Archives par mot-clé : processus de réforme psychologique

Changer de monde

Lorsque nous pensons en esprit et dans notre mental, nous formons des archétypes qui conditionneront, par la suite, l’ensemble de  nos perceptions futures. Ces archétypes mentaux sont, pour ainsi dire, des modèles de pensée et ces modèles, comme nous allons le voir plus loin, vont former ce que nous appelons notre réalité. Tout est énergie, tout est vibration. La matière n’est pas telle que nous la percevons encore actuellement. Les scientifiques ont reconnu, depuis bien longtemps, que la matière était formé de bien plus de vide que de plein, de bien plus d’espace, entre les particules subatomiques, que de particules en elles-mêmes. Et cela, les philosophe de l’antiquité le savaient bien avant nos scientifiques modernes qui sont réputés découvrir l’eau en se promenant par hasard au bord de la mer !

 

 

 

Bien entendu, cette connaissance était aussi celle des anciens ésotéristes qui savaient non seulement que la matière n’était pas telle que nos sens nous le présentent mais un Océan d’énergie à partir duquel toutes choses peuvent être créées. La matière est énergie, la matière n’est pas… Matérielle, en somme ! Et comme toute forme d’énergie, la matière rayonne, irradie et envoie constamment des signaux. Ces signaux sont relatifs aux informations spécifiques -de nature spirituelle- contenues par « Tout ce qui se passe à l’extérieur. »

 

 

 

 

A longueur de vie, nous sommes littéralement bombardés par des informations spirituelles, c’est-à-dire d’informations relatives au contenu enregistré dans les particules d’esprit qui forment toutes choses et que nous nommons la matière. Notre monde extérieur est fait d’énergie et cette énergie nous apprend certaines choses par le biais de nos cinq sens objectifs. Pour le moment, il ne semble pas que nos valeureux scientifiques aient découvert que toute énergie contient nécessairement des informations spirituelles, son propre code interne qui « explique » ce qu’elle est, son but, ses antécédents et, surtout, sa mémoire !

 

 

 

 

5 sens3Ce sont nos sens qui ont à charge de nous transmettre les informations contenues dans le rayonnement des particules spirituelles qui forment l’ensemble de notre monde extérieur (ou considéré comme tel.) Ces sens, au nombre de cinq, se situent eux-mêmes dans une fourchette vibratoire qui ne couvre pas -loin s’en faut– l’ensemble des manifestations du monde extérieur. Présenté plus simplement, nos sens objectifs ne captent qu’un dixième (et encore !) des informations de nature vibratoire que propose le monde extérieur. Juste trois ou quatre notes sur un clavier qui en compte des milliers !

 

 

 

corpuscule-ondeUn lieu, un événement et une personne vivante font partie intégrante de ce fameux monde extérieur. Ces lieux, ces évènements ainsi que ces êtres vivants et conscients, nous envoient sans cesse des informations. Le fait de définir si ces informations qui nous parviennent sont de nature corpusculaire ou ondulatoire importe vraiment peu. L’essentiel est de se souvenir que tout vibre et tout rayonne sans cesse, et que ce rayonnement est porteur d’informations d’une grande richesse.

 

 

 

 

 

Tandis que le monde extérieur rayonne vers nous ses informations innombrables, nos sens se contentent de n’en retenir que quelques-unes (celles qui correspondent à leur fourchette de perceptions vibratoires.) Il ne s’agit pas d’une intention de cacher mais d’une limite devenue elle aussi réelle et considérée comme étant naturelle. De fait, ce qui nous parvient n’est pas faux, comme le pensent encore certains étudiants de la spiritualité, mais plutôt très limité. Ces informations une fois triées involontairement par nos sens objectifs, sont ensuite acheminées vers nos centres cervicaux de perception.

