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Instructeur dans les temps modernes

Que pourrait bien être un instructeur (en psychologie ésotérique) dans notre monde moderne ? Certainement pas ce qu’il était encore voici cent ans ! Les mentalités évoluent (ou sont censées le faire) et donc, les techniques d’enseignement doivent évoluer de pair.

De nos jours, un instructeur se doit de montrer ce qu’il convient de réformer chez ses élèves. Seulement montrer ! S’il doit argumenter, démontrer, insister « pour le bien de l’élève », alors c’est que l’instructeur n’est pas adapté à l’élève et que l’élève n’en est pas encore un !

 

 

 

 

En effet, si un élève refuse d’être instruit, alors l’instructeur doit cesser immédiatement d’aider et d’instruire. Non pas cesser « pour ce coup ci » et dans l’attente de meilleures dispositions chez l’élève, mais bien cesser définitivement d’instruire, cette personne et pour cette vie. Certains d’entre les élèves d’aujourd’hui, sont issus de Soi Naturels dont les extensions demeurent des élèves depuis des milliers d’années. Ils ne progressent pas, ils refusent de se réformer vraiment. Ou de s’assumer.

Si un instructeur insiste pour instruire un tel élève, alors il se manque de respect et donne de faux espoirs à celui qui n’est pas digne d’être appelé « élève » puisque refusant de s’élever lui-même au-dessus des limites imposées par son propre ego.  Si l’élève n’a pas appris alors que son propre Soi l’inspire ou tente de le faire, que peut donc faire l’instructeur que l’élève n’aurait pas pu faire lui-même et durant la vie terrestre ? A méditer, pour les instructeurs comme pour les élèves.

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les Collectifs (Anges et Archanges)

Archanges2A la demande générale de la femme du charcutier du coin de ma rue, je vous propose ici une petite explication moderne de la vision des psychologues ésotéristes, au sujet des Anges et des Archanges, que je nomme, avec de nombreuses autres personnes, des « Collectifs. » Comme vous le savez, l’homme est con ! Il est con malgré qu’il soit divin en essence. Mais comment pourrait-il être con, s’il est divin ? La réponse est évidente : Il est con parce qu’il pense et ressent tel un homme, alors qu’il pourrait penser et ressentir tel un Dieu.

Très bien, mais que signifie : « penser comme un Dieu ? » Cela signifie, en gros, penser comme pensent, tout naturellement, tous ceux qui sont restés unis à la Source Commune. Avoir un même Père/Mère (l’esprit universel), ça peut aider pour ressembler un brin à ses frères, non ?

 

 

 

Archanges3Ceux que l’on nomme « les Archanges » sont en fait des Collectifs, c’est-à-dire des groupes d’êtres individualisés, certes, mais si étroitement unis par un même état d’esprit, que l’on peut croire qu’ils ne forment qu’un seul Corps (un « corps » de manifestation d’une pensée commune, donc.)

Du coup, un Archange peut être à la fois Lumineux, intelligent, plein d’humour ou de tendresse, bref, il bénéficie de la somme de toutes les acquisitions spirituelles des unités de conscience qui le composent.

 

 

 

MystiquesCertains Mystiques du passé « voyaient » et « entendaient » toujours la même chose lorsqu’ils contactaient (ou étaient contactés par) un Archange…
Cela est dû essentiellement au fait que la plupart des Mystiques du passé étaient largement programmés dans leur vision de « Qui doit être Dieu » et « Que doit être l’homme. » Ces êtres Divins s’adaptent toujours à leur récipiendaire (le contacteur puis contacté) et se font fort de « faire avec les moyens du bord« , comme on dit. Comprendre qu’ils se contentent généralement de prendre ce qui se trouve déjà dans la tête de la personne et de créer certaines combinaisons mentales aptes à véhiculer une partie, au moins, des informations qu’ils désirent faire passer à la conscience humaine.

