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L’air de la calomnie

calomnieNous connaissons tous cette plèvre de l’âme qu’est la calomnie (cf : Barbier de Séville, l’air de la calomnie.) Tous ceux qui s’abaissent à propager, au sujet des personnes qu’ils jalousent, de fausses accusations ou des propos tendant à émietter la réputation d’un individu, sont tout aussi criminels que s’ils utilisaient un révolver et tiraient directement une balle dans la tête de leur ennemi. Cela aurait le même effet, mais en bien plus rapide.

 

 

 

calomnie2Mais les maîtres de la calomnie savent très bien ce qu’ils font et tuer physiquement ne les satisferait pas. Ce qu’ils désirent, c’est que leurs ennemis souffrent dans le temps et, si possible, mettent des années avant d’être finalement abattus. Aucune âme n’est aussi noire, vindicative et éloignée de la divinité que celle qui se sert de la calomnie pour se débarrasser de toute âme plus élevée qu’elle et qui lui fait de l’ombre.

 

 

 

calomnie8Rien n’est plus criminel et anti-spirituel que d’empêcher une autre âme de briller de la Lumière du Dieu Vivant, en elle. Et ceci, toutes les âmes le savent pertinemment. C’est la raison pour laquelle certaines armes psychologiques, même « blanches » et qui ont été sali par quelques-uns, sont boudées, depuis des siècles, par les initiés.

 

 

 

BoddhiMais on peu très bien être un initié, même de haut niveau, sans pour autant être… éclairé ! Les âmes lumineuses ont toutes « Atma » d’actif (atome germe du cœur, aspect Amour) mais rares, très rares sont celles qui ont à la fois « Atma » et « Boddhi » (aspect Sagesse) d’actifs ! Présenté autrement, on peut être un ésotériste ou un initié de haut niveau, même approcher de la Maîtrise, sans pour autant avoir un esprit vraiment éclairé par la véritable Sagesse qui, je vous l’affirme ici, est bien plus ludique et coquine que ce que vous pourriez vous l’imaginer !

 

 

 

illusionOr donc, celui qui en plus d’être « instruit des choses de l’esprit » (initié) est aussi éclairé par la sagesse (non pas «antique» mais intemporelle, n’est-ce pas) sait différentier l’acte de l’Action. Dans le cas de la calomnie, ce n’est PAS le fait de raconter à tout le monde ce que sont ou font les autres qui est un crime (ou qui est mal) mais bien le fait de répandre le mensonge dans l’intention de nuire. Ici, c’est une fois de plus l’Intention qui est souveraine, et non l’acte en lui-même. Ceux qui dénoncent des faits avérés et qui peuvent produire des nuisances, ne sont pas des disciples de la calomnie, cela pour deux raisons :

1. Ce qu’ils dénoncent est fondé et véritable.

2. Leur intention n’est pas de nuire à la personne concernée mais au contraire de la placer dans l’impossibilité de nuire à autrui.

 

 

 

lois spirituellesRappel de la règle Ontologique impliquée : « Ce n’est pas ce que l’on fait qui compte, mais l’état d’esprit dans lequel on le fait. »

Celui dont l’esprit est libéré des contraintes sociales et spirituelles (Schémas mentaux les plus directifs) est capable de se tenir le discours intérieur suivant :

« Attendu que selon la Loi Tout est double, il est permis au mensonge de se répandre en toute impunité cosmique, alors selon cette même Loi, il est également permis à la vérité de se répandre de la même façon et en toute impunité aussi ! Je me ferai le support de la vérité et je serai son porte flambeau qui allumera des milliers d’autres flammes ! »

 

 

 

compensationQu’est-ce que je veux dire ici ? Je veux dire que si vous ne faites rien dans votre vie pour COMPENSER le mensonge par la vérité, alors non seulement vous êtes coupables de guerre (coresponsable du marasme mental planétaire) mais de plus, vous ne jouez plus le Jeu de la Grande Vie, cela sous le prétexte orgueilleux que « vous êtes au-dessus de ça » (la belle affaire !) vous n’êtes plus dans le « Courant Vital de l’Économie de la Vie. » Non seulement vous ne remplissez plus votre rôle d’être humain ordinaire ou lambda mais de plus, vous devenez coresponsable du mal qui se répand plus aisément puisque vous ne faites rien pour compenser son action.

Toutefois, vous n’avez plus à lutter CONTRE le mal quand vous comprenez qu’il est ici question d’agir POUR le bien.

 

 

 

Sachez que bien des lâches sont brusquement devenus  « spiritualistes » (On en retrouve pas mal d’entre eux dans le Bouddhisme ) afin de cacher cette peur de vivre et de participer au relationnel, qui leur ronge les entrailles. Mes propos seront jugés par certains comme exagérés et on me trouvera certainement quelque problème spirituel bien senti mais ceux qui penseront ou diront cela deviendront du même coup des adeptes de la critique et de la dénonciation, à la différence que dans leur cas, ils se borneront à dénoncer celui qui dénonce. Gag !

 

 

 

En effet, en se donnant eux aussi le droit de me critiquer, ils ne feront pas mieux que moi mais pire, car moi je critique le mensonge tandis que eux, critiqueront ceux qui dénoncent un mensonge dont ils ont un besoin vital pour survivre ! (si vous captez pas tout, relisez, j’ai la flegme de l’écrire plus simplement !)

 

 

 

bave crapeau-colombeOn ne lutte PAS contre le mal, on ne s’y oppose pas : on le compense ! Et pour le compenser, il suffit de travailler POUR ce qui nous paraît être le Bien. Qui oserait simplement s’imaginer en train de colporter la vérité sur des gens malveillants, négatifs et qui sèment scandales et souffrances morales de partout où ils passent ? Qui OSE dénoncer le mal en le montrant carrément du doigt ?

Oh ! je sais : « Je suis au-dessus de tout ça ! » allez-vous me répondre avec cet air constipé de celui ou de celle qui a depuis bien longtemps dépassé le stade humain grossier (Prouut !)

 

 

 

bave crapeau-colombe2Vous avez quatre ovaires ou quatre testicules et vous ne pouvez être atteint par « si bas », OK, j’ai bien compris l’idée de la bave de crapaud et de la blanche colombe. Mais essuyez une seule fois, dans votre existence, le feu des vibrations de haine de celui ou de celle qui est passé maître en l’art de la calomnie, et on en reparle après !

