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Derrière Eros et le sexe

 

chakra N°2-2Les psychologues ésotéristes savent que le sexe (et tout ce qui s’y rattache) est comme un thermomètre de notre propre degré de divinité. Comme le savent ceux qui suivaient les différents topics du forum Psukelogos, qui existait depuis 2006 (et qui n’est plus en ligne, désormais) le second chakra en montant (Swaddhisthana, en sanskrit et «Centre Sacré» en Français) est non seulement le siège de l’échange énergétique qui gère notre sexualité, mais aussi le siège de notre «Potentiel à Être.»

 

Swaddhisthana signifie d’ailleurs «le Siège du Soi.»chakra N°2 C’est à partir de ce Centre Spirituel que notre Soi, « Tout ce que nous sommes en simultané » trouve la force pour s’exprimer, bien que son « siège » véritable ne soit pas vraiment dans la région du nombril, mais dans celle du cœur physique.

 

 

 

 

shantiInutile de dire que notre santé spirituelle (Shanti, en sanskrit) dépend en grande mesure de l’emploi que nous faisons de nos énergies sexuelles. Bien sûr, beaucoup de choses ont été dites et surtout écrites, par des «orientalistes» qui auraient mieux fait d’écrire les mémoires de leurs propres familles terrestres, plutôt que de se lancer dans la traduction littéraire d’écrits antiques dont la profondeur et le sens réel nécessitent bien plus que la maîtrise intellectuelle d’une langue.

 

 

 

 

Maîtriser intellectuellement une langue telle que le sanskrit n’est pas suffisant pour en traduire l’Essence véritable, c’est-à-dire l’esprit (voir à ce propos, mon article sur le mot « karma »)

Il n’est pas utile de se priver de sexualité pour devenir «plus spirituel.» La preuve, les curés de la religion catholique boudent le sexe, ce qui ne les empêche pas d’être aussi limités et faillibles que n’importe quel être humain qui use de la sexualité comme si sa vie en dépendait !

 

 

 

free hugsEn toutes choses, c’est l’excès qui est pénalisant et non l’emploi raisonnable. Certains ont appris, compris et accepté l’importance du toucher, du contact direct et intime avec autrui… Les fameux « free Hugs » qui nous feront rire et nous attendrir encore longtemps ! Que se passe-t-il lorsque vous prenez une autre personne dans vos bras pour lui faire un câlin ? Il se passe que les énergies dégagées par le second chakra (juste sous le nombril) peuvent alors circuler librement de vous aux autres et des autres à vous. Ces énergies ne peuvent pas trop monter en fréquence, cela sous peine de perdre leur pouvoir vital et leur capacité à réveiller la mémoire cellulaire.

 

 

 

chakraPour mémoire (lol), cette mémoire cellulaire ou karmique, c’est-à-dire nos pensées récurrentes et aliénantes (limitatives) qui proviennent de l’âme, se trouve dans les deux derniers éthers (lumineux et réflecteur) du corps vital, et l’énergie qui sous-tend cette mémoire karmique est régulée par le second Chakra en montant. Cela dit, si la régulation s’effectue au niveau de Centre sous le nombril, le « stockage », quant à lui, s’effectue au niveau du « corps Causal » (ou Mental supérieur), c’est à dire là où les anciens mystiques plaçaient la amande-Mfameuse « Amande Mystique. »

Un simple contact charnel peut donc permettre de libérer ces « mémoires karmiques » et de transmettre aux autres des informations concernant leur rôle exact nous concernant, tandis que leur propre mémoire cellulaire nous informe de notre rôle dans leur propre vie.

Ce Chakra est donc aussi celui des « synchronicités » (interactions avec autrui dans une vie donnée.)

