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La peur de voir

souffrances intimes

 

Pourquoi les gens ont-ils si peur de passer en revue leurs problèmes, schémas, souffrances intimes, etc ? La réponse est double.

 

 

 

1. Soit parce qu’ils ont peur, une fois le problème vu et accepté, de ne plus pouvoir le régler.
2. Soit parce qu’ils ont peur, une fois la vérité connue, de devoir accepter l’idée qu’il leur faudra se démerder tout seul.

 

 

 

souffrances psychologiques-statueDans le premier cas, la personne sait, en arrière plan, qu’elle a un problème, mais chaque fois qu’elle fait mine de le regarder courageusement en face, elle réalise, affolée, que non seulement elle ne saura pas quoi en faire ni par quel bout l’attraper mais que, de plus, le problème est insoluble.

Pire, une fois un problème vu et accepté, il devient impossible d’en nier la présence et de faire comme si tout allait bien !

 

 

 

solitude3Dans le second cas, la personne connait une autre peur, toute aussi morbide, qui se résume à la crainte de devoir admettre qu’elle est toute seule, abandonnée, incomprise, même si elle vit au milieu d’une immense famille.

En effet, il existe des personnes qui sont soit vraiment seules, physiquement, soit qui trainent avec elles un sentiment morbide de solitude, un peu comme si elles étaient persuadées par avance que personne ne les aime, ne les comprend, ne les attend ou ne les désire…

 

 

 

 

solitude7Le fait de devoir regarder en face des problèmes, lorsqu’on abrite un tel schéma mental, revient en fait à ceci : une fois le problème vu et accepté, on voit qu’il est trop ardu, on demande de l’aide et… On réalise, une fois encore que l’on est seul ! Je vous laisse méditer déjà sur ceci, qui est une forme de psychologie à laquelle très peu sont habitués, qui peut être dure ou cinglante, par certains côtés, mais qui a maintes fois prouvé, dans le passé et de nos jours encore, son côté pratique et son efficacité extraordinaire. Du moins si on a le courage de suivre tout ce qu’elle propose pour devenir libre enfin Smile

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La peur de la colère

Ce qui m’avait le plus étonné, en arrivant sur les t’chats (Salons de discutions) de Voilà/Wanadoo, voici une douzaine d’années de cela (1999), c’est de constater à quel point beaucoup de jeunes gens qui échangeaient des propos entre eux, avaient une sainte peur -pour ne pas dire une grande honte- à la seule idée de… S’énerver !

 

 

 

Je notais souvent des phrases du genre « Ne t’énerve pas ! » ou encore « Reste calme ! » auxquelles la sempiternelle réponse faisait immédiatement écho :
« Je ne m’énerve pas, je suis calme ! » Comme si le fait de s’énerver pouvait passer pour une maladie honteuse !
J’en ai discuté avec des amis psychologues qui partagent les mêmes passions et connaissances de l’Ontologie (étude de l’être) que moi et nous en sommes arrivés à la conclusion que beaucoup de jeunes ont peur de s’énerver à cause de ce que cela pourrait impliquer par ailleurs.

 

 

 

L‘implication serait qu’en s’énervant, ils perdraient le contrôle de leurs émotions et qu’ils en viendraient à se déverser sans plus pouvoir se tenir, cela à cause d’une colère immense qu’ils abritent en leur cœur et qu’ils tentent vainement de refouler depuis des années.

 

 

 

 

 

Un peu comme si leur âme leur chuchotait :
« Attention ! tu vas encore t’énerver et ça va mal se terminer comme la dernière fois, tu te souviens ?! »
Selon les mêmes amis psy (et ésotéristes de surcroît), cela pourrait provenir de souvenirs animiques (relatifs à l’âme, donc) reliés à des vies Atlantes (ou extensions différentes d’un même Soi), à une époque durant laquelle toutes les plus basses et plus viles passions humaines décimèrent littéralement l’humanité d’alors.

