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Deux écoles de pensée

Orient-OccidentJ‘ai envie de vous parler de deux écoles de pensée qui sévissent au sein de l’ésotérisme. Je vais essayer de résumer et de faire simple car le sujet est assez subtil et, d’habitude, seuls les membres les plus avancés de certaines écoles initiatiques – du moins les quelques rares qui dispensent encore un enseignement de valeur – en discutent entre eux et sous le manteau (« Sub Rosa », comme disent certains), comme s’il s’agissait d’un sujet pestiféré !

 

 

 

esprit universelSelon la première école de pensée (ou tendance) l’homme n’aurait pas « un esprit » mais se servirait « de l’esprit » pour penser. Comprenez que selon cette tendance ou école, le cerveau de l’homme agirait comme une sorte de poste récepteur et n’aurait donc pas d’esprit personnel mais se servirait, pour penser, de l’esprit universel (le même pour tous, donc.) A partir d’une telle façon de concevoir l’esprit, il devient évident que l’homme qui a des problèmes, des défauts, etc., est simplement un homme qui conserve son attention consciente polarisée sur une « région » de l’esprit universel dans laquelle se trouvent inscrits des processus mentaux qui entraînent de la souffrance pour soi et/ou pour autrui.

 

 

 

Les défenseurs de cette première école (surtout issus de la pensée orientale) préconisent donc de ne plus conserver notre appareil récepteur mental (notre cerveau) « branché » ou « orienté » vers ces émissions d’ondes spirituelles morbides, mais de l’orienter vers une autre région de l’espace spirituel commun (Inconscient Collectif) et ce, afin de capter d’autres processus mentaux qui seront, sinon contraires aux premiers, du moins bien plus heureux ou simplement plus adaptés à nous.

 

 

 

Pour résumer, cette première école part du principe que même si l’on a fait des conneries ou que l’on a été méchant, cruel envers soi ou envers les autres, puisque RIEN n’est conservé ou mémorisé dans un esprit qui serait « nous » ou « à nous », il suffit de changer d’état d’esprit et le tour est joué ! Les erreurs commises resteront donc « suspendues » au sein de l’esprit universel, c’est à dire à l’état potentiel et donc, ne seront plus employées ou « réactivées »

 

 

 

 

La seconde école se marre comme une bossue à l’énoncé de cette version.
Pour elle, il existe bien un esprit universel auquel nous sommes tous reliés, que nous en soyons conscients ou non, soit ! Mais lorsque l’homme se sert de ce même esprit universel pour penser des conneries, il devient responsable, au même titre que tous les autres, de tout ce qu’il a écrit en esprit et dans son mental. Car ce qui est écrit spirituellement par un être demeure bien dans l’esprit universel, à l’état potentiel, mais également dans son mental, à l’état avéré ou actif. Il ne peut se soustraire à sa pensée qui s’est incarnée dans ses cellules mêmes.

 

 

 

 

De fait, et toujours d’après cette seconde école de pensée, il est inutile voire immature de dire que le fait de « ne plus penser au mal » suffit pour nous en guérir, ou même, que le fait de « penser positif » suffit à effacer le négatif préalablement engrangé. Tout ceci est un leurre de l’ego. Cette seconde école donne un exemple concret, développé ci-dessous.

 

 

 

 

tacher le tapisvous êtes chez un ami et en buvant le café, vous tachez son beau tapis Persan. Allez-vous fuir et « ignorer » l’incident afin que le tapis se nettoie tout seul ou nier l’incident et positiver afin que votre maladresse soit effacée de la conscience universelle ? Si des pensées récurrentes vous obsèdent, allez-vous feindre d’ignorer leur existence en attendant qu’elles disparaissent toutes seules, sans chercher à comprendre d’où elles proviennent et pourquoi elles vous obsèdent ainsi ?

 

 

 

verre sale

 

On aura compris que pour cette seconde école, il n’est pas question de verser de l’eau pure dans un verre sale dans l’espoir que le propre lavera l’impur.

Mais au fait, et vous, de quelle école êtes-vous ?