 

 

 

La sexualité, partant de ce principe et à la lumière de ces informations que je vous livre avec un grand plaisir, devient infiniment plus spirituelle que de prime abord ! En effet, il n’est alors plus question de se borner à « donner et à prendre du plaisir », mais de répondre à une volonté divine d’échange d’informations, avec tout le pouvoir qui les sous-tend. Car n’en doutez pas : se souvenir de «qui on est» ne suffit pas, encore faut-il trouver LA FORCE de redevenir «Tel qu’aux premiers jours du monde.» (Expression qui signifie en fait « Tel que vous seriez si vous n’aviez pas été programmé dès le départ de votre vie terrestre dans la chair.)

 

 

 

relationsEt cette force – qui est stockée dans le second Chakra – est libérée par les autres dès que nous acceptons de «faire corps» avec tous les merveilleux messages d’amour qu’ils conservent, pour tous, dans leurs propres cellules.  En clair, nous sommes invités voire obligés de nous lancer dans le relationnel, car Dieu a pensé qu’il ne serait pas bon, pour l’homme, de réussir à «se construire tout seul» (si vous me suivez bien…) Voici de quoi initialiser d’agréables et très inspirantes méditations, ne croyez-vous pas ?

Des questions ? Lancez-vous, je ne mords pas (du moins, pas après manger !)

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Qui est qui, du Soi ou du moi ?

dnora3x4Dans sa partie réservée aux psychistes, la psychologie ésotérique enseigne que le Soi (appelé aussi Soi Naturel) envoie une « extension » (ou un pourcentage) de lui-même sur Terre et dans un corps, cela afin d’expérimenter un ou plusieurs états d’esprit spécifiques…
Du coup, nous pourrions en déduire que nous sommes de l’esprit formel tandis que le Soi demeure ce qu’il est : La conscience d’être, l’Individualité éternelle.

Autrement dit, le Soi est conscient à notre place tandis que nous pensons et ressentons à la sienne ! Si ça c’est pas du Partenariat, je me fais petite sœur des pauvres ! Mais un moment, Gontran !… Si nous sommes l’esprit qui sert à penser, si une pensée ou des pensées « autres » (différentes) nous viennent dans notre tête et que nous les acceptons, nous allons changer et ne plus être « nous » ? (suivez un peu, sinon, ça va pas le faire, hein !)
Bon, je la refais, rien que pour vous, OK !

 

 

 

mental bla blaNotre façon de penser, nos idées et ce que nous tenons pour juste et pour vrai, voilà ce qui fait notre actuelle personnalité, notre « moi », c’est à dire ce que nous sommes maintenant et ici, sur Terre et dans ce corps. En effet, « Nous sommes ce que nous pensons » ou, du moins, toutes ces idées avec lesquelles nous commettons souvent l’erreur de nous identifier donc, nos pensées représentent ce que nous sommes, ce quelque chose qui dit « moi »
OK jusque là ?  Si des idées autres que les nôtres, si des pensées différentes ou même carrément opposées nous viennent et que nous les acceptons et le faisons notre, n’allons-nous pas changer du même coup ? N’allons-nous pas devenir un tout autre « moi » que celui que nous étions précédemment ?

Bien sur que oui ! Si nous devenons ce que nous pensons, alors nous sommes nos pensées, du moins aussi longtemps que nous incarnons un même état d’esprit général. Mais sommes-nous pour autant et vraiment, toutes ces pensées et ces idées qui nous viennent en tête à longueur de journée ?

Non, bien évidemment ! Nous ne sommes ou ne devenons que ces pensées et ces idées que nous retenons, que nous acceptons de faire notre et avec lesquelles nous associons notre « moi » humain. Gardez cela à l’esprit (c’est le cas de le dire), car la suite nécessite d’avoir déjà compris ces quelques notions spirituelles de base.

 

 

 

serpentIl nous vient parfois des idées morbides. Dès l’instant où nous arrêtons notre attention mentale sur ces idées là, nous commençons à devenir elles, si j’ose dire. Du moins, leur contenu formel, c’est-à-dire tout ce qu’elles racontent. En effet, une idée ou une pensée ne se propose pas à nous pour nous dire un truc et repartir gaiement vers d’autres cieux : sont but premier et unique est de « faire corps » avec nous !