Même les Maîtres du passé qui œuvraient de tout leur esprit, de tout leur cœur, de toutes leurs tripes pour répandre la Lumière, la Vie et l’Amour, même ces Être Exquis ont été sali, traînés dans la boue jusqu’à ce que leur souvenir même soit effacé de la mémoire des hommes… Qu’êtes-vous de plus ou de mieux que ces Grandes Âmes, s’il vous plaît ?

 

 

 

Ascension2Celui ou celle qui se croit « au-dessus du mal » et de la calomnie, celui-là ou celle-là est un(e) grand(e) orgueilleux ou une grande orgueilleuse que la vie se chargera de ramener à une dimension plus humaine. Mais cela vous est peut-être déjà arrivé mais vous ne saviez pas. Dans la Bible il est écrit : « Ne savez-vous pas que vous êtes des dieux, des Fils du Dieu Vivant ? »  Les psychologues ésotéristes rajouteraient : « Ne savez-vous pas que tandis que vous êtes sur Terre et dans la chair, vous êtes des dieux qui ont accepté de devenir des hommes, des Fils du Dieu de l’Amour et de la Sagesse ? Vous croyez-vous encore à l’abri du mal et de la souffrance morale et physique ? »

 

 

 

hommes et femmesSe savoir d’essence divine ne sera jamais une excuse pour ne plus se comporter comme un homme ou une femme digne de ce nom.

Se savoir divin n’excuse en rien le fait de se conduire comme un porc envers son prochain. Se savoir (se reconnaître) divin n’est plus, désormais, une excusable valable pour fuir ses propres responsabilités sous le prétexte fallacieux d’être trop évolué pour s’abaisser à être encore un homme ou une femme, tout simplement. Si vous désirez la vérité, la justice et la Lumière pour tous, alors AGISSEZ en fonction de votre intention, car seule compte l’intention.

 

 

 

jalousieVous avez affaire à une personne malsaine, jalouse, envieuse et qui n’hésiterait pas à détruire la vie d’une autre personne pour la gloire de son ego ? Alors faites-le savoir autour de vous ! Ça vous scie, hein ? A votre tour, employez les mêmes armes que les maîtres de la calomnie : Répandez… La vérité !

 

 

 

violence verbale-WebToute la différence est là ! Vous ne désirez pas nuire au bien mais nuire au mal. violence verbale4Et cela, aucun initié se prétendant lumineux n’a jamais osé le penser et encore moins le mettre en pratique. C’est d’ailleurs pour cela que le mal a toujours gagné, sur terre, depuis des temps immémoriaux, et c’est pour cela, aussi, qu’aux différents gouvernements mondiaux, « Des porcs dirigent des cerfs » (cerfs = passifs, lâches, besoin d’être dominé et dirigé, etc.)

 

 

 

ensemble2On se comprend ? Chouette, ce serait bien la première fois que ce genre d’idée serait acceptée… à l’unanimité ! Mais ne rêvons pas : le monde commence sur le pallier de notre propre porte et la réforme Mondiale débute par soi-même. Quant à vous, qu’allez-vous faire ?

 

 

 

Allez-vous vous satisfaire encore longtemps de parler du mal sans jamais essayer d’en compenser les effets ? Que ferez vous de Bien pour compenser tout le Mal qui a été produit, spirituellement ? (C’est à dire en esprit et dans le mental humain, donc) Une dernière fois : n’empêchez rien, ne luttez pas contre et ne cherchez pas à prévenir le mal : agissez paisiblement de votre côté et à votre niveau.

Là où la Grande Vie vous a placé, là manquent vérité et Lumière.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Couple de force

 

bonheur2Tout le monde désire être heureux, n’est-ce pas ? Pourtant, que voit-on le plus souvent ? Des gens malheureux. Oh ! Je ne dis pas que nous voyons des gens qui tous, reconnaissent leur malheur, loin de là ! Je ne dis même pas que nous voyons des gens qui sont conscients de leur malheur. Je dis que nous voyons tous des gens malheureux, autour de nous.

 

 

 

souffrance7Surtout des couples malheureux. Mais comment un être humain peut-il CHOISIR d’être malheureux plutôt qu’heureux ? Car il me semble que personne ne se marie ou ne se met à la colle (vie commune sans être marié) dans le secret espoir de souffrir, n’est-ce pas ? De même, rares sont les couples forcés : on ne met plus le couteau sous la gorge d’une personne pour qu’elle s’associe de force avec une autre, ou alors, très rarement, et ces cas-là n’entrent en rien dans le présent sujet.

 

 

 

bonheur8Les gens n’osent même plus avouer leur malheur : ils n’osent même pas se l’avouer à eux-mêmes ! Alors, ils font semblant que tout va bien et ils se consolent en se disant que, selon toute vraisemblance, les autres en sont là aussi, à se mentir pour tenter de réduire les souffrances morales.

 

 

couple-dispute2Pourquoi voit-on autant de couples malheureux qui,  au lieu de s’aimer tendrement et de devoir être décollés avec un démonte-pneu tellement qu’ils sont scotchés l’un à l’autre, se querellent, se lancent des piques à la face, se font du mal et se comportent comme si l’autre devait  » payer  » pour la somme globale de toute leur souffrance passée et présente ? Que se passe-t-il, Monsieur l’Abbé, vous qui êtes éclairé par le Pape lui-même ?

Puisque le Pape ne vous répond pas, je vais le faire à sa place !
Tout le drame, au départ, provient du motif profond, secret et définitivement caché, désormais, du  » choix  » du conjoint.

 

 

 

Il faut aller fouiller dans la m… euh, dans les strates profondes de la psyché et, plus particulièrement, au sein même de la subconscience des individus, pour y trouver les causes premières des destins loupés et des mariages ratés et autres  » ma vie est un enfer ! « 

 

 

 

 

couple7Prenons le cas très répandu d’une personne (homme ou femme) qui se choisi, sans même le réaliser, puisque c’est une forme de schéma compulsif ET inconscient, une personne du sexe opposé qui lui parait inférieure, dans un quelconque domaine précis ou même dans tous (par exemple, classe sociale différente, niveau d’instruction, etc.)

 

 

 

choixUne fois mariée, cette personne va commencer aussitôt à souffrir de son propre choix. Du moins, de tout ce que ce choix implique désormais et par ailleurs. Vous me direz que dès le moment où ça ne va plus, dans un couple, on peut toujours se barrer ou envoyer ch… euh… Faire savoir à la personne qu’elle doit s’en aller. Certes ! Mais est-ce cela que nous voyons ?

