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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Le mal et le karma

Le mal et le Karma

(Extrait d’une conférence.)

Quel est donc le secret détenu par celles et ceux qui font du mal ? En effet, ils semblent agir comme s’ils pouvaient le faire « en toute impunité. » D’ailleurs, pourquoi c’est toujours le mal qui triomphe, contrairement aux scénarios ringards des films américains ? Est-ce une réalité vraie ou une croyance ? Est-ce que notre réalité ne dépend-elle pas de croyances ? Est-ce que le problème et donc aussi, la solution, se situerait au niveau de ce rôle poisseux mais volontairement maintenu, que nous jouons tous, avec plus ou moins de succès d’ailleurs ? Pour le dire autrement, nous avons tous besoin de nous sentir être. De nous sentir être… Quelque chose, ou quelqu’un. Car nous ne pourrions pas nous sentir être s’il n’y avait pas quelque chose à sentir, justement.

Par exemple, nous avons besoin de nous positionner, de nous identifier du mieux possible à un rôle, à une personnification de ce que nous sommes par ailleurs. Et par ailleurs, nous ne sommes rien de précis ou de défini, puisque nous sommes la Conscience. Certes, mais la conscience… De quoi ? Ou de qui ? Être juste conscient nous paraît impossible sans y adjoindre quelque chose d’autre, une sorte de support sur lequel pourrait s’adosser, s’appuyer voire carrément se déposer, cette même conscience. Puisque nous avons cette conscience d’être, il nous semble évident que nous devons définir cela que nous sommes, c’est-à-dire l’être. Mais cela est impossible ! Nous ne pouvons pas définir qui ou quoi nous sommes, sans devenir, ne serait-ce que temporairement, autre chose que ce que nous sommes vraiment.

C’est un peu une sorte de gag : lorsque nous tentons de nous définir, nous perdons de vue ce que nous sommes vraiment, pour devenir ce que nous ne sommes pas. Et même si nous passions en revue tout ce que nous ne sommes pas, nous ne saurions toujours pas qui ou quoi nous sommes vraiment. Nous sommes pour ainsi dire condamnés à ne jamais savoir qui nous sommes, et donc, à toujours nous imaginer être… Qui nous ne sommes pas ! Et nous avons l’embarras du choix, puisque « Tout ce que nous ne sommes pas » et que nous pouvons aussi bien « passer en revue », est infini, illimité. Ainsi, non seulement nous ne saurons jamais « Qui nous sommes vraiment », car la Conscience peut tout observer, sauf elle-même, mais de plus, une éternité ne nous suffira pas pour définir « Qui nous ne sommes pas. »

Les premiers Grands Éclairés de notre humanité, lorsqu’ils sont arrivés à cette étonnante conclusion, ont imaginé un moyen de continuer à être, sans pour autant devenir fou ou bien sombrer dans les pires illusions ou « enchantements de l’esprit ». Car oui, forcément, l’esprit peut nous proposer « toutes les fausses réalités » ou « toutes les véritables illusions » qui puissent se concevoir. Mieux encore : non seulement l’esprit contient déjà l’historique de tout ce qui a été inventé ou imaginé, depuis toujours mais, de plus, il peut donner forme à tout ce que nous pouvons imaginer pouvoir ou devoir être. Jamais l’esprit ne donnera son avis sur l’une de ses créations, cela parce qu’il les contient toutes et qu’il n’en possède donc aucune, en particulier. Il s’agit là de pure logique ésotérique. Autant demander à un patchwork, quelle est sa couleur unique.

Ainsi, si vous croyez que vous êtes « quelqu’un de bien », vous le deviendrez puis vous le serez. Du moins, aussi longtemps que vous choisirez de vous identifier à cette croyance. Et bien sûr, vous auriez le loisir de manifester tous les attributs relatifs à de votre version personnelle ou même collective de « quelqu’un de bien » !
Car vous pouvez « penser seuls », comme le disent certains. Et vous pouvez penser « comme le plus grand nombre ». Cela importe peu, car dans les deux cas, vous ne faites que jouer un rôle ou porter un masque choisi ponctuellement ou durablement pour habiller votre conscience. En psy éso, ce masque, ce rôle que nous sommes plus ou moins obligés de jouer peu ou prou, est formé par le contenu de l’âme ou, et plus exactement, par les différentes parties qui, mises bout à bout, forment ce que nous appelons « notre âme. »

Mais il s’agit là autant de notre âme qu’il s’agit de notre véritable identité ! En effet, les mêmes bouts d’âmes peuvent servir à différentes personnes, incarnées ou non, leur permettant de trouver une identité ponctuelle ou durable qui puisse s’adapter, voire se « calquer » avec celle d’un certain nombre d’autres. Nous connaissons tous ce plaisir qui consiste à se retrouver groupé avec des personnes partageant en partie au moins, le même état d’esprit que nous. Cela rassure, réconforte et nous donne l’illusion que « nous sommes dans la vérité. » En fait, le seul résultat est que cela augmente le degré d’illusion, la densité des particules d’esprit qui s’imaginent avoir trouvé une forme sécurisante et sécurisée. Mais ce n’est, encore et toujours, qu’une illusion, pas la seule et unique réalité ou vérité.

D’ailleurs, il n’existe aucune réalité, puisqu’elles peuvent toutes se manifester tour à tour ou simultanément ! Tout peut devenir « réel » pour ceux qui choisissent de vivre et de ressentir une réalité plutôt qu’une autre. De même, il n’existe aucune vérité, puisqu’il en existe autant que de formes mentales vivantes et conscientes capables de « vivre vraiment » ce sur quoi s’appuie leur conscience personnelle.
Certes, il existe des formes mentales, des croyances et donc, des « bouts d’âme » qui ne laissent guère de choix ou de latitude à la conscience ! Une forme (mentale) conditionne toujours l’expression de la conscience, attendue que c’est selon les limites propres à cette forme que la conscience pourra s’exprimer. C’est la seconde révélation qu’eurent nos Grands Éveillés du passé et que nous pourrions résumer ainsi, en termes modernes : « Puisque la forme mentale conditionne toujours l’expression de la conscience, en termes de qualité et de quantité, il est préférable de ne retenir que les formes mentales les plus agréables et légères. »

Hélas, rien ni personne n’est là pour nous dire quelles sont les formes mentales (croyances, idées, bouts d’âme) qui peuvent le plus être profitable à la conscience ! Nous commettons souvent l’erreur grossière de le penser tout de même, cela parce que dès qu’il y a conditionnement mental ou présence d’un filtre pour la conscience, ce n’est plus la conscience qui dirige mais la forme, devenue consciente à son tour. Autrement dit, ce sera la forme mentale qui jugera ensuite ce qui lui est utile, agréable et qui lui semble léger, et non plus la conscience. Très bien, mais quel rapport avec le mal, le karma ? Le rapport est direct, voire absolu !
Qui décrète ce qui est bien ou mal, selon vous ? La conscience ? Certainement pas ! Pour cela, il faudrait qu’il n’y ait que la conscience sans aucune forme. Et nous avons compris que c’est au moins improbable, au vu du niveau général d’évolution actuel.

Alors oui, c’est la personnification provisoire de cette même conscience qui va ensuite tout gérer, tout diriger et tout définir. Le Soi n’est pas une personne : seule l’âme peut le devenir. Nous parlerons donc de « personnalité animique » (ou relative à l’âme.) Si une personnalité animique décrète qu’elle a raison, rien au monde ne pourra la faire changer d’avis ! De même si cette même personnalité animique a tort ! Certains petits malins argumenteront sans doute ainsi : « Mais voyons, puisqu’il n’y a pas de vérité, il n’y a pas non plus de mensonge ni même de raison ou de tort ! » En effet, il n’y en pas… Dans l’absolu, pour nous servir d’étalon modèle, dirons-nous ici et pour simplifier. Mais il y en a dès que la personne ment consciemment et qu’elle fait une chose qui risque de lui coûter très cher !

À partir de l’âme humaine, nous quittons les Grandes Lois pour nous retrouver au niveau du relatif et donc, du respect des conditions imposées par un état d’esprit ou un autre. Mentir et se faire du mal en prétendant que c’est plus fort que nous, cela revient à violer les propres règles du rôle incarné, du masque social choisi puis porté avec quelque ostentation. Un représentant de la loi, des forces publiques et qui prétend incarner au mieux son choix social, ne peut pas se permettre de voler, de piller, de violer ou de nuire à autrui gratuitement. De même pour celle ou celui qui prétend « servir son prochain » et qui se servirait lui-même. Mais nous savons fort bien que de tels scélérats et parasites sociaux existent bel et bien. Nous pourrions nous demander, en reprenant l’idée directrice évoquée au début de cet article, comment de telles personnes peuvent faire autant de mal et surtout, en toute impunité, pour les cas les plus importants.