 

 

 

C’est ici qu’interviennent nos archétypes mentaux, c’est-à-dire tout ce à quoi nous prêtons foi et qui nous semble être logique, correct, bon et réel. Ce sont ces archétypes ou modèles mentaux qui donnent alors un sens aux informations d’ordre vibratoire perçues par nos sens. Dès lors, il nous semble que nous avons capté ceci ou cela, alors que nous n’avons fait que stimuler ou réactualiser tout ce qui se trouvait déjà engrammé (enregistré) dans notre esprit. Retenez bien cette dernière proposition, car elle consiste en l’une des clefs de la maîtrise de notre vie !

 

 

 

 

affirmationsC’est cette connaissance qui permit aux premiers ésotéristes d’affirmer que Le monde est tel que nous le pensons. Cette connaissance leur permit surtout de changer de monde, ceci en transformant leur façon de penser et de concevoir la vie (l’état d’esprit général.) En effet, si nous changeons nos modèles mentaux, nous changeons nos perceptions et ne réagissons et ne vivons alors plus de la même manière. Nous ne captons toujours pas l’entière réalité (l’Actualité cosmique) mais ce que nous propose nos sens n’est plus faussé par tout ce que nous pensons et croyons déjà au sujet de la réalité des choses et des êtres. Notre réalité personnelle s’élargit, connaît une grande expansion et nous permet d’appréhender des niveaux d’existence et des niveaux de conscience encore inusités.

 

 

 

 

Le PRP (Processus de Réforme Psychologique) que proposent les psychologues ésotéristes depuis des siècles, consiste justement à définir nos actuels modèles mentaux ceci afin d’en établir le bien fondé et, éventuellement, de transformer ce contenu mental inconscient mais qui conditionne notre vie à tous les niveaux. Le conditionnement mental peut, il est vrai, provenir d’une source extérieure à l’origine (parents, éducation, société) mais la conservation ultérieure de ces programmes est de notre responsabilité. Nous ne sommes pas forcés de conserver nos croyances et modèles mentaux éternellement !

 

 

 

Vous désirez changer votre vie ? Ne faites rien dehors et n’attendez rien des autres : agissez au-dedans de vous, changez vos modèles de pensée et vous changerez votre perception du monde et des autres. Vous changerez littéralement de monde ! Alors vous comprendrez vraiment les paroles du Maître Jésus :

«Je suis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde…»

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

 

Processus de Reconnaissance Divine

Dans l’Inde antique, avant que ne naissent ces âmes  qui séparent et différencient les êtres avec leurs idées de « castes », les élèves des Maîtres se plaignaient souvent de ne pas «y arriver» :
«Baba (père spirituel) je n’arrive pas à faire ceci ! »
«Baba ! Je ne réussi pas à obtenir cela ! »
«Baba ! Pourquoi tout marche-t-il toujours de travers alors que je fais tant d’efforts ?»

(ils employaient également le terme Guruji qui est un diminutif affectueux que nous retraduirions nous par « Maître bien aimé ») A quoi les premiers Siddha répondaient immanquablement :

«Mon fils, parce que tu essayes de le faire toi, de réussir ce qui est déjà effectué et de faire ta volonté plutôt que de faire celle de Dieu en toi….»

 

 

 

Dans les premiers écrits chrétiens, il était mentionné cette étonnante Parole de Dieu : «J’ai mis mon Fils au-dessus de Moi…» Dieu parle à l’homme et lui explique que pour lui donner « vie, force et durée » (Ankh, Djed, Ouas, en Égyptien), il a dut le mettre en premier plan de son attention mentale et se placer lui-même «en retrait», c’est à dire s’oublier afin de l’homme puisse naître et vivre de sa propre vie.
Ceci, c’était « au commencement » de l’aventure humaine, c’est à dire «Lorsque les Dieux devinrent des hommes.» Mais à présent, l’aventure humaine, telle que nous la connaissons depuis lors, doit « se terminer » !

 

 

 

i0rg8rp0Attention : Je ne dis PAS que l’homme doit cesser d’exister, car cela est impossible, la Création Divine étant par nature continue, illimité et éternelle, ce qui existe maintenant existe depuis toujours et à jamais…. (En fait, c’est une sorte d’éternel présent, si vous préférez, rendu dans la tradition Hébraïque par le mot « Béréschit » qui signifie pas « au commencement » mais plutôt « Dans le Principe« ) Nous dirons donc que le processus «d’ascension» (le vrai) consiste désormais à INVERSER LE PROCESSUS !