 

 

couple-disputeNon, n’est-ce pas ? Nous voyons des hommes et des femmes qui persistent et signent et demeurent avec d’autres hommes et d’autres femmes qui ne les aiment pas, qui les  » cassent  » à tout bout de champs et se conduisent comme de véritables ennemis…. Tout en restant là, n’est-ce pas ! N’est-ce pas quelque peu singulier, comme réaction ?  Ce n’est en rien singulier lorsqu’on se souvient du motif secret de ce choix de vie ! Si une personne choisit tous ces conjoints amoureux sur la prémisse qu’elle doit à tout prix éviter une personne plus intelligente, plus  » classe  » ou plus évoluée qu’elle (par exemple), c’est cette prémisse qui décidera ensuite de son bonheur et en gèrera les diverses modalités.

 

 

 

couple3Une telle personne, même malheureuse avec son conjoint, préférera rester et conserver le malheur connu que de risquer de rejoindre une autre personne, plus aimante et plus raffinée, certes, mais qui mettra en danger le schéma compulsif interne, qui réagira alors et produira à son tour de la souffrance, très différente et bien plus mordante encore.  Entre deux formes de souffrances, choisir la moindre semble être le mot d’ordre des gens qui sont malheureux en amour mais conservent néanmoins leur conjoint. (j’allais écrire  » leur schéma « , ce qui revient au même, d’ailleurs.)

 

 

 

Divorce-enfants3

 

Vous me direz :  » Et les enfants, alors, tu y penses ???!!!  » Certes ! Et la personne programmée y a pensé aussi, ne vous inquiétez pas ! C’est d’ailleurs pour ça, qu’elle a  » fait des enfants «  ! Je ne dis pas que ce que je présente là est beau : je dis que comme toute vérité qu’on désire occulter, elle ne peut qu’être moche, c’est évident.

 

 

 

 

famille-divorceLes enfants apparaissent toujours, dans le genre de couple qui nous intéresse ici et  » comme par hasard « , dès que les chances de durer, pour ce même couple, menacent d’être réduites à néant. Osez dire le contraire, pour voir ! Autrement dit,  » on fait un enfant «  pour avoir une excuse de rester, de se mentir et de se trahir plus encore. Et cette excuse à l’air de payer, je vous l’accorde, puisque la majorité des gens est là pour pousser, par exemple, la pauvre femme malheureuse avec son mari, à demeurer auprès de lui tout de même….  » pour les enfants « … N’est-ce pas ? Certes.

 

 

 

 

Dans pas mal de couples malheureux (mais qui ne le montrent pas pour autant, fierté oblige), on trouve souvent soit la femme, soit le mari, qui, une seule fois, dans le passé, a eut une aventure avec quelqu’un d’autre. C’est normal, car il est dans la nature du schéma impliqué de se justifier, de se prouver à lui-même qu’il a raison. Pour ce faire, on prend un amant ou une maîtresse une seule fois, cela afin de mieux se convaincre que c’est pas bien d’agir ainsi ou encore qu’on a des devoirs, ou que finalement,  » Je ne perds rien, c’est pas si bien que ça !  » etc.

 

 

 

bsaopz6qBref, l’étau se resserre, le piège était parfait et la personne a mis en œuvre le pouvoir de son propre esprit afin de se flinguer l’existence sans même avoir ensuite le devoir d’en assumer la responsabilité, puisque c’est fait inconsciemment ! Elle est pas belle la vie ? Voyez ce pouvoir phénoménal d’un esprit qui poursuit comme noble but de se nier lui-même ! Pour certains, le marasme est devenu tel, qu’ils ne peuvent même plus espérer aller voir ailleurs et être enfin heureux, puisqu’ils en ont trop pris dans la gueule pour espérer ensuite avoir une relation équilibrée avec d’autres personnes plus saines ou plus objectives avec elles-mêmes.

 

 

 

acceptation03Ce serait alors eux qui seraient un peu justes face à l’équilibre d’une personne certainement plus aimante, OK, mais qui pourrait alors leur faire honte, car supérieure en certains domaines jugés névralgiques. Car on se souvient qu’à la base, beaucoup de gens recherchent (sans le réaliser vraiment) un conjoint qui leur soit inférieur, non pas uniquement pour le dominer (comme c’est parfois le cas) mais surtout pour ne pas AVOIR HONTE face à plus clean, meilleur ou plus grand que soi.

 

 

 

subconscient-conscientIl va sans dire que le principe de polarité agit ici à plein rendement ! Tout comme la victime recherche compulsivement son bourreau, cela pour ne pas avoir à assumer la paternité de ses souffrances mentales, de même, une personne qui est complexée ou/et qui ne s’aime pas, cherchera tout naturellement, et trouvera immanquablement le pôle opposé mais complémentaire de son aberration mentale. Voici quelques exemples concrets, avant d’en terminer avec ce sujet :

 

*** Celui ou celle qui souffre mais ne désire pas assumer ses responsabilités, va se transformer en victime idéale et attirer celui (ou celle) qui en a assez de se faire souffrir lui-même (ou elle-même) et qui ressent le besoin de transférer cette aberration sur autrui.

 

*** Celui ou celle qui a peur de décider, d’agir, de se positionner, etc., attirera celui ou celle qui adore ordonner, commander, régenter et même tyranniser.

 

*** Celui ou celle qui ne s’aime pas et qui se sent inférieur(e) attirera immanquablement celui ou celle qui a besoin de quelqu’un de  » plus bas  » pour se sentir  » plus haut.  »

 

*** Celui ou celle qui se sait (ou se croit) incapable de vivre avec une personne équilibrée et rationnelle, attirera et conservera une autre personne qui est persuadée d’être déséquilibrée, irrationnelle et difficile à vivre (le genre  » Je sais bien que je dois m’améliorer sans cesse ! « )

 

*** La personne honnête attirera la personne hypocrite et inversement, tant il est vrai que l’être humain a un cruel besoin des autres non pas pour réussir à s’aimer et à être aimé, mais bien pour réussir à se mentir à lui-même, encore et toujours, jusqu’à ce que la pire des dégradations morale et mentale le sorte de force du bourbier qu’il a lui-même engendré et qui est cultivé, par le Soi Naturel, avec application, et de vies en vies (pour ceux qui connaissent.)

 

 

 

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Évidemment, il existe des gens sains et Lumineux qui attireront des gens identiques, mais cela, c’est une autre histoire, voire un autre article à venir !

 

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Brice de Nice un Médium ?

