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Processus de Reconnaissance Divine

Dans l’Inde antique, avant que ne naissent ces âmes  qui séparent et différencient les êtres avec leurs idées de « castes », les élèves des Maîtres se plaignaient souvent de ne pas «y arriver» :
«Baba (père spirituel) je n’arrive pas à faire ceci ! »
«Baba ! Je ne réussi pas à obtenir cela ! »
«Baba ! Pourquoi tout marche-t-il toujours de travers alors que je fais tant d’efforts ?»

(ils employaient également le terme Guruji qui est un diminutif affectueux que nous retraduirions nous par « Maître bien aimé ») A quoi les premiers Siddha répondaient immanquablement :

«Mon fils, parce que tu essayes de le faire toi, de réussir ce qui est déjà effectué et de faire ta volonté plutôt que de faire celle de Dieu en toi….»

 

 

 

Dans les premiers écrits chrétiens, il était mentionné cette étonnante Parole de Dieu : «J’ai mis mon Fils au-dessus de Moi…» Dieu parle à l’homme et lui explique que pour lui donner « vie, force et durée » (Ankh, Djed, Ouas, en Égyptien), il a dut le mettre en premier plan de son attention mentale et se placer lui-même «en retrait», c’est à dire s’oublier afin de l’homme puisse naître et vivre de sa propre vie.
Ceci, c’était « au commencement » de l’aventure humaine, c’est à dire «Lorsque les Dieux devinrent des hommes.» Mais à présent, l’aventure humaine, telle que nous la connaissons depuis lors, doit « se terminer » !

 

 

 

i0rg8rp0Attention : Je ne dis PAS que l’homme doit cesser d’exister, car cela est impossible, la Création Divine étant par nature continue, illimité et éternelle, ce qui existe maintenant existe depuis toujours et à jamais…. (En fait, c’est une sorte d’éternel présent, si vous préférez, rendu dans la tradition Hébraïque par le mot « Béréschit » qui signifie pas « au commencement » mais plutôt « Dans le Principe« ) Nous dirons donc que le processus «d’ascension» (le vrai) consiste désormais à INVERSER LE PROCESSUS !

 

 

 

 

M-INotre mission, si nous l’acceptons (lol) sera de placer notre Père-Qui-Est-En-Nous de nouveau à Sa Juste Place, c’est à dire au-dessus de nous. Non pas qu’il nous faille nous oublier en Lui, comme tentaient maladroitement de le dire les anciens mystiques, mais bien de lui laisser «la Part du Roi» ou, plus prosaïquement, «La Part-Dieu.»

 

 

 

PinochioIl nous faut Le placer à l’avant-scène de notre conscience, ceci en nous concentrant sur Lui avant toutes choses et en reconnaissant que sans Lui, nous n’aurions ni vie, ni force ni durée. Sans Lui, nous ne serions même pas conscient d’être, tout simplement ! Ce Processus de Reconnaissance Divine (PRD) est ce qui remplacera désormais le Processus de Réforme Psychologique (PRP, clin d’œil pour certains membres du forum de psy éso qui me liront.)

 

 

 

Deux comparsesEntendons-nous bien et ceci, une bonne fois pour toutes : Il N’EST PAS question de disparaître, de nous suicider spirituellement ou de nous transformer en larves rampantes et dégoulinantes de mysticisme de mauvais aloi ! Il est question ici de ne plus mettre en avant les deux fils bâtards de l’intellect, fils unique du mental humain, comme s’il s’agissait des deux seules choses les plus magnifiques et réussies de l’univers ! Je fais ici allusion à l’ego et au Moi-Idéalisé.

 

 

 

 

Jean-Baptiste n’aurait jamais eu besoin qu’on lui coupe la tête (faire taire l’intellect) s’il avait su à temps décroître afin que «Lui» (Jésus = le Je Suis) ) puisse croître. Pourtant, un verset de la Bible sur ce sujet, nous apprend que « Celui qui aplanit le Chemin » savait exactement ce qu’il convenait de faire à ce propos.

Entendez par là que l’intellect de l’homme qui n’existe que pour «aplanir les chemins du Seigneur» -autrement dit, de la Conscience– n’aurait pas à être fustigé ou montré du doigt s’il savait se remettre à sa juste place (la seconde) lorsque la Conscience intérieure commence enfin à répondre à son Appel.

 

 

 

 

lavage de piedsL’esprit est un bon serviteur mais un très mauvais Maître ! Et nous parlons-là bien sur de l’esprit dont se servent les hommes pour penser, non pas celui qui est Dieu. 

En somme, il est question pour l’homme de «changer de Dieu» et d’abandonner ce faux Dieu qu’est sa tête pour retrouver le vrai Dieu de son cœur et de sa compréhension, comme disent les Rosicruciens.