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le seul Acteur

vnz4xri9Selon les grands Siddha qui formèrent Gautama le Bouddha, « Il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. »

Cela signifie que quelque soit le «support» vivant qui manifeste de la conscience, c’est toujours la même qui se manifeste, mais elle est simplement conditionnée et spécialisée (rendue unique, donc) par la nature et les limites propres à ce même support de manifestation.

Mais s’il n’existe qu’une seule conscience, il n’existe également qu’un seul esprit. C’est cet esprit unique qui est à la base de toutes créations, de toutes formes mentales et « matérielles » ainsi que de tout évènement.

 

 

Christ+cosmiqueDe ce fait, lorsque l’homme croit «faire» quelque chose, ce n’est pas lui qui agit mais bien l’esprit universel ! Lorsque l’homme croit qu’il à fait quelque chose de «bien», ce n’est pas lui qui est à féliciter mais l’esprit (qui s’en fout pas mal de l’être, d’ailleurs !)

Lorsque l’homme «loupe» quelque chose ou croit commettre une erreur, il n’est pas responsable et ne doit pas culpabiliser, car quoiqu’il puisse advenir, c’est toujours l’esprit qui fait toutes ces choses auxquelles l’homme s’identifie et dont il pense être l’auteur exclusif !

 

 

 

 

wiu5cj1bAinsi, l’homme ne fait rien ! Il n’a donc pas le pouvoir de réussir ou de rater quoique se soit et n’a donc pas d’autres responsabilités que celles qu’il s’invente ou qu’il accepte que d’autres lui attribuent.

Le plus marrant, dans tout ça, c’est que la peur de devoir assumer la responsabilité de ses actes, pousse l’homme, peureux par nature, à attribuer aux autres la responsabilité de ses échecs présumés…

 

S’il savait qu’il est en fait TRÈS PROCHE de la vérité en croyant devoir refuser d’assumer quoique se soit, il cesserait immédiatement de se conduire comme un cochon, en faisant aux autres ce qu’il redoute tant qu’on lui fasse à lui-même (porter le chapeau, endosser une responsabilité.)

Il serait amusant de faire un sondage auprès des gens qui prétendent «Rechercher plus de lumière» et de leur demander laquelle, des deux peurs qui suivent, ils redoutent le plus de devoir affronter :

 

1. La peur de devoir assumer les conséquences de leurs erreurs présumés ?
Ou bien :
2. La peur de devoir assumer cette vérité qu’ils ne sont responsables de rien et de personne ?

 

 

 

Voyance6

 

Évidemment, on peut déjà entendre certains s’exclamer, rouge d’indignation : «Mais que raconte donc là cet abruti ? On ne peut tout de même pas abandonner toutes formes de responsabilités dans notre monde actuel ! Nous deviendrions alors des irresponsables et d’immondes cochons !!!»

Ah bon…. Parce que tandis qu’ils souffrent à l’idée de devoir assumer ce qui les fait secrètement et intérieurement gerber, cela fait d’eux des gens plus «responsables» et heureux ? Vous m’en direz tant !

 

 

 

Terre-SoleilCela serait pire si les gens cessaient brusquement de croire en leurs responsabilités multiples ? Et il se passerait quoi, au juste ?

La peur de devoir assumer coûte que coûte, fait bien plus de dégâts psychologiques et engendre bien plus de «cochons animiques» que l’idée illuminante et rafraîchissante que c’est l’esprit qui fait toutes choses et non l’homme.

Mais pour accepter cette Idée Sublime, encore faut-il avoir abandonné tout espoir de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, ego et Moi-Idéalisé compris. Aïe ! Là on commence à moins rire….

 

 

 

 

Serge Baccino

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Un serviteur bien espiègle !

mental11On dit de l’esprit qu’il est un bon serviteur mais un très mauvais maître… Je me demande toutefois s’il est un si bon serviteur que cela… Quand on sait que c’est notre état d’esprit qui détermine l’état psychologique et physiologique dans lequel nous sommes, on est en droit de se demander si l’esprit ne serait pas un bon serviteur uniquement si on le tient à l’œil ! Cela dit, si nous ne commettions pas l’erreur monumentale de nous IDENTIFIER sans cesse avec toutes ces idées à la con qui nous traversent journellement la tête, nous ne ressentirions pas toute cette souffrance morale.