 

 

 

 

M-INotre mission, si nous l’acceptons (lol) sera de placer notre Père-Qui-Est-En-Nous de nouveau à Sa Juste Place, c’est à dire au-dessus de nous. Non pas qu’il nous faille nous oublier en Lui, comme tentaient maladroitement de le dire les anciens mystiques, mais bien de lui laisser «la Part du Roi» ou, plus prosaïquement, «La Part-Dieu.»

 

 

 

PinochioIl nous faut Le placer à l’avant-scène de notre conscience, ceci en nous concentrant sur Lui avant toutes choses et en reconnaissant que sans Lui, nous n’aurions ni vie, ni force ni durée. Sans Lui, nous ne serions même pas conscient d’être, tout simplement ! Ce Processus de Reconnaissance Divine (PRD) est ce qui remplacera désormais le Processus de Réforme Psychologique (PRP, clin d’œil pour certains membres du forum de psy éso qui me liront.)

 

 

 

Deux comparsesEntendons-nous bien et ceci, une bonne fois pour toutes : Il N’EST PAS question de disparaître, de nous suicider spirituellement ou de nous transformer en larves rampantes et dégoulinantes de mysticisme de mauvais aloi ! Il est question ici de ne plus mettre en avant les deux fils bâtards de l’intellect, fils unique du mental humain, comme s’il s’agissait des deux seules choses les plus magnifiques et réussies de l’univers ! Je fais ici allusion à l’ego et au Moi-Idéalisé.

 

 

 

 

Jean-Baptiste n’aurait jamais eu besoin qu’on lui coupe la tête (faire taire l’intellect) s’il avait su à temps décroître afin que «Lui» (Jésus = le Je Suis) ) puisse croître. Pourtant, un verset de la Bible sur ce sujet, nous apprend que « Celui qui aplanit le Chemin » savait exactement ce qu’il convenait de faire à ce propos.

Entendez par là que l’intellect de l’homme qui n’existe que pour «aplanir les chemins du Seigneur» -autrement dit, de la Conscience– n’aurait pas à être fustigé ou montré du doigt s’il savait se remettre à sa juste place (la seconde) lorsque la Conscience intérieure commence enfin à répondre à son Appel.

 

 

 

 

lavage de piedsL’esprit est un bon serviteur mais un très mauvais Maître ! Et nous parlons-là bien sur de l’esprit dont se servent les hommes pour penser, non pas celui qui est Dieu. 

En somme, il est question pour l’homme de «changer de Dieu» et d’abandonner ce faux Dieu qu’est sa tête pour retrouver le vrai Dieu de son cœur et de sa compréhension, comme disent les Rosicruciens.

 

 

 

 

dragonCe Dieu là n’a pas besoin d’être compris; il a juste besoin d’avoir les coudées franches et de ne plus devoir passer par les caprices d’un intellect surchauffé et orgueilleux (Dragon de l’Apocalypse) pour réussir à se faire entendre. C’est Dieu qui s’est fait homme, et non l’inverse, n’est-ce pas ?

Alors pourquoi la plupart des traditions ésotériques actuellement en vogue, proposent-elles à l’homme de «se faire redevenir» Dieu ?

 

 

 

 

plus petit-plus grandComment le plus petit pourrait-il se grandir lui-même, s’il vous plaît ? Par quelle force ou par quel pouvoir mystérieux ? Mais si un quelconque pouvoir peut grandir l’homme et le hisser jusqu’à Dieu, alors c’est ce pouvoir qui est Dieu, et non pas l’homme ! Comprenez-vous la différence ? Je vous le souhaite de tout cœur, car cela pourrait vous mettre à l’abri d’amères désillusions, dans un futur proche de notre présente humanité.

 

 

 

 

Ascension2Il est demandé à l’homme d’ascensionner… Il n’est pas attendu de lui qu’il se fasse ascensionner lui-même ! (Ni qu’il disparaisse dans une gerbe d’étincelles multicolores, il faut arrêter de fumer la moquette.)