Présentons l’enfant autrement, si vous le voulez bien. Si le fait d’avoir une pensée qui nous visite se résumait à écouter patiemment ce qu’elle raconte puis de passer à autre chose, cela ne serait rien du tout ! Accueillir une idée autre que celles qui composent notre « moi social », reviendrait à écouter deux minutes un emmerdeur nous prouver qu’il est bien un emmerdeur, puis de passer à autre chose en laissant l’emmerdeur sur place.

 

 

 

Tantrisme10Mais la vérité est toute autre, hélas ! Lorsque nous accueillons une pensée et que nous lui prêtons notre attention mentale, c’est un peu comme si nous acceptions qu’elle fasse l’amour avec nous ! L’esprit est fusionnel par nature : il est telle la Belle Maya qui danse devant les Princes de ce Monde et les fait succomber un à un ! Tous, sans exception, se retrouvent dans son lit et succombent sous ses caresses. (j’aurais du faire poète, moi, tiens !)
Vous doutez ? Alors essayez de m’expliquer pourquoi lorsque vous demeurez concentré sur une pensée agréable, cette dernière vous fait ressentir une émotion ou un sentiment ?

 

 

 

wiu5cj1bJe vais vous dire ce qui se passe : vous venez de faire l’amour avec une pensée et cette dernière vient de fusionner avec vous, elle est devenue vous et vous allez lentement devenir elle à votre tour ! Voilà la vérité. Une pensée est toujours fusionnelle et cherchera toujours à « se mélanger » à votre complexe énergétique spirituel (votre âme ou « corps psychique », c’est pareil) Pourquoi ? Parce qu’il est dans la Nature de l’esprit de chercher, par tous les moyens, à fusionner avec d’autres particules d’esprit, cela afin de donner forme à des états d’esprit complexes qui pourront être rendus vivants par le Pouvoir Divin (qui lui, comme l’esprit, ne juge jamais de la valeur ou du degré d’utilité d’un état d’esprit selon nos normes humaines.)

 

 

 

conscience10Imaginez des particules de poussière qui seraient collantes et qui s’agglutineraient à vous, devenant un peu vous et vous, un peu elles… La pensée est faite d’esprit et l’esprit, selon sa nature et les lois qui régissent son activité, cherche toujours à s’unir, à s’harmoniser, à devenir autre chose que ce qu’il est déjà, à apprendre et à expérimenter. Bref, l’esprit cherche à faire évoluer les formes qu’il compose. Lorsque vous accueillez une pensée et que vous l’acceptez, vous commencez déjà à vous transformer et… à transformer la pensée invitée. « Accepter », en l’occurrence, se résume à se concentrer sur cette pensée, à l’explorer bref, à démontrer qu’elle vous intéresse et qu’elle ne doit pas vous quitter !

Il s’agit carrément d’une déclaration d’amour que vous faites -sans vous en douter- à la pensée invitée ! Et elle le perçoit absolument ainsi !
Comme le disait un ami :

« J’ai une fois posé le regard sur cette femme avec intérêt, quelques mois après, j’étais marié, elle était enceinte de moi et nous choisissions ensemble notre nouvelle maison ! »

 

 

 

offrir fleursTout à coup, un inconnu vous offre des fleurs ! (ça vous rappelle quelque chose, non ?) Que se passe-t-il alors ? Si vous êtes un mec, vous ne le prenez pas nécessairement bien (lol) Mais si vous êtes une femme, il n’est pas certain que vous le preniez bien non plus ! Des tas de pensées, d’idées confuses, refoulées ou niées vont se bousculer au portillon de votre mental, qui risque de rentrer en effervescence ! En effet, pourquoi cet inconnu vous offrirait-il des fleurs, le con ?  » Non mais je vous jure, il y a de ces tarés !  » Que vous acceptiez ce bouquet de fleurs ou que vous le refusiez poliment (prétextant sournoisement que vous êtes déjà prise) vous ne serez peut-être pas conscient(e) de tout ce qui se sera passé dans votre tête, dans votre cœur et dans votre corps et… A votre insu.

