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Le seul Acteur

vnz4xri9Selon les grands Siddha qui formèrent Gautama le Bouddha, « Il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. »

Cela signifie que quelque soit le «support» vivant qui manifeste de la conscience, c’est toujours la même qui se manifeste, mais elle est simplement conditionnée et spécialisée (rendue unique, donc) par la nature et les limites propres à ce même support de manifestation.

Mais s’il n’existe qu’une seule conscience, il n’existe également qu’un seul esprit. C’est cet esprit unique qui est à la base de toutes créations, de toutes formes mentales et « matérielles » ainsi que de tout évènement.

 

 

Christ+cosmiqueDe ce fait, lorsque l’homme croit «faire» quelque chose, ce n’est pas lui qui agit mais bien l’esprit universel ! Lorsque l’homme croit qu’il à fait quelque chose de «bien», ce n’est pas lui qui est à féliciter mais l’esprit (qui s’en fout pas mal de l’être, d’ailleurs !)

Lorsque l’homme «loupe» quelque chose ou croit commettre une erreur, il n’est pas responsable et ne doit pas culpabiliser, car quoiqu’il puisse advenir, c’est toujours l’esprit qui fait toutes ces choses auxquelles l’homme s’identifie et dont il pense être l’auteur exclusif !

 

 

 

 

wiu5cj1bAinsi, l’homme ne fait rien ! Il n’a donc pas le pouvoir de réussir ou de rater quoique se soit et n’a donc pas d’autres responsabilités que celles qu’il s’invente ou qu’il accepte que d’autres lui attribuent.

Le plus marrant, dans tout ça, c’est que la peur de devoir assumer la responsabilité de ses actes, pousse l’homme, peureux par nature, à attribuer aux autres la responsabilité de ses échecs présumés…

 

S’il savait qu’il est en fait TRÈS PROCHE de la vérité en croyant devoir refuser d’assumer quoique se soit, il cesserait immédiatement de se conduire comme un cochon, en faisant aux autres ce qu’il redoute tant qu’on lui fasse à lui-même (porter le chapeau, endosser une responsabilité.)

Il serait amusant de faire un sondage auprès des gens qui prétendent «Rechercher plus de lumière» et de leur demander laquelle, des deux peurs qui suivent, ils redoutent le plus de devoir affronter :

 

1. La peur de devoir assumer les conséquences de leurs erreurs présumés ?
Ou bien :
2. La peur de devoir assumer cette vérité qu’ils ne sont responsables de rien et de personne ?

 

 

 

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Évidemment, on peut déjà entendre certains s’exclamer, rouge d’indignation : «Mais que raconte donc là cet abruti ? On ne peut tout de même pas abandonner toutes formes de responsabilités dans notre monde actuel ! Nous deviendrions alors des irresponsables et d’immondes cochons !!!»

Ah bon…. Parce que tandis qu’ils souffrent à l’idée de devoir assumer ce qui les fait secrètement et intérieurement gerber, cela fait d’eux des gens plus «responsables» et heureux ? Vous m’en direz tant !

 

 

 

Terre-SoleilCela serait pire si les gens cessaient brusquement de croire en leurs responsabilités multiples ? Et il se passerait quoi, au juste ?

La peur de devoir assumer coûte que coûte, fait bien plus de dégâts psychologiques et engendre bien plus de «cochons animiques» que l’idée illuminante et rafraîchissante que c’est l’esprit qui fait toutes choses et non l’homme.

Mais pour accepter cette Idée Sublime, encore faut-il avoir abandonné tout espoir de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, ego et Moi-Idéalisé compris. Aïe ! Là on commence à moins rire….

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le vent de la colère

vent-souffleSelon le symbolisme initiatique qui explique que « tout ce qui arrive et se passe au-dehors, correspond à tout ce qui arrive et se passe dans l’esprit des hommes », voici ce que nous pourrions dire au sujet du vent. Ma compagne et moi avons remarqué que depuis quelques temps, le vent souffle sans discontinuer en Provence (Note : écrit il y a deux ans, la première fois.) Et il ne souffle pas légèrement ! Après examen (contrôle dans l’inconscient collectif de la région) il nous est apparu comme évident que les gens qui habitent cette portion de France (la Provence) sont intérieurement en colère !

Chaque fois qu’une grande quantité d’êtres humains rassemblés en un point du globe partagent, même sans le réaliser, un même état d’esprit, ce dernier produit sans coup férir des réactions extérieures, très souvent de nature atmosphérique et donc météorologique, voire géologique lorsque de très nombreuses personnes craignent de devoir changer de force leur manière de vivre (comme les tremblements de terre, par exemple.)