Il est seulement pressenti que, cette fois, l’homme va redevenir Dieu… Tout en restant homme ! Quel grand Mystère que cela, n’est-ce pas ?

 

 

 

 

Dieu4En vérité, Dieu ajoute mais ne retranche jamais rien. L’homme NE PEUT PAS cesser d’être; il peut seulement changer de forme et de nature ou, plus simplement, il peut sans cesse évoluer, comme le fait son Père à travers lui, depuis toujours et à jamais, c’est-à-dire Maintenant.

Évoluer au point de ne plus du tout ressembler à l’homme tel que nous le connaissons, certes, mais être toujours distinct de Dieu tout en demeurant étroitement et définitivement uni à Lui, comme la main droite est unie à la main gauche mais sans possibilité que l’une soit jamais confondue avec l’autre et réciproquement.

 

 

 

 

homme dans mainIl est attendu de l’homme qu’il devienne l’Homme, et cela, Dieu seul peut le permettre et le réaliser en nous et à notre place mais avec notre concours. Un concours qui se résume à ne pas résister, à se laisser transformer, de l’intérieur et sans craintes inutiles.

En réalité, l’Homme existe déjà ! L’Homme existe depuis toujours !  L’homme existe Maintenant, mais il a peur de tout perdre alors qu’il n’a jamais rien possédé !

L’homme a peur de ne plus exister alors qu’il n’existe pas encore et ne saurait d’ailleurs exister, bien qu’il puisse être il est vrai. L’homme a peur de mourir alors que l’esprit seul existe. Ou la Conscience, depuis tous les « Maintenant » de notre éternité linéaire !

 

 

 

 

lk8mc5qwL’homme va bientôt Naître alors qu’il est déjà persuadé d’exister. Mais il n’en est pas encore conscient, car pour le moment, RIEN n’est là d’assez «consistant» pour réaliser ce qui se passe vraiment. Et ce qui est formidable, c’est que dès que l’homme deviendra conscient de « Qui il est vraiment« , il se mettra à aider Dieu à le construire, il deviendra Cocréateur avec Lui et son premier « coup d’essai » sera un coup de Maître car ce sera lui-même : l’Homme !

 

 

 

 

RayonantVous voulez avoir un avant goût de ce que seront les années à venir ?
Devenez Homme et vous le saurez !

Demeurez homme et vous continuerez à trembler devant les sarcasmes de corbeaux en tous genre qui projettent leur peur abjecte de « ne plus exister » sur ceux qui demain commenceront à vivre et à être vraiment, pour eux et à leur place…

Comme d’habitude… Comme il y a douze mille ans… Comme depuis tous les Maintenant du Monde.

 

 

 

 

wiu5cj1bMais cette fois-ci, ce ne sera pas une «lame de fond» qui va emporter sur son passage les justes et les moins justes; ce sera «une pluie de Feu qui tombera du Ciel» (et) qui brûlera celui qui résiste à la conscience» (de ce qui est Juste et Bon pour soi et donc, pour tous), symboliquement « Shaïtan » ou « Shah Tan » (« Celui qui Résiste »), de sa base à son sommet (des surrénales à la pinéale). Comprenne qui pourra, accepte qui voudra !

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

A propos de la pensée positive

160Suite à certains posts récents sur mon forum de psychologie ésotérique, il m’a semblé utile de rappeler quelques notions ontologiques élémentaires à propos de la pensée positive, des affirmations et du fonctionnement du subconscient, puisque c’est à lui et à lui seul que toutes les différentes techniques (plus ou moins heureuses) s’adressent.

 

Le subconscient n’est pas une entité mystérieuse, distincte et séparée de nous : c’est la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps. De fait, le subconscient n’est pas « intelligent » dans le sens usuel de ce terme et ne possède pas de conscience distincte de la nôtre.

