siens ni ne les trahis,  elle rentre en contact avec lui et lui montre qu’il n’est pas, qu’il n’a jamais été abandonné, car son Deva l’attend afin de l’amener chez lui et panser ses plaies. Dick a compris, il remue la queue, il aboie de joie, il jappe tel une jeune chiot et tourne sur place comme pour s’attraper la queue. C’est ce que font les jeunes chiens lorsqu’ils sont heureux. En plus de la joie, il a trouvé enfin la Paix.

Il est ainsi emmené par son Deva dans la Lumière, c’est-à-dire  «un espace ou la fréquence vibratoire est plus élevée.»  Lors de contacts avec les Deva des chiens, on s’aperçoit que, contre toute attente, cette espèce ne nous aime pas vraiment nous, les humain. Il y a eu des accords de fait entre nos deux espèces, c’est la raison pour laquelle ils sont proches de nous. Ils nous permettent d’ouvrir ce cœur que nous avons bien fermé. Nous ne savons plus écouter, ressentir nos réels besoins. Nous trahissons notre plus fidèle ami : notre propre sensibilité, c’est-à-dire notre propre cœur.

 

Ce genre d’homme comme ce chef de famille prend un chien car il se sent seul, guère aimé, même pas respecté et non reconnu et donc, jamais écouté. Il a enfin quelqu’un qui lui obéit, et s’il fait mine de résister, il sait qu’en tant que maître absolu, il aura le dessus. Il sait aussi que le lendemain, son chien lui fera la fête alors qu’il l’a battu pour se défouler, comme le font tous les êtres inférieurs de son espèce. Il est rare qu’un chien porte plainte contre son maître, savez-vous ? Il est rare qu’un chien ressente le désir de se venger de celui qui lui donne à manger et fait mine de l’aimer. Le chien est un ami fidèle et c’est une victime toute désignée pour un être vil et qui ne s’aime pas.

 

lumiereAlors lorsque vous avez perdu un animal, prenez soin de vérifier ou de faire vérifier, qu’il soit bien parti dans la Lumière, vers des plans supérieurs. Les chiens qui ont été aimé et accompagnés jusqu’à leur dernier souffle, partent directement vers la lumière rejoindre leur propre Deva. Pour les autres, ceux qui ont failli à leur engagement (n’ont pas été fidèles à leur propre cœur, à leur propre sensibilité), sachez que votre animal n’aura même pas droit à cette récompense, à cette Lumière… Il ne suffit pas de faire le deuil de la disparition d’un animal de compagnie car son amour à lui perdure même après la tombe. Et même si vous avez réussi à vous libérer de votre attachement et de la souffrance bien compréhensible qui en a résulté, assurez-vous que lui aussi est désormais libre de vous et dans la paix qu’il a bien mérité. Si votre cœur est en paix, assurez-vous que le sien le soit aussi. C’est une cadette issue d’une famille sans amour à offrir aux autres, qui vous le demande, pour tous les Dick de l’avenir.

 

 

 

Laetitia@FrequenceSoi

(Reproduction interdite sans accord des ayants droits.)

 

 

 

 

 

 

 

Sans contact avec son corps physique

dédoublement17L’une des vidéos de : « Vos questions, nos réponses en vidéos », présentée par, Johnny, Karen et Serge, (réponses à Quentin) m’a fait penser à une expérience que j’ai eu, de ce jeune homme placé sous coma artificiel suite à un accident de voiture.

Sa mère me demande de le visiter à l’hôpital, il est dans le service réanimation et ce depuis au moins un mois. Donc ce jour, je m’installe près de son corps et me connecte à son âme…. Mais elle ne se sent pas concernée par les aventures de son corps physique qui lui, est alité depuis son accident. En fait son âme se promène sur son plan psychique, elle n’est pas informée que son véhicule est dans ce triste état. Je la questionne et elle me dit :

« J’ai eu un premier choc ou je ne suis sentie « éjectée » j‘ai suivi mon corps physique. Puis à nouveau, je l’ai réintégré. J’analysais ce que je vivais, je savais que certaines informations n’arrivaient plus (des circuits étaient bloqués) puis une odeur désagréable (une fréquence) s’est fait sentir elle coulait tout le long de mon corps. Je ne pouvais pas rester et je fus à nouveau éjectée de mon corps. Depuis je n’ai plus de contact. Je ne savais pas que cela faisais si longtemps que mon corps était dans cet état sans bouger, car moi j’étais en mouvement. »

âme10Je l’informe que sans elle, ce corps commence à se durcir et qu’il doit lui aussi se mouvoir à nouveau en sa présence. Elle a du mal à l’accepter car elle se sent bien là où elle est, mais je lui fais comprendre que son corps est actuellement comme un véhicule sans chauffeur. Après quelques hésitations, elle accepte de revenir, de le réintégrer et de l’animer de sa présence. Je la remercie pour cette personnalité qui a encore des expériences, des prises de conscience à vivre ici et maintenant.