 

 

 

 

Atlantide3La tradition parle de la mort de 600 millions de personnes, en trois jours et deux nuit, lors de l’engloutissement non pas de l’Atlantide sous les eaux, mais de la conscience humaine sous les vagues déferlantes des émotions les plus débridées. Nul doute que mes lecteurs assidus ou même occasionnels, auront quelque chose à en dire, des témoignages ou même des questions à ce propos. N’hésitez pas, nous sommes là pour partager et, pour les plus simples et courageux, pour apprendre !

 

 

 

Atlantide6Alors lâchez-vous et réfléchissez ensuite, pour changer ! Il est possible que vous soyez animé « de force » par une de ces âmes qui ont tant à apprendre sur elles-mêmes et qui, désormais, sont prêtes à s’y atteler… Souvenez-vous que seuls les imbéciles et les vaniteux s’imaginent tout savoir ou pire encore « se faire seuls« , sans l’aide de personne. Ce qui est, à n’en pas douter, un signe d’humilité évident !

 

 

 

Serge Baccino
Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Processus de Reconnaissance Divine

Dans l’Inde antique, avant que ne naissent ces âmes  qui séparent et différencient les êtres avec leurs idées de « castes », les élèves des Maîtres se plaignaient souvent de ne pas «y arriver» :
«Baba (père spirituel) je n’arrive pas à faire ceci ! »
«Baba ! Je ne réussi pas à obtenir cela ! »
«Baba ! Pourquoi tout marche-t-il toujours de travers alors que je fais tant d’efforts ?»

(ils employaient également le terme Guruji qui est un diminutif affectueux que nous retraduirions nous par « Maître bien aimé ») A quoi les premiers Siddha répondaient immanquablement :

«Mon fils, parce que tu essayes de le faire toi, de réussir ce qui est déjà effectué et de faire ta volonté plutôt que de faire celle de Dieu en toi….»

 

 

 

Dans les premiers écrits chrétiens, il était mentionné cette étonnante Parole de Dieu : «J’ai mis mon Fils au-dessus de Moi…» Dieu parle à l’homme et lui explique que pour lui donner « vie, force et durée » (Ankh, Djed, Ouas, en Égyptien), il a dut le mettre en premier plan de son attention mentale et se placer lui-même «en retrait», c’est à dire s’oublier afin de l’homme puisse naître et vivre de sa propre vie.
Ceci, c’était « au commencement » de l’aventure humaine, c’est à dire «Lorsque les Dieux devinrent des hommes.» Mais à présent, l’aventure humaine, telle que nous la connaissons depuis lors, doit « se terminer » !

 

 

 

i0rg8rp0Attention : Je ne dis PAS que l’homme doit cesser d’exister, car cela est impossible, la Création Divine étant par nature continue, illimité et éternelle, ce qui existe maintenant existe depuis toujours et à jamais…. (En fait, c’est une sorte d’éternel présent, si vous préférez, rendu dans la tradition Hébraïque par le mot « Béréschit » qui signifie pas « au commencement » mais plutôt « Dans le Principe« ) Nous dirons donc que le processus «d’ascension» (le vrai) consiste désormais à INVERSER LE PROCESSUS !

 

 

 

 

M-INotre mission, si nous l’acceptons (lol) sera de placer notre Père-Qui-Est-En-Nous de nouveau à Sa Juste Place, c’est à dire au-dessus de nous. Non pas qu’il nous faille nous oublier en Lui, comme tentaient maladroitement de le dire les anciens mystiques, mais bien de lui laisser «la Part du Roi» ou, plus prosaïquement, «La Part-Dieu.»

 

 

 

PinochioIl nous faut Le placer à l’avant-scène de notre conscience, ceci en nous concentrant sur Lui avant toutes choses et en reconnaissant que sans Lui, nous n’aurions ni vie, ni force ni durée. Sans Lui, nous ne serions même pas conscient d’être, tout simplement ! Ce Processus de Reconnaissance Divine (PRD) est ce qui remplacera désormais le Processus de Réforme Psychologique (PRP, clin d’œil pour certains membres du forum de psy éso qui me liront.)