 

 

 

 

dragonCe Dieu là n’a pas besoin d’être compris; il a juste besoin d’avoir les coudées franches et de ne plus devoir passer par les caprices d’un intellect surchauffé et orgueilleux (Dragon de l’Apocalypse) pour réussir à se faire entendre. C’est Dieu qui s’est fait homme, et non l’inverse, n’est-ce pas ?

Alors pourquoi la plupart des traditions ésotériques actuellement en vogue, proposent-elles à l’homme de «se faire redevenir» Dieu ?

 

 

 

 

plus petit-plus grandComment le plus petit pourrait-il se grandir lui-même, s’il vous plaît ? Par quelle force ou par quel pouvoir mystérieux ? Mais si un quelconque pouvoir peut grandir l’homme et le hisser jusqu’à Dieu, alors c’est ce pouvoir qui est Dieu, et non pas l’homme ! Comprenez-vous la différence ? Je vous le souhaite de tout cœur, car cela pourrait vous mettre à l’abri d’amères désillusions, dans un futur proche de notre présente humanité.

 

 

 

 

Ascension2Il est demandé à l’homme d’ascensionner… Il n’est pas attendu de lui qu’il se fasse ascensionner lui-même ! (Ni qu’il disparaisse dans une gerbe d’étincelles multicolores, il faut arrêter de fumer la moquette.)

Il est seulement pressenti que, cette fois, l’homme va redevenir Dieu… Tout en restant homme ! Quel grand Mystère que cela, n’est-ce pas ?

 

 

 

 

Dieu4En vérité, Dieu ajoute mais ne retranche jamais rien. L’homme NE PEUT PAS cesser d’être; il peut seulement changer de forme et de nature ou, plus simplement, il peut sans cesse évoluer, comme le fait son Père à travers lui, depuis toujours et à jamais, c’est-à-dire Maintenant.

Évoluer au point de ne plus du tout ressembler à l’homme tel que nous le connaissons, certes, mais être toujours distinct de Dieu tout en demeurant étroitement et définitivement uni à Lui, comme la main droite est unie à la main gauche mais sans possibilité que l’une soit jamais confondue avec l’autre et réciproquement.

 

 

 

 

homme dans mainIl est attendu de l’homme qu’il devienne l’Homme, et cela, Dieu seul peut le permettre et le réaliser en nous et à notre place mais avec notre concours. Un concours qui se résume à ne pas résister, à se laisser transformer, de l’intérieur et sans craintes inutiles.

En réalité, l’Homme existe déjà ! L’Homme existe depuis toujours !  L’homme existe Maintenant, mais il a peur de tout perdre alors qu’il n’a jamais rien possédé !

L’homme a peur de ne plus exister alors qu’il n’existe pas encore et ne saurait d’ailleurs exister, bien qu’il puisse être il est vrai. L’homme a peur de mourir alors que l’esprit seul existe. Ou la Conscience, depuis tous les « Maintenant » de notre éternité linéaire !

 

 

 

 

lk8mc5qwL’homme va bientôt Naître alors qu’il est déjà persuadé d’exister. Mais il n’en est pas encore conscient, car pour le moment, RIEN n’est là d’assez «consistant» pour réaliser ce qui se passe vraiment. Et ce qui est formidable, c’est que dès que l’homme deviendra conscient de « Qui il est vraiment« , il se mettra à aider Dieu à le construire, il deviendra Cocréateur avec Lui et son premier « coup d’essai » sera un coup de Maître car ce sera lui-même : l’Homme !

 

 

 

 

RayonantVous voulez avoir un avant goût de ce que seront les années à venir ?
Devenez Homme et vous le saurez !

Demeurez homme et vous continuerez à trembler devant les sarcasmes de corbeaux en tous genre qui projettent leur peur abjecte de « ne plus exister » sur ceux qui demain commenceront à vivre et à être vraiment, pour eux et à leur place…

Comme d’habitude… Comme il y a douze mille ans… Comme depuis tous les Maintenant du Monde.

 

 

 

 

wiu5cj1bMais cette fois-ci, ce ne sera pas une «lame de fond» qui va emporter sur son passage les justes et les moins justes; ce sera «une pluie de Feu qui tombera du Ciel» (et) qui brûlera celui qui résiste à la conscience» (de ce qui est Juste et Bon pour soi et donc, pour tous), symboliquement « Shaïtan » ou « Shah Tan » (« Celui qui Résiste »), de sa base à son sommet (des surrénales à la pinéale). Comprenne qui pourra, accepte qui voudra !