 

 

 

mental04De fait, est-ce l’esprit qui est responsable ou bien nous, ce que nous sommes réellement, c’est-à-dire NOTRE CONSCIENCE ? Vu sous le premier angle, l’esprit serait un enfant espiègle et turbulent qui n’aurait de cesse d’ennuyer l’adulte que nous sommes… Vu sous le second angle, puisque l’esprit est un enfant, espiègle ou non, il n’est pas responsable de ses actes, car il est dans la nature des enfants de se montrer turbulents, et il est du devoir et de la responsabilité des adultes d’être plus matures et responsables que de simples enfants.

 

 

bible_scroll2Selon les Shiva-Sutra (les textes primitifs du Shivaïsme du Cachemire dont la psy éso est en grande partie originaire), il est dans la nature de l’esprit de remuer sans cesse (vritti, en sanskrit = «modifications de l’esprit.») S’il est dans sa nature de remuer, il n’est donc pas sage de notre part d’attendre de lui qu’il se calme, n’est-ce pas ? Ainsi, il paraît plus intelligent de déplacer notre attention mentale qui, en règle générale, est focalisée sur tout ce que nous raconte l’esprit, à longueur de journée. De la déplacer pour la polariser (concentrer, focaliser) sur une chose qui ne remue pas, ne varie pas, est éternelle et emplie de paix, de joie, d’amour, de sagesse et de bonheur.

 

 

 

Il existmental12erait en nous une telle corne d’abondance ? Oui, et c’est notre conscience (Chitti, en sanskrit), cette partie divine de notre être global qui est sans cesse accaparée par les mouvements de l’esprit (Karma chitta), qui remue avec lui ce qui nous refile le mal de mer ! Il était déjà difficile de ne plus se concentrer exclusivement sur les choses extérieures (les autres, les évènements, les sons, etc) mais là, ça va devenir carrément impossible ! Ne plus prêter attention aux formes mentales qui nous font la danse du ventre devant notre conscience et réussissent à la séduire depuis des années ? Est-ce seulement possible, d’ailleurs ? Oui, c’est tout à fait possible. Il existe une astuce qui permet non pas de «calmer l’esprit», ce qui est impossible, mais plutôt de ne plus être fasciné et donc accaparé par ses cabrioles incessantes.

 

 

 

 

wiu5cj1bBien que nous soyons persuadés que «l’esprit est dans notre tête» ou bien que «nous pensons avec notre cerveau qui est dans notre tête» (sic), le siège véritable de l’esprit se trouve dans le cœur. Il existe des Canaux (Nadi) énergétiques qui partent du cœur et s’élèvent jusqu’au sommet du crâne et de chaque côté de notre tête, juste au-dessus de nos oreilles (dans les deux hémisphères cérébraux, donc.) A longueur de journée, de l’énergie vitale (prâna) s’élève du cœur en direction de la tête. En pénétrant certains Centres psychiques situés en effet dans notre cerveau, nous devenons conscient que nous pensons ou, plus exactement, que des pensées sont là, à portée de conscience. Il nous appartient ensuite d’y prêter attention ou non, mais ces pensées naissent en vérité de l’interaction entre de l’énergie qui s’élève du cœur et des Centres psychiques contenus dans le cerveau.

 

 

 

 

CoeurEsprit03-copieDe fait, s’il était possible de réduire -voire de faire cesser- la circulation d’énergie entre notre cœur et notre cerveau, nous n’aurions plus l’impression de penser, car nous n’en serions tout bêtement plus conscient. Lorsqu’une chose n’existe pas «pour nous», que nous n’en sommes pas conscient, alors c’est comme si elle n’existait pas en fait. En portant toute notre attention mentale non pas «sur le cœur», ni même «dans le cœur» mais sur un point précis situé sur le côté gauche de la poitrine et qui se trouve dans une partie précise du muscle cardiaque, il se passe un phénomène assez intéressant. A ce moment, non seulement l’énergie vitale réduit considérablement son débit ascendant, ce qui diminue notre perception des mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) en nous, mais de plus, quelque chose d’autre commence à se faire sentir en nous.