 

 

 

Deux comparsesEntendons-nous bien et ceci, une bonne fois pour toutes : Il N’EST PAS question de disparaître, de nous suicider spirituellement ou de nous transformer en larves rampantes et dégoulinantes de mysticisme de mauvais aloi ! Il est question ici de ne plus mettre en avant les deux fils bâtards de l’intellect, fils unique du mental humain, comme s’il s’agissait des deux seules choses les plus magnifiques et réussies de l’univers ! Je fais ici allusion à l’ego et au Moi-Idéalisé.

 

 

 

 

Jean-Baptiste n’aurait jamais eu besoin qu’on lui coupe la tête (faire taire l’intellect) s’il avait su à temps décroître afin que «Lui» (Jésus = le Je Suis) ) puisse croître. Pourtant, un verset de la Bible sur ce sujet, nous apprend que « Celui qui aplanit le Chemin » savait exactement ce qu’il convenait de faire à ce propos.

Entendez par là que l’intellect de l’homme qui n’existe que pour «aplanir les chemins du Seigneur» -autrement dit, de la Conscience– n’aurait pas à être fustigé ou montré du doigt s’il savait se remettre à sa juste place (la seconde) lorsque la Conscience intérieure commence enfin à répondre à son Appel.

 

 

 

 

lavage de piedsL’esprit est un bon serviteur mais un très mauvais Maître ! Et nous parlons-là bien sur de l’esprit dont se servent les hommes pour penser, non pas celui qui est Dieu. 

En somme, il est question pour l’homme de «changer de Dieu» et d’abandonner ce faux Dieu qu’est sa tête pour retrouver le vrai Dieu de son cœur et de sa compréhension, comme disent les Rosicruciens.

 

 

 

 

dragonCe Dieu là n’a pas besoin d’être compris; il a juste besoin d’avoir les coudées franches et de ne plus devoir passer par les caprices d’un intellect surchauffé et orgueilleux (Dragon de l’Apocalypse) pour réussir à se faire entendre. C’est Dieu qui s’est fait homme, et non l’inverse, n’est-ce pas ?

Alors pourquoi la plupart des traditions ésotériques actuellement en vogue, proposent-elles à l’homme de «se faire redevenir» Dieu ?

 

 

 

 

plus petit-plus grandComment le plus petit pourrait-il se grandir lui-même, s’il vous plaît ? Par quelle force ou par quel pouvoir mystérieux ? Mais si un quelconque pouvoir peut grandir l’homme et le hisser jusqu’à Dieu, alors c’est ce pouvoir qui est Dieu, et non pas l’homme ! Comprenez-vous la différence ? Je vous le souhaite de tout cœur, car cela pourrait vous mettre à l’abri d’amères désillusions, dans un futur proche de notre présente humanité.

 

 

 

 

Ascension2Il est demandé à l’homme d’ascensionner… Il n’est pas attendu de lui qu’il se fasse ascensionner lui-même ! (Ni qu’il disparaisse dans une gerbe d’étincelles multicolores, il faut arrêter de fumer la moquette.)

Il est seulement pressenti que, cette fois, l’homme va redevenir Dieu… Tout en restant homme ! Quel grand Mystère que cela, n’est-ce pas ?

 

 

 

 

Dieu4En vérité, Dieu ajoute mais ne retranche jamais rien. L’homme NE PEUT PAS cesser d’être; il peut seulement changer de forme et de nature ou, plus simplement, il peut sans cesse évoluer, comme le fait son Père à travers lui, depuis toujours et à jamais, c’est-à-dire Maintenant.

Évoluer au point de ne plus du tout ressembler à l’homme tel que nous le connaissons, certes, mais être toujours distinct de Dieu tout en demeurant étroitement et définitivement uni à Lui, comme la main droite est unie à la main gauche mais sans possibilité que l’une soit jamais confondue avec l’autre et réciproquement.

 

 

 

 

homme dans mainIl est attendu de l’homme qu’il devienne l’Homme, et cela, Dieu seul peut le permettre et le réaliser en nous et à notre place mais avec notre concours. Un concours qui se résume à ne pas résister, à se laisser transformer, de l’intérieur et sans craintes inutiles.

En réalité, l’Homme existe déjà ! L’Homme existe depuis toujours !  L’homme existe Maintenant, mais il a peur de tout perdre alors qu’il n’a jamais rien possédé !