Autres exemples.

 

 

Vous êtes couché, prêt à dormir mais vous ne pouvez pas. Des pensées se bousculent dans votre tête et cela vous empêche de dormir. C’est du moins ce que vous croyez. Vous êtes tranquillement chez vous, à ne penser à rien de spécial, et tout à coup, une pensée morbide ou très négative vous visite et dès lors, vous vous sentez très mal. Vous râlez, car vous alliez bien mieux avant que cette idée de merde ne vous visite. C’est du moins ce que vous croyez. En réalité, et dans les deux cas cités, vous êtes pleinement responsable de ce que vous vivez !

C’est de votre plein grès si vous ne pouvez pas dormir ou si vous ressentez un malaise. La vérité, c’est que dans les deux cas, vous avez jeté votre dévolu sur une des idées ou des pensées qui se sont proposées (et uniquement proposée !) à vous, qu’elle vous a littéralement fasciné, peut-être à votre insu, et que vous avez ouvert votre couche, l’invitant à y pénétrer pour y faire des coquineries pas racontables à la belle-mère de Monsieur le Curé !

Car il est des pensées morbides ou négatives qui fascinent l’être humain, même s’il les redoute par ailleurs. Souvenez-vous bien de ceci :

vous ne pouvez pas penser une chose qui vous intéresse ou retiens votre attention sans DEVENIR un peu cette chose.

Mon conseil et on ne pouffe pas :

Réfléchissez bien avant de penser !

 

 

 

psychologie2Vous risquez de devenir toute cette merde que vous accueillez tous les jours sans même le réaliser et qui vous fascine sans même que vous le sachiez ! L’esprit est un bon serviteur, mais c’est un très mauvais maître !

Lorsque nous croisons une personne, dans la rue, et que cette dernière nous demande l’heure, nous la lui donnons. Il est possible que nous prenions la peine d’un sourire… Mais nous ne restons pas là, à papoter durant une demi-journée avec cette personne, nous n’essayons pas de voir si elle est « bien » ou si elle est merdique au possible, et nous ne cherchons pas nécessairement à B… avec !

Si nous avions ce même comportement, clair, franc, détaché et ponctuel avec les pensées qui nous visitent, nous serions tous des êtres illuminés ! Et je ne déconne pas ! Lors d’un repas, un ami vous demande  :

« Passe-moi le sel, s’il te plaît »

Ce rapport, ce contact, cette relation ne durent que quelques secondes et seront carrément oubliés deux minutes après, n’est-il pas vrai ?

C’est avec le même état d’esprit qu’il faut observer les pensées qui naissent, passent puis disparaissent constamment dans le ciel de votre mental.

 

 

 

Imaginez que vous observez de simples nuages passer dans le ciel… Vous ne cherchez pas à les retenir, à vous les approprier, n’est-ce pas ? (À moins d’être con comme un verre à pied, certes !) Eh bien ! Vous devez agir de même avec vos pensées ! Observez-les passer, ne soyez pas séduit par elles et ne les craignez pas. Et si vous devez à tout prix conserver des pensées ou des idées, vérifiez au préalable si elles bossent bien pour vous, et non pas contre vous !

Comment le savoir ? C’est très simple : en « goûtant » les sentiments connexes de ces pensées et idées, c’est-à-dire ce que vous ressentez tandis que vous conservez votre attention rivée sur de telles pensées ou idées.

 

 

 

Soi Divin Contact conscientMaîtrisez ce processus d’identification à l’esprit, et non seulement vous ne serez plus « ce que vous pensez », mais vous ne serez plus l’esprit ! Vous serez LA CONSCIENCE, vous serez votre propre Soi, et vous comprendrez alors cet ancien passage mystérieux de la Bible où l’esprit -qui est Dieu- dit :

 

« J’ai mis Mon Fils au-dessus de Moi… »

 

 

 

 

Serge Baccino

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