 

Toutefois, il conserve des fragments de conscience auxquels nous n’avons pas ou plus accès, ce qui lui donne un certain intérêt, en ce qui concerne le Processus (naturel) de Réforme Psychologique, nommé communément « PRP » (s’améliorer, être plus libre et heureux, entre autres)

 

 

Le subconscient raisonne par déduction et par associations d’idées.

 

Quoique vous pensiez consciemment ou affirmiez, il retiendra toujours les faits (ou ce qui se cache sous ce que vous tentez de vous faire croire), plutôt que des affirmations péremptoires, aussi positives et motivées soient-elles.

toile de mainIl est important de réaliser cette vérité que vous ne pouvez pas réussir à tromper l’intelligence de vos cellules sans réussir, du même coup, à vous prendre vous-mêmes pour un âne ! Par ailleurs, les  » affirmations positives «  sont faites pour ajouter une condition mentale positive qui n’existe pas encore.

Mais elles ne peuvent en aucun cas supprimer les conditionnements mentaux négatifs qui eux, existent déjà, et qui sont engrammés dans vos cellules.

Affirmer du positif sans se soucier de la M… euh… de la négativité (lol) qui se trouve déjà en vous et qui vous bouffe, revient à remplir un verre qui contient déjà de la vase au fond, avec de l’eau claire, cela dans le but de rendre la vase plus buvable !

 

 

 

processus mentaux2Une personne intelligente songera bien évidemment à nettoyer préalablement ce verre et à le remplir d’eau pure ensuite. Mais dans ce cas, pourquoi les affirmations positives marchent-elles ? Elles marchent un temps, simplement parce que leur présence compense temporairement la présence de schémas morbides.

 

Le vernis peut réussir à cacher la crasse, à la dissimuler, mais cette dernière existe toujours sous le voile illusoire.  Il n’est de pire désillusion que celle d’une personne qui se croyant libérée et heureuse enfin, cesse d’affirmer positivement et retombe rapidement dans sa condition première (arrive neuf fois sur dix.)

C’est en gros ce qui se passe pour certaines sectes qui apportent plein de lumière dans les yeux de leurs adhérents, au début, puis qui laissent place à l’horreur une fois que le masque ne réussit plus à cacher la laideur des intentions premières et sous-jacentes de leurs dirigeants.

 

 

Ne tombez pas dans le piège grossier des affirmations positives ! C’est de l’arnaque et vous allez vous ramasser. Faire de son mieux pour être positif en toutes choses est une qualité évidente, soit !

Se voiler la face et se mentir à soi-même en feignant de ne pas voir la laideur avérée sous prétexte que  » c’est pas positif ou zen « , ce n’est plus de la pensée positive, mais de la connerie pure et simple !

 

Je le redis pour ceux qui se choquent vite : Il est naturel d’être positif autant que faire se peut.

Il est même très humain de regarder ailleurs lorsque les évènements menacent de nous faire gerber notre petit déjeuner (lol) Mais il est anti-naturel et très con de s’abuser soi-même et d’abuser les autres, cela en laissant croire que de refuser de voir les faits, sous prétexte qu’ils ne correspondent pas aux exigences de notre Moi-Idéalisé, c’est  » être positif.  »

 

 

Votre subconscient n’est pas un âne : si vous cherchez à lui faire avaler des couleuvres grosses comme des semi-remorques, il compensera votre refus de voir les faits.

Et ce refus de votre réalité personnelle, se soldera par des maladies et des évènements sociaux divers, susceptibles de vous hurler à la face tout ce que vous aurez refusé… positivement de voir !

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’induction mentale

L’induction mentale

 

 

Le sujet de l’induction mentale est connu depuis des millénaires par les ésotéristes qui ont eu le courage de suivre la voie psychologique, nommée parfois « le troisième niveau » et qui, de tout temps, a été réservée, non pas à une élite (comme le prétendent les artichauts) mais bien aux plus courageux d’entre les véritables chercheurs de Lumière.
C’est d’ailleurs grâce à ce phénomène naturel d’induction mentale que les Maîtres du passé purent transmettre une grande partie de leur force et de leur savoir à leurs disciples les plus zélés.