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Aimez-vous Dieu ?

vnz4xri9Voici une bien étonnante question, non ?
« Aimez-vous Dieu ? »
Certains répondront par l’affirmative et sans réfléchir, plus par réflexe que par véritable conviction. Ne pas aimer Dieu, est-ce une chose à révéler en public ? Est-ce une chose acceptable lorsqu’on se dit ésotéristes, spiritualiste  voire initié aux choses de l’esprit ? Alors la plupart d’entre nous répondront : «Évidemment que j’aime Dieu, la bonne blague !» Ah ? Est-ce une chose si évidente que cela ou qui tombe sous le sens ? En quoi est-il «évident» d’aimer Dieu, si on y croit ? Et c’est qui ou bien c’est quoi, Dieu, d’abord ? Peut-on aimer une chose sans la connaître vraiment ? Ou est-ce l’amour qui apporte la véritable compréhension ?

« Tout est fait d’esprit et l’esprit est Dieu. »

Vous connaissez cette Loi Ontologique ? Elle est tirée, entre autre, de la Bible originelle mais se trouvait auparavant dans des textes bien plus anciens, dont les Shiva Sutra, par exemple. Si vous connaissez cette Loi donc, vous auriez tout intérêt à aimer Dieu, n’est-ce pas, attendu que vous êtes fait de Lui ! Ne pas aimer Dieu en étant fait d’esprit, reviendrait à ne pas s’aimer soi-même !

 

 

RayonantEt ne pas s’aimer soi-même reviendrait non seulement à ne pas aimer Dieu mais, de plus, à n’aimer personne d’autres dans tout l’univers ! (Partant de la prémisse que Tout est fait de Lui et que Tous sont fait de Lui, n’est-ce pas ^^) Alors, aimez-vous Dieu ? Connaissez-vous une question plus redoutable que celle-là, une fois que l’on a conscience de ses incroyables implications ? Est-il important d’aimer Dieu «en tant que Dieu», c’est-à-dire en tant que Créateur Suprême de Toutes Choses ? Non, certainement pas ! Cela vous semble-t-il paradoxal ? Cela ne l’est pas, vous allez pouvoir le constater…  Smile

 

 

Imaginons qu’une seule fois dans votre vie, vous soyez touché profondément par la Grâce… Par quelque chose de Beau, de Grand, de Noble, de fascinant. Imaginez que vous ressentiez alors un profond sentiment de respect se muant rapidement en un débordement que l’on puisse qualifier d’amour

Attention : Vous venez d’aimer quelque chose ou quelqu’un !…

 

 

 

esoterikosEn réalité, vous venez d’accomplir, sans le réaliser, un véritable Miracle : vous venez d’aimer Dieu, de le faire Grandir dans votre cœur et donc, de lui donner plus de place encore dans l’univers ! Dans cet univers qui est en vous, au cœur de vous. Vous venez de vous aimer vous-mêmes et d’aimer toutes choses dans l’univers, car l’amour qui est ressenti par la plus petite particule d’esprit, est ressenti par Tout, par Tous et par Dieu en son Entièreté.

Chaque fois que vous ressentez de l’amour, vous faites Grandir l’esprit et vous «Respiritualisez la matière.»

 

 

ClairaudienceCar l’amour est une force qui élève énormément la fréquence vibratoire des particules qui composent toutes choses : l’esprit. Et en élevant la fréquence de l’esprit, vous faites de nouveau évoluer Dieu vers son propre Dieu à Lui. Vous donner à l’esprit la FORCE de redevenir l’Esprit, c’est-à-dire la Conscience de « Qui-il-Est-vraiment. »

 

 

 

 

Christ+cosmiqueAimez-vous Dieu ? Toute personne qui vous permet de ressentir de l’amour est PRÉCIEUSE pour l’univers, comprenez-vous ces mots d’une puissance évocatrice démesurée ? Chaque fois que vous aimez, vous faites Grandir Dieu ! Souvenez-vous éternellement de cette révélation ! Toute personne qui vous aime vous, fait de vous une personne très PRÉCIEUSE pour l’univers ! En produisant de l’amour -en se servant de vous comme support- cette personne aime Dieu, vous aime, s’aime et aime toutes choses dans l’univers.

Et cette personne fait Grandir Dieu.

 

 

 

dans le coeurVeillez sur ceux qui vous font ressentir de l’amour comme vous veilleriez sur une montagne de pierres précieuses, car en vérité, ces personnes sont comme des Diamants purs pour l’Univers ! Veillez sur vous-mêmes si vous permettez à d’autres de ressentir de l’amour pour vous, car en vérité, même une montagne de pierres précieuses serait peu de chose à comparaison de votre valeur ! Vous voici devenus producteurs conscients d’énergie spirituelle ! Aimez-vous ce que vous êtes ? Vous êtes l’esprit et l’esprit est Dieu. Car…

« Dieu réside en vous en tant que vous. »

[Shiva Sutra, 4000 ans avant J.-C.]