 

 

 

archanges4Le rôle des Archanges n’a jamais été de « révolutionner » la pensée des hommes, mais bien de lui permettre d’évoluer selon ses propres critères et en fonction de ses limites propres. Limites pouvant varier au cours du temps et en fonction des ethnies, par exemple. Si les Archanges sont en fait des Collectifs qui véhiculent parfaitement divers aspects de la Pensée Divine, alors on peut deviner que les Anges sont en fait des collectifs d’unités de conscience qui manifestent à la perfection différents aspects des plus pures et des plus hautes émotions concevables par l’homme.

 

 

 

sagesse et intelligenceC‘est pour cela que nous trouvons des Archanges qui représentent la sagesse, l’intelligence, la justice, etc., et des Anges qui représentent l’amour, la compassion, le pardon des offenses, etc. Toutefois, ne confondez pas un « Collectif » avec une « âme-groupe » ! Bien que les deux existent, chacune « vibre » (ou se manifeste) sur un plan de conscience différent. Les « âme-groupes » peuvent être très évoluées, dans leur domaine respectif, mais n’ont pas ce degré de divinité et donc de Luminosité des Anges et des Archanges qui sont, eux-mêmes, bien au-dessus du présent stade évolutif incarné (le cas de le dire) par l’homme.

 

 

 

Une âme-groupe est (un peu) moins évoluée qu’une individualité humaine, mais cette dernière est (beaucoup) moins évoluée qu’un Ange et un Archange (d’un Collectif Mental ou Astral, donc et en termes de l’ésotérisme traditionnel.)

Où se situent les Anges ? Ils se situent normalement sur un Plan Spirituel très élevé, mais ils peuvent descendre sans se cramer les ailes (lol) jusque sur le plan Astral Supérieur (le dernier sous-plan des sept répertoriés et connus.)

 

 

 

Où se situent les Archanges ? Ils proviennent d’un Plan Spirituel très élevé, mais ils sont descendu et peuvent se « maintenir« , sans trop en souffrir, au plus bas sur le plan Causal, les trois derniers sous-plans mentaux mais le mieux étant le plan Bouddhique, pour qu’ils soient plus à l’aise pour nous causer et nous expliquer, avec courtoisie, à quel point nous sommes cons ! Donc, et en résumé, un Collectif est comme une Grande Famille, qui peut être formée de milliers (voire plus) d’individualités conscientes (appelées ici « unités de conscience« ) qui tout en se sentant libres et épanouies, acceptent de Jouer le Jeu de l’Aventure Universelle en acceptant, avec simplicité, de vivre en collectivité et de n’agir que pour le bien de tous. (Comme les hommes, donc, hein, hein ! lol)

 

 

 

Voici un petit secret (qui a pouffé ?) : L’être humain est sur Terre pour diverses raisons, OK, mais l’une d’entre elles se résume à ceci : Apprendre à vivre en collectivité en se sentant à la fois pleinement uni aux autres et totalement libre. Et devinez pourquoi nous sommes venus (entre autre) apprendre cela sur cette planète du Libre-Arbitre ? je vous propose deux réponses probables (attention, c’est très compliqué !)

1. Pour apprendre les bases nécessaires pour former, par la suite, un nouveau Bataillon remplit de Collectifs Divins, autre que ceux des Anges et des Archanges.

2. Parce qu’on se faisait ch.. suer dans le ciel et qu’il y avait pas de film intéressant sur la chaîne câblée cosmique.

Vous n’avez droit qu’à une seule réponse, attention !

 

clown clown clown clown

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Changer de maison

maisonCertains font des rêves. Certains rêvent même beaucoup, souvent, et se demandent pourquoi dans certains rêves, ils se retrouvent dans d’autres maisons, comme s’il était naturel qu’ils aient déménagé, par exemple. Il faut savoir qu’une maison n’est pas… Une maison ! Elle représente un état d’esprit personnel qui nous « habite » et dans lequel nos processus mentaux s’élaborent. En somme, une maison c’est ce qui délimite, circonscrit et pose des barrières plus ou moins étroites à nos processus mentaux.

 

 

 

 

Nous pensons en fonction des mètres carrés d’expression autorisés par notre Demeure Psychologique. Il existe plusieurs niveaux de maisons.