Je relate à sa mère, le contact que j’ai eu avec l’âme de son fils. Le lendemain matin, elle me téléphone et m’informe qu’après ce mois passé sous coma artificiel, les médecins ont décidé de le réanimer. Il a fallu l’accord de cette âme pour que la chose soit rendue possible.

A tous ceux qui ont un être cher dans le coma…

 

Lætitia

L’altérité ou la peur des autres

La peur des autres, de l’altérité.

 

peur des autresComment s’en débarrasser ? Surement pas en la mettant dans notre machine à laver en mode Eco ou à 40°. Il s’agit bien d’un vêtement mais celui-ci, nous l’endossons à notre naissance et cela, à chaque fois qu’un corps se met à sortir son premier cri. Cette peur circule dans notre sang et alimente nos cellules. Ces dernières restent sur leur garde, elles savent ce que cela fait de faire confiance à l’autre, de se retrouve sur le bucher ou écartelé, tant psychologiquement que physiquement. Car il n’y a pas de différence pour elles : ce que nous vivons en esprit ou en vérité et tandis que nous sommes dans un corps, nos cellules le reçoivent de la même façon, car elles ne font pas la différence entre ce que nous croyons qui nous arrive et ce qui nous arrive en fait (entre la réalité et l’actualité, donc.) Et d’ailleurs, lorsque nous quittons définitivement notre enveloppe charnelle, nous emmenons avec nous nos peurs, nos doutes et toute la panoplie d’émotions qui circulait en nous et alimentait en énergie astrale les cellules formant notre corps.

 

peur2La peur des autres, de l’altérité, circule telle une particule d’esprit contenant un programme zippé et vient nourrir continuellement nos cellules. Et lorsque ce programme pénètre dans la cellule par la membrane cytoplasmique, il se dézippe et voilà notre pauvre cellule à nouveau sur ses gardes….« Attention à l’autre ! Tu es en danger ! » Hier donc, je décidais d’aller voir de près cette peur atavique et formelle qui empoisonne les cellules de tout être humain qui nait d’une femme et sur cette Terre… En travaillant psychiquement sur ce programme lié à cette peur, mon attention est focalisée dessus, la partie gauche de mon corps se raidit et devient inerte, comme paralysée. Me vient l’impression que je ne peux plus bouger mais comme toute impression psychique, celle-là est à dépasser avec la volonté. Et je la dépasse sans problème. Je continue mon cheminement à travers mon corps et un centre se fait plus présent : le plexus solaire.  Et j’y trouve la raison de cette peur de l’altérité : ici, Dieu n’est plus présent, nous y avons mis un faux dieu, il s’appelle « société, papa, maman, les autres »… Mais Dieu dans tout cela a laissé la place, puisque nous l’avons voulu ainsi. Et maintenant, nous ne pouvons plus faire confiance aux autres et pour cause !

 

ChaudronDans cet espace à la fois mental et astral qu’est- le plexus solaire, cette grosse marmite bouillonne de tout, sauf de Dieu. Mais en persistant nous pouvons y voir, et cela sera toujours ainsi, une petite lumière bien cachée de nous-même. Elle est de nature Divine et mon Père l’a laissé là afin que je me rappelle de lui, de ma propre Divinité, et au cas où, un de ces jours, je veuille à nouveau lui laisser reprendre sa place en moi, en mon centre. Ce jour-là, Lui seul sera présent et les cellules seront informées de Sa Venue : elles pourront compter sur Lui comme cela a toujours été.  Je sens mon estomac qui m’envoie des signes, me fait ressentir de la douleur. Cela fait des années qu’il souffre de Son absence, mais moi, je viens à peine d’en prendre conscience.  Ce corps que je dis mien, appartient en fait à la Mère Divine. Alors, c’est auprès d’Elle que je vais demander la permission et la force d’extraire de mes cellules ce programme qui s’installe lors de notre incarnation. Je désire que ce soit ici et maintenant qu’il termine sa programmation diabolique et que ce soit ici et maintenant que mon corps commence sa vie dans la Lumière et la clarté d’esprit.

Nous parlons souvent d’avoir « un esprit éclairé », mais qu’en est-il de cet esprit qui forme notre corps ?