Certains savent que les Maîtres de jadis avaient souvent une suite formée par une quantité réduite de  Chéla (en Sanskrit) ou d’élèves qui les suivaient régulièrement. En effet, vivre avec le Maître permettait alors de bénéficier en grande partie de son énergie et de son exemple vivant, bien plus efficace que toutes les belles paroles de sagesse du monde. L’induction mentale est soit positive, soit négative dans ses effets et ce, quelle que soit l’intention de départ. Cela dit, il paraît évident que le fait de fréquenter des saints ou des criminels endurcis, pourra donner des résultats sensiblement différents ! Si l’induction positive (bénéficier de l’apport énergétique et de l’exemple vivant positifs d’un tiers) est assez facile à comprendre, l’aspect négatif de ce même phénomène est beaucoup moins connu, ou, vais-je dire, moins reconnu et donc accepté.

 

 

Ces mots qui piquent et qui agacent.

 

Qui n’a pas subi l’influence négative d’un tiers ne serait-ce qu’une fois ? Qui n’a pas été influencé, plus jeune et ne serait-ce qu’une fois, par les « meneurs » d’une bande de gamins ? Nous avons tous, peu ou prou, subit l’influence négative de l’induction mentale.A fréquenter des cons…. On devient comme eux, oui ! L’exemple le plus frappant d’induction mentale négative est ce que l’on nomme l’hystérie collective.  Par exemple, les actes de barbarie perpétrés durant des matchs de foot, entre supporters, ou ces personnes piétinées par la foule en cas d’incendie, etc. Ce bref résumé pour nous amener à ce qui nous intéresse plus particulièrement ici, à savoir cette forme d’induction mentale très particulière, subie mais rarement intellectualisée, qui se produit par le biais de notre participation à un salon d’échange (Chat) ou à un forum, par exemple.

 

 

L’espace ne compte pas.

 

Il ne faut pas croire que du fait de l’éloignement physique, nous sommes tous bien à l’abri derrière notre petit écran ! Que nenni ! Et le fait de nous cacher courageusement derrière les traits impersonnel d’un avatar digne de nos années de lycée n’y change absolument rien, bien au contraire !
Même les scientifiques, dont l’ouverture d’esprit n’est plus à démontrer (sic), commencent à soupçonner la présence de particules en rapport avec l’activité mentale et qui  » voyageraient  » à une vitesse bien supérieure à celle de la lumière. Je veux parler ici des scientifiques « ordinaires », et non de ces nouveau génies que sont les physiciens quantiques.

 

 

Des particules d’énergie qui voyageraient à une vitesse supérieure à celle de la lumière ? C’est du moins leur version frileuse et lancée pour tester les réactions du public. Bref, personne n’ose encore parler de télépathie ou même d’aura universelle (la somme de toutes les auras individuelles) mais bon, hein, il ne faut pas non plus bousculer les vieillards de l’Académie des sciences alors qu’ils se proposent de disputer une course en fauteuil roulant.

 

Une efficacité qui fait peur.

 

Donc, cette fameuse induction mentale va permettre, du fait même de son manque cruel de notoriété, de remplir son office avec une précision quasi chirurgicale et à l’insu de l’intellect qui, comme chacun l’ignore (lol) demeure sous la tutelle de l’ego, ceci aussi longtemps que la personne ne bénéficie pas d’un mental dit « illuminé » (comprendre déprogrammé et auto-éclairé.)

Dans nos cours privés et sur le forum de suivi personnalisé, il est fait usage de ce phénomène naturel d’induction mentale, afin d’aider nos membres inscrits à ces mêmes études privées, d’y voir un peu plus clair en eux-mêmes. Du moins, quand ils n’oublient pas leurs bonnes résolutions, certes, puisque c’est eux-mêmes qui, en devenant étudiants, font la demande tacite d’être guidés, instruits et conseillés durant un certains temps du moins.