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le foyer d’attention

En tant que véritable amoureux de la connaissance profonde qui est contenue dans les écrits du Shivaïsme du Cachemire, philosophie des plus profondes, qui s’inspire des Shiva Sutra et qui est à l’origine de la psychologie ésotérique, voici un traduction, en langage moderne, d’un concept peu connu en France : le foyer d’attention.

 

*****

 

 

Le Foyer d’attention

 

 

3eme oeil4«Le foyer d’attention est ce point virtuel de notre personne physique à partir duquel nous croyons devoir observer toutes choses se trouvant à l’extérieur de nous. Nous supposons que toutes choses sont différentes de nous et séparées de nous, du fait de leur «distance» et du fait que notre conscience d’être et d’exister se manifeste plutôt à partir d’un endroit situé dans notre tête qu’à partir de tous les endroits où nous posons notre point d’attention (là où est concentrée notre attention mentale.) Si nous pouvions, par exemple, penser ou être conscient à partir de cet arbre qui se trouve là-bas, dans notre jardin, alors nous penserions que nous sommes cet arbre là, à l’exclusion de tous les autres arbres et de toutes autres choses, d’ailleurs.

Mais nous percevons à partir de ce foyer d’attention que nous nommons «Moi» et c’est donc non pas ce nom («Moi») ni même ce «Moi» qui nous limite, mais bien le fait que nous sommes persuadés de ne pouvoir prendre conscience des choses qu’à partir de ce « Moi. »

 

 

 

Psycho 01Le foyer d’attention se situe dans le cerveau, cela parce qu’il referme les seules structures nerveuses assez sophistiquées pour que la conscience d’être et d’exister puisse se manifester d’une manière acceptable. Mais ce qui est nommé « Moi » n’est qu’un foyer, une lentille, un point focal sur lequel se pose, tel un Souffle, la Conscience Pure, ce que nous sommes en esprit et en vérité.

A partir du foyer d’attention [Note : situé au centre du crâne, au niveau de l’hypothalamus] nous pouvons accéder à la « dé-focalisation » [une sorte de « décentralisation du Soi »] Pour cela, il suffit de faire coïncider le « point d’attention » [là où se trouve notre attention] avec le « foyer d’attention. »

(…)

Fin de la citation remaniée.

 

 

 

Subconscient-rayonsAutrement dit, il faut avoir le réflexe de rester concentré sur notre conscience, à l’intérieur et au centre de notre crâne, puis d’imaginer que ce que nous regardons, au-dehors, est en fait dans notre conscience ou mélangé à elle, au lieu que se soit cette conscience qui soit concentrée ailleurs et au-dehors, sur des objets d’attention (les choses et les êtres.) Ceci est la seule façon d’accéder à une forme de prise de conscience plus élevée, puis enfin, à la conscience sans forme, celle de tous les Bouddha de la création universelle…

 

 

 

Serge Baccino

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Où me cherchez-vous ?

Lorsque les deux femmes arrivèrent au tombeau pour oindre le corps de Jésus d’huile, après le crucifixion, elles trouvèrent le tombeau vide, et elles entendirent une voix leur demander :

« Où me cherchez-vous ?… »

Jésus, alors qu’il parlait en tant que le Christ (la conscience Intérieure de l’homme) disait : « Je suis le chemin, je suis la vie, quiconque croira en moi, fut-il mort, aura la vie éternelle… »

Nous cherchons sans cesse au-dehors et à l’extérieur, ce qui se trouve au-dedans et à l’intérieur. A l’intérieur de nous. Le mot «ésotérisme» vient du grec « ésotérikos », qui signifie « dedans » ou « intérieur. »

Si nous devons nous parer du titre d’ésotéristes, nous devons inverser la vapeur et retourner notre Regard (notre attention mentale) vers l’intérieur.

 

 

545387Se concentrer à l’extérieur, sur les objets ou sur les autres, provoque une fuite de notre énergie vitale en direction de l’objet de notre attention. Que se soit une personne, un évènement, un objet ou des propos tenus par un tiers, tout cela épuise peu à peu notre énergie. De même, si notre attention demeure rivée sur ce que nous pensons et ressentons à longueur de journée, non seulement nous nous épuisons aussi, mais de plus, nous donnons plus de force encore à nos processus mentaux, qui sont déjà bien assez puissants comme cela.