 

 anima-hommeJe reviens sur mon estomac où la douleur est toujours présente. J’offre et je remets entre les mains de La Mère, ce plat indigeste pour les cellules de mon corps : je ne veux plus de ce programme qui s’est fait chair en même temps que la chair de ce corps, lors de ma naissance. Une fois isolé en esprit, ce programme a l’aspect d’un morceau de viande mort! C’est assez particulier… De petits démons sortent leur tête et des idées m’assaillent, pour me laisser croire que, sans eux, je suis sans défense. Je dépose ce programme de mensonge dans les entrailles de ma Mère et ressens une sorte de peur, celle de ne plus exister, comme doit le ressentir le petit animal qui sait qu’il va mourir car on l’emmène à l’abattoir, c’est-à-dire là où les hommes ont l’habitude d’enfouir leur peur, leur émotion mais qui, en réalité, ne font ensuite que les réabsorber.  Je le rassure, ce petit animal-corps, lui explique qu’il ne va pas mourir, qu’il va juste transcender son précédent état de dépendance en passant par Le Ventre de ma Mère. Désormais, je ne vais plus manger l’animal-peur, Je ne vais plus me nourrir de sa chair et de ce fait, je n’aurai plus peur des autres. Son regard se fait doux. Doux comme celui de ce petit veau que j’ai visité, qui venait de naître et que son propriétaire conservait pour l’abattoir, car il était un mâle et que les mâles ne sont pas conservés, surtout quand on élève des vaches, uniquement. Alors, pour la première fois, cette peur des autres, au lieu de l’éluder, de la refouler ou d’en nier la présence en moi, je la dépose au cœur de la Mère Divine, en Son Sein.

 

yeux-mèreDe Grands yeux sortent de cette terre et s’approchent de moi. C’est Elle, je la reconnais. Son énergie monte à travers mes pieds qui sont gelés et paralysés. Elle monte et vient entourer mon plexus solaire, mon estomac, qui se détend de suite et ce petit animal (cette émotion de peur) ne sera plus jamais donnée en pâture mais remis dans les bras de la Mère.  Mon corps se détend, mon ventre respire. J’ai froid, très froid aux jambes. Je sens une Présence au niveau de mon coronal, elle s’étend et pénètre doucement, je sens une pression s’exercer, elle descend, s’arrête au niveau de la thyroïde et s’étend à cet étage de mon être puis descend encore, en empruntant le canal du larynx, il me semble. Mes bras deviennent sans force, une lassitude quitte mon corps. Toutes mes glandes endocrines reçoivent l’information : Le voici ! Il Vient, Il est Arrivé et Il s’installe déjà dans ce corps… Un corps qui est aussi Son Temple. Un corps qui est à l’écoute et dont les organes réagissent par des cris de joie, car eux aussi veulent redevenir Divin.

 

cielJ’ai froid, un froid intérieur qui s‘étend dans mon corps. Mais parallèlement, j’ai chaud au niveau de mon plexus solaire. Un nettoyage et une reconstruction est en cours ! Le Divin s’installe uniquement si le corps le lui permet et il se trouve que nous venons juste d’enlever le faux Dieu ! Mon corps vibre comme celui d’un moteur diesel ! Son énergie descend, on dirait qu’un tube s’enfonce en moi pour terminer sa descente au niveau de mon plexus solaire. Après cela, ma conscience s’élève et je me dis qu’il s’agit là d’une simple extension de conscience, comme j’en ai déjà tant vécues. Ma conscience s’envole littéralement, tel un ballon dans le ciel et un jour de grand vent.  Je lève ma tête, elle tourne, un ciel se dessine mais il change comme si mon thème astrologique changeait. « On » me fait savoir que je viens de… De changer d’incarnation ?  Ma conscience se rapproche du soleil et le pénètre. (Mon corps physique a très chaud). Elle traverse le soleil, puis je continue ma route. Mon attention est attirée par un ciel nouveau, fait de nuages blancs, je m’approche de lui mais ma corde d’argent est au maximum, elle est tendue tel un arc et me refuse le moindre mètre de plus. Je passe juste la tête au-dessus des nuages et je vois un autre sol, là des êtres s’approchent de moi et me disent que c’est trop tôt :

« Si tu franchis ce seuil, ta corde va lâcher et ce n’est pas le moment… »

Je comprends et acquiesce. Ces êtres sont bienveillants (une belle émotion envahie mon corps.) Puis, mon attention est dirigée à nouveau vers mon corps physique qui se trouve loin mais voilà qu’aujourd’hui, lui aussi a vécu cette extension avec moi et lui aussi va élever sa conscience vers d’autres cieux. Je sens la présence de la Mère à travers mon corps psychique et je vois Ses Grands Yeux. Ma corde d’argent me retient comme une grosse corde élastique, puis lorsque je décide de revenir elle se détend et ma conscience revient dans mon corps.

 

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Des heures passent… Cela travaille toujours au niveau de mon plexus et à d’autres niveaux de mon corps mais il serait long et fastidieux d’en énumérer les effets. Mon Père Divin s’installe dans Son Temple à la vitesse qui est la mienne, et non la Sienne. Ma glande pinéale est en pleine activité alors je vais laisser faire et me mettre de côté afin de ne pas intervenir dans ce processus sacré. Voilà, j’ai cru bon de devoir témoigner de ce que, très bientôt, le monde et son humanité vivra et connaîtra. N’ayez plus peur et ne vous nourrissez plus de cette peur et cette peur désertera vos entrailles.

 

 

Lætitia

 

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