Voici un article écrit il y a des années et qui, selon moi, pourrait intéresser quelques-uns par son contenu qui sort un peu de l’ordinaire mais demeure d’actualité.

 

*****

 

ange male 01Une fois n’est pas coutume, je vais vous présenter la face «positive» et de bonne augure d’une habitude psychologique contractée par une grande quantité de gens, en France ou ailleurs…. Je vais vous parler brièvement et, surtout, autrement, de ce réflexe qui consiste à « casser » les autres, en parole, comme cela et sans raison ou besoin apparent. La plupart on vu le film « Brice de Nice » ou en on entendu parler de son personnage principal, je suppose…

 

C’est celui qui dit sans arrêt : « Je t’ai cassé !»
Mais je suis certain que vous seriez surpris d’apprendre l’origine énergétique de cette manie pour le moins désagréable, n’est-ce pas ? Eh bien ! C’est une réponse naturelle et automatique de l’homme à une des subdivisions énergétiques de la grosse vague de 2012 !

 

En clair, ça signifie que les gens qui, pour des raisons traitées plus loin, sont ouverts à ce train d’ondes (ou longueur d’ondes) spécifique, ne font en fait que RÉPONDRE à un besoin naturel et…. positif ! Du moins pour eux, certes ! Comme vous le savez, la conscience de l’humanité aspire farouchement à se libérer de sa gangue de matérialité et, surtout, de ce voile d’illusion qui ressemble plus à une couette épaisse de trois mètres qu’à un voile !

 

 

fantastique2Et pour se faire, elle s’est donné des instructions, avant de revenir dans la chair, afin que, le moment voulu et désiré, elle puisse recevoir des outils psycho-énergétiques lui permettant de quitter l’horizontalité et retrouver le chemin Ascendant.

Et le fait de se faire casser à tout bout de champs par des cons qui feraient mieux de se regarder eux, est censé nous y aider, Monsieur le Curé ?

 

Oui.  Mais pas directement, certes ! Tous ceux qui font ça « captent », sans le réaliser, un égrégore positif du passé qui a été engendré par de Belles et Grandes Âmes qui vivaient, il y a très longtemps, sur les plateaux du Tibet et qui, plus tard, se déplacèrent un peu vers le sud pour s’y réfugier (et avoir la paix.) Cet égrégore est celui qui inspira, durant des siècles, la plupart des Guru (gourous) de l’Inde (les vrais, pas les truffes d’aujourd’hui) et dont le but avoué était de… casser l’égo de l’homme qui veut Remonter vers son Père. En fait, et sans le savoir, beaucoup de gens qui dénoncent les sectes se conduisent exactement comme des guru (ou gourous si francisé) !

 

 

Vous me direz, OK, ils captent l’égrégore formé par les autres Machins Illuminés de partout, là, très bien. Mais dans tout ça, on ne comprend toujours pas pourquoi ces gens là captent cet égrégore (et pas les autres) et surtout, quel est le but envisagé, attendu que les effets de ces « cassages » intempestifs sont plutôt désagréables et, surtout, rarement fondés ! Et vous auriez raison de me rétorquer cela !

Voici une réponse que je vous propose : Si elle vous défrise ou vous met mal à l’aise, sortez ce texte à l’imprimante puis employez-le pour remplacer le papier toilette de vos WC ! Nous sommes en république et vous seuls pouvez vous imposer quelque chose, pas moi Smile

 

 

itkeyscqPremièrement, ils captent le train d’ondes mentales de cet égrégore pour la simple raison qu’il faut absolument qu’ils se comportent comme des guru qui voient les défauts des autres mais n’en ont plus eux-mêmes (ce qui était exact par ailleurs pour les vrais guru, jadis) Pourquoi ? La belle affaire ! Pour qu’ils réagissent favorablement (comme prévu) et qu’ils se mettent à casser de l’ego (avéré ou présumé) à tour de bras autour de eux et… chez les autres ! Mais pourquoi ? Parce que c’est la seule façon de RÉVEILLER ENFIN la troisième faction Atlante ! Ah, ah ! ça vous scie, hein ?

 

 

De quoi ?! Une troisième faction Atlante ? Mais il est fou : il n’y en avait que deux, tout le monde sait ça, voyons ! Tout le monde sait ce qu’il a envie de savoir, oui. En Atlantide, nous disent la plupart des voyants et médiums, il existait deux factions opposées, juste avant la chute :

1. Les Fils de la Loi de Un (les gentils, il parait ^^)
2. Les Enfants de Bélial (les gros vilains pas beaux tout plein.)

 

 

mage sorcier 163D’autres vous diront qu’ils se nommaient en fait « Les Fils d’Adon-Inca » (du Seigneur Incréé) et « Les Enfants de Belzatl » (des eaux tumultueuses ou agitées), mais on s’en fout, n’est-ce pas, puisque l’essentiel est de comprendre de quoi il retourne… Or donc, selon les plus visionnaires, il n’existait, au moment de la chute, que deux types d’individus : les gentils et les méchants pas beaux (lol) Pour qui sait observer autour de lui, à notre époque, il est évident qu’il n’existe pas deux mais bien TROIS catégories d’individus ! Mieux encore : il a toujours existé TROIS catégories d’individus :

 

1. Ceux qui sont orientés Lumière, paix, service à autrui et qui se dévouent à quelque cause (si possible perdue d’avance, mais bon, hein, chut, on nous écoute !)
2. Ceux qui sont toujours excités, arrogants, hargneux, égoïstes et qui ne pensent qu’à eux, même si cet état d’esprit peut nuire à d’autres (ou surtout ?)
3. Enfin, il y a… Les Tièdes !

 

C’est-à-dire tous ceux qui ne veulent pas s’engager, se « mouiller » s’exprimer, faire valoir leurs droits ou leurs idées, ceux qui se contentent de ce qu’il y a et qui frémissent dès qu’on leur demande : «Et toi, tu en penses quoi ?» Ou encore :
« Et toi, tu es pour qui ? Tu dois te positionner ! » Dans la Bible il est écrit, noir sur blanc et en toutes lettres :

« Dieu vomit les tièdes »

(beurk !)