 

 

 

 

maison-petiteLa première maison, la plus usuelle et accessible à l’entendement d’un non initié aux choses de l’esprit, c’est notre état d’esprit personnel (notre façon de penser personnelle.)

 

 

 

maison-moyenneLa seconde maison est notre état d’esprit individuel, la façon de penser de notre Soi-Conscience, de qui nous sommes en dehors de notre identité purement sociale.

 

 

 

 

maison-grandeLa troisième maison est celle de notre groupe animique (de l’âme) et se résume au fait que nous pensons, sans le savoir, comme beaucoup d’autres âmes, même si nous ne les connaissons ni ne les rencontrons jamais.

 

 

 

 

 

maison-spiritEnsuite il y a une Maison spirituelle, c’est à dire une Maison relative à notre Collectif ou Archange personnel, c’est-à-dire la somme de toutes les Soi-Conscience à laquelle nous sommes indéfectiblement reliés.

 

 

 

Enfin, il y a La Maison, à savoir le lieu spirituel et vibratoire duquel nous venons et qui était déjà le nôtre avant le début de l’Aventure Humaine. Mais pour notre sujet actuel, trois maisons uniquement nous intéressent :

 

 

1. Celle relative à notre façon personnelle de penser.
2. Celle relative au fait que nous pensons nécessairement comme d’autres gens (Collectif animique.)
3. Et celle relative à la façon individuelle de penser de notre Soi Divin.

 

 

 

bonheur7En étant conscient des ces trois Demeures ou Maisons, nous pouvons progresser très vite et devenir plus heureux et serein, même dans la tourmente psychologique de nos temps modernes, qui mettent notre système nerveux et notre caractère à très rude épreuve.

 

 

 

 

imman-transcendS‘il est vrai que nous « habitons » nos états d’esprit (maisons), il est tout aussi vrai que ces mêmes états d’esprit nous habitent, voire nous hantent… C’est le sujet très ésotérique et pourtant aisé à comprendre de « l’immanence et de la transcendance », sujet si cher aux premiers Hermétistes de notre histoire moderne (- 600 ans) Les Hermétistes disaient (et je cite de mémoire) :

 

« S’il est vrai que tout est dans le Tout, il est tout aussi vrai que le Tout est en tout. »

 

 

 

FractalesEn effet, puisque tout est fait d’esprit, nos pensées sont donc contenues dans notre mental. Mais attendu que ce dernier est aussi fait d’esprit, alors nos processus mentaux se trouvent également inclus dans l’esprit. Nos pensées sont en nous, certes, mais attendu qu’elles circonscrivent nos processus mentaux et les limitent d’une quelconque façon, on peut dire que nous sommes nous-mêmes « contenus » dans nos pensées et de ce fait, limités par elles. Vous saisissez ?

 

 

cerveau-surchauffeSi c’est le cas, réjouissez-vous, car ce sujet de l’immanence et de la transcendance a fait fumer les oreilles de plusieurs générations d’initiés jusqu’à il y a encore une vingtaine d’années, lorsque la psychologie ésotérique  a fait timidement son apparition, d’abord en Amérique puis ensuite en Europe. Pour la France, votre serviteur essaye de la faire connaître et aimer depuis 2006.

 

 

 

 

Serge Baccino

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Le seul Acteur

vnz4xri9Selon les grands Siddha qui formèrent Gautama le Bouddha, « Il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. »

Cela signifie que quelque soit le «support» vivant qui manifeste de la conscience, c’est toujours la même qui se manifeste, mais elle est simplement conditionnée et spécialisée (rendue unique, donc) par la nature et les limites propres à ce même support de manifestation.

Mais s’il n’existe qu’une seule conscience, il n’existe également qu’un seul esprit. C’est cet esprit unique qui est à la base de toutes créations, de toutes formes mentales et « matérielles » ainsi que de tout évènement.