 

 

 

dans le coeurLa sensation d’Une Présence apparait et semble grandir pour notre conscience. Plus cette sensation de La Présence grandit, moins l’esprit remue et engendre des pensées. Il ne s’agit ici que de présenter les grandes lignes d’un savoir vieux de plusieurs milliers d’années et qui, jadis, n’était réservé qu’à une « élite », composée d’initiés qui, presque tous, appartenaient à une quelconque « École de Mystère » (ce que l’on nomme de nos jours les « Ordres Initiatiques. »)

 

 

 

 

auras-doublesDésormais, il nous est permis de faire connaître ce savoir antique et même de le diffuser à une plus large échelle. Toutefois, comme un tel exercice est puissant dans ses effets psychiques et mentaux et n’est pas sans conséquences sur la psychologie du comportement, du moins après un certain temps de pratique assidue, il est vivement conseillé de suivre un professeur d’ésotérisme qualifié pour exécuter cet exercice sous son contrôle bienveillant et, surtout, avec sa présence physique et effective (pour des raisons que j’expliquerai dans un autre article ou durant les commentaires qui suivront cet article de présentation.) Si vous avez des questions, et j’espère qu’elles seront nombreuses vu le sujet, je suis à votre disposition et ce, dans les limites raisonnables (et humaines ^^) de ma disponibilité. Bien à vous mes fidèles lecteurs ! 🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

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Premier pas vers le pouvoir

ange male 01Généralement, personne ne veut être coupable et donc responsable de ce qui lui arrive. De fait, n’étant pas coupable et donc pas responsable de ce qui arrive, ce qui arrive va se transformer en des souffrances futures qui n’auront pas, ou presque, de limite ou de fin. Car soyons logique un instant : si je commets une faute, si je suis responsable totalement de ce qui arrive, je demeure du même coup capable de réparer ma faute, de compenser voire de faire en sorte de transformer ma faute en une bénédiction.

Par exemple, je reconnais avoir été injuste envers un ami, pour compenser, je lui offre un cadeau somptueux qui lui fait bénir ma connerie !

 

 

 

wiu5cj1bMais si ce qui arrive ou se passe « à l’extérieur » ou en moi ne résulte pas de mes faits, si ce qui arrive est « bizarre » ou « indépendant de ma volonté » (sic) alors je suis en danger et sous le contrôle de la personne présumée avoir commit la faute. En dépassionnant le débat, on réalise assez vite cette erreur qui consiste à nier notre responsabilité dans les problèmes et souffrances qui nous accablent notre vie durant. Je ne suis pas celui qui a tort ou qui a commit la faute et ne suis donc pas responsable de ce qu’il arrive par la suite… OK, mais dans ce cas, je suis mal, car le pouvoir de me libérer d’une erreur disparaît !

 

Le refus de responsabilité retire le pouvoir de réparation et l’acceptation de notre responsabilité nous donne le pouvoir de reprendre notre vie en main.

Car le sens de nos responsabilités est le premier pas vers l’obtention de la Maîtrise de notre vie (et non de celle d’autrui, n’est-ce pas ^^ )
Et comme nous le savons tous, il n’y a que le premier pas qui coûte !

En résumé, accepter la responsabilité de nos erreurs nous redonne LE POUVOIR de nous en libérer ou de réparer ces mêmes erreurs. Si c’est un autre qui est « responsable » de nos fautes, alors nous devenons dépendant de lui pour redevenir libre et heureux. Vous saisissez l’astuce ? Espérons-le  !