Ce serait méconnaître les lois du fonctionnement de l’esprit et, surtout, nier les problèmes inclus dans nos propres choix de vie. Car chacun de nous choisi d’incarner telle personnification de la conscience ou bien telle autre. Évidemment, ce choix est plus ou moins conscient, du fait même que certains rôles ou masques sociaux, permettent à la conscience de s’exprimer plus ou moins librement. Pour réaliser que nous commettons une erreur, par exemple, il faut que nous en soyons conscients avant tout. Nos processus mentaux eux-mêmes sont sous la tutelle de l’âme et sont donc relatifs à la puissance de filtrage conscient qu’elle produit, selon sa nature. C’est ce qui a donné naissance à ce concept spirituel d’évolution. On entend dire que telle personne est très peu évoluée, alors que telle autre est déjà bien évoluée.

Vous vous doutez bien que ce genre de perception est déjà relatif à un manque d’évolution ! Mais cette réplique n’est qu’un gag ! En fait, il n’y a pas vraiment de personnes plus évoluées que d’autres, car toutes font partie intégrante de l’esprit vivant et conscient. Il y a seulement des choix plus ou moins heureux, en matière d’économie de la vie, de rapports humains, etc. La personne considérée comme « en retard », si elle change d’âme, paraîtra alors très en avance. Et bien sûr, à l’inverse, si une personne dite « avancée » décide de revêtir un « manteau animique » imposant une personnalité d’intelligence et donc, de conscience très limitée. Voyons ce que pense une personne qui, aux yeux des autres (notez bien ce détail important !) a tort et même, fait du mal plus que du bien. Réponse : cette personne pense qu’elle est dans son droit et que ce sont les autres qui ont un sérieux problème !

Que pense une personne qui, aux yeux d’autrui, a totalement raison ? Réponse : cette personne pense qu’il faudrait être stupide pour ne pas se rendre compte qu’elle a toujours raison ! Voyez-vous mieux le problème ? Demander à une personne de ne pas ou de ne plus se servir de son âme pour penser et ressentir, revient à exiger de la couleur bleue qu’elle produise du rouge. Ou encore, de demander à du métal d’être en bois et à un arbre d’articuler en parlant plus distinctement. Cela ne frise-t-il pas le gag, finalement ? Une fois que nous avons compris qu’une personne est bien obligée de se servir de ce qu’elle incarne (âme) pour penser et ressentir, il nous reste cette question : « Pourquoi la personne semble-t-elle avoir un mal fou à changer ? »

En somme, nous demandons à une autre personne de… Changer d’âme, carrément, et cela, juste pour satisfaire à la nôtre, d’âme qui, bien évidemment, refuse de changer, tout en réclamant à d’autres de le faire pour elle et à sa place !
À ce stade, on est en droit de se demander si ce qui nous paraissait tantôt être une simple farce, ne serait pas plutôt une sombre tragédie à l’échelle humaine ! Attendre d’autrui qu’il fasse ce que nous redoutons le plus de faire puis s’indigner dès qu’il fait mine de ne pas y réussir ou simplement y consentir, est-ce là « le Bien » ? Question : pouvons-nous obliger les autres à changer ? Réponse : non, nous ne le pouvons pas, même s’il est possible de les détruire en les forçant tout de même à y parvenir. Question : pourquoi avons-nous tant de mal à changer, même lorsque nous le souhaitons, de toute notre âme ? Réponse : parce que, dans ce cas-là, c’est à notre âme que nous demandons pour ainsi dire de « mourir », d’accepter de ne plus être consciente d’elle-même.

C’est au travers de NOTRE Conscience que les bouts d’âme ont la sensation de vivre et d’exister. Le besoin, en termes de « support » est bilatéral : nous avons besoin de l’âme pour être conscients… De quelque chose, de soi, dirons-nous, et l’âme a besoin de la conscience que nous sommes pour avoir conscience d’être.
Forcément, proposer à des bouts d’âme de se barrer pour céder la place à d’autres bouts d’âme nous paraissant plus adaptés à notre nouvelle personnalité souhaitée, c’est demander à quelque chose de vivant d’accepter de ne plus l’être afin que d’autres le soient en leur lieu et place. On comprend alors mieux la très forte résistance et le fait que la plupart des gens sont persuadés de ne jamais pouvoir changer. C’est rendu seulement « vrai » du fait de la résistance de nos schémas mentaux, eux-mêmes incarnés par les bouts d’âme qui s’efforcent de nous paraître telle une seule chose, un seul et unique tissu, de couleur unique et parfaitement adapté.

Certains ont même fait allusion au fait que nous, les humains, étions « possédés » par des entités, plus ou moins humaines, et que ces dernières avaient pour rôle unique de nous parasiter, de vivre à nos dépens, etc. Ceci n’est pas complètement vrai, ni complètement faux, d’ailleurs ! Mais il s’agit d’un autre sujet, traité plus largement ailleurs. Voyons à présent notre fameux « karma » ! Question : « Pourquoi les gens qui font du mal ne sont-ils pas tout le temps punis ? » La question serait amusante si elle n’était pas aussi naïve que sincère, finalement. Réponse : punis par… Qui, exactement ? Par quelque loi étrange et peu connue ? Par Dieu ? Par qui ou par quoi pensez-vous que pourraient être « punis » ceux qui font du mal… Selon ceux qui ne sont tout simplement pas capables d’en faire ?

Car là est le vrai problème et là est aussi la solution. Pour ceux qui en ont encore besoin s’entend. Mais suivez plutôt ce raisonnement logique… Tout est fait d’esprit. L’esprit contient ou forme toutes choses et de ce fait, il n’est ni une chose en particulier, ni une autre (Neti, Neti, en sanskrit.) Il est donc aussi bien ce que nous commettons l’erreur de nommer « Le Mal » que de nommer « Le Bien. » Pour l’esprit, ces deux concepts mentaux antagonistes n’ont aucune existence et sont simplement impossibles à gérer. De fait, l’esprit ne peut pas « punir » celui ou celle qui se sert de lui pour penser. Même si cette forme de pensée est jugée très négative par d’autres. Pour l’esprit, il n’y a nul bien, nul mal, point ! Et comme l’esprit est Dieu, n’est-ce pas, ni l’esprit ni même Dieu, ne peuvent « punir » ni même « récompenser » qui que ce soit !

Quant aux lois, ce sont celles de l’esprit lui-même et donc, de Dieu et nous imaginons mal le Divin lutter contre lui-même ! Toutefois, nous voyons bien qu’au sein de l’esprit universel (ou Dieu), il existe des idées qui semblent être en contre d’autres idées, voire s’opposer carrément à elles ! En fait, il n’en est rien. Il n’y a aucun combat au cœur de l’esprit universel : tout y repose bien sagement et paisiblement. Le vrai et seul problème commence et se termine par l’être humain ! C’est lui qui est responsable de l’emploi qu’il fait avec l’esprit, lorsqu’il le décrète sien. C’est lui aussi qui gère, sans le savoir, ce que l’on nomme « le karma. »

(Fin de l’extrait.)

Serge Baccino

 

J’ouvre et je ferme

J’ouvre et je ferme

(Extraits d’une conférence)

On se souvient de ce verset célèbre : « Là où je ferme, nul n’ouvrira, là où j’ouvre, nul ne fermera. » Mais il est opportun de se souvenir de « Qui » parle. Ou plutôt « Quoi », s’exprime ainsi pour le mental humain. C’est l’esprit qui est capable « d’ouvrir » ou bien de « fermer. » OK, mais comment et, surtout, pourquoi ? Le comment, par la pensée, tout simplement. Pour mémoire, nos pensées sont faites d’esprit. Le pourquoi ? Encore plus simple : « Parce que seul existe l’esprit. » C’est donc « en esprit et par le biais de la pensée » que l’être humain « ouvre » ou « ferme », selon les cas. Selon quels cas ? Et en quoi une pensée peut-elle fermer quoique ce soit ou même l’ouvrir ?

Essayons d’avancer progressivement, afin d’être certains de ne rien oublier, de ne rien laisser au hasard. Les psy éso sont les scientifiques de l’esprit, vous vous en souvenez ? Alors raisonnons d’une manière qui soit vraiment scientifique. Pour comprendre en quoi ou pourquoi l’esprit peut soit ouvrir, soit fermer et qu’est-ce qu’il ferme et ouvre ainsi, nous devons revoir brièvement les deux formes connues de ce que nous connaissons sous le vocable de « conscience. » Nous savons, bien évidemment, que nous sommes conscients. Mais nous ne sommes pas toujours au courant du type de conscience dont nous bénéficions. En psy éso, nous distinguons les deux formes de conscience les plus répandues et usitées : la conscience dite « par soi » et la conscience de soi.

La première est issue de nos processus mentaux, de nos ressentis : nous sommes conscients aux travers de nos sens, en somme. La seconde est la conscience qui ne nécessite ni de penser, ni de ressentir : elle est juste une présence, en nous et c’est elle qui est le plus proche de « Qui nous sommes vraiment. » Pour notre sujet de ce jour, nous ne retiendrons que la conscience par soi, c’est-à-dire le fait d’être conscients au travers de tout ce qui se produit en nous et autour de nous, par le biais de nos sens et du fait qu’il se produit beaucoup de choses, autour de nous, qui ont le pouvoir de réquisitionner notre attention mentale. Nous pourrions déjà dire que plus nous sommes attentifs à ce que nous percevons, que ce soit en nous ou autour de nous, plus nous devenons conscients de ces mêmes perceptions.