Alors quoi ? Si les pensées et les sentiments et les émotions font parties de « l’extérieur » (exotérisme), qu’est-ce qui, dans ce cas, consiste en notre… Intérieur ?  Où me cherchez-vous ? Répondrait ce farceur de Jésus !

Parmi les morts ? Certes non ! La Vie n’y est pas. Où est la Vie ? Cette Vie qui palpite et qui, tel un Torrent Cosmique, déferle dans les canaux aptes à en supporter l’assaut ? Qu’est-ce qui palpite en nous ? Qu’est-ce qui ressemble à une pompe qui fait sans cesse circuler la vitalité ? Le cœur. C’est dans le cœur et « au cœur » de cette Vie qui palpite, que se Trouve Celui dont parlait Jésus en ces termes étonnants : « Le Père et moi ne faisons qu’un… »

 

 

coeurToutefois, attention de ne pas commettre de crime de lèse-simplicité : les poètes de tout crin, au large ! Il ne s’agit pas de venir nous pisser dans la gamelle ésotérique en disant :
« Oui, le cœur ! il faut écouter le cœur, l’amour, compassion, bla, bla, prouuut ! (oh ! pardon, j’ai pété monsieur l’Abbé !) »

Il n’est pas question «d’écouter le cœur» (boum, boum) mais bien d’ Écouter ce qui, dans le cœur, et au milieu du vacarme de la Vie, désire s’adresser à nous.

Les hindous le nomment « Atome Germe du cœur » (Atma, en sanskrit) tandis que d’autres disent « étincelle christique » et d’autres encore, l’Esprit ou tout simplement Dieu.

Dieu réside en nous, au seul endroit où nous ne penserions pas à le chercher : au cœur même de notre être (dans les deux sens du terme !)

 

 

coeur-feuLà se Trouve l’Esprit. Là cesse enfin la recherche, la quête ou la Voie. La commence la Vie. « Vous trouverez la vérité, et la vérité vous affranchira…. »

La vérité de notre être se trouve en nous, dans le cœur : la vérité est un point radiant de Lumière, d’Esprit Pur et trouver cette vérité revient à cesser de la rechercher de partout où elle ne se trouve pas.

Il existe, dans le corps psychique ou « âme » (c’est la même chose), des canaux d’énergie (Nadi, en Sanskrit) L’un de ces canaux, très large et très puissant, part du cœur et remonte vers le cerveau, se terminant dans un centre nerveux appelé « hypothalamus » et dans le centre psychique qui le sous-tend, appelé « bindu » dans certaines traditions de l’Inde antique.

 

 

Soi Divin Contact conscientLorsque notre attention mentale est focalisée sur le monde extérieur et que nos 5 sens objectifs sont sollicités, l’énergie de la force vitale s’élève vers le haut et vient « frapper » le centre psychique évoqué plus haut, ce qui a pour résultat de « laisser se produire » (plutôt que « de produire ») les pensées. Dans ces moments où notre attention est comme subjuguée par le monde  phénoménal (les gens, les événements, les sons et images, etc) tout ce que nous pouvons sentir, en nous, est produit par tout ce que nous proposent l’activité de nos sens.

Mais dès que nous tournons notre attention mentale vers l’intérieur, par exemple en observant tranquillement nos processus mentaux se produire sous les yeux de notre conscience, ou encore lorsque nous concentrons cette même attention mentale sur le Centre Psychique qui se trouve sur le côté gauche de la poitrine, sur le cœur, alors il se passe un phénomène intéressant, aux multiples ramifications pratiques !

Dès ce moment, tandis que la conscience est polarisée sur soi (peu importe l’objet d’attention, d’ailleurs) l’énergie de la force vitale circule moins fort dans le canal qui monte du cœur au cerveau (elle peut même cesser) et nos pensées disparaissent de notre conscience, comme par enchantement !

 

 

 

Attendu que notre sensibilité (Ève) n’est plus « séduite » (le serpent d’Éden, l’intellect) par les objets extérieurs, Quelque Chose en nous tente timidement de se Manifester et de nous faire sentir Sa Présence (Shékina, en Égyptien.)

Demeurer « branché » sur ce quelque chose et ne plus rien entendre et « voir » que lui, consiste en la plus haute forme de Réalisation spirituelle et entraîne la Boddhicité (Claire Vision des choses et des êtres.)

Si vous avez des questions sur l’aspect purement technique de mes propos, je suis là pour répondre, sinon à vos attentes, du moins à vos questions !

 

 

 

Serge Baccino

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Les trois racines

Comme vous le savez, on parle de Trinité ou de tri-unité à propos du Divin. Autrement dit, le Divin possède trois Aspects, qui sont trois sortes d’énergies formant l’Esprit Vivant et Conscient ou « Le Tout. »
Le premier Aspect, nous le nommerons le Père pour simplifier et pour conserver un ésotérisme Européen, pour ne pas dire Chrétien (rien à voir avec la religion Catholique, soit dit en passant.)
Le second Aspect est Le Fils.
Le troisième est Le Saint-Esprit.