 

Bon, OK, nous avons à peu près suivi, mais quel rapport avec notre sujet ?
Le rapport est direct et sans pitié, le voici résumé d’une manière lapidaire et vous en avez aujourd’hui la primeur :

 « Si on donne à tous ceux qui doivent se réformer mais qui n’en ont ni la force ni le courage de le faire, le pouvoir de casser (psychologiquement) ceux qui, à aucun moment, n’ont encore réussi à se positionner, s’abritant derrière des concepts surannés de « lumière » et de « positivisme » afin de mieux FUIR leurs responsabilités, alors il se passera tôt ou tard deux phénomènes jubilatoires : premièrement, les « tièdes » vont en avoir marre de s’en prendre plein la tronche et vont se révolter et ruer dans les brancards, ce qui leur permettra de se positionner enfin et avec courage. En second, le fait qu’ils soient exacerbés par les « casseurs », ils vont à leur tour se mettre à parler et vont dire tout ce qu’ils ont sur le cœur et montrer aux « casseurs » que eux aussi savent voir la paille dans l’œil du voisin ! Ce qui fait que les « casseurs » vont se faire à leur tour casser de première, et chez eux, cela aura pour l’effet d’un électrochoc qui permettra alors de se sortir leur âme de son marasme séculaire. »

Voilà, exprimé en langage moderne, une des actions de la Grande Vague de 2012 qui montre déjà quelques effets, de ci, de là.

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le vent de la colère

vent-souffleSelon le symbolisme initiatique qui explique que « tout ce qui arrive et se passe au-dehors, correspond à tout ce qui arrive et se passe dans l’esprit des hommes », voici ce que nous pourrions dire au sujet du vent. Ma compagne et moi avons remarqué que depuis quelques temps, le vent souffle sans discontinuer en Provence (Note : écrit il y a deux ans, la première fois.) Et il ne souffle pas légèrement ! Après examen (contrôle dans l’inconscient collectif de la région) il nous est apparu comme évident que les gens qui habitent cette portion de France (la Provence) sont intérieurement en colère !

Chaque fois qu’une grande quantité d’êtres humains rassemblés en un point du globe partagent, même sans le réaliser, un même état d’esprit, ce dernier produit sans coup férir des réactions extérieures, très souvent de nature atmosphérique et donc météorologique, voire géologique lorsque de très nombreuses personnes craignent de devoir changer de force leur manière de vivre (comme les tremblements de terre, par exemple.)

 

 

 

souffle-gensIl faut savoir qu’il existe des lecteurs d’ambiance comme il existe des lecteurs de rêves (souvent, les mêmes personnes sont douées pour les deux formes de lectures qui sont d’ailleurs associées ou associables.)

Les lecteurs d’ambiance  (je préfère ces termes modernes) sont capables de dire, avec précision, ce qui se passe dans le cœur et dans l’esprit des gens qui habitent un lieu quelconque (maison, village, villes, par exemple) rien qu’en observant et en percevant les évènements naturels extérieurs (le temps, la végétation, les réactions des animaux, etc.) Je ne doute pas un seul instant d’en intéresser quelques-uns en précisant que cette faculté était jadis -et en priorité- celle des Shamans (ou Chamanes.) Smile

 

 

 

parapluie-souffleDonc, pour en revenir au vent et pour en terminer avec le sujet, lorsque vous verrez un vent puissant balayer une ville, une contrée ou un pays durant de nombreux jours, alors que la chose est jugée inhabituelle, sachez que vous vous trouvez en un lieu ou la colère gronde en silence et où les gens n’osent pas (ou plus) s’exprimer librement, de peur de se vider d’un coup de leur marasme et d’être ensuite mal vus, rejetés et mal aimés, etc. (la grosse peur des gens de ce présent siècle, en somme.)

Pour terminer, cette citation du Maître Jésus :

« Si je me tais, même les pierres parleront à ma place…»

Voici une traduction libérale (mais juste) du verset :

« Si le Je, la conscience de ce que nous sommes, ne réussit pas, pour diverses raisons, à s’exprimer librement, alors c’est le corps de l’homme lui-même ainsi que toute la Nature, qui exprimeront ses problèmes à sa place. »

 

 

 

vent-souffle2Voilà pour ce que je désirais dire de ce sujet, si vous avez des commentaires, ne vous gênez pas, on est ici pour ça.

A moins que comme c’est devenu la mode, vous préfériez lire sans jamais commenter, manger sans jamais partager votre repas avec autrui, cela sous prétexte largement hypocrite que « vous n’avez rien de bon à offrir » pour les autres… 😉

 

 

 

Serge Baccino

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Lettre de « démotivation »

kdpnwieoQui n’a pas été confronté à ce passage obligatoire, en période de recherche d’emploi, qu’est la fastidieuse «Lettre de motivation» ? Celui qui postule pour un emploi se voit réclamé une telle lettre qui est censée prouver qu’il est enthousiaste à l’idée de travailler pour telle entreprise ou société en particulier, et qu’il est non seulement apte à le faire mais, de plus, digne de mériter un tel honneur. Comme de coutume, je vais choisir l’option qui dérange et vous parler un peu de cet autre côté de la pièce de monnaie, que chacun et chacune, comme d’habitude, préférerait ignorer.

 

Je vais même parler de ce que peu de gens désirent entendre et, comme il se doit, sans doute provoquer, non pas quelques individus, mais bien quelques schémas mentaux qui empêchent justement un être d’être « indivisible », c’est à dire intègre avec lui-même (sens premier du mot « individualité » du latin « indivi » = « Qui ne peut être divisé »)

Pourquoi devrions-nous écrire une lettre de « motivation », grand Dieu ?
Je ne pose pas la question à ceux qui connaissent déjà une réponse préformatée et qu’ils tiennent des autres, mais à tous ceux qui sont assez libres dans leur tête pour conserver un esprit curieux, critique et… Un rien taquin.

En toute franchise et honnêteté morale, quelles autres motivations peut bien avoir un employé, mises à part ces trois qui me viennent à l’idée :

1. Faire un travail plaisant et valorisant.
2. Faire un travail qui rapporte de l’argent.
3. Trouver un travail qui n’empiète pas sur notre vie familiale et privée, qui nous laisse assez de temps de libre pour tout le reste.

Vous en connaissez d’autres, vous ? Moi pas ! Du moins, pas d’aussi importantes et légitimes.