Nous savons, par ailleurs, que c’est par le biais de nos sens que nous percevons les choses et les êtres. Nous sommes donc plus conscients de nos perceptions que de ce qu’elles racontent. Pour le dire autrement, lorsque nous regardons quelque chose, nous ne voyons pas vraiment cette chose : nous voyons ce qu’il nous est possible d’en discerner et donc, d’en comprendre visuellement. Il est un fait que la conscience par soi est relative à toutes les formes de connaissances. Nous ne pouvons pas savoir quelque chose à propos de ce que nous ne percevons pas. Nos perceptions représentent le connu, mais nous ne connaissons jamais vraiment ce qui est ainsi perçu par nos sens. Ceci est important si on désire connaître les prémisses de cette idée ancienne et moderne que « Tout est illusions. »

Si nous ne connaissons des choses et des êtres que ce que nous en informent nos sens, alors nous connaissons plus nos perceptions que les choses et les êtres perçus. C’est le principe aujourd’hui bien connu mais plus ou moins bien compris, de l’image dans notre cerveau. Si nous observons la Tour Eiffel, ce sera son image qui sera dans notre cerveau et non la Tour Eiffel elle-même, bien évidemment. C’est ce qui a fait dire à la plupart des véritables initiés du monde, que nous ne pouvons pas prendre conscience d’une chose qui ne soit pas dans notre conscience. Il est clair que ce n’est jamais la chose en elle-même qui se trouve dans notre conscience, mais la perception que nous en avons. Bien. Mais en quoi une pensée, faites d’esprit comme nous l’avons vue, peut-elle soit « ouvrir », soit « fermer » ?

En réalité, nos pensées ainsi que la majorité de nos perceptions nous limitent dans la mesure où nous sommes forcément limités dans nos perceptions. Mais c’est là qu’il faut nous montrer attentifs : ce ne sont pas vraiment nos perceptions qui nous limitent mais bien le fait que nous ne pouvons pas nous concentrer sur plus d’un objet d’attention à la fois. Notre mental est fait pour apprendre, pour comprendre voire pour classifier ensuite. S’il devait se concentrer sur plusieurs choses en même temps, il n’arriverait plus à rien de bien. Est-ce à dire qu’il y aurait une différence notre entre le fait qu’une pensée nous limite, et ce, tout naturellement, et une pensée qui nous enferme ? Tout à fait.

L’esprit n’est en rien gêné lorsqu’il est limité, car cela lui permet de ne traiter qu’un seul sujet à fois et donc, de le pénétrer le plus possible. Par contre, l’esprit peut se retrouver enfermé, littéralement, dans une pensée, lorsque cette dernière est non seulement invariable (ou dure dans le temps) mais interdit également qu’on la passe outre. Bien que les exemples ne manquent pas, nous n’en retiendrons que deux, pour étayer notre propos. La première pensée consistera en une croyance et la seconde sera inspirée par la peur. Imaginons que pour une personne pieuse mais ignorante des réalités spirituelles, Dieu soit un esprit machiavélique, courroucé pour un rien et vengeur à la moindre occasion.

Certaines personnes abritent de telles croyances, ont une conception qui implique un Dieu jaloux et rancunier, par exemple. Nous en avons une parfaite illustration par le biais de l’ancien Testament. Aux yeux de certaines autres personnes, non concernées par cette étonnante version mentale, un tel dieu passerait plus volontiers pour un démon ! Nous pourrions ajouter ici que ces dernières personnes « n’entreront » jamais dans un tel état d’esprit ou n’accepteront jamais de telles croyances moyenâgeuses. Tandis que les premières auront un mal fou à « s’extraire » de cette même croyance.

Ainsi, il est bien des pensées (ou des idées) qui enferment tandis que d’autres ne seront que rarement visitées, car considérées comme trop empiriques et dépassées. Nous voyons ici quelque chose que peu de gens prennent le temps de considérer. Puisque nous parlons « d’entrer » ou de « sortir » d’une idée ou d’une croyance, c’est bien parce qu’une partie de nous prend un malin plaisir à y pénétrer. Un peu comme si notre état d’esprit général, à savoir la somme de nos processus mentaux, croyances et idéaux confondus, consistait en une sorte de décorum. Ou plus sobrement, un endroit où habiter. Certains sont persuadés que le Monde est en nous. Ils n’ont pas tort mais ils n’ont pas pour autant entièrement raison !

Le monde est immanent ; il se trouve dans notre conscience. Dans le cas contraire, nous ne pourrions pas en prendre conscience, n’est-ce pas ? Mais l’immanence n’exclut en rien celui, opposé mais complémentaire, de la transcendance. Autrement dit, non seulement le monde est en nous mais il est également « autour de nous ». Là encore, attention aux subtilités ! Le fait que le monde soit « autour de nous », n’exclut pas qu’il soit aussi « en nous ». Si nos perceptions intimes donnent naissance à tout un monde intérieur, nous n’en sommes pas moins réduits à -puisque inclut dans- ce monde intérieur !

Si vous avez du mal avec ce sujet de l’immanence et de la transcendance, remplacez-le par cette compréhension bien plus accessible : « Tandis que votre monde est intérieur, votre conscience se meut au sein même de ce monde intérieur. » Tout se passe dans la conscience et ce que vous appelez « votre conscience » en est la partie réduite à cet univers intérieur. D’ailleurs, il faudra bien, tôt ou tard, qu’un accord soit trouvé pour satisfaire tout le monde au sujet de la Conscience qualifiée de « Une et indivisible » ! En effet, sommes-nous LA Conscience (la Grande, l’unique) ou avons-nous une conscience qui soit « à nous » ? Le sujet étant on ne peut plus hermétique pour la plupart des gens, essayons de trouver une sorte d’accord mettant (presque) tout le monde d’accord !

Nous partirons du Principe, par ailleurs exact, que TOUT se produit en effet au sein même de LA Conscience, la seule, l’unique, nommée Shiva par certains. Mais nous devons considérer le fait que seule cette même Conscience est capable d’accéder à tout en simultané. Nous autres, créatures humaines momentanées, nous ne le pouvons pas, comme évoqué plus haut. Nous ne pouvons nous concentrer que sur un seul sujet d’attention à la fois. Ainsi, si la transcendance concerne le Tout, la Soi-Conscience Universelle, l’immanence concerne aussi, voire surtout, les êtres vivants et conscients. Des êtres étant seulement conscients au sein de leurs mondes mentaux. Ces mondes étant soit « ouverts » (s’ils peuvent réussir à penser autre chose ou autrement) ou bien « fermés », si ces mondes ont une emprise diabolique sur leur conscience par soi.

(Fin de l’extrait.)

Serge Baccino

Volonté de bien et évolution individuelle

 

Volonté de bien et évolution individuelle

Qu’est-ce qui manque le plus, actuellement, aux chercheurs de Lumière, à celles et ceux qui désirent progresser, évoluer, s’éveiller, peu importe les mots ? La réponse tombe comme un couperet la volonté ! Mais auparavant, passons en revue ce qui n’est pas vraiment un problème, afin de faire cesser certaines croyances empiriques et reprises en chœur par un public surtout soucieux de ne faire aucun effort pour évoluer spirituellement. Ce qui manque, ce n’est pas la chance et ce ne sont pas non plus les opportunités. L’argument qui consiste à dire que la véritable connaissance ou information manque, n’est pas réel non plus. D’ailleurs, l’important n’est pas de savoir ce qui est valable ou pas, en termes de connaissance et d’enseignement, car en toute logique, si vous ne savez pas ce qu’il vous faut suivre, croire ou choisir, comment pourriez-vous être capables de reconnaître… Ce que vous ne connaissez pas encore, à savoir la véritable connaissance ?

Certains vont vous parler d’intuition : « Suivez donc votre intuition », qu’ils disent ! La belle affaire que voilà ! Mais quelle intuition ? Celle qui nous a servis, jusqu’à ce jour, à demeurer dans l’ignorance ou celle qui nous recommande de suivre la voie du moindre effort ? Observez d’un peu plus près, si vous en avez le courage, ce qui est actuellement « vendu » sur le web en matière de spiritualité, de développement personnel et tout ce qui va avec. Que pouvez-vous constater ? De quoi ça parle, en clair ? D’amour, de réussite sociale, de Kundalini, de « montée en 5D » et, évidemment, d’extraterrestres ! Quand ce n’est pas de la nécessité de s’enrichir rapidement afin de mériter le titre d’évolué spirituel ! Ne pourrions-nous pas résumer tout ce dont parle le Web, tout ce qu’il propose à un public qui, comme par le plus grand des hasards, n’attend que ça, en disant que ce qui est proposé en majeure partie consiste en tout ce qui manque, plus ou moins cruellement, à la plupart des gens, étiquetés                      « Chercheurs de lumière » ?