 

Le Père représente le pouvoir divin (Adi Shakti, en sanskrit.)
Le Fils représente la Conscience. Le Saint-Esprit est ce qui donne naissance à toutes les forme, c’est « la Matéria Prima » ou la Mère du Monde. Par exemple, ce que l’on connaît sous le nom de Kundalini, en sanskrit (la force-serpent) est en réalité de l’énergie résiduelle du Saint-Esprit, avec laquelle nous naissons, et qui demeure lovée au bas de notre colonne et dans l’os du sacrum, notre vie durant.

Chacun de ces trois Aspects d’une Seule et même Chose (Dieu-le-Tout) possède des «racines», c’est à dire qu’il s’abreuve, en énergie dans l’une des trois directions cosmiques du Manifesté (la 4eme direction étant l’intérieur et faisant partie du Potentiel non impliqué dans la création cosmique.)
L’Aspect Père (Masculin, positif et pénétrant) a ses racines dans le sens vertical (le ciel), c’est à dire qu’il existe dans les hautes fréquences cosmiques.

 

 

 

ange du milieuL’Aspect Fils a ses racines dans le sens horizontal (le monde manifesté, le relationnel, les êtres) c’est à dire qu’il trouve sa force dans l’expression et dans l’expansion, de l’intérieur vers l’extérieur, du centre vers la périphérie, etc.
Enfin, l’Aspect Mère (Féminin, négatif, maturant ou nourricier) trouve ses racines dans les basses fréquences, dans le sol, vers le bas, etc.
C’est le potentiel à être, à faire, c’est aussi le « Noir », ce qui n’est pas encore connu, expérimenté, accepté, intégré, etc.

 

 

 

L’aspect Mère est le plus important, durant la vie incarnée, car c’est dans le cœur même de la Planète que se trouve LA FORCE de manifester le Christ en nous.Seule la Mère peut nourrir ses enfants (Symbolisme des petits jésus dans les bras des vierges Marie) et c’est en Elle (son Aura divine) que nous avons la Vie, le Mouvement et… La Force d’Être !

 

 

 

GaneshLe pouvoir vivant de la Mère monte du sol, passe par les Chakra des pieds, des genoux, de l’aine (deux polarités aussi) puis entre par le Chakra de Base, s’élève en direction du cœur, Réveille au passage « le Fils Unique de Dieu » (l’Atome Germe du cœur) et l’élève jusqu’aux pieds du Trône de  » Celui qui est assis, sur le Trône, le visage caché.  » Dès lors, le Saint-Esprit Universel descend et inonde les cellules du corps de chair, et l’Ascension peut alors commencer !

Sans cette descente d’énergie préalable, aucune forme d’Ascension véritable n’est envisageable. Et pour que cette énergie Divine puisse descendre, il faut, au préalable, que l’énergie résiduelle du Saint-Esprit, en nous, se soit élevée.

 

 

 

Serge Baccino

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Qui est qui, du Soi ou du moi ?

dnora3x4Dans sa partie réservée aux psychistes, la psychologie ésotérique enseigne que le Soi (appelé aussi Soi Naturel) envoie une « extension » (ou un pourcentage) de lui-même sur Terre et dans un corps, cela afin d’expérimenter un ou plusieurs états d’esprit spécifiques…
Du coup, nous pourrions en déduire que nous sommes de l’esprit formel tandis que le Soi demeure ce qu’il est : La conscience d’être, l’Individualité éternelle.

Autrement dit, le Soi est conscient à notre place tandis que nous pensons et ressentons à la sienne ! Si ça c’est pas du Partenariat, je me fais petite sœur des pauvres ! Mais un moment, Gontran !… Si nous sommes l’esprit qui sert à penser, si une pensée ou des pensées « autres » (différentes) nous viennent dans notre tête et que nous les acceptons, nous allons changer et ne plus être « nous » ? (suivez un peu, sinon, ça va pas le faire, hein !)
Bon, je la refais, rien que pour vous, OK !

 

 

 

mental bla blaNotre façon de penser, nos idées et ce que nous tenons pour juste et pour vrai, voilà ce qui fait notre actuelle personnalité, notre « moi », c’est à dire ce que nous sommes maintenant et ici, sur Terre et dans ce corps. En effet, « Nous sommes ce que nous pensons » ou, du moins, toutes ces idées avec lesquelles nous commettons souvent l’erreur de nous identifier donc, nos pensées représentent ce que nous sommes, ce quelque chose qui dit « moi »
OK jusque là ?  Si des idées autres que les nôtres, si des pensées différentes ou même carrément opposées nous viennent et que nous les acceptons et le faisons notre, n’allons-nous pas changer du même coup ? N’allons-nous pas devenir un tout autre « moi » que celui que nous étions précédemment ?