 

Une personne qui est à la recherche d’un emploi est déjà dans une situation psychologique peu reluisante. Cette seule condition de « chômeur », d’employé inutile, car inutilisé, est déjà une très haute « motivation » en soi !
Journaux2Cette personne devra faire des dizaines de courriers, lire les journaux, passer des coups de téléphone et se déplacer pour aller d’un rendez-vous à l’autre, et tout cela, dans l’espoir de trouver du travail. Avec un peu de chance (sic) on va apprendre à cette personne à rédiger des lettres et à savoir « se vendre. » Elle va même se voir proposé de faire des stages avec quelque gourou moderne, rebaptisé plus sobrement « coach » pour faire passer la pilule. Bref, cette personne va vivre le marasme qui est celui de tout chômeur qui galère pour trouver un nouvel emploi et qui, très vite, connaîtra cette désagréable impression d’être devenu un vulgaire morceau de viande dont plus personne ne veut.

 

La touche finale sera donc cette « lettre de motivation » qui va lui permettre d’obtenir un poste, mal payé, certes, mais un poste tout de même. Une place pour laquelle et dès le départ, on lui aura bien fait entendre, par le biais de cette fameuse lettre de « motivation », que maintenant qu’elle vient de faire une petite gâterie mentale à son futur patron, elle a intérêt à bosser, à se la fermer et à faire comme si tout allait bien ! C’est, de toute manière, ce qui est attendu de tout employeur qui se respecte (et qui représente la seule personne qu’il respecte d’ailleurs.)

Après tout, ce postulant ne désirait-il pas faire partie de l’entreprise ? N’a-t-il pas écrit une lettre qui débordait d’enthousiasme et aurait forcé la main à tout employeur sérieux et digne de ce nom ?

Si vous en doutez, relisez donc sa lettre de motivation, l’employeur la conserve toujours, au cas où il faille en témoigner !

 

les nouvellesLe plus fumant, dans l’histoire, c’est qu’il est attendu de celui qui est en demande d’emploi, d’expliquer sur sa lettre, pourquoi il désire travailler dans cette entreprise particulière et en quoi il serait judicieux, pour cette dernière, de faire appel à ses services.

Vu en passant (très) vite, on pourrait trouver la chose acceptable… Surtout si on oublie le fait que, généralement, le demandeur d’emploi NE SAIT RIEN de cette entreprise (ou de ce bureau), qu’il ignore si, en effet, il pourra s’y adapter, être efficace et, surtout, supporter les mentalités des uns et des autres, en plus du fait qu’il lui faudra lui-même parvenir à se faire accepter de ses chefs et collègues de travail.

Un demandeur d’emploi ne sait rien des sociétés qu’il se propose de rallier ainsi. Tout au plus sait-il ce qu’il lui en a été rapporté, de ses anciens collègues de travail, de ses relations, etc. En somme,  cette lettre de motivation pousse une personne à sortir son grand baratin pour obtenir une place sur laquelle elle ne connait encore que très peu de choses, voire rien du tout !

C’est carrément de la recherche d’emploi en aveugle et, bien évidemment, cette technique de recrutement est des plus risquées, aussi bien pour l’employeur que pour l’employé, d’ailleurs.

 

Encore un mot ou deux pour faire bon poids et si vous me le permettez. Il est attendu voire réclamé d’un postulant, qu’il explique en quoi il pourrait être utile à une société quelconque. On lui demande donc de prouver qu’il est digne d’occuper tel ou tel autre poste, d’assurer qu’il possède les capacités requises, etc. Pourquoi n’existe-t-il pas un formulaire par lequel ce serait le futur employeur qui serait invité à démontrer à son tour, qu’il est un gestionnaire et un manager compétant, loyal,honnête et respectueux de la loi et de ses propres engagements, cela en plus d’être soucieux du bien-être de ses employés ?

(Ne pouffez pas, ça serait une preuve d’équité et de respect mutuel aussi idéale qu’incontournable, d’un point de vue moral et légal.)

A moins que cette attente d’un rapport de force employeur/employé équitable consiste en une demande illégitime, sacrilège, voire en une atteinte à notre Démocratie ? Ou encore, que cela revienne à faire pipi sur la cuisse du Patronat français qui lui, ne s’abaisserait jamais à de telles futilités ?

 

Car il est toujours question, pour un ouvrier ou un employé quelconque, de démontrer ses qualités, sa valeur et son utilité. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour un patron ? Serait-il né avec la science infuse et un badge collé sur les fesses, lui permettant de passer outre l’ensemble des tests que se farcissent les travailleurs ?

Il serait peut-être temps que le français moyen réagisse et remette un peu d’ordre au sein d’une démocratie qui n’en a que le nom. A un moment donné, ce n’est plus de la politique mais un minimum de bon sens et de respect d’autrui. Deux qualités qui tendent à disparaître, selon toutes apparences.

Pour le moment, le peuple français, considéré dans sa partie inférieure, ressemble plus à un troupeau d’âne ou de moutons, voire à des vaches à lait que l’on trait jusqu’à la couenne, qu’à de véritable citoyens. C’est devenu Liberté, inégalité et fraternité, en somme !

 

Moralité, ceux qui ont lancé cette idée fumante de lettre de motivation, sont soit très incompétents en matière de psychologie sociale, soit, hélas, très intelligents et surtout, très vicieux. Ils ont réinventé un moyen terriblement efficace de replacer le représentant des couches inférieures de notre société, à la place qui DOIT demeurer à tout prix la sienne : tout en bas de l’échelle sociale, là où se trouvent ceux qui doivent encore mendier pour avoir le droit d’exister. Une place qui, si ma mémoire des cours d’histoire est bonne, est la même depuis le moyen-âge et bien avant.

 

A une époque où certains font mine de s’émouvoir de sujet tels que le racisme et le mariage homosexuel, il paraît étonnant que personne ne s’inquiète d’un domaine qui est en train de pourrir sur pieds et qui concerne l’un des secteurs les plus importants de notre société : Le monde du travail. Pourquoi nos éminents sociologues ne nous rappellent-ils pas comment reconnaître les prémisses de l’esclavage autorisé ? Comment et par quoi croyez-vous que cette abomination puisse débuter ?

 

Si vous pensez que mes propos sont durs et à la limite du tolérable, pensez à ne pas vous tromper d’ennemis quand vous souhaiterez vous exprimer par vos commentaires ! Car si vous ressentez de la colère ou de l’indignation EN VOUS et en lisant ces lignes, c’est que cette colère et cette indignation qui sont les vôtres, vous auriez dû les faire sortir jadis, au moment ponctuel de leur légitime naissance !

En vérité, il est toujours intéressant de saisir la moindre opportunité de se connaître et de s’apprendre soi-même. Du moins si on se dit en recherche de plus de spiritualité !