 

 

Serge Baccino

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La Grande Peur

pendule-plageVoici un sujet original qui sera, tôt ou tard, repris par plusieurs chercheurs de Lumière, puisqu’il est «dans l’air» et qu’il est possible de savoir par avance de quoi il retourne présentement et ce qui se passera, plus tard, cela simplement en se branchant sur les énergies qui se mettent actuellement en place, au grand désarroi de l’humanité. Il paraîtrait, aux dires de quelques-uns, que l’aventure humaine, telle que nous croyons la connaître, aurait débuté voici 500 000 ans et devrait « se terminer bientôt »…

Cette expérience unique aurait eu pour unique but de tester un réel et complet libre-arbitre, c’est à dire la possibilité inouïe (et proprement inconcevable) d’être  coupé du Divin » (ou de le croire) et de ne plus ressentir son Pouvoir ainsi que Sa Guidance (surtout cette dernière, en fait.)

 

 

 

esoterikosEn effet, comment l’homme pourrait prétendre être libre de gérer son existence, s’il sentait constamment en lui la Divine Présence ? Cette Présence est non seulement éclairante en tous domaines, mais elle a de plus le pouvoir de répondre par avance à tout questionnement et à supprimer n’importe quel problème de l’univers ! Partant, quel aurait été le libre-arbitre de l’homme si Dieu, sans cesse, lui avait soufflé à l’oreille le choix ou le chemin le plus parfait pour lui ? Être libre consiste avant tout à être seul et à pouvoir se tromper…librement ! Donc, les plus rusés d’entre nous ont déjà compris cette vérité qui va en laisser quelques-uns sur le cul :

 

« Puisque la fin de l’aventure humaine se rapproche, la coupure avec le divin va donc bientôt cesser, en même temps que le libre-arbitre de l’homme ! »

 

Boum ! C’est dit ! Wahou ! Mais au juste, Monsieur l’Abbé, que va-t-il se passer ou, tout au moins, comment cela va-t-il se présenter, pour l’homme ?
Bah !… (en Français dans le texte.)

 

3kkvvqcwIl suffit d’observer froidement ce qu’il se passe autour de nous et en nous ! N’avez-vous pas, depuis quelques mois, deux ans tout au plus, l’impression que vous ne gérez plus rien, que plus personne n’arrive d’ailleurs à gérer quoique ce soit et que tout le monde semble être devenu incompétent, distrait, incapable d’assurer ou d’assumer des responsabilités pourtant légères, en temps ordinaire ?

De même, avez-vous remarqué que le temps semblait s’être accéléré, comme si nos journées de 24 heures passaient plus vite ou n’en comptaient que 18 tout au plus ?  Si vous avez remarqué cela, alors vous êtes déjà éveillé et avancé !
Car la plupart subissent cela MAIS sont totalement inconscients de ce qui se passe…. Du moins, pour le moment.
Est-il vrai que plus personne n’arrive à gérer, à planifier, à prévoir et, en un mot, à organiser sa vie ? Oui, c’est vrai. Mais pourquoi cela ?

 

 

 

relianceEh bien ! Ce n’est pas bien compliqué à deviner, si ? Attendu que la fin du libre-arbitre de l’homme est arrivée et que c’est de nouveau le Divin qui va reprendre les rênes de notre vie, pourquoi voulez-vous continuer à gérer votre vie comme si vous étiez seul et abandonné de Dieu ?

Mieux encore : Comment pourriez-vous continuer à la gérer, cette vie, puisque le Divin est en train de reprendre les rênes ?
Essayez de réfléchir à cela. Essayez de découvrir, avec émerveillement (et trouille, aussi !) tout ce que cette idée implique, puis pleurez un bon coup et venez ensuite témoigner de votre ressenti personnel. Placez auparavant votre intellect au placard : il n’a plus sa place, désormais, sur cette planète !

Il serait utile de retenir deux choses principales et quelques-unes secondaires.
La première, c’est que le changement est inéluctable !
La seconde, que la « réussite » finale est inéluctable aussi !
(Tout le monde deviendra divin, un jour ou l’autre, en clair.)