 

 

Christ+cosmiqueDe ce fait, lorsque l’homme croit «faire» quelque chose, ce n’est pas lui qui agit mais bien l’esprit universel ! Lorsque l’homme croit qu’il à fait quelque chose de «bien», ce n’est pas lui qui est à féliciter mais l’esprit (qui s’en fout pas mal de l’être, d’ailleurs !)

Lorsque l’homme «loupe» quelque chose ou croit commettre une erreur, il n’est pas responsable et ne doit pas culpabiliser, car quoiqu’il puisse advenir, c’est toujours l’esprit qui fait toutes ces choses auxquelles l’homme s’identifie et dont il pense être l’auteur exclusif !

 

 

 

 

wiu5cj1bAinsi, l’homme ne fait rien ! Il n’a donc pas le pouvoir de réussir ou de rater quoique se soit et n’a donc pas d’autres responsabilités que celles qu’il s’invente ou qu’il accepte que d’autres lui attribuent.

Le plus marrant, dans tout ça, c’est que la peur de devoir assumer la responsabilité de ses actes, pousse l’homme, peureux par nature, à attribuer aux autres la responsabilité de ses échecs présumés…

 

S’il savait qu’il est en fait TRÈS PROCHE de la vérité en croyant devoir refuser d’assumer quoique se soit, il cesserait immédiatement de se conduire comme un cochon, en faisant aux autres ce qu’il redoute tant qu’on lui fasse à lui-même (porter le chapeau, endosser une responsabilité.)

Il serait amusant de faire un sondage auprès des gens qui prétendent «Rechercher plus de lumière» et de leur demander laquelle, des deux peurs qui suivent, ils redoutent le plus de devoir affronter :

 

1. La peur de devoir assumer les conséquences de leurs erreurs présumés ?
Ou bien :
2. La peur de devoir assumer cette vérité qu’ils ne sont responsables de rien et de personne ?

 

 

 

Voyance6

 

Évidemment, on peut déjà entendre certains s’exclamer, rouge d’indignation : «Mais que raconte donc là cet abruti ? On ne peut tout de même pas abandonner toutes formes de responsabilités dans notre monde actuel ! Nous deviendrions alors des irresponsables et d’immondes cochons !!!»

Ah bon…. Parce que tandis qu’ils souffrent à l’idée de devoir assumer ce qui les fait secrètement et intérieurement gerber, cela fait d’eux des gens plus «responsables» et heureux ? Vous m’en direz tant !

 

 

 

Terre-SoleilCela serait pire si les gens cessaient brusquement de croire en leurs responsabilités multiples ? Et il se passerait quoi, au juste ?

La peur de devoir assumer coûte que coûte, fait bien plus de dégâts psychologiques et engendre bien plus de «cochons animiques» que l’idée illuminante et rafraîchissante que c’est l’esprit qui fait toutes choses et non l’homme.

Mais pour accepter cette Idée Sublime, encore faut-il avoir abandonné tout espoir de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, ego et Moi-Idéalisé compris. Aïe ! Là on commence à moins rire….

 

 

 

 

Serge Baccino

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Un serviteur bien espiègle !

mental11On dit de l’esprit qu’il est un bon serviteur mais un très mauvais maître… Je me demande toutefois s’il est un si bon serviteur que cela… Quand on sait que c’est notre état d’esprit qui détermine l’état psychologique et physiologique dans lequel nous sommes, on est en droit de se demander si l’esprit ne serait pas un bon serviteur uniquement si on le tient à l’œil ! Cela dit, si nous ne commettions pas l’erreur monumentale de nous IDENTIFIER sans cesse avec toutes ces idées à la con qui nous traversent journellement la tête, nous ne ressentirions pas toute cette souffrance morale.

 

 

 

mental04De fait, est-ce l’esprit qui est responsable ou bien nous, ce que nous sommes réellement, c’est-à-dire NOTRE CONSCIENCE ? Vu sous le premier angle, l’esprit serait un enfant espiègle et turbulent qui n’aurait de cesse d’ennuyer l’adulte que nous sommes… Vu sous le second angle, puisque l’esprit est un enfant, espiègle ou non, il n’est pas responsable de ses actes, car il est dans la nature des enfants de se montrer turbulents, et il est du devoir et de la responsabilité des adultes d’être plus matures et responsables que de simples enfants.

