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Un serviteur bien espiègle !

mental11On dit de l’esprit qu’il est un bon serviteur mais un très mauvais maître… Je me demande toutefois s’il est un si bon serviteur que cela… Quand on sait que c’est notre état d’esprit qui détermine l’état psychologique et physiologique dans lequel nous sommes, on est en droit de se demander si l’esprit ne serait pas un bon serviteur uniquement si on le tient à l’œil ! Cela dit, si nous ne commettions pas l’erreur monumentale de nous IDENTIFIER sans cesse avec toutes ces idées à la con qui nous traversent journellement la tête, nous ne ressentirions pas toute cette souffrance morale.

 

 

 

mental04De fait, est-ce l’esprit qui est responsable ou bien nous, ce que nous sommes réellement, c’est-à-dire NOTRE CONSCIENCE ? Vu sous le premier angle, l’esprit serait un enfant espiègle et turbulent qui n’aurait de cesse d’ennuyer l’adulte que nous sommes… Vu sous le second angle, puisque l’esprit est un enfant, espiègle ou non, il n’est pas responsable de ses actes, car il est dans la nature des enfants de se montrer turbulents, et il est du devoir et de la responsabilité des adultes d’être plus matures et responsables que de simples enfants.

 

 

bible_scroll2Selon les Shiva-Sutra (les textes primitifs du Shivaïsme du Cachemire dont la psy éso est en grande partie originaire), il est dans la nature de l’esprit de remuer sans cesse (vritti, en sanskrit = «modifications de l’esprit.») S’il est dans sa nature de remuer, il n’est donc pas sage de notre part d’attendre de lui qu’il se calme, n’est-ce pas ? Ainsi, il paraît plus intelligent de déplacer notre attention mentale qui, en règle générale, est focalisée sur tout ce que nous raconte l’esprit, à longueur de journée. De la déplacer pour la polariser (concentrer, focaliser) sur une chose qui ne remue pas, ne varie pas, est éternelle et emplie de paix, de joie, d’amour, de sagesse et de bonheur.

 

 

 

Il existmental12erait en nous une telle corne d’abondance ? Oui, et c’est notre conscience (Chitti, en sanskrit), cette partie divine de notre être global qui est sans cesse accaparée par les mouvements de l’esprit (Karma chitta), qui remue avec lui ce qui nous refile le mal de mer ! Il était déjà difficile de ne plus se concentrer exclusivement sur les choses extérieures (les autres, les évènements, les sons, etc) mais là, ça va devenir carrément impossible ! Ne plus prêter attention aux formes mentales qui nous font la danse du ventre devant notre conscience et réussissent à la séduire depuis des années ? Est-ce seulement possible, d’ailleurs ? Oui, c’est tout à fait possible. Il existe une astuce qui permet non pas de «calmer l’esprit», ce qui est impossible, mais plutôt de ne plus être fasciné et donc accaparé par ses cabrioles incessantes.

 

 

 

 

wiu5cj1bBien que nous soyons persuadés que «l’esprit est dans notre tête» ou bien que «nous pensons avec notre cerveau qui est dans notre tête» (sic), le siège véritable de l’esprit se trouve dans le cœur. Il existe des Canaux (Nadi) énergétiques qui partent du cœur et s’élèvent jusqu’au sommet du crâne et de chaque côté de notre tête, juste au-dessus de nos oreilles (dans les deux hémisphères cérébraux, donc.) A longueur de journée, de l’énergie vitale (prâna) s’élève du cœur en direction de la tête. En pénétrant certains Centres psychiques situés en effet dans notre cerveau, nous devenons conscient que nous pensons ou, plus exactement, que des pensées sont là, à portée de conscience. Il nous appartient ensuite d’y prêter attention ou non, mais ces pensées naissent en vérité de l’interaction entre de l’énergie qui s’élève du cœur et des Centres psychiques contenus dans le cerveau.

 

 

 

 

CoeurEsprit03-copieDe fait, s’il était possible de réduire -voire de faire cesser- la circulation d’énergie entre notre cœur et notre cerveau, nous n’aurions plus l’impression de penser, car nous n’en serions tout bêtement plus conscient. Lorsqu’une chose n’existe pas «pour nous», que nous n’en sommes pas conscient, alors c’est comme si elle n’existait pas en fait. En portant toute notre attention mentale non pas «sur le cœur», ni même «dans le cœur» mais sur un point précis situé sur le côté gauche de la poitrine et qui se trouve dans une partie précise du muscle cardiaque, il se passe un phénomène assez intéressant. A ce moment, non seulement l’énergie vitale réduit considérablement son débit ascendant, ce qui diminue notre perception des mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) en nous, mais de plus, quelque chose d’autre commence à se faire sentir en nous.