L’homme a peur de ne plus exister alors qu’il n’existe pas encore et ne saurait d’ailleurs exister, bien qu’il puisse être il est vrai. L’homme a peur de mourir alors que l’esprit seul existe. Ou la Conscience, depuis tous les « Maintenant » de notre éternité linéaire !

 

 

 

 

lk8mc5qwL’homme va bientôt Naître alors qu’il est déjà persuadé d’exister. Mais il n’en est pas encore conscient, car pour le moment, RIEN n’est là d’assez «consistant» pour réaliser ce qui se passe vraiment. Et ce qui est formidable, c’est que dès que l’homme deviendra conscient de « Qui il est vraiment« , il se mettra à aider Dieu à le construire, il deviendra Cocréateur avec Lui et son premier « coup d’essai » sera un coup de Maître car ce sera lui-même : l’Homme !

 

 

 

 

RayonantVous voulez avoir un avant goût de ce que seront les années à venir ?
Devenez Homme et vous le saurez !

Demeurez homme et vous continuerez à trembler devant les sarcasmes de corbeaux en tous genre qui projettent leur peur abjecte de « ne plus exister » sur ceux qui demain commenceront à vivre et à être vraiment, pour eux et à leur place…

Comme d’habitude… Comme il y a douze mille ans… Comme depuis tous les Maintenant du Monde.

 

 

 

 

wiu5cj1bMais cette fois-ci, ce ne sera pas une «lame de fond» qui va emporter sur son passage les justes et les moins justes; ce sera «une pluie de Feu qui tombera du Ciel» (et) qui brûlera celui qui résiste à la conscience» (de ce qui est Juste et Bon pour soi et donc, pour tous), symboliquement « Shaïtan » ou « Shah Tan » (« Celui qui Résiste »), de sa base à son sommet (des surrénales à la pinéale). Comprenne qui pourra, accepte qui voudra !

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Couple de force

 

bonheur2Tout le monde désire être heureux, n’est-ce pas ? Pourtant, que voit-on le plus souvent ? Des gens malheureux. Oh ! Je ne dis pas que nous voyons des gens qui tous, reconnaissent leur malheur, loin de là ! Je ne dis même pas que nous voyons des gens qui sont conscients de leur malheur. Je dis que nous voyons tous des gens malheureux, autour de nous.

 

 

 

souffrance7Surtout des couples malheureux. Mais comment un être humain peut-il CHOISIR d’être malheureux plutôt qu’heureux ? Car il me semble que personne ne se marie ou ne se met à la colle (vie commune sans être marié) dans le secret espoir de souffrir, n’est-ce pas ? De même, rares sont les couples forcés : on ne met plus le couteau sous la gorge d’une personne pour qu’elle s’associe de force avec une autre, ou alors, très rarement, et ces cas-là n’entrent en rien dans le présent sujet.

 

 

 

bonheur8Les gens n’osent même plus avouer leur malheur : ils n’osent même pas se l’avouer à eux-mêmes ! Alors, ils font semblant que tout va bien et ils se consolent en se disant que, selon toute vraisemblance, les autres en sont là aussi, à se mentir pour tenter de réduire les souffrances morales.

 

 

couple-dispute2Pourquoi voit-on autant de couples malheureux qui,  au lieu de s’aimer tendrement et de devoir être décollés avec un démonte-pneu tellement qu’ils sont scotchés l’un à l’autre, se querellent, se lancent des piques à la face, se font du mal et se comportent comme si l’autre devait  » payer  » pour la somme globale de toute leur souffrance passée et présente ? Que se passe-t-il, Monsieur l’Abbé, vous qui êtes éclairé par le Pape lui-même ?

Puisque le Pape ne vous répond pas, je vais le faire à sa place !
Tout le drame, au départ, provient du motif profond, secret et définitivement caché, désormais, du  » choix  » du conjoint.