Bien sur que oui ! Si nous devenons ce que nous pensons, alors nous sommes nos pensées, du moins aussi longtemps que nous incarnons un même état d’esprit général. Mais sommes-nous pour autant et vraiment, toutes ces pensées et ces idées qui nous viennent en tête à longueur de journée ?

Non, bien évidemment ! Nous ne sommes ou ne devenons que ces pensées et ces idées que nous retenons, que nous acceptons de faire notre et avec lesquelles nous associons notre « moi » humain. Gardez cela à l’esprit (c’est le cas de le dire), car la suite nécessite d’avoir déjà compris ces quelques notions spirituelles de base.

 

 

 

serpentIl nous vient parfois des idées morbides. Dès l’instant où nous arrêtons notre attention mentale sur ces idées là, nous commençons à devenir elles, si j’ose dire. Du moins, leur contenu formel, c’est-à-dire tout ce qu’elles racontent. En effet, une idée ou une pensée ne se propose pas à nous pour nous dire un truc et repartir gaiement vers d’autres cieux : sont but premier et unique est de « faire corps » avec nous !

Présentons l’enfant autrement, si vous le voulez bien. Si le fait d’avoir une pensée qui nous visite se résumait à écouter patiemment ce qu’elle raconte puis de passer à autre chose, cela ne serait rien du tout ! Accueillir une idée autre que celles qui composent notre « moi social », reviendrait à écouter deux minutes un emmerdeur nous prouver qu’il est bien un emmerdeur, puis de passer à autre chose en laissant l’emmerdeur sur place.

 

 

 

Tantrisme10Mais la vérité est toute autre, hélas ! Lorsque nous accueillons une pensée et que nous lui prêtons notre attention mentale, c’est un peu comme si nous acceptions qu’elle fasse l’amour avec nous ! L’esprit est fusionnel par nature : il est telle la Belle Maya qui danse devant les Princes de ce Monde et les fait succomber un à un ! Tous, sans exception, se retrouvent dans son lit et succombent sous ses caresses. (j’aurais du faire poète, moi, tiens !)
Vous doutez ? Alors essayez de m’expliquer pourquoi lorsque vous demeurez concentré sur une pensée agréable, cette dernière vous fait ressentir une émotion ou un sentiment ?

 

 

 

wiu5cj1bJe vais vous dire ce qui se passe : vous venez de faire l’amour avec une pensée et cette dernière vient de fusionner avec vous, elle est devenue vous et vous allez lentement devenir elle à votre tour ! Voilà la vérité. Une pensée est toujours fusionnelle et cherchera toujours à « se mélanger » à votre complexe énergétique spirituel (votre âme ou « corps psychique », c’est pareil) Pourquoi ? Parce qu’il est dans la Nature de l’esprit de chercher, par tous les moyens, à fusionner avec d’autres particules d’esprit, cela afin de donner forme à des états d’esprit complexes qui pourront être rendus vivants par le Pouvoir Divin (qui lui, comme l’esprit, ne juge jamais de la valeur ou du degré d’utilité d’un état d’esprit selon nos normes humaines.)

 

 

 

conscience10Imaginez des particules de poussière qui seraient collantes et qui s’agglutineraient à vous, devenant un peu vous et vous, un peu elles… La pensée est faite d’esprit et l’esprit, selon sa nature et les lois qui régissent son activité, cherche toujours à s’unir, à s’harmoniser, à devenir autre chose que ce qu’il est déjà, à apprendre et à expérimenter. Bref, l’esprit cherche à faire évoluer les formes qu’il compose. Lorsque vous accueillez une pensée et que vous l’acceptez, vous commencez déjà à vous transformer et… à transformer la pensée invitée. « Accepter », en l’occurrence, se résume à se concentrer sur cette pensée, à l’explorer bref, à démontrer qu’elle vous intéresse et qu’elle ne doit pas vous quitter !