 

 

 

anges[1]Toutefois, certains deviendront divins avec autant d’aisance que vous en auriez vous-mêmes pour faire passer un suppositoire humain dans le derrière d’une ânesse, tandis que d’autres, qui résisteront de toute leur âme (le cas de le dire) vont tellement en ch…  qu’il faudra la distance de la terre à la lune de papier toilette pour « essuyer leur souffrance » (je suis un poète, je le sais, oui !)

Je « vois » des gens « normaux » qui résisteront modérément (juste parce qu’ils ignorent tout de l’affaire) se mettre à rayonner de divinité d’ici 3 ou 400 ans, par exemple… J’en vois d’autres « rendus divins » en une seconde, sans effort, cela malgré leur ignorance totale des choses de l’esprit, seulement parce que la beauté de leur âme fait chanter de joie le chœur des anges autour du Trône de Dieu.

 

 

 

ego5Souvenez-vous de cette parabole des deux semeurs, dans un champ, dont l’un sera pris et l’autre laissé, que croyez-vous qu’elle puisse signifier ?
J’en vois d’autres souffrir milles morts durant leur vie, souffrir milles vies infernales après leur mort, puis, finalement, s’abandonner à leur Dieu qui viendra les réconforter comme Seul « Dieu-Le-Peut. »

Il faut que vous compreniez bien que « tout ne se fera pas en un jour, ni même en dix ans. » L’année 2012 a seulement marqué ce « moment de la Conscience collective » où même les plus doués pour le mensonge ne réussiront plus à abuser leur propre mental ni même celui des autres. Et c’est tout !

Chacun sera mis de force face à ce qu’il est devenu et à ce qu’il aurait pu être.
Et cette «Vague-à-l’Âme» remettra les pendules à l’heure.

 

 

 

mage sorcier 163Évidemment, ceux qui ont depuis des années une recherche spirituelle sembleront être aussi ceux qui en prennent le plus plein la gueule ! Pourquoi ? Parce qu’ils étaient ouverts, bien avant les autres. Et parce qu’ils désiraient SAVOIR ET ÊTRE, avant les autres aussi. Alors, le Divin les nettoie avant les autres Smile

Le premier verre de vin à la Table du « Seigneur de Justice » (Melchisedeck, en Hébreu) sera en fait du fiel ! Le second sera du vinaigre, mais si l’homme est assez inspiré pour goutter au troisième et dernier verre qui lui sera tendu, alors ce qu’il boira le rendra « Tel Que Son Dieu. »

Je dis ces choses pour ceux qui s’imaginent que 2012 devait être une date fatidique après laquelle il n’existerait plus rien et à laquelle s’arrêterait la montre céleste.

 

 

 

planete terre-femmeLe seul « choc » qu’il y a eu, c’est que des milliers de gens ont quitté la Terre (d’un point de vue spirituel) et n’y reviendront plus, tandis que des millions d’autres sont en train d’arriver pour former « la future humanité. » Pour ceux qui ne sont pas prêt, il est possible que la vie puisse paraître continuer comme avant, bien qu’ils constateront, effarés, à quel point il est devenu difficile de mentir ou de cacher ses intentions réelles (comme si tout le monde était devenu un peu télépathe, en somme.)

Les Mystiques du passé affirmaient que « Dieu sait bien mieux que nous-mêmes ce qui est bon pour nous, ce que nous désirons en secret et même, ce que nous ignorons encore de désirable et que nous désirerons un jour… »

 

 

 

Illumination6Beaucoup s’imaginent que « suivre Dieu en Soi » représente la pire calamité qui puisse se concevoir… Il est vrai que si on observe les croyances désastreuses que les curés des diverses traditions religieuses (pour moi, elles se valent toutes) ont implanté dans la tête de leurs ouailles, on est en droit de se demander quel est donc ce véritable Démon qui se fait appeler «Dieu » !
Certains demanderont : «Bon, OK, mais alors, si Dieu est Bon, pourquoi je souffre, actuellement, puisque de toutes façons, c’est toujours Lui qui gagne et qui a le dernier mot ? »