 

 

bible_scroll2Selon les Shiva-Sutra (les textes primitifs du Shivaïsme du Cachemire dont la psy éso est en grande partie originaire), il est dans la nature de l’esprit de remuer sans cesse (vritti, en sanskrit = «modifications de l’esprit.») S’il est dans sa nature de remuer, il n’est donc pas sage de notre part d’attendre de lui qu’il se calme, n’est-ce pas ? Ainsi, il paraît plus intelligent de déplacer notre attention mentale qui, en règle générale, est focalisée sur tout ce que nous raconte l’esprit, à longueur de journée. De la déplacer pour la polariser (concentrer, focaliser) sur une chose qui ne remue pas, ne varie pas, est éternelle et emplie de paix, de joie, d’amour, de sagesse et de bonheur.

 

 

 

Il existmental12erait en nous une telle corne d’abondance ? Oui, et c’est notre conscience (Chitti, en sanskrit), cette partie divine de notre être global qui est sans cesse accaparée par les mouvements de l’esprit (Karma chitta), qui remue avec lui ce qui nous refile le mal de mer ! Il était déjà difficile de ne plus se concentrer exclusivement sur les choses extérieures (les autres, les évènements, les sons, etc) mais là, ça va devenir carrément impossible ! Ne plus prêter attention aux formes mentales qui nous font la danse du ventre devant notre conscience et réussissent à la séduire depuis des années ? Est-ce seulement possible, d’ailleurs ? Oui, c’est tout à fait possible. Il existe une astuce qui permet non pas de «calmer l’esprit», ce qui est impossible, mais plutôt de ne plus être fasciné et donc accaparé par ses cabrioles incessantes.

 

 

 

 

wiu5cj1bBien que nous soyons persuadés que «l’esprit est dans notre tête» ou bien que «nous pensons avec notre cerveau qui est dans notre tête» (sic), le siège véritable de l’esprit se trouve dans le cœur. Il existe des Canaux (Nadi) énergétiques qui partent du cœur et s’élèvent jusqu’au sommet du crâne et de chaque côté de notre tête, juste au-dessus de nos oreilles (dans les deux hémisphères cérébraux, donc.) A longueur de journée, de l’énergie vitale (prâna) s’élève du cœur en direction de la tête. En pénétrant certains Centres psychiques situés en effet dans notre cerveau, nous devenons conscient que nous pensons ou, plus exactement, que des pensées sont là, à portée de conscience. Il nous appartient ensuite d’y prêter attention ou non, mais ces pensées naissent en vérité de l’interaction entre de l’énergie qui s’élève du cœur et des Centres psychiques contenus dans le cerveau.

 

 

 

 

CoeurEsprit03-copieDe fait, s’il était possible de réduire -voire de faire cesser- la circulation d’énergie entre notre cœur et notre cerveau, nous n’aurions plus l’impression de penser, car nous n’en serions tout bêtement plus conscient. Lorsqu’une chose n’existe pas «pour nous», que nous n’en sommes pas conscient, alors c’est comme si elle n’existait pas en fait. En portant toute notre attention mentale non pas «sur le cœur», ni même «dans le cœur» mais sur un point précis situé sur le côté gauche de la poitrine et qui se trouve dans une partie précise du muscle cardiaque, il se passe un phénomène assez intéressant. A ce moment, non seulement l’énergie vitale réduit considérablement son débit ascendant, ce qui diminue notre perception des mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) en nous, mais de plus, quelque chose d’autre commence à se faire sentir en nous.