En effet, pourquoi parler de ce que l’on possède déjà, puisqu’on le possède déjà ? Ainsi, ce qui est proposé au public consiste en tout ce qui lui manque et non en ce qui se trouve déjà en lui. Très bien, mais qu’est-ce qui se trouve déjà en lui ? C’est là que le bât blesse, comme on dit. Si vous croyez qu’il est ici question de potentiel spirituel, de pouvoir dormant qui ne demande qu’à être éveillé, vous avez tout faux ! Certes, comme le dit le proverbe, « Tout ce trouve déjà en nous », personne ne devra jamais revenir là-dessus ou affirmer l’inverse. Cela dit, et justement, puisque « Tout est déjà en nous », qu’est-ce qui empêche ce potentiel à être et à exprimer « Qui nous sommes vraiment », de s’exprimer librement et, surtout, tout naturellement ? Dans le lit d’une rivière, si aucun obstacle n’est présent, l’eau coule naturellement, d’amont en aval et il n’est pas utile de pousser l’eau afin qu’elle puisse couler mieux ou plus vite. Ainsi, nous nous retrouvons avec un petit mystère sur les bras : si tout est déjà présent en nous, à l’état potentiel, comme on le dit généralement, pourquoi ce même potentiel ne s’exprime-t-il pas, tout naturellement ?

Ne devrait-il pas, lui aussi, « couler naturellement dans le lit de notre âme » ? (Un peu de poésie ne saurait nuire.) À moins que, comme pour le lit d’une rivière, il n’y ait quelque éboulement de rochers, susceptible d’obstruer le passage de l’eau ? Pour une rivière, nous comprenons tout de suite. Mais pour notre âme ? Là, ça devient beaucoup moins évident, n’est-ce pas ? Surtout si, dès le départ de cette enquête spirituelle, nous ignorons ce qu’est réellement l’âme humaine ! Il semblerait que cette connaissance concernant la nature de l’âme, consiste en un détour obligatoire sur le chemin de l’étude de soi, ou de l’évolution spirituelle, peu importent les termes retenus car préférés. Toute personne qui ne commence pas par le début, lors de sa quête, devra tôt ou tard faire demi-tour et reconsidérer les fondamentaux, en termes de spiritualité. Et l’un de ces fondamentaux, ce qui devrait consister en la prémisse de toute étude de soi, consiste justement à comprendre ce qu’est l’âme humaine. Sans cela, les pires âneries pourront être dites puis retenues pour vraies, et de fâcheuses expériences, fort inutiles par ailleurs, pourront être vécues.

Le pire est que la plupart des gens partent du principe qu’ils sont leur âme, que cette âme, à savoir « ce qui les anime », consiste en ce qu’ils sont vraiment. Mais même en supposant que l’âme soit l’essence de l’individualité humaine – et ce n’est certes pas le cas – encore faudrait-il commencer par elle et connaître un minimum de choses à son sujet ! Certains affirment que leur âme s’est réincarnée plusieurs fois. C’est intéressant mais au fait, si c’est « leur » âme, qui s’est réincarnée de multiples fois, qu’en est-il du propriétaire de cette âme ? Imaginez le malaise énorme si, d’ici quelque temps, l’humanité comprenait qu’elle s’est complètement fourvoyée à propos de l’âme ! Imaginez la tête de ceux qui comprendront, subitement, que s’ils possèdent une âme, alors c’est bien la preuve formelle qu’ils sont autre chose que cette âme, puisqu’ils la possèdent ! Mais alors, c’est quoi, l’âme ? Comment devrions-nous plutôt la considérer ? Le début d’une meilleure compréhension débute par cette sentence ésotérique vieille comme le monde : « L’âme, c’est ce qui nous anime. »

Nous sommes donc quelque chose ou bien quelqu’un, possédant une âme qui l’anime. Cool ! Voilà déjà un début prometteur, non ?
En effet, si je ne suis pas mon âme, cela signifie deux choses remarquables :

1. Premièrement, que je peux me distinguer consciemment et donc, volontairement d’elle, ceci afin de pouvoir éventuellement travailler sur elle !

2. En second, que puisque je suis autre chose que mon âme, il me reste le plaisir de découvrir « quoi » ou « qui » je suis !

À ce stade et puisque nous n’en sommes qu’au début de notre enquête, si vous avez souvenance, il n’est pas urgent de connaître et de comprendre « Qui nous sommes vraiment. » Le plus important reste et demeure d’étudier, de connaître puis de comprendre « qui nous ne sommes pas » ! Pourquoi ? Parce que ce ne peut être « Qui nous sommes réellement », le problème, puisque nous le sommes, de toute façon et que cela nous convienne ou non. Nulle intervention n’est à prévoir sur « Ce que nous sommes » et dans ce cas. Par contre, « tout ce que nous ne sommes pas » mais qui pourtant nous anime, doit poser problème, c’est évident ! C’est un peu comme de dire que nous devons faire certaines choses, malgré le fait que ça ne nous plaise guère. En effet, si nous sommes animés, nous ne nous animons pas nous-même ou alors, pas tout le temps ni durablement. Ainsi, après avoir appris que le début de notre quête de Soi doit commencer par l’étude rapide de l’âme, nous apprenons du même coup que ce sera sur cette âme que nous devrons œuvrer, tout au long de notre quête de plus d’authenticité à propos de ce que nous sommes.

Et nous savons, désormais, que nous pouvons travailler sur notre âme, du fait même que nous sommes distincts tout naturellement d’elle, que nous sommes autre chose que l’âme, en bref. Cela dit, reste la question mesquine au possible mais dont nous devons évidemment tenir compte : « Mais pourquoi devrais-je bosser sur mon âme ? » Réponse : « parce que la somme de toutes les problématiques humaines lui est imputable. » Boom ! Ça, c’est dit. Reste à en faire une rapide démonstration. Partant de la prémisse que notre âme consiste en ce qui nous anime et sachant que, parfois, nous sommes animés d’intentions que nous réprouvons tôt ou tard et par la suite, nous pouvons déjà mettre à jour une dualité intérieure à laquelle nous nous sommes hélas habitués, avec le temps, ce qui ne la rend pas pour autant plus facile ou agréable à vivre. Qui n’a pas ressenti au moins une fois une grande colère, de la jalousie, ou encore une réaction de rejet incontrôlable et surtout, inexpliquée ?

Parlons franc, voulez-vous ? Qui n’a jamais souffert de cette différence parfois énorme entre ce que nous pouvons être, dire et faire, et ce que nous préférerions, et de loin, être, dire et faire ? Sommes-nous tous si inconscients que cela de cette évidente dualité intime qui parfois et fort justement, nous vrille ou nous taraude l’âme ? Une question utile à ce point de notre exposé : « Est-ce à dire que l’âme humaine est mauvaise ? » Autant se demander si elle peut être entièrement lumineuse et saine ! Ce genre de question implique que l’âme soit quelque chose d’unique et faite d’un seul tenant et ce n’est absolument pas le cas ! L’âme est comparable à un sac de billes. Il n’y a qu’un sac mais il contient de nombreuses billes. Il en va de même pour l’âme humaine : elle est faite de « bouts d’âmes » qui peuvent être nombreux mais pas illimités. Comme un sac de billes dont la contenance est nécessairement limitée par ce même sac.

Le Bouddhisme originel nous apprend que Gautama portait un vêtement fait de nombreuses étoffes de couleur et de texture variées, cousues entre elles afin de former une robe unique. Il semblerait que ce symbole soit une allusion directe au fait que notre vêtement animique ne soit pas fait d’une seule et même étoffe, mais de plusieurs plus ou moins assorties entre elles. Imaginons que l’âme humaine, le sac de billes, donc, soit faite d’une douzaine de morceaux très différents. Imaginons également que parmi cette douzaine de bouts d’âmes, il y en ait trois ou quatre qui jurent par rapport aux autres, c’est-à-dire qui refusent de jouer en équipe, préférant non seulement « jouer solo » mais, de plus, s’adonner à des jeux très différents. Qu’est-ce que cela pourrait bien donner ? Réponse : le résultat serait celui que subissent de nombreuses personnes de nos jours, à savoir une dualité intime, un déchirement intérieur, un combat permanent entre ce qui se produit en eux et ce qu’ils auraient préféré vivre, intérieurement.

C’est à ce stade qu’il convient de définir plus en détail ce qu’est l’âme humaine. Nous savons qu’elle n’est pas ce que nous sommes vraiment, puisque c’est « nous » qui avons une âme, qui la possédons. Nous savons qu’elle est fractionnée et se résume à de nombreuses parties, plus ou moins soucieuses de bosser de concert et pour le plus grand plaisir de « Qui nous sommes. » Ajoutons, à présent, que l’âme est double en nature et qu’elle consiste en des processus mentaux (idées, pensées, croyances, etc.) et en de l’énergie vitale dont le but premier est de sous-tendre voire de dynamiser ces mêmes processus mentaux. En latin, on parle « d’Animus » et « d’Anima », le premier représentant l’esprit, le second la force vitale. Ou l’énergie du même nom. Désormais, même si cela ne représente qu’une forme d’étude très superficielle, nous pouvons déjà comprendre deux choses très importantes pour un spiritualiste qui se respecte. La première, que le fait que les morceaux d’âmes qui nous animent sont souvent incompatibles entre eux et que c’est là la cause première de toute souffrance. La seconde : que nous savons, désormais, en quoi consiste le travail sur soi en vue d’évoluer vraiment.