 

 

 

souffle-gensIl faut savoir qu’il existe des lecteurs d’ambiance comme il existe des lecteurs de rêves (souvent, les mêmes personnes sont douées pour les deux formes de lectures qui sont d’ailleurs associées ou associables.)

Les lecteurs d’ambiance  (je préfère ces termes modernes) sont capables de dire, avec précision, ce qui se passe dans le cœur et dans l’esprit des gens qui habitent un lieu quelconque (maison, village, villes, par exemple) rien qu’en observant et en percevant les évènements naturels extérieurs (le temps, la végétation, les réactions des animaux, etc.) Je ne doute pas un seul instant d’en intéresser quelques-uns en précisant que cette faculté était jadis -et en priorité- celle des Shamans (ou Chamanes.) Smile

 

 

 

parapluie-souffleDonc, pour en revenir au vent et pour en terminer avec le sujet, lorsque vous verrez un vent puissant balayer une ville, une contrée ou un pays durant de nombreux jours, alors que la chose est jugée inhabituelle, sachez que vous vous trouvez en un lieu ou la colère gronde en silence et où les gens n’osent pas (ou plus) s’exprimer librement, de peur de se vider d’un coup de leur marasme et d’être ensuite mal vus, rejetés et mal aimés, etc. (la grosse peur des gens de ce présent siècle, en somme.)

Pour terminer, cette citation du Maître Jésus :

« Si je me tais, même les pierres parleront à ma place…»

Voici une traduction libérale (mais juste) du verset :

« Si le Je, la conscience de ce que nous sommes, ne réussit pas, pour diverses raisons, à s’exprimer librement, alors c’est le corps de l’homme lui-même ainsi que toute la Nature, qui exprimeront ses problèmes à sa place. »

 

 

 

vent-souffle2Voilà pour ce que je désirais dire de ce sujet, si vous avez des commentaires, ne vous gênez pas, on est ici pour ça.

A moins que comme c’est devenu la mode, vous préfériez lire sans jamais commenter, manger sans jamais partager votre repas avec autrui, cela sous prétexte largement hypocrite que « vous n’avez rien de bon à offrir » pour les autres… 😉

 

 

 

Serge Baccino

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Symbolisme

mage sorcier 163Le mot « symbolisme » provient de deux mots grecs « sin » et « bolein », qui signifient « qui va dans le même sens »
Est dit « symbolique » tout ce qui va dans le même sens que l’information ou le message que l’on désire transmettre. Par exemple, est symbolique ce geste qui consiste à caresser une personne que nous aimons : ici, la caresse « va dans le même sens » que ce que nous désirons faire passer comme message. Par extension, le symbolisme s’applique également à tout ce qui sert nos intérêts humains les plus immédiats.

 

L’inverse du symbole étant le « diabole » (du Grec dia et bolein), dont on a fait le mot « diabolique » et qui signifie « qui va dans le sens opposé. »
Est « diabolique » le fait de prétendre aimer une personne et, parallèlement, ofuxw2npfaire en sorte de la priver de sa liberté, cela sous le prétexte fallacieux de notre « amour » pour elle. Et également « diabolique » le fait de se servir du concept de Dieu pour justifier des crimes, des guerres et des manipulations mentales. De même que de s’abriter derrière le manteau du chercheur de Lumière pour pouvoir nuire ou se vider de son mal-vivre sur autrui en toute impunité.

 

Le symbole et le diabole sont les deux béquilles psychologiques qui aident l’ésotériste véritable à avancer. En effet, si ce que je ressens correspond à ce que je souhaite et va dans le même sens que le but que je me suis fixé, alors mon action devient le symbole vivant de ce que je suis, intérieurement.

A l’inverse, si ce que je ressens s’oppose à ce que je souhaite obtenir, mon action devient un diabole et me donne la preuve de l’existence, en moi-même, d’un « divorce » entre le coeur et l’esprit.

 

ManpowerMais attention ! Ce n’est jamais un autre que vous qui doit définir si votre action est symbolique ou diabolique, c’est à dire si vos actes coïncident vraiment avec vos paroles. Car si vous laissez à un autre que vous le soin de définir si vous êtes bien en harmonie avec ce que vous prêchez, il ne réussira, au mieux, qu’à démontrer que ce que vous faites n’est pas en harmonie avec ce que lui pense de ce que vous devriez faire !

Bien évidemment, il faut déjà pas mal de discernement et cette possibilité rare de prendre un minimum de recul avec nos processus mentaux, pour être capable de distinguer un symbole d’un diabole.

Même après deux décennies, certains étudiants de l’ésotérisme n’y parviennent toujours pas !

 

 

 

    Serge

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