 

 

 

dans le coeurLa sensation d’Une Présence apparait et semble grandir pour notre conscience. Plus cette sensation de La Présence grandit, moins l’esprit remue et engendre des pensées. Il ne s’agit ici que de présenter les grandes lignes d’un savoir vieux de plusieurs milliers d’années et qui, jadis, n’était réservé qu’à une « élite », composée d’initiés qui, presque tous, appartenaient à une quelconque « École de Mystère » (ce que l’on nomme de nos jours les « Ordres Initiatiques. »)

 

 

 

 

auras-doublesDésormais, il nous est permis de faire connaître ce savoir antique et même de le diffuser à une plus large échelle. Toutefois, comme un tel exercice est puissant dans ses effets psychiques et mentaux et n’est pas sans conséquences sur la psychologie du comportement, du moins après un certain temps de pratique assidue, il est vivement conseillé de suivre un professeur d’ésotérisme qualifié pour exécuter cet exercice sous son contrôle bienveillant et, surtout, avec sa présence physique et effective (pour des raisons que j’expliquerai dans un autre article ou durant les commentaires qui suivront cet article de présentation.) Si vous avez des questions, et j’espère qu’elles seront nombreuses vu le sujet, je suis à votre disposition et ce, dans les limites raisonnables (et humaines ^^) de ma disponibilité. Bien à vous mes fidèles lecteurs ! 🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

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Le schéma de reconnaissance

ange male 01Ceux qui parmi nous sont capables d’assez de recul pour observer sans juger et sans faire intervenir l’intellect (du moins durant le temps alloué à cette observation) auront remarqué sans doute ce fait étrange : Les gens qui ont le plus besoin de reconnaissance, sont également ceux qui se montrent les plus vindicatifs ! Et ce type de schéma mental, est de plus en plus répandu.

 

 

 

 

Vous rencontrez une personne qui commence par étaler tout ce qu’elle est, sait faire et si par malheur vous essayez de lui montrer un petit problème chez elle (en général un truc qui fait bien ch… les autres), cette personne devient alors agressive dans le sens où elle commence à passer en revue vos propres limites, fautes, carences, le tout pour souligner votre médiocrité (selon elle) en y mettant la même fougue et la même conviction qu’elle a mis pour passer en revue et souligner ses qualités présumées.

 

 

 

Under the maskSi nous possédons vraiment des qualités, pourquoi devoir les souligner ou les mettre en valeur ? Seraient-elles si difficiles à remarquer par autrui sans un viril coup de main ? De même, puisque le but premier et évident est une recherche de reconnaissance de la part d’autrui, est-il heureux de faire à autrui l’inverse de ce que nous espérons lui voir faire pour nous ? Par exemple, vous avez une camarade de travail apparemment douce et raffinée qui vous lit un poème qu’elle vient d’écrire…

Comme le sujet vous inspire, vous commettez l’irréparable en lui proposant de changer un passage ou de rectifier une ligne… Vous le faites gentiment, avec un sourire encourageant, mais voici que la personne se transforme en furie et commence à vous vider tout ce qu’elle a sur le cœur et à votre propos.

 

 

 

mensonge-coupleEt vous découvrez, avec effarement, que cette personne est en réalité bourrée de colère, de rancune et qu’elle a apparemment passé le plus clair de ses dix dernières années à observer les défauts d’autrui dont elle peut réciter la liste exhaustive sans même reprendre son souffle !

 

 

 

 

estime de soiN’est-il pas anormal, dans un premier temps, qu’une personne autant en demande de reconnaissance soit la première à refuser le moindre crédit mental à autrui ? Est-il normal de vouloir transformer les autres, les forcer à accepter ce que nous sommes dans le but de nous normaliser nous-mêmes ? (Du genre : « S’ils deviennent comme moi, alors je serai à mon tour comme tout le monde et sans faire aucun effort ! »)

 

 

 

 

ofuxw2npMais d’ailleurs, d’où vient ce besoin compulsif de reconnaissance ? Et pourquoi ceux qui le manifestent se conduisent-ils aussi mal avec les autres, et surtout ceux qui semblent leur refuser cette reconnaissance ?

 

Le débat est lancé, relevez les questions qui vous inspirent. Participer à la vie de ce Blog ou sur mes pages et groupes Facebook n’est pas interdit et personne ne vous mordra, vous verrez ! Sauf si vous arrivez les babines retroussées et en grognant, bien évidemment…

 

 

 

Serge Baccino

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