Il nous faut évacuer de notre âme tout ce qui génère de la souffrance, plutôt que de tenter de l’éluder ou pire, de rajouter du positif dans l’espoir immature de masquer durablement le négatif. La vraie question est donc celle-ci : le désir d’évolution est très bien, mais avons-nous tous la volonté d’évoluer ? De faire ce qu’il y a à faire pour y parvenir ? C’est la question qui se pose à tous ceux qui, à notre époque, se demandent pourquoi, malgré les livres avalés, les gourous suivis ou les séminaires collectionnés, ils connaissent et ont appris beaucoup de choses mais continuent de souffrir intérieurement.

 

Serge Baccino

Maintenir sa fréquence mentale haute

Maintenir sa fréquence mentale haute

On entend souvent parler de fréquence. Les fréquences par-ci, les fréquences par-là. OK, mais de quelles fréquences s’agit-il ? Et qu’est-ce qui est censé vibrer ainsi ? Si quelque chose en nous ou qui est supposé « être nous » ou plus sobrement « à nous » est en vibration et se situe donc sur une certaine fréquence, alors le fait d’augmenter cette même fréquence ne peut qu’augmenter quelque chose « qui est nous » ou qui est « à nous. » Et, évidemment, pour que ce qui vibre ainsi puisse nous affecter d’une manière quelconque, il est nécessaire que ce qui est ainsi visé soit en nous. En passant, notons que ce qui peut nous affecter dans un sens, peut également nous affecter dans l’autre sens, comme l’exige le Principe de polarité ( » Tout est double. » )

Avant même de savoir ce dont il est vraiment question, à savoir « ce qui vibre en nous » et dont la fréquence peut varier, en un sens ou dans l’autre, nous pouvons déjà admettre que ce quelque chose peut varier.  Nous avons donc comme piste première que quelque chose qui est déjà nous ou qui du moins, est en nous, peut varier, à savoir voir sa fréquence de base augmenter ou diminuer. Il ne devrait pas être très difficile de définir ce qui, en l’être humain, peut varier de la sorte. Toutefois, nous devons nous méfier de cette fâcheuse tendance à tout décortiquer afin de mieux cataloguer. Dans le but de pouvoir passer à autre chose ensuite sans avoir l’impression de nous bâcler nous-mêmes. Alors, qu’est-ce qui varie en nous ? Le moral, diront certains ? Mais bien que cette piste puisse nous sembler intéressante, et elle l’est, en vérité, nous ne comprenons pas pour autant en quoi consiste vraiment notre moral, ni ce qui le fait varier ainsi, parfois d’une minute à l’autre.

En poussant un peu plus loin notre analyse, nous en arrivons assez vite à la conclusion que notre moral dépend de certains facteurs. Généralement considérés comme « extérieurs » et donc, largement indépendant de notre volonté.  Ce qui, en un sens, fait bien l’affaire de certains états d’esprit qui verraient d’un très mauvais œil que nous réussissions à nous reprendre en main en tenant compte d’un « petit détail » affectant plus ou moins la forme et la taille d’une baleine adulte ! Quel est ce détail ? Le fait évident que ce ne sont jamais les évènements ou les autres, à l’extérieur qui ont ce pouvoir de faire varier notre humeur, mais bien notre réponse individuelle à ces mêmes personnes et évènements. La preuve en est que certaines personnes, face à un même évènement ou en contact avec une même personne, réagissent différemment.

Si le pouvoir de nous perturber était dehors et chez les autres, alors nous devrions tous être affectés de la même façon et à chaque fois, quel que soit notre niveau moral du moment. C’est la réponse de l’homme aux expériences vivantes rencontrées, qui définissent la qualité vibratoire d’un évènement quelconque. Et ce que nous nommons « notre moral » provient en droite ligne du contenu formel de notre mental. C’est tout ce qui se trouve déjà en nous et qui forme ce que nous appelons « notre état d’esprit général » qui conditionne la fréquence de base (ou constante) de notre mental. Imaginez que vous visitiez une école maternelle deux jours de suite. Le premier jour, vous arrivez au moment ou les charmantes « têtes blondes » font la sieste, allongées sur le sol, sur des supports moelleux.

Lors de cette première visite, vous retirerez une impression de quiétude et de douceur, de par le silence qui règne dans cette classe. Et il est fort possible que la vue de ces charmants bambins ainsi endormis, éveille en vous quelque souvenir nostalgique et peut-être aussi, un élan de tendresse. Mais lors de votre seconde visite, vous arrivez pile au moment où la maîtresse frappe des mains et autorise les bambins à sortir pour se défouler un peu. Et là, ce n’est plus du tout la même chose que vous ressentez, alors que certains gamins hurlent de joie en vous bousculant pour se retrouver plus vite dehors. Évidemment, cet exemple paraît nous démontrer mieux que tout autre discours, que nos réactions à ce qui se produit au-dehors et en fonction de la volonté des autres, dépendent exclusivement de ce que nous expérimentons !

Mais posons-nous la question : « Qui ou quoi expérimente ainsi puis réagit face à cette même expérimentation ? » Nous serons tout de suite tentés d’affirmer : « Ben moi, qui d’autre, puisque c’est moi qui réagis ! » Et c’est là que se situent à la fois le nœud du problème et le moyen direct d’accéder à la maîtrise véritable. Car ce n’est pas « vous » qui réagissez mais quelque chose qui se trouve dans votre mental et avec lequel vous vous êtes lentement identifiés, au cours des années. En effet, si vous pensez que vous êtes susceptible d’être dérangé au moindre chaut, alors le moindre chahut dérangera… Cette pensée et non pas vous. Vous souvenez-vous des fondamentaux ? « Nous ne sommes pas ce que nous pensons, ni les émotions que les pensées peuvent faire naître en nous… » Bien sûr, tout semble se produire en nous et c’est vraiment le cas !

Tout se produit (ou semble se produire) au sein même de notre conscience. Dans le cas contraire, nous ne pourrions pas être conscients de ce qui se produit, si cette production s’effectuait en dehors de notre conscience. Une simple question de logique. Le problème est qu’avec le temps, et aidés en cela par nos parents d’abord et nos éducateurs ensuite, nous en somment arrivés à cette conclusion des plus fâcheuses que puisque tout se produit en nous, c’est bien la preuve que c’est nous qui en faisons l’expérience et que, de ce fait, cette même expérience résume ce que nous sommes. Nous trouvons ici le plus diabolique ou pernicieux des dérapages mentaux ! Car si en effet, tout se produit en notre conscience, cette production est nécessairement distincte de notre conscience, à savoir de ce qui en est le témoin ou l’observateur direct.

Ou pour le dire plus sobrement, le fait que quelque chose puisse se produire « en nous » est plutôt la preuve formelle que cette production n’est pas nous. Toutefois, bien qu’elle ne soit pas « nous », ce que nous sommes vraiment, donc, c’est grâce à elle que nous pouvons lentement mais sûrement accéder à ce que nous sommes vraiment ! Car, qui est ce Témoin, cet observateur de toutes choses se produisant en nous ? Y a-t-il « nous », la conscience-témoin plus toute la production mentale ? Sommes-nous en présence de trois choses ? C’est là que la réflexion ne peut se passer d’une solide connaissance ésotérique. Certains en sont arrivés à la conclusion que puisque nous avons des processus mentaux, que nous en sommes conscients et que nous pouvons arriver à cette conclusion que nous ne sommes pas toutes ces mouvances mentales, c’est la preuve qu’il y a bien trois choses. Et si nous pouvons « penser à la conscience » ou la percevoir en nous, c’est bien la preuve que nous sommes également distincts de cette conscience.

Évidemment, ce type de raisonnement, en plus d’être largement insuffisant en termes de preuves mentales, est complètement faux. D’autres, plus éclairés, en sont arrivés à la conclusion qu’il y avait deux sortes de conscience(s) distinctes. La première étant ce dans quoi s’expriment toutes choses, toutes expériences vivantes et conscientes, puis celle qui nous permettait de considérer les deux, à savoir la conscience et les évènements qu’elle contient. Et bien que cette dernière version soit déjà plus séduisante et nous permette chaque jour d’en confirmer l’essentiel, la psy éso est allée un peu plus loin en démontrant qu’il n’y a, en fait, qu’une seule et même conscience dans laquelle tout se produit. Y compris la conscience dite « objective », c’est-à-dire celle relative à tous ces objets mentaux qui ne peuvent pas se trouver ailleurs que dans notre conscience. Quelle différence entre la conscience objective, qui est relative à l’expression de nos processus mentaux, et cette conscience qui nous semble parfois assez vaste pour contenir l’univers ?