 

C’est à ce titre que, dans le passé, nous avons laissé librement s’exprimer de gros boulets, ceci afin d’induire un effet mental approprié dans l’esprit de nos membres. Ce qui, au passage, a permis à quelques-uns, qui n’avaient de cesse de se mentir tout en feignant une recherche spirituelle  » authentique  » (sans commentaires), de faire des choix qui s’imposent.

 

 

Quand le mal fait du mal au mal en nous.

 

D’aucuns se sont donc demandé pourquoi je laissais des personnages inquiétants demeurer sur le forum des cours, tandis que d’autres étaient virés sans crier gare et sans fanfare alors qu’ils paraissaient plutôt inoffensifs, bien qu’étant gros boulets également. En fait, certains présentent des formes de compulsions que j’oserais qualifier d’efficaces et d’utiles à l’économie de la vie, tandis que d’autres n’invoquent pas les mêmes schémas et ne servent donc pas autant la communauté. En effet, pour qu’un être se débarrasse d’une schéma mental qui conditionne son vécu, il doit pouvoir en prendre conscience et ce, d’une manière ou d’une autre. Le mieux est encore que cela se passe lorsqu’il est entouré de gens compétents et compréhensifs, capables de le guider voire d’orienter ses réactions et de lui permettre ainsi de réaliser la nature exacte du problème avant de s’en débarrasser.

 

Ceux qui trouveraient cruel ce genre de technique psychologique, n’ont qu’à se demander de quel droit une personne viendrait semer le trouble dans une communauté de gens qui désirent la paix. Réponse évidente : Du droit qu’elle s’octroie elle-même ! De ce même droit que s’offrent généreusement les dirigeants de notre forum privé.

 

 

Fuir le problème revient à fuir aussi sa solution.

 

Par ailleurs, il n’est pas nécessairement utile ou même intelligent de vouloir fuir un problème ou de chercher à s’en débarrasser sans prendre la peine de voir si ce même problème ne contient pas quelque précieuse indication à notre sujet. Pourquoi certains ont ce pouvoir de nous faire réagir ou même bondir comme si nous étions montés sur ressort ? Où se trouve le pouvoir de réaction, chez les autres ou en nous-mêmes et existant à notre insu ? Tout ceci demande réflexion. La liberté est toujours à double sens, n’en déplaise à ceux qui, agissant pour le Mal, ne supportent pas que le Bien leur fasse… Du mal (j’adore cette phrase) Vous désirez vous libérer vraiment de toute votre compulsion ?

Oui ? Juré craché ? (non, pas par terre sur le tapis, c’est dégueulasse !)
Alors surtout, ne partez pas ! Je veux dire, ne quittez pas l’état d’esprit à partir duquel vous pourrez comprendre la nature exacte de vos problèmes et donc, comprendre du même coup ce qu’il convient de faire pour y mettre un terme définitif.

 

 

Être attentif à Soi.

 

 

La prochaine fois que vous sentirez un malaise en présence d’un tiers ou lorsque les paroles d’une personne que vous connaissez bien vous blesseront, ayez le réflexe salvateur de ne pas réagir depuis l’extérieur ! Essayez, au contraire, d’aller voir en vous-mêmes (ésotérikos, en Grec) ce qui se passe et qu’elle est l’origine réelle de ce malaise, de cette vexation.
Les autres, au-dehors, ne sont au mieux que des révélateurs, un moyen comme un autre (mais très efficace !) de ne plus laisser ce qui vous bouffe de l’intérieur, œuvrer à son travail de sape en toute impunité. Une impunité qui découle simplement de l’inconscience de la cause de vos problèmes.

Si vous conservez à l’esprit que puisque c’est vous qui réagissez à ce que vous sentez en vous-mêmes, le problème se trouve donc en vous, et non dans les paroles ou dans les actes des autres, à l’extérieur, vous verrez que, très rapidement, quelqu’un va faire naître en vous agacement, jalousie, colère, etc..

Sachez que si vous n’aviez plus rien à « révéler » (ou à rendre conscient) en vous, l’extérieur et les autres n’auraient plus aucun pouvoir de vous faire ressentir des choses jugées par vous négatives. Jugées trop rapidement par vous négatives !