 

 

 

Il faut aller fouiller dans la m… euh, dans les strates profondes de la psyché et, plus particulièrement, au sein même de la subconscience des individus, pour y trouver les causes premières des destins loupés et des mariages ratés et autres  » ma vie est un enfer ! « 

 

 

 

 

couple7Prenons le cas très répandu d’une personne (homme ou femme) qui se choisi, sans même le réaliser, puisque c’est une forme de schéma compulsif ET inconscient, une personne du sexe opposé qui lui parait inférieure, dans un quelconque domaine précis ou même dans tous (par exemple, classe sociale différente, niveau d’instruction, etc.)

 

 

 

choixUne fois mariée, cette personne va commencer aussitôt à souffrir de son propre choix. Du moins, de tout ce que ce choix implique désormais et par ailleurs. Vous me direz que dès le moment où ça ne va plus, dans un couple, on peut toujours se barrer ou envoyer ch… euh… Faire savoir à la personne qu’elle doit s’en aller. Certes ! Mais est-ce cela que nous voyons ?

 

 

couple-disputeNon, n’est-ce pas ? Nous voyons des hommes et des femmes qui persistent et signent et demeurent avec d’autres hommes et d’autres femmes qui ne les aiment pas, qui les  » cassent  » à tout bout de champs et se conduisent comme de véritables ennemis…. Tout en restant là, n’est-ce pas ! N’est-ce pas quelque peu singulier, comme réaction ?  Ce n’est en rien singulier lorsqu’on se souvient du motif secret de ce choix de vie ! Si une personne choisit tous ces conjoints amoureux sur la prémisse qu’elle doit à tout prix éviter une personne plus intelligente, plus  » classe  » ou plus évoluée qu’elle (par exemple), c’est cette prémisse qui décidera ensuite de son bonheur et en gèrera les diverses modalités.

 

 

 

couple3Une telle personne, même malheureuse avec son conjoint, préférera rester et conserver le malheur connu que de risquer de rejoindre une autre personne, plus aimante et plus raffinée, certes, mais qui mettra en danger le schéma compulsif interne, qui réagira alors et produira à son tour de la souffrance, très différente et bien plus mordante encore.  Entre deux formes de souffrances, choisir la moindre semble être le mot d’ordre des gens qui sont malheureux en amour mais conservent néanmoins leur conjoint. (j’allais écrire  » leur schéma « , ce qui revient au même, d’ailleurs.)

 

 

 

Divorce-enfants3

 

Vous me direz :  » Et les enfants, alors, tu y penses ???!!!  » Certes ! Et la personne programmée y a pensé aussi, ne vous inquiétez pas ! C’est d’ailleurs pour ça, qu’elle a  » fait des enfants «  ! Je ne dis pas que ce que je présente là est beau : je dis que comme toute vérité qu’on désire occulter, elle ne peut qu’être moche, c’est évident.

 

 

 

 

famille-divorceLes enfants apparaissent toujours, dans le genre de couple qui nous intéresse ici et  » comme par hasard « , dès que les chances de durer, pour ce même couple, menacent d’être réduites à néant. Osez dire le contraire, pour voir ! Autrement dit,  » on fait un enfant «  pour avoir une excuse de rester, de se mentir et de se trahir plus encore. Et cette excuse à l’air de payer, je vous l’accorde, puisque la majorité des gens est là pour pousser, par exemple, la pauvre femme malheureuse avec son mari, à demeurer auprès de lui tout de même….  » pour les enfants « … N’est-ce pas ? Certes.

 

 

 

 

Dans pas mal de couples malheureux (mais qui ne le montrent pas pour autant, fierté oblige), on trouve souvent soit la femme, soit le mari, qui, une seule fois, dans le passé, a eut une aventure avec quelqu’un d’autre. C’est normal, car il est dans la nature du schéma impliqué de se justifier, de se prouver à lui-même qu’il a raison. Pour ce faire, on prend un amant ou une maîtresse une seule fois, cela afin de mieux se convaincre que c’est pas bien d’agir ainsi ou encore qu’on a des devoirs, ou que finalement,  » Je ne perds rien, c’est pas si bien que ça !  » etc.