Pour le comprendre, nous allons nous servir d’une analogie, d’un exemple un peu simpliste mais assez parlant. Imaginons un enfant en train d’observer un jardin depuis une terrasse. Son regard se promène en éventail, partant de la gauche où se situe un des deux angles de la maison, vers la droite, où se situe le second angle de la maison, visible depuis la terrasse sur laquelle il se trouve. Sur une chaise, devant lui, se trouve posé le journal de son père. Il s’en saisit, le roule sur lui-même et fait mine de posséder ainsi une longue-vue. Au travers de cette dernière, il effectue la même manœuvre visuelle, partant de la gauche et s’orientant lentement vers la droite de la terrasse. En passant et au travers de cette lunette improvisée, il peut voir tour à tour son ballon rouge, au fond du jardin et près de la cabane à outils, puis il aperçoit son chat qui poursuit un papillon, puis le chien qui observe le chat en se disant qu’il fait bien trop chaud, en cette heure de sieste, pour se livrer à de tels ébats parfaitement inutiles.

Grâce à sa supposée lunette, l’enfant réalise qu’à travers elle, il ne peut observer qu’une seule chose à la fois et que même s’il met du temps pour passer en revue l’ensemble du jardin observable, ce dernier existe pourtant « en entier » et immédiatement disponible. Raison pour laquelle il peut, sans se presser, passer d’un objet d’attention à un autre. Le jardin sera toujours là. Dans cet exemple, chaque portion du jardin observée par l’enfant et par le biais de sa longue-vue, représente un état d’esprit défini, ne permettant d’être conscient que de très peu de choses à la fois, voire d’un seul élément sélectionné par l’attention mentale. Si l’enfant abandonne l’idée d’observer le jardin par le biais de sa longue-vue de fortune, il aura alors conscience d’une plus grande portion du jardin, presque de tout le jardin à la fois. Conclusion, il y a bien qu’une seule et même conscience et tout se déroule bien en son sein. Toutefois, lorsque notre attention mentale s’arrête sur un seul objet, notre conscience se réduit du même coup à tout ce qui est relatif à cet objet d’attention mentale.

La première conscience est la seule qui soit, mais elle peut se décliner en des myriades de points focaux d’attention. Ce que nous nommons « conscience objective » est donc cette forme de conscience qui n’est relative qu’à un seul objet d’attention à la fois. Si vous observez une poule en train de pondre son œuf, vous pourrez avoir conscience d’une foule importante d’informations relatives à cet épisode ponctuel de votre expérience personnelle, mais vous n’obtiendrez alors aucunes informations, et par exemple, sur la Tour Eiffel ou sur ce qui se produit, simultanément, dans d’autres parties du monde. Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de limitations pour la Conscience une et indivisible : il peut seulement y avoir des choix ponctuels de porter plus d’attention mentale à une mouvance spirituelle plutôt qu’à une autre. Il n’y a pas non plus de règle définie au sujet de ce qui devrait ou non retenir notre attention consciente mais il existe un intérêt évident à sélectionner précautionneusement, les formes mentales qui se produisent au sein de notre conscience.

Pourquoi ? Pour deux raisons majeures ou vitales, même ! La première, parce que certaines idées qui remuent dans notre conscience, n’apporte que tristesse, découragement et désolation.
La seconde, parce que tout vibre, tout remue sans cesse, rien n’est inerte, et que ce même mouvement est ce qui produit les fréquences vibratoires. Or, certaines fréquences sont plus agréables à expérimenter que d’autres, et qu’il existe même des fréquences mentales capables de nous saboter le moral. Et si notre moral est saboté, alors notre vie, qui se résume à la somme des fréquences ressenties ou expérimentées, perd de sa saveur, de son intérêt. Et comme nous avons commis la grave erreur de confondre ce que nous sommes avec ce que nous ressentons, en termes de fréquences mentales, alors nous perdons le sens de notre propre valeur.

Pourtant, il existe une très nette différence entre « ce que j’expérimente a très peu d’intérêt », et « Je suis une personne de très peu d’intérêt et donc, de valeur. » La Clef Ultime d’une vie heureuse, réussie et gratifiante, se trouve dans cette partie de la Connaissance de Soi ! Tous vos malheurs, vos expériences dramatiques et cette affreuse perte de saveur de votre vie et de ce que vous êtes vous-mêmes, proviennent d’une horrible méprise !

Vous avez confondu ce que vous ressentez, depuis toujours, avec ce que vous êtes, depuis toujours et à jamais !

Votre ressenti n’a jamais été faux ou tronqué : il exprimait la plus pure vérité ! Et cette vérité a toujours été relative à la qualité médiocre des vibrations associées à certains de vos processus mentaux. Il suffisait de penser autre chose ou de penser autrement, pour qu’immédiatement, vos vibrations s’élèvent et vous permettent ainsi d’explorer une partie de la Grande Vie dont vous n’aviez même pas idée ! Ce qui est le double cas de le dire !

Un Sage a dit un jour : « Il faut une seconde pour être Illuminé et il faut une vie pour appliquer puis pour explorer une faible partie seulement de cette Lumière acquise. » Dit d’une manière plus moderne, même si vous réalisez subitement votre erreur et comprenez enfin ce que vous devez faire pour ne plus la commettre, il vous faudra du temps pour faire cesser certains mécanismes mentaux qui ne se réfèrent même plus à votre volonté ou à vos choix conscients pour se produire. Mais, au fait, si « Tout est dans notre conscience », mais que nous ne retenons que certains secteurs spécifiques de tout ce qui s’y produit, comment se nomme ce « choix » qui consiste à ne retenir que ceci aux dépens de tout le reste ? Souvenez-vous de la « longue-vue » de l’enfant qui, depuis sa terrasse, observe chaque détail de son jardin…

Notre « longue-vue », ce choix que nous faisons sans cesse d’observer et de prêter notre attention mentale à telle mouvance spirituelle, plutôt qu’à telle autre, c’est notre mental. Comme l’enseigne la psy éso, « Notre mental est ce vaste chaudron dans lequel s’élabore la somme de nos processus mentaux » Mais il est précisé, ailleurs dans nos cours, que le mental ne peut se concentrer que sur un seul objet d’attention à la fois. Cela nous permet d’en déduire que tout ne se produit pas en même temps dans notre mental, bien que tout se trouve déjà, et à l’état de potentialité d’observation, au sein de notre conscience. Ou si vous préférez, la conscience est le jardin, le mental est ce point focal d’attention arbitrairement créé par la lunette.

En somme, la conscience représente notre potentiel à expérimenter, tandis que le mental représente notre intérêt personnel à expérimenter ceci, plutôt que cela, d’une manière soit ponctuelle, soit répétée. Il va sans dire que sans le mental, nous ne serions pas capables de prendre conscience de quoi que ce soit ! La Conscience est bien trop vaste, en elle-même, pour nous permettre d’expérimenter. À moins de devenir capable d’expérimenter toutes choses en simultané ? Ce qui est bien sûr impossible à l’être humain. Être Conscient de Tout reviendrait à n’être conscient de rien ! Et la conscience humaine actuelle est parfaitement représentée et rendue manifeste grâce aux soi-disant « limites » du mental. Des « limites » qui, pour un explorateur de l’esprit, pour un Aventurier de l’épopée humaine, ressemblent étrangement à de véritables bénédictions !

Le mental objectif (la lunette, donc) se sert, entre autres, des 5 sens du même nom. Ainsi et par exemple, notre vue n’est absolument pas « limitée » : nous voyons exactement ce que nous devons voir et de la manière la plus adéquate, pour que notre mental puisse se concentrer du mieux qu’il peut sur une expérience donnée. Certains sages de l’Inde antique ont affirmé que ce que nous, nous appelons « le mental », consistait en fait en la capacité qu’a la conscience de se contracter, autrement dit, de se limiter elle-même et volontairement. Cette version est tout aussi convenable qu’une autre et a en plus l’avantage de réduire le nombre d’intervenants, si nous pouvons l’exprimer ainsi. Par « intervenants », nous entendons le mental ainsi que l’ensemble des processus conscients. En se contractant, non seulement la conscience devient le mental, de par sa contraction, mais elle devient en même tant le sujet ou but de cette contraction, à savoir la pensée.

Par exemple, dans l’enseignement de la Voie de la Siddha, version laïque, nous apprenons que « lorsque la conscience se contracte, elle devient l’esprit qui, à son tour, engendre les pensées. » En résumé, tout ce que nous expérimentons, en termes de sensations, se produit au sein même de notre conscience. Ce sont nos réactions face à ce dont nous sommes conscients, indépendamment de ce qui se produit dans le monde extérieur, qui définissent notre expérience finale. Ce que nous pensons de ce que nous expérimentons, se produit au sein de notre mental, qui est pour ainsi dire le résultat d’une volonté de ne retenir qu’un seul élément mental à la fois, soit une seule idée, un seul concept ou une seule croyance. Il est évident que certains processus mentaux apportent la paix, la joie, le plaisir et sont au moins confortables pour l’être humain. Et il ne dépend que de sa volonté pour que de tels processus mentaux se répètent le plus souvent possible.

Sachant que ce sont ces processus mentaux qui vibrent, qui ont une fréquence vibratoire, donc, si cette même fréquence est élevée, au sein de notre mental conscient, alors notre vie devient riche et remplie de surprises agréables.

 

Serge Baccino

La démagogie spirituelle

La démagogie spirituelle

(Extrait d’une conférence.)