 

Non pas qu’il soit spécialement agréable d’être publiquement humilié ou de réaliser que les autres nous prennent pour un con depuis des lustres et à notre insu ! Disons plutôt que ce n’est là que la partie apparente de l’iceberg. L’essentiel du problème psychologique demeure encore sous des couches et des couches d’inconscience.

 

 

La peur de la mise à nue de l’ego.

 

 

Vous connaissez bien ce pouvoir démoniaque que vous prêtez hélas aux autres et qui consiste à faire naître, en vous, agacement, jalousie, colère, etc. Nous sommes rendus à une époque où tout ce que nous tentions désespérément de cacher aux autres depuis des années, semble vouloir être crier au grand jour ou « sur les toits », comme il est dit dans l’un des versets de la Bible.

Et cette peur terrible que les autres vous découvrent brusquement sous un jour qui ne serait pas complètement à votre avantage, correspond à l’activité du Moi-Idéalisé. Un autre sujet traité et débattu comme il se doit dans les cours privés et sur le forum qui leur est associé, mais sur lesquel nous pourrons disserter et à votre demande si vous ignorez l’essentiel de ce sujet.

 

A noter que l’extrême candeur et l’orgueil le plus abominable, font tous deux parties intégrantes des schémas mentaux les plus usuels de notre humanité. Il n’existe pas de bon ou de mauvais état d’esprit, car presque tous sont conditionnés par une foule de dogmes, de croyances, de peurs et de doutes sur soi. Il serait pour le moins inutile de rechercher la présence de celles et ceux qui vous paraissent incarner la Déesse ou le Dieu des Boulets !

Vous seriez surpris de tout ce que peut également déclencher, en vous,  une personne apparemment « saine d’esprit » si d’aventure vous commettiez l’outrecuidance de déranger son petit confort mental ou de ne pas être en accord total avec ses idéaux !

 

 

Ce qu’il faut retenir de tout cela.

 

 

Pour résumer mon propos, je dirais qu’il est utile, pour notre évolution, de ne pas chercher à fuir le relationnel, même si ce dernier s’avère parfois pénible et producteur de souffrances psychologiques. La souffrance provient de notre résistance à l’effort. A cette pression du pouvoir de la vérité sur notre âme. Tout, en nous, pousse vers plus de conscience et d’intelligence : si nous résistons à la vie, cela en tentant d’éluder notre processus de réforme psychologique (s’améliorer, se libérer l’esprit), nous allons nécessairement souffrir. Tout comme nous souffrons si nous refusons de manger et de boire.

 

Les ésotéristes oublient un peu trop souvent que le relationnel est la base de toute évolution véritable. Plus de 90% du travail d’une individualité, sur les Plans de conscience supérieurs (l’Au-delà, l’invisible, etc.), consiste en du relationnel. Sur Terre, il nous est possible d’éluder une partie de ce relationnel, de fuir certaines obligations, dirons-nous afin de simplifier. Mais hors du corps de chair et sur d’autres plans d’existence, cela est impossible.

Dès lors, autant nous habituer et accepter de bonne grâce d’être ainsi régulièrement « testés » par la vie et par l’intermédiaire des autres. Ces tests sont là pour nous aider à RENDRE CONSCIENT tout ce que nous ignorons encore à notre propre sujet.

 

L’induction mentale, que d’autres préfèreront appeler « interrelation » ou encore « interaction humaine », consiste en le principal outil spirituel assez puissant pour nous permettre d’évoluer, d’un point de vue spirituel. Et pour évoluer, nous devons absolument rendre conscient l‘ensemble de notre inconscience. Et c’est là un travail titanesque et de longue haleine.

Nous ne serons donc jamais assez pour nous entraider. Et pour nous entraider, il suffit de demeurer nous-mêmes, spontanés, sans chercher à « faire » une chose qui se fait bien mieux lorsque nous la « subissons » au lieu de la produire ou de chercher à la gérer afin de s’épargner un peu de souffrance et donc, de prise de conscience.

 

Si vous avez des questions, des commentaires, je suis à votre disposition.

 

Serge Baccino