 

 

 

bsaopz6qBref, l’étau se resserre, le piège était parfait et la personne a mis en œuvre le pouvoir de son propre esprit afin de se flinguer l’existence sans même avoir ensuite le devoir d’en assumer la responsabilité, puisque c’est fait inconsciemment ! Elle est pas belle la vie ? Voyez ce pouvoir phénoménal d’un esprit qui poursuit comme noble but de se nier lui-même ! Pour certains, le marasme est devenu tel, qu’ils ne peuvent même plus espérer aller voir ailleurs et être enfin heureux, puisqu’ils en ont trop pris dans la gueule pour espérer ensuite avoir une relation équilibrée avec d’autres personnes plus saines ou plus objectives avec elles-mêmes.

 

 

 

acceptation03Ce serait alors eux qui seraient un peu justes face à l’équilibre d’une personne certainement plus aimante, OK, mais qui pourrait alors leur faire honte, car supérieure en certains domaines jugés névralgiques. Car on se souvient qu’à la base, beaucoup de gens recherchent (sans le réaliser vraiment) un conjoint qui leur soit inférieur, non pas uniquement pour le dominer (comme c’est parfois le cas) mais surtout pour ne pas AVOIR HONTE face à plus clean, meilleur ou plus grand que soi.

 

 

 

subconscient-conscientIl va sans dire que le principe de polarité agit ici à plein rendement ! Tout comme la victime recherche compulsivement son bourreau, cela pour ne pas avoir à assumer la paternité de ses souffrances mentales, de même, une personne qui est complexée ou/et qui ne s’aime pas, cherchera tout naturellement, et trouvera immanquablement le pôle opposé mais complémentaire de son aberration mentale. Voici quelques exemples concrets, avant d’en terminer avec ce sujet :

 

*** Celui ou celle qui souffre mais ne désire pas assumer ses responsabilités, va se transformer en victime idéale et attirer celui (ou celle) qui en a assez de se faire souffrir lui-même (ou elle-même) et qui ressent le besoin de transférer cette aberration sur autrui.

 

*** Celui ou celle qui a peur de décider, d’agir, de se positionner, etc., attirera celui ou celle qui adore ordonner, commander, régenter et même tyranniser.

 

*** Celui ou celle qui ne s’aime pas et qui se sent inférieur(e) attirera immanquablement celui ou celle qui a besoin de quelqu’un de  » plus bas  » pour se sentir  » plus haut.  »

 

*** Celui ou celle qui se sait (ou se croit) incapable de vivre avec une personne équilibrée et rationnelle, attirera et conservera une autre personne qui est persuadée d’être déséquilibrée, irrationnelle et difficile à vivre (le genre  » Je sais bien que je dois m’améliorer sans cesse ! « )

 

*** La personne honnête attirera la personne hypocrite et inversement, tant il est vrai que l’être humain a un cruel besoin des autres non pas pour réussir à s’aimer et à être aimé, mais bien pour réussir à se mentir à lui-même, encore et toujours, jusqu’à ce que la pire des dégradations morale et mentale le sorte de force du bourbier qu’il a lui-même engendré et qui est cultivé, par le Soi Naturel, avec application, et de vies en vies (pour ceux qui connaissent.)

 

 

 

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Évidemment, il existe des gens sains et Lumineux qui attireront des gens identiques, mais cela, c’est une autre histoire, voire un autre article à venir !

 

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le décalage temporel du moi

La mémoire de nos cellules, c’est-à-dire le subconscient, qui s’appuie sur la membrane cytoplasmique pour «incarner» notre expérience vivante ou pour somatiser notre vécu, raisonne par déduction et association d’idées. Pour la subconscience, seul existe, comme temps, le présent.
De fait, tout ce que le «moi» issu de la conscience objective peut affirmer au passé ou au futur, est nécessairement en décalage avec les informations contenues dans nos petites « annales akashiques » personnelles (les fameux engrammes cellulaires.)

OK, mais quel intérêt, Docteur ? L’intérêt est immense !
Il permet de savoir instantanément quels sont les problèmes réels d’un individu, même s’il les ignore encore lui-même !