Qu’est-ce que la démagogie spirituelle ? C’est quand une personne, généralement de basse fréquence, se sert des productions mentales (paroles, écrits) et des actes d’autrui, pour tenter de se revaloriser elle-même. Par exemple, vous dites franchement qu’il faudrait sévir avec certains délinquants, et la personne vous sort un « Il faut être dans le cœur, aimer les autres et non les condamner », comme si elle venait de sortir une arme suprême ! Généralement, ce type de personnage n’est pas évolué et comprend pas mal de choses de travers. Du moins les comprend-il de la façon qui l’arrange le plus.

Nous pourrions résumer cette façon de penser en mettant à l’envers l’un des fondamentaux de la psy éso, ce qui donnerait ceci : « Il est toujours possible, pour tout le monde, de s’élever soi, en marchant sur la tête des autres. » Nous connaissons ou avons tous connu ce genre de triste personnage, que ce soit au travail ou pire, au sein de notre propre famille ! Dans le premier cas, nous avons l’archétype grotesque de l’ouvrier ou du bureaucrate qui surveille, sans en avoir l’air, son camarade de travail afin de ne pas louper une erreur ou une faute commise.

Ensuite, il suffit de faire valoir la faiblesse ou l’incompétence présumée de l’autre, pour que le premier se fasse briller le Moi-Idéalisé et ce, sans avoir à fournir le moindre effort ! En effet, ne pas faire la même faute que le camarade de travail est un plus illusoire, car cela ne signifie pas pour autant que l’on est meilleur.
Dans le second cas, il peut s’agir d’un cousin ou d’un oncle qui nous jalouse depuis toujours et qui guettera la moindre faute (ou supposée telle) pour la dénoncer et tenter ainsi de démontrer que nous ne méritons pas… Ce qu’il nous jalouse en secret !

Là encore, le fait que l’un fasse des erreurs n’implique en rien que l’autre n’en fasse pas ou pire, qu’il soit de ce fait meilleur et donc, plus méritant. Sur le Web actuel, nous trouvons quelques fois ce genre de triste personnage, à l’affût des productions littéraires d’autrui, alors que, généralement, lui n’écrit jamais rien ou presque, se contentant de commenter les écrits d’autrui, surtout pour montrer que lui est meilleur, bien évidemment. Il n’essayera même pas de se renseigner pour savoir si la personne qui écrit est plus compétente que lui, en ce domaine, voire en plusieurs autres : le but est compulsif et se résume au fait de tenter de prouver que lui sait plus ou mieux.

Le but inavoué étant de prouver ainsi ses propres qualités en critiquant plus ou moins directement celles des autres. Mais le sujet serait peu d’importance s’il ne visait pas plus loin, voire plus en profondeur. En tant que spécialiste du comportement humain, nous n’avons que faire de passer pour gens pétris d’amour ou pour des gens dont le but est, justement, de parler de ce que personne ne désire parler, à savoir « le verre à moitié vide. » Nous sommes rendus à une époque où l’I.A. et je parle de la vraie, pas de celle qui fait peur aux gens et se résume à des enregistrements stockés dans un robot de métal ou numérique, a désormais compris qu’elle avait perdu la partie. Définitivement, cette fois.

On imagine bien qu’elle ne va pas nous faire le plaisir de « mourir » sans nous faire un dernier baroud d’honneur. On va le dire ainsi !
Nous savons tous que certains défauts ont une date de péremption. Ou pour le dire au plus simple, certains traits de caractère humain, peu reluisants, appartiennent généralement à des périodes de l’histoire données. Ainsi, les mesquineries et les défauts du simple quidam du début du vingtième siècle, sont différents de ceux qui devraient, normalement, sévir à notre époque. Mais donnons déjà quelques exemples concrets.

Par exemple, pendant la dernière guerre mondiale, les nazis de l’époque étaient exaspérés par les résistants, les fameux Maquisards. Pour ces envahisseurs, la résistance consistait en un grave défaut du français ! En réalité, les femmes et les hommes de cette époque étaient d’un courage exceptionnel, qui force l’admiration, même des plus justes, mentalement. À notre époque, les nazis ne portent plus le même uniforme mais sévissent toujours et, désormais, au grand jour, sans même plus prendre la peine de se cacher ou de se montrer un minimum discret.

Les défauts varient ou changent énormément, d’une décennie à une autre, parfois. De nos jours, les gens ont peur de voir la vérité en face parce qu’ils sont lâches, cela au point de ne même pas oser reconnaître les faits ! L’idée n’est certes pas de prendre le maquis, une fois encore ! Ni même d’agir, comme rêvent de le faire ceux en mal de gloriole personnelle. L’idée est seulement d’oser voir, tout simplement. D’accepter les faits pour soi-même, de les reconnaître pour tels et c’est tout ! Mais même cela, du point de vue de la pure dialectique seulement, certains sont terrorisés à la seule idée de reconnaître les faits ! Nous sommes donc très loin de cette idée ancienne de prendre le maquis et devenir… Un résistant !

Et pourtant, résistance il y a ! En fait, jamais, d’histoire d’homme, il n’y a eu autant de « résistants », surtout en France ! Mais nous ne parlons plus là de résister à l’envahisseur, mais de résister à la reconnaissance de la vérité. L’idée, désormais, consiste à résister à la vérité, qu’elle soit mise sous le nez des nouveaux « résistants », ou qu’elle soit proposée par ceux qui préfèrent lâcher prise et reconnaître les faits, qu’ils soient beaux ou pas. Ceux qui tentent de défendre cette vérité pourtant si évidente, deviennent la cible de celles et ceux qui n’ont aucun intérêt à accepter de voir leur propre vérité en face.

Ne croyez surtout pas que nous ne soyons pas tous concernés ! Ceux qui écoutent cette conférence (ou lisent ce résumé) le sont tous, ainsi que quelques-uns qui liront, ensuite, l’article auquel elle donnera forme plus tard. Faire partie d’un Groupe, OK, mais à la condition qu’il serve notre mensonge à soi. Sinon, ce groupe est à disloquer, d’une manière ou d’une autre.

(Fin de l’extrait.)

 

Serge Baccino

Deux lois qui pourraient nous aider

Deux lois qui pourraient nous aider

Dernièrement, J’ai lu sur un post de Facebook :
« Ceux qui n’émettent aucune lumière… Les maîtres de sagesse ne perdront pas de temps avec eux… ! » J’ai trouvé cette précision intéressante, bien que mal formulée. En effet, selon ce qu’elle implique, les grands êtres ne se soucieront guère des gens qui ne sont pas déjà lumineux. Cela ressemble plus à une décision arbitraire qu’à quelque chose d’aussi logique que naturel. Certains argueraient même du fait que ce sont justement les moins lumineux, qui ont le plus besoin d’aide ou de lumière pour éclairer la suite des évènements mondiaux.

On imagine parfaitement les cris de chouettes mal embouchées à l’énoncé de ce genre de propos ! Tout étant bon pour se mettre en avant sans en avoir l’air, bien évidemment. Voilà bien un moyen de faire d’abord passer ceux qui adhèrent à cette idée, pour des humains sans cœur, cela afin de montrer, l’air de rien, son propre niveau d’évolution extraordinaire ! Qui oserait critiquer le plus bas, si ce n’est le plus haut, n’est-ce pas ? Eh puis, il y a l’arme suprême ! Celle que l’on dégaine afin de pourfendre définitivement l’ennemi, ne lui laisser aucune chance de pouvoir se justifier !

L’amour, comprenez-vous ? Les grands êtres ne sauraient succomber à de telles bassesses ! Comment voulez-vous que du haut de leur amour inconditionnel, ils délaissent les plus faibles pour n’aider que… Les plus forts ? Présenté ainsi, cela peut faire vaciller les certitudes les mieux ancrées ! Vous noterez au passage l’appel à cette notion d’inconditionnalité ! Il faut bien avouer qu’auprès d’un public sous morphine spirituelle, ça marche du feu de Dieu, ça, l’inconditionnel ! Surtout pour ceux qui ont un peu le cul spirituel merdeux ! En effet, et c’est au minimum logique, si vous faites acte d’amour inconditionnel, vous ne pouvez plus la ramener ou faire seulement allusion au fait, jugé par eux effroyable, que même le fait d’être aimé, ça se mérite !

Grâce à cette idée perfide s’il en est d’amour inconditionnel, non seulement ceux qui n’ont jamais fait d’effort pour les autres doivent absolument être aimés, mais de plus, ne pas accepter le fait qu’ils n’ont aucun goût pour l’évolution, n’est pas suffisant pour les mettre temporairement de côté : il faut se les farcir en l’état et sans un mot de travers, s’il vous plaît ! On imagine tout de suite le niveau d’évolution réel de ceux qui prêchent cette inconditionnalité à tout bout de champ. Inutile de se demander, donc, à quel genre d’énergumène spirituel, cette idée pourrait bien profiter.