 

 

 

dans le coeurLa sensation d’Une Présence apparait et semble grandir pour notre conscience. Plus cette sensation de La Présence grandit, moins l’esprit remue et engendre des pensées. Il ne s’agit ici que de présenter les grandes lignes d’un savoir vieux de plusieurs milliers d’années et qui, jadis, n’était réservé qu’à une « élite », composée d’initiés qui, presque tous, appartenaient à une quelconque « École de Mystère » (ce que l’on nomme de nos jours les « Ordres Initiatiques. »)

 

 

 

 

auras-doublesDésormais, il nous est permis de faire connaître ce savoir antique et même de le diffuser à une plus large échelle. Toutefois, comme un tel exercice est puissant dans ses effets psychiques et mentaux et n’est pas sans conséquences sur la psychologie du comportement, du moins après un certain temps de pratique assidue, il est vivement conseillé de suivre un professeur d’ésotérisme qualifié pour exécuter cet exercice sous son contrôle bienveillant et, surtout, avec sa présence physique et effective (pour des raisons que j’expliquerai dans un autre article ou durant les commentaires qui suivront cet article de présentation.) Si vous avez des questions, et j’espère qu’elles seront nombreuses vu le sujet, je suis à votre disposition et ce, dans les limites raisonnables (et humaines ^^) de ma disponibilité. Bien à vous mes fidèles lecteurs ! 🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Prêcher pour des prunes

prunesVous aurez peut-être remarqué ce qui suit, et qui est un de mes sujets de prédilection, car il va bien avec l’humour particulier qu’avaient les anciens Rishi et les Siddha de l’Inde et que possèdent encore de nos jours les psychologues ésotéristes. Si vous lisez des textes écrits en faveur de la paix et que ces derniers vous touchent, c’est parce que vous avez déjà cette paix en vous. Donc, ça ne vous apporte pas grand chose de neuf.  Si une personne remplie de haine, de colère et de rancunes en tous genres, lit ce même texte, elle ne ressentira pas grand chose, ou alors encore plus de colère, au mieux !

Cela ne lui servira donc pas à grand chose non plus.
Si on prêche l’amour, la paix et la Joie à des êtres qui abritent déjà en leur propre sein de tels états spirituels avancés, le prêche sera accueilli avec bonté, respect et produira…. Ce qui se produisait déjà et de toutes façons au coeur de ces personnes ! Si on prêche l’amour, la paix et la joie à une personne non évoluée, au mieux fera t-elle semblant d’y être sensible et, au pire, vous enverra t-elle bouler en vous gratifiant de quelque nom d’oiseau bien senti !

Il se produira donc, en cette personne, la même chose qui se produisait déjà en elle, avant le prêche, à savoir le mensonge et/ou des réactions émotives compulsives.

 

precherMoralité, depuis des siècles, ont écrit et on parle d’amour, de paix et de joie, de Lumière intérieure, de connaissance et de bonté, à des gens qui possèdent déjà toutes ces choses, ainsi qu’à des gens qui n’ont aucune envie de les posséder (sauf en faisant semblant, pour « faire bien. »)

 

Conclusion : Depuis des siècles, ceux qui se disent éclairés ne le sont toujours pas suffisamment pour comprendre cette vérité qu’on ne peut ajouter à un homme ce qu’il possède déjà ou ce qu’il refuse de posséder, le résultat sur les deux étant égal.

Je ne dis pas que ce que j’écris est « bien » ou même agréable à lire ; je dis seulement que c’est la plus stricte vérité. Si vous en doutez, étudiez l’histoire ou… Ouvrez les yeux et commencez donc à observez vraiment !

 

 

 

Serge Baccino

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Ce que nous sommes

12488009_pLorsqu’on se sert de la vision spirituelle pour «voir» et pour comprendre ce que nous sommes « en esprit et en vérité », nous remarquons en tout premier qu’en vérité, nous sommes fait d’esprit ! De ces particules de Lumière qui forment toutes choses, matière comme pensées. Cela on le savait déjà, dirons certains avec la moue de celui ou de celle à qui on ne la fait pas ! Oui mais allez voir ce que ça donne, avec les yeux du Soi Divin ! Pour ceux qui se rêvent encore incapables d’atteindre à une telle vision, voici ce qu’il est possible de « voir » (en fait, de percevoir, pour être plus exact) Imaginez une sorte de nuage fait de « poussières d’étoiles »

Sa couleur varie entre les rouges et les carmins, avec quelques touches de bleu électrique, nous dirons, pour simplifier. Ce nuage est fait de particules infinitésimales : des grains de Lumière pure, des «morceaux de Dieu-Le-Tout» en (troisième) personne !

 

 

 

Chaque grain de lumière est comme une idée précise, un songe, une pensée, etc. Imaginez à présent que certains de ces grains de Lumière vivante se rassemblent, par sympathie et deviennent cohérent entre eux, formant une espèce de « conscience de groupe », une « unité de direction vers le but », comme le disait H.P. Blavatsky.
Nous voilà face à un petit nuage minuscule, formé de grains de Lumière qui pensent la même chose et de la même manière !
Nous voici face à nous-mêmes. Voilà ce que nous sommes : un agrégat de particules cohérentes qui pensent et interagissent de concert.

Vous voulez mon avis ? Si ce que vous êtes ne vous convient pas, formez donc un autre nuage spirituel ou… Changez d’état d’esprit, c’est pareil !

 

 

 

Serge Baccino

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