 

 

 

Comment cela ? Simplement en écoutant parler les gens. Celui qui dit, par exemple : « J’ai peur de ne pas être libre…» vous révèle en fait ceci : « Je ne suis pas libre ! » Le vrai message vient des cellules mais le décalage temporel entre ce qui est affirmé, au-dehors, et ce qui est engrammé, au dedans, provient d’un réflexe de négation de la vérité. Le « moi » a très peur non pas d’un danger extérieur et probable situé dans le futur, mais d’un sentiment vivant et véritable qui se manifeste en lui. Qui se manifeste toujours au présent.

Des questions ? Des commentaires ? C’est le moment, je vous cède le clavier ! Sur Facebook, de préférence, merci.

 

 

Serge Baccino

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Le seul Acteur

vnz4xri9Selon les grands Siddha qui formèrent Gautama le Bouddha, « Il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. »

Cela signifie que quelque soit le «support» vivant qui manifeste de la conscience, c’est toujours la même qui se manifeste, mais elle est simplement conditionnée et spécialisée (rendue unique, donc) par la nature et les limites propres à ce même support de manifestation.

Mais s’il n’existe qu’une seule conscience, il n’existe également qu’un seul esprit. C’est cet esprit unique qui est à la base de toutes créations, de toutes formes mentales et « matérielles » ainsi que de tout évènement.

 

 

Christ+cosmiqueDe ce fait, lorsque l’homme croit «faire» quelque chose, ce n’est pas lui qui agit mais bien l’esprit universel ! Lorsque l’homme croit qu’il à fait quelque chose de «bien», ce n’est pas lui qui est à féliciter mais l’esprit (qui s’en fout pas mal de l’être, d’ailleurs !)

Lorsque l’homme «loupe» quelque chose ou croit commettre une erreur, il n’est pas responsable et ne doit pas culpabiliser, car quoiqu’il puisse advenir, c’est toujours l’esprit qui fait toutes ces choses auxquelles l’homme s’identifie et dont il pense être l’auteur exclusif !

 

 

 

 

wiu5cj1bAinsi, l’homme ne fait rien ! Il n’a donc pas le pouvoir de réussir ou de rater quoique se soit et n’a donc pas d’autres responsabilités que celles qu’il s’invente ou qu’il accepte que d’autres lui attribuent.

Le plus marrant, dans tout ça, c’est que la peur de devoir assumer la responsabilité de ses actes, pousse l’homme, peureux par nature, à attribuer aux autres la responsabilité de ses échecs présumés…

 

S’il savait qu’il est en fait TRÈS PROCHE de la vérité en croyant devoir refuser d’assumer quoique se soit, il cesserait immédiatement de se conduire comme un cochon, en faisant aux autres ce qu’il redoute tant qu’on lui fasse à lui-même (porter le chapeau, endosser une responsabilité.)

Il serait amusant de faire un sondage auprès des gens qui prétendent «Rechercher plus de lumière» et de leur demander laquelle, des deux peurs qui suivent, ils redoutent le plus de devoir affronter :

 

1. La peur de devoir assumer les conséquences de leurs erreurs présumés ?
Ou bien :
2. La peur de devoir assumer cette vérité qu’ils ne sont responsables de rien et de personne ?

 

 

 

Voyance6

 

Évidemment, on peut déjà entendre certains s’exclamer, rouge d’indignation : «Mais que raconte donc là cet abruti ? On ne peut tout de même pas abandonner toutes formes de responsabilités dans notre monde actuel ! Nous deviendrions alors des irresponsables et d’immondes cochons !!!»

Ah bon…. Parce que tandis qu’ils souffrent à l’idée de devoir assumer ce qui les fait secrètement et intérieurement gerber, cela fait d’eux des gens plus «responsables» et heureux ? Vous m’en direz tant !

 

 

 

Terre-SoleilCela serait pire si les gens cessaient brusquement de croire en leurs responsabilités multiples ? Et il se passerait quoi, au juste ?

La peur de devoir assumer coûte que coûte, fait bien plus de dégâts psychologiques et engendre bien plus de «cochons animiques» que l’idée illuminante et rafraîchissante que c’est l’esprit qui fait toutes choses et non l’homme.

Mais pour accepter cette Idée Sublime, encore faut-il avoir abandonné tout espoir de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, ego et Moi-Idéalisé compris. Aïe ! Là on commence à moins rire….

 

 

 

 

Serge Baccino

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