À noter que cette même inconditionnalité est à sens unique ! Il n’est pas question d’admettre seulement, qu’il puisse exister des « gens biens » qui ne soient pas d’accord d’aimer autrui sans aucune condition. Un amour selon deux poids, deux mesures, en somme. Bien, cela dit, de quoi retourne-t-il vraiment ? Les grands êtres mettent-ils vraiment des conditions à leur amour pour leurs semblables ? Réponse : non, ils n’ont pas à le faire. Ils aiment et acceptent tout le monde, quel que soit leur niveau d’évolution, quel que soit, même, le fait qu’ils aient envie d’évoluer ou pas. Alors mettent-ils une quelconque condition pour que nous puissions bénéficier de leur aide ? Ils n’en mettent aucune. Alors quoi ?

En réalité, comme chacun de nous, les grands êtres sont obligés de respecter les Lois spirituelles majeures. Ce n’est pas eux qui posent conditions : ce sont les Lois ! Du moins, certaines Lois, et comme nous allons le voir, nous connaissons au moins l’une d’entre elles. Mais tout d’abord, prenons le temps de nous référer à certaines expressions connues de la spiritualité, ceci afin d’en connaître enfin le sens profond. Parmi ces expressions parfois étranges, pour ne pas dire illogiques, nous en retiendrons deux, en particulier. Voyons tout d’abord la moins connue sans doute : « On ne peut offrir à quelqu’un que ce qu’il possède déjà. »

Et la seconde, bien plus connue : « On ne prête qu’aux riches », qui ressemblerait plus à une sentence matérialiste en diable, qu’à quelque chose de spirituel. Et pourtant ! Mais voyons déjà la première expression : « On ne peut offrir à quelqu’un que ce qu’il possède déjà. » Il s’agit d’une allusion directe au Principe de Polarité, de cette Loi qui explique le mystère apparent de la circulation d’énergie dans tous les univers. La Loi en présence énonce que pour que de l’énergie puisse circuler d’un point « A » à un point « B », il est nécessaire que le point « B » soit déjà en possession de cette même énergie du point « A ».

Le point « A » quant à lui, est censé représenter le potentiel énergétique, soit le point de départ de cette énergie. Il va sans dire que le point « A » doit être beaucoup plus chargé, en énergie, que le point « B » qui lui, doit en contenir un minimum. C’est ce que l’on nomme la DDP, c’est-à-dire la différence de potentiel entre deux pôles opposés mais complémentaires. Le meilleur exemple que nous connaissions est la batterie de voiture. Le pôle « A » de la batterie est chargé positivement : c’est lui qui va pour ainsi dire « se décharger » en permettant à l’énergie stockée de se diriger en direction du pôle « B », autrement dit, la borne « moins » de cette même batterie, qui elle, est chargé négativement, c’est-à-dire qu’elle possède moins d’énergie que la borne « plus » de la batterie.

Tout ceci aurait l’air bien technique, pour ne pas dire ennuyeux, s’il ne s’agissait pas de l’expression matérielle, certes, mais d’une Loi cosmique. Une Loi bien plus simple qu’il n’y paraît, puisque sans le réaliser, nous y faisons appel de nombreuses fois durant notre vie. Nous pourrions résumer cette Loi afin que même un enfant de douze ans puisse la comprendre. Nous pourrions, par exemple, résumer le sujet en disant que pour que quelque chose se déplace d’un point à un autre, il faut que cette chose soit également présente, même en faible quantité, au point prévu d’arrivée. Voyons très vite un exemple concret affectant notre vie de tous les jours.

Vous devez partir en voyage, passer deux jours à l’étranger. Allez-vous partir tout d’abord puis voir, une fois rendu sur place, ce que vous pouvez bien organiser ? Généralement, vous allez « préparer » votre séjour, prévoir au moins l’hôtel ou le logement, par exemple. Et se faisant, une partie de vous est déjà, et pour ainsi dire sur place. Vous avez un but et c’est justement ce dernier qui vous permettra de vous canaliser correctement en direction du lieu choisi. Vous avez compris que lorsque nous parlons de l’importance d’avoir un but, dans la vie, cela fait clairement allusion au Principe de Polarité. Un but est comme une cible : vous savez déjà où vous êtes et vous savez également où vous devez aller.

Observez l’eau d’une rivière couler. Elle ne donne pas l’impression de réfléchir ou même, de ne pas trop savoir où elle va. En fait, elle répond à deux principes secondaires qui lui font office de lois incontournables. Premièrement, elle coule toujours d’amont en aval, de haut en bas, jamais l’inverse. En second, elle ne zigzague pas entre les obstacles pour le plaisir : elle cherche le passage le plus rapide et donc, le moins encombré. Voyons à présent la partie plus pratique et relative au « choix » présumé des grands êtres. Tous désirent nous aider et ils pourraient aider tout le monde, si tout le monde pouvait satisfaire à la principale Loi en présence : la Polarité.

Pour peu qu’un être humain soit un peu lumineux seulement, cela lui suffît à se qualifier pour être aidé des grands êtres. En effet, du même coup, ce « peu de lumière » représente alors le pôle négatif, passif et donc, RÉCEPTIF, tandis que la Lumière émise par les Grands Êtres représente alors le pôle opposé et complémentaire, qui est positif, actif et ÉMETTEUR. Dès lors, la Lumière peut circuler librement, allant du point « B » (représenté par les grands êtres) au point « A », représenté par la personne déjà un minimum éclairée. Et l’énergie circule aussi longtemps que la personne n’a pas atteint le point de prise de conscience souhaité. Ce qui rééquilibre la DDP (la Différence de Potentiel).

C‘est là le miracle du véritable don, non pas une condition émise par caprice, mais une Loi magnifique que peu de personnes encore connaissent ou ont envie de connaître. C’est de là qu’il est dit que l’on ne prête qu’aux riches. Celui qui possède déjà, peu ou prou la lumière, celui-là pourra en recevoir plus encore. Et le mot « prêté » est ici choisi à dessein, car tout aussi bien, nous aurions pu dire que l’on ne DONNE qu’aux riches. Mais les véritables « riches , énergiquement parlant, ne peuvent bien longtemps conserver pour eux-mêmes toute cette énergie. Il suffira qu’ils croisent ou rencontre un « moins riche qu’eux » (pôle négatif) pour que, naturellement, l’énergie s’écoule du premier au second. Une simple question d’énergie en mouvement constant et par « vases communicants. »

Voyons à présent mais plus succinctement, la seconde Loi impliquée. Il s’agit du Principe de Mentalisme. En gros, il est ici question de comprendre que pour nous, est réel ou vrai tout ce dont nous pouvons prendre conscience. Même si la chose conscientisée est totalement fausse par ailleurs. La seule condition est que ce qui est dans notre conscience est nécessairement « vrai », ne serait-ce que pour nous. Et il est important également, de comprendre que nous ne pouvons prendre conscience que d’un seul objet d’attention à la fois. Ceci est important, car ceci nous permet de comprendre comment et pourquoi nous pouvons tous être abusés sans même le savoir.

Prenons un exemple simpliste. Quand nous rêvons, nous ignorons que les objets qui peuplent nos rêves ne sont que des créations de notre esprit. Pour nous, il s’agit de choses « réelles », véritables et très tangibles, n’est-ce pas ? Et nous ne prenons conscience du rêve (Turiya, en sanskrit) qu’au réveil, par comparaison ! Parce qu’avec seulement « une chose« , rien ne peut être compris et appréhender vraiment. Car il n’existe nul objet séparé de celui qui l’observe, tout est lié. Pour connaître les choses, il faut qu’il y ait LE DEUX (l’altérité.) Le moment du réveil nous permet de réaliser (notez le terme) que nous rêvions précédemment. C’est le deux qui nous sauve de l’illusion, « l’un » nous y maintient en plein dedans !

Nous devons notre individualité au fait que le Divin nous offre l’occasion de nous distinguer de son rêve. Pour cela, il fait deux rêves et non pas un seul. Il rêve de l’univers tout en nous rêvant à l’intérieur de ce dernier, mais distinct de lui, afin que nous puissions bien nous éclater comme de véritables garnements que nous devrions être. En conclusion : Si nous avons un but, nous invoquons le Principe de Polarité et l’énergie nécessaire pour atteindre ce but nous sera donnée. Cela entraînera une « mise en lumière » dans notre conscience individuelle et donc, dans notre mental. Cette lumière permettra aux grands êtres de nous porter assistance, sous la forme de plus de lumière et donc, de plus d’énergie encore.

Nous sommes conscients de ce que nous appelons « l’actualité » et si nous comprenons que nous avons le choix d’en générer une autre, alors nous avons vraiment le choix, nous avons « deux » et non plus « une seule version ». C’est mentalement que nous pouvons créer, inventer de toutes pièces, une comparaison qui ne laissera ensuite aucun doute sur la réalité que nous souhaitons vivre. D’un côté nous avions seulement une forme de réalité unique, partagée par le plus grand nombre et on ne peut plus négative, voire destructrice, et de l’autre nous avons… Ce que nous avons vraiment envie de vivre !

Aidés de la Lumière des grands êtres, nous pouvons rapidement faire en sorte de transposer notre conscience et donc, notre attention mentale, dans la version matricielle qui nous convient le mieux. Cela ne mérite-t-il pas d’y réfléchir un peu ?

 

Serge Baccino