Bien à tous  😉

 

 

Serge Baccino

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Conscience d’acte et conscience de sa propre valeur

Conscience d’acte, conscience de sa propre valeur…

Il semblerait que l’une des plaies de notre société moderne soit la perte de certains repères fondamentaux. L’un de ces repères psychologiques fondamentaux est le sens de notre valeur personnelle. Si nous ignorons notre valeur réelle, nous ignorons du même coup quelle peut être notre place légitime au sein de la société en général.

En clair, les gens ont perdu le sens de leur valeur véritable. Ils ne savent plus ce qu’ils valent vraiment ! Du coup, soit ils se surestiment, soit il se placent volontiers plus bas que terre. Cela se manifeste d’une manière tristement évidente au niveau de la jeune génération.

Et bien que chaque jeune y réagisse soit en argumentant sans cesse sur sa valeur présumée, soit en accusant autrui de ne pas accepter de la reconnaître, le résultat est le même en fin de compte : De nombreux jeunes sont devenus déprimés, paumés et prêts à se vendre au plus offrant, telles de vulgaires marchandises comestibles.

Voir à ce sujet le succès hautement suspect des « Reality shows » et autre « Stars académies » ou la prostitution morale est de rigueur.

Nous pourrions argumenter sans fin au sujet des « responsabilités » qui incombent à nos dirigeants qui ont le pouvoir décisionnel et ont installé les diverses méthodes d’instructions académiques imposées dans nos écoles laïques. Mais cela ne ferait que compliquer le problème et ne nous offrirait pas pour autant un moyen rapide et efficace de nous extraire de ce marasme définitivement installé par ailleurs.

 

Notre but n’est pas de rechercher des coupables pouvant encore plus nous DÉRESPONSABILISER : notre propos et de comprendre réellement ce qui nous arrive puis d’y remédier du mieux possible et… Au plus tôt.

Que dit l’ego d’une personne complexée ou qui ignore totalement sa valeur, cela au point d’avoir recours au jugement d’autrui afin de pouvoir la définir ?
Il dit à peu près ceci :

« Tu ne vaux rien, tu es une vrai merde, le sais-tu seulement ? »

Pour compenser cette affreuse prise de conscience, ce sentiment écrasant de nullité, le « Moi-Idéalisé » arrive au galop et se met à claironner :

« Faux ! Si seulement on t’offrait une chance de prouver ta valeur, tu pourrais alors montrer à la face du monde qui tu es vraiment ! »

Bien entendu, ces termes ne font que renforcer plus encore le sentiment de dépendance à autrui (« Si seulement on t’offrait une chance…« )

Les moins atteints ignorent simplement leur valeur et n’attendent que certains indices positifs -et bien évidemment EXTÉRIEURS- pour réussir à compenser cette absence d’informations qualifiantes à leur propre sujet.

 

Mais la plupart des gens n’ont pas cette « chance » et ce qu’ils sentent, à chaque minute de leur vie, est hélas bien trop puissant et surtout précis pour leur laisser la moindre chance de ne pas bien capter le message.
Et ce message est celui-ci :

« Tu es une merde, voilà tout ! »

Essayons de comprendre tout d’abord l’origine de ce sentiment affreux et terrible à porter une vie durant. Nous n’évoquerons ces origines que très brièvement, car ce sujet est traité ailleurs dans un autre article qui lui est consacré.

Au départ, l’enfant doit obéir à ses parents, cela est un fait évident pour chacun de nous. Que cette obéissance découle d’une façon « légitime » de penser ou que ce soit « pour le bien de l’enfant » (sic), force nous est de constater que peu importe le motif et l’état d’esprit à la base du fait, un enfant n’est pas libre de penser et d’agir comme il le souhaite : il doit obéir à ses parents, un point c’est tout.

Fort de cette prémisse, il est dès lors plus facile d’avancer logiquement et de définir l’origine de ce manque de confiance en soi qui cède rapidement la place à la perte totale du sentiment de notre valeur personnelle.

Si l’enfant doit « répondre » aux attentes (légitimes ou pas) de ses parents, il devra du même coup dépendre également de ces derniers pour savoir si son comportement correspond vraiment à leurs attentes. (« Tout est double« )

 

Du coup, l’enfant passe sous la double tutelle mentale et émotionnelle des parents, car ses pensées et ses sentiments découleront désormais de sa capacité à satisfaire l’état d’esprit de ses géniteurs.

L’enfant commence alors à demander :

« Vous, là, dehors, dites-moi vite ce que vaut mon comportement, car j’ai besoin de vous pour le savoir ! »
Avec les années, l’habitude sera installée et deviendra une seconde nature.
L’adulte aura besoin du regard d’autrui pour connaître sa valeur véritable, c’est à dire sa capacité à répondre aux exigences quelques peu tyranniques de notre société et des olibrius qui la composent gaiement.
Cela, c’est l’origine, OK ?

Voyons à présent ce qui peut se passer « en profondeur » c’est-à-dire dans la conscience intime d’une personne d’âge mûr (après la trentaine, donc)

Nous savons déjà que les plus jeune se contentent soit de souffrir en silence (et de se droguer ou « d’inexister » avec une application louable), soit de se transformer en excités de première, capables de camper toute une nuit sur un trottoir et par un froid d’hiver et ce, dans le seul espoir d’être accepté aux présélections de « la Star ‘AC. »

 

Nous savons ce que recherchent ces jeunes gens : le sentiment de leur valeur.  Mais ils le cherchent là où il ne se trouvera jamais. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils le cherchent encore, à l’orée de la trentaine d’années.

Pour les plus âgés, la chose est un peu différente. Leur expérience vivante a eu le temps linéaire de leur démontrer que l’extérieur et les autres ne semblaient pas posséder ce qui leur manquait si cruellement.
Leur Quête change alors de direction : ils vont visiter un peu leur intérieur à la recherche de cette fameuse valeur. Bien que certains ne le fassent pas, nous sommes bien d’accord là dessus. Je ne m’arrêterai qu’à des généralités, seul compte l’état d’esprit et non le nombre exact de ses représentants.

Bien évidemment, il ne la trouvent pas plus « au-dedans » qu’au dehors.
Mais n’allons pas trop vite et essayons de comprendre pourquoi.

 

Certains, supposant s’y être mal pris, vont alors se tourner vers la spiritualité : les moins chanceux vont devenir… Bouddhistes !
(Non ! Je déconne, respirez ! lol) Les plus futés se tourneront plutôt vers l’ésotérisme puis, rapidement, vers la forme de psychologie transpersonnelle qui semble lui être intimement liée.