Il s’agit carrément d’une déclaration d’amour que vous faites -sans vous en douter- à la pensée invitée ! Et elle le perçoit absolument ainsi !
Comme le disait un ami :

« J’ai une fois posé le regard sur cette femme avec intérêt, quelques mois après, j’étais marié, elle était enceinte de moi et nous choisissions ensemble notre nouvelle maison ! »

 

 

 

offrir fleursTout à coup, un inconnu vous offre des fleurs ! (ça vous rappelle quelque chose, non ?) Que se passe-t-il alors ? Si vous êtes un mec, vous ne le prenez pas nécessairement bien (lol) Mais si vous êtes une femme, il n’est pas certain que vous le preniez bien non plus ! Des tas de pensées, d’idées confuses, refoulées ou niées vont se bousculer au portillon de votre mental, qui risque de rentrer en effervescence ! En effet, pourquoi cet inconnu vous offrirait-il des fleurs, le con ?  » Non mais je vous jure, il y a de ces tarés !  » Que vous acceptiez ce bouquet de fleurs ou que vous le refusiez poliment (prétextant sournoisement que vous êtes déjà prise) vous ne serez peut-être pas conscient(e) de tout ce qui se sera passé dans votre tête, dans votre cœur et dans votre corps et… A votre insu.

Autres exemples.

 

 

Vous êtes couché, prêt à dormir mais vous ne pouvez pas. Des pensées se bousculent dans votre tête et cela vous empêche de dormir. C’est du moins ce que vous croyez. Vous êtes tranquillement chez vous, à ne penser à rien de spécial, et tout à coup, une pensée morbide ou très négative vous visite et dès lors, vous vous sentez très mal. Vous râlez, car vous alliez bien mieux avant que cette idée de merde ne vous visite. C’est du moins ce que vous croyez. En réalité, et dans les deux cas cités, vous êtes pleinement responsable de ce que vous vivez !

C’est de votre plein grès si vous ne pouvez pas dormir ou si vous ressentez un malaise. La vérité, c’est que dans les deux cas, vous avez jeté votre dévolu sur une des idées ou des pensées qui se sont proposées (et uniquement proposée !) à vous, qu’elle vous a littéralement fasciné, peut-être à votre insu, et que vous avez ouvert votre couche, l’invitant à y pénétrer pour y faire des coquineries pas racontables à la belle-mère de Monsieur le Curé !

Car il est des pensées morbides ou négatives qui fascinent l’être humain, même s’il les redoute par ailleurs. Souvenez-vous bien de ceci :

vous ne pouvez pas penser une chose qui vous intéresse ou retiens votre attention sans DEVENIR un peu cette chose.

Mon conseil et on ne pouffe pas :

Réfléchissez bien avant de penser !

 

 

 

psychologie2Vous risquez de devenir toute cette merde que vous accueillez tous les jours sans même le réaliser et qui vous fascine sans même que vous le sachiez ! L’esprit est un bon serviteur, mais c’est un très mauvais maître !

Lorsque nous croisons une personne, dans la rue, et que cette dernière nous demande l’heure, nous la lui donnons. Il est possible que nous prenions la peine d’un sourire… Mais nous ne restons pas là, à papoter durant une demi-journée avec cette personne, nous n’essayons pas de voir si elle est « bien » ou si elle est merdique au possible, et nous ne cherchons pas nécessairement à B… avec !

Si nous avions ce même comportement, clair, franc, détaché et ponctuel avec les pensées qui nous visitent, nous serions tous des êtres illuminés ! Et je ne déconne pas ! Lors d’un repas, un ami vous demande  :

« Passe-moi le sel, s’il te plaît »

Ce rapport, ce contact, cette relation ne durent que quelques secondes et seront carrément oubliés deux minutes après, n’est-il pas vrai ?

C’est avec le même état d’esprit qu’il faut observer les pensées qui naissent, passent puis disparaissent constamment dans le ciel de votre mental.

 

 

 

Imaginez que vous observez de simples nuages passer dans le ciel… Vous ne cherchez pas à les retenir, à vous les approprier, n’est-ce pas ? (À moins d’être con comme un verre à pied, certes !) Eh bien ! Vous devez agir de même avec vos pensées ! Observez-les passer, ne soyez pas séduit par elles et ne les craignez pas. Et si vous devez à tout prix conserver des pensées ou des idées, vérifiez au préalable si elles bossent bien pour vous, et non pas contre vous !

Comment le savoir ? C’est très simple : en « goûtant » les sentiments connexes de ces pensées et idées, c’est-à-dire ce que vous ressentez tandis que vous conservez votre attention rivée sur de telles pensées ou idées.

 

 

 

Soi Divin Contact conscientMaîtrisez ce processus d’identification à l’esprit, et non seulement vous ne serez plus « ce que vous pensez », mais vous ne serez plus l’esprit ! Vous serez LA CONSCIENCE, vous serez votre propre Soi, et vous comprendrez alors cet ancien passage mystérieux de la Bible où l’esprit -qui est Dieu- dit :

 

« J’ai mis Mon Fils au-dessus de Moi… »

 

 

 

 

Serge Baccino

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