Hélas ! Trois fois hélas ! (hélas, hélas et hélas, donc ^^) Je vous demande de bien vous concentrer sur les phrases qui vont suivre, et asseyez-vous afin de ne pas risquer de vous rompre le coccyx :

« Ce n’est jamais Dieu qui dirige et qui gagne à la fin mais l’ego, qui est le « faux-dieu » de la plupart des hommes. La souffrance vient de la RÉSISTANCE (Shaïtan ou Shah-Tan) d’une partie programmée de l’homme aux propositions de Vie du Divin en lui. »

 

 

 

limitations humainesAutrement dit, ceux qui croient que Dieu est responsable de leurs souffrances se trompent tout simplement d’Adversaire ! Par contre, ce qu’ils voient, sentent et déduisent est bien réel : il existe en eux un véritable espèce de (censuré) qui les prive de tout depuis toujours et qui se prend pour le Maître du Monde. C’est LUI (l’ego) que les gens veulent fuir en fuyant les Maîtres.

 

 

 

 

Serge Baccino

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Les bénis oui-oui spirituels

3kkvvqcwDans l’un de mes messages privés avec un membre féminin appartenant à  mon forum privé, que je bisoute au passage, (la fille, pas le forum, suivez un peu, que diable !) nous parlions des «bénis oui-oui.» Je ne connaissais pas ce terme (j’en donne la définition plus loin) et j’étais hilare en le voyant écrit pour la première fois. Toutefois, même si je ne connaissais ni ce terme, ni son sens, je connaissais, hélas parfaitement ce qu’il désigne !

 

Citation:
« personne approuvant systématiquement les paroles, les actes d’une autorité, d’un pouvoir ». Donc tous ceux à qui de soi-disant initiés ou en voie de le devenir « bourrent le mou » en leur faisant croire n’importe quoi.

 

 

beni-oui-oui-02Le béni oui-oui est donc une personne sans trop de caractère ni de discernement, qui n’a qu’un seul but dans la vie : suivre une personne qui lui dira quoi être et comment l’être. Bref, la victime idéale pour les gourous de pacotille, qui se reconnaissent très facilement, pour peu qu’on veuille bien s’en donner la peine (ce qui n’est que rarement le cas, j’y reviendrai sans doute dans un de mes futurs articles sur ce blog.)

Comment devient-on un béni oui-oui ?
Il existe deux voies : la rapide, et la lente.

Dans la rapide, la personne présente un terrain particulier : elle refuse catégoriquement d’assumer quoi que se soit et adorerait, de ce fait, que d’autres conduisent sa vie à sa place.

 

 

Dans la lente, la personne induit sans le savoir un état propice pour devenir béni oui-oui à long terme : elle en a marre de devoir assumer la merde des autres et a tellement peur de ne pas savoir s’opposer à la volonté d’autrui (qui la terrorise) qu’elle en arrive à la conclusion que la solution est de rencontrer un individu déjà « illuminé » (ou supposé tel) qui lui fera prendre conscience que son niveau d’évolution hors du commun la dispense de toute forme de responsabilité et lui évite de ce fait la contrainte de devoir s’assumer.

 

Le béni oui-oui, vous l’aurez compris, a très peur d’assumer et de prendre des responsabilités.

 

 

beni-oui-ouiA ma connaissance, il n’existe quasiment pas de béni oui-oui digne de ce nom qui reconnaisse son état et accepte cette désignation. La raison est évidente : si vous demandez à un béni oui-oui d’assumer cette idée affreuse qu’il est un béni oui-oui et que, du fait, il est responsable de tout le mal qui lui arrive et qui lui est arrivé dans sa vie, vous lui demandez d’accueillir, chaleureusement, les deux peurs qui le terrorisent le plus dans sa vie !
Donc, selon les béni oui-oui eux-mêmes, il n’existerait pas (ou plus) un seul béni oui-oui sur terre ! Les extraterrestres ont du les enlever pour faire des expériences sexuelles avec leurs corps d’albâtre !

 

Serge Baccino

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