C’est à ce stade que nous voyons débarquer de nouveaux « chercheurs de Lumière » sur un forum de spiritualité quelconque.
Grâce à ces nouveaux outils, -du moins lorsqu’ils ne se sont pas perdus carrément en cours de route à la recherche d’eux-mêmes- voici nos chercheurs tous beaux et propres sur eux et occupés à apprendre des techniques efficaces censées leur permettre de s’intérioriser plus encore, cela au point d’atteindre, tôt ou tard, les premières strates de leur subconscience.

Et que trouvent-ils dans ces mêmes strasses premières ?
La preuve formelle que si, à l’origine, d’autres qu’ eux étaient responsables de leur dépendance, ils sont devenus désormais responsables de leur penchant naturel à demeurer dépendant d’autrui !

Il est en effet plus pratique d’attribuer la cause de nos échecs à l’incompétence d’autrui et de s’attribuer les mérites de tout ce qui ressemble de près ou de loin à une forme quelconque de réussite.

Cela, c’est la première chose qu’ils découvrent et, en général, la plupart font un peu la grimace et rient jaune mais se prétendent disposés à poursuivre leurs investigations et même à se déguiser en spéléologues de l’âme, si besoin est !

Mais là où leur enthousiasme chute comme un avion dont les moteurs se serraient brusquement arrêtés de fonctionner, c’est lorsqu’ils atteignent la couche subconsciente dans laquelle se trouvent enregistrés les actes qui découlent de leur propre façon de penser en tant qu’adulte libre et responsable !

Et là, c’est la catastrophe ! Non pas parce que ce qu’ils découvrent alors est horrible ou est « impossible à imaginer » au préalable mais bien et au contraire, parce que ce qu’ils découvrent est d’une logique effroyable, car incontournable et absolue. Et ce qu’ils découvrent pourrait se résumer ainsi :

« Ta valeur dépend de la valeur de tes pensées et des actes qui en découlent : si tu n’as pas conscience de ta valeur, c’est que tu ne poses jamais aucun acte de valeur. Et si tu as le sentiment d’être une merde, c’est parce que tu te conduis comme si tu étais effectivement de la merde ! »

Comme vous pouvez le constatez, c’est à la fois simple, logique, rationnel et surtout, sans pitié ! Ainsi, ceux qui n’ont aucune conscience de leur valeur sont aussi et surtout ceux qui « ne se mouillent jamais » et n’ont encore rien fait qui puisse avoir de la valeur.

Ils ne sont pas « moches » : ils sont… Rien du tout !  Leur Tiédeur naturelle fait que par peur de passer pour des cons ou par honte d’assumer d’éventuels échecs, ils n’ont encore rien fait de notoire et qui soit susceptible de les informer sur leur valeur véritable. Vous captez l’idée ?

OK, Mais pour les autres, alors ? Est-ce à dire que si je me sens moche, c’est parce que… Je le suis en vérité ? Oui et non !
(J’adore écrire ça, les apparents paradoxes me font jouir.)

Oui, si vous avez commis l’erreur de VOUS IDENTIFIER à vos processus mentaux de merde (en Français dans le texte)
Non, si vous comprenez que vous n’êtes pas ce que vous pensez mais celui qui pense toutes ces choses merdiques au possible !

En clair, c’est votre état d’esprit qui est merdeux, pas vous.
Vous suivez toujours ou vous êtes déjà évanoui d’horreur ?
Pour ceux qui n’ont pas encore succombé, nous poursuivons gaiement.

 
Seconde partie

 

Dans la première partie de cet article, nous avons appris qu’il existe deux types d’individus incapables de définir avec quelque exactitude leur valeur :

1. Ceux qui ne ressentent rien, car il n’existe en fait rien à ressentir à ce propos, et qui devraient apprendre à se mouiller un peu, à « prendre des risques » et, en un mot, qui devraient commencer à se mettre à VIVRE pour de vrai, et non pas seulement « en esprit » (ou dans leur imagination débordante.)

2. Ceux qui se sentent étrangement merdeux ou moches et qui, en fait, se servent de processus mentaux si négatifs ou destructeurs (égoïsme, rancune, jalousie, etc.), qu’ils ne peuvent avoir un autre ressenti que celui qui est présentement le leur. (Relisez, au cas ^^)

Dans le premier cas, il existe un vide à combler pour prendre conscience de sa valeur. Dans le second cas, il serait temps de transformer son état d’esprit général, cesser de faire des choses moches pour se sentir enfin quelque peu valeureux, en somme.

Inutile de dire ici que ceux qui se découvrent appartenir à la seconde catégorie se dépêchent de se trouver des justificatifs ou de mettre en doute le degré d’exactitude de leur découverte !
Bien que de se contenter de nier le mal ne le transforme pas en bien pour autant, mais bon, c’est « humain« , il paraît…

Mais une fois le premier moment de découragement passé et si la colère ne prend pas le dessus sur le bon sens, la personne met son mouchoir là-dessus, comme on dit (elle ne s’y attarde pas) et passe courageusement à la seconde étape, la seule qui coûte et qui consiste à se réformer complètement.

C’est d’ailleurs à cette fin que les psy éso ont mis au point le fameux P.R.P. ou Processus de Réforme Psychologique.

Grâce à cette technique, une personne apprend lentement mais surement à inverser les processus mentaux entérinés dès la prime enfance.
Elle apprend à obéir à ses besoins naturels, à sa nature la plus authentique (même si jugée moche), ceci afin de réapprendre à S’ASSUMER totalement et à retrouver le goût de l’effort personnel, seul garant officiel du sentiment véritable de notre valeur à tous.

A l’évidence, si vos pensées et vos actes sont ceux d’un animal sauvage, vous ne pourrez pas vous ressentir comme étant un saint homme ! Mais le but n’est pas de se flatter ou de devenir un surhomme : le but est de redevenir responsable de ce que nous sommes et des sentiments qui en découlent.

Car peu importe qui vous pensez être en ce moment :

Si vous n’êtes que le pâle reflet de votre éducation, alors vous n’existez même pas encore !
Essayez de le comprendre vraiment, complètement et une fois que vous aurez dépassé le stade bien compréhensible de tous les « Oui, mais… », (lol)
venez en discuter avec moi. En psy éso, on ne paye jamais « pour voir » !

Je vous attends avec vos questions, commentaires ou avis personnels.

N’hésitez pas, personne ne mord sur ce Blog 🙂