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Se nettoyer de toute cette crasse

 

 

Inconscient CollectifL‘idée présentée ici est celle-ci : selon l’axiome « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et réciproquement », s’il existe un inconscient collectif qui ressemble actuellement à une grosse poubelle géante, il doit bien exister un inconscient individuel, qui représente donc notre poubelle intime ! Et si nous désirons vraiment aider la planète nous pouvons déjà commencer à cesser de nous polluer nous-mêmes, dans un premier temps, puis essayer de nous dépolluer de tous nos abus passés concernant nos constructions mentales les plus morbides.

 

 

 

oeil4Plutôt que de me lancer dans de grandes théories compliquées, je vais me borner à vous raconter, en le résumant, ce que je fais moi-même lorsque j’aide les gens à se nettoyer, énergétiquement.

Ce témoignage me servira de base de travail au niveau purement intellectuel, à savoir l’énoncé des lois et des principes impliqués.

 

 

 

aimantLa prémisse de base est celle-ci : ce que l’on nomme notre poubellescorps astral est un aimant-poubelle qui attire toutes les formes astrales (émotions, sentiments, sensations, perceptions faussées, etc.) Bien entendu, il ne peut attirer que ce qui correspond à notre façon de penser. Le corps astral contient donc les poubelles auto produites (nos processus mentaux) ainsi que celles attirées, justement, par notre façon de penser et qui leur correspondent ou qui les complètent. C’est ce qui forme les poubelles induites, en somme.

 

 

 

corps astral3Ce fameux corps astral (comme nous dirions tout aussi bien « corps d’armée ») rayonne à l’extérieur sous forme d’une aura du même nom. (Astral vient du latin « aster » = « lumineux ») Dans cette aura, on peut « lire » (percevoir) l’origine de la plupart des problèmes émotionnels, des désordres psychologiques, etc. Selon les Principes de Polarité et de Vibration (voir mon étude sur l’Hermétisme, dans ce même blog), toute forme psychique vibre à une certaine fréquence et c’est cette fréquence qui détermine sa nature ainsi que sa polarité.

 

 

 

corps astral2A noter que si l’on augmente ou diminue cette fréquence, la polarité change en fonction des cycles vibratoires qui suivent une gamme bien précise.) Sachant cela, j’ai à ma disposition deux méthodes : « attirer » (pôle opposé) la forme morbide puis accélérer ses vibrations pour la détruire, ou bien la laisser en place mais augmenter sa fréquence, changer ainsi sa polarité et lui interdire de demeurer plus longtemps dans le corps astral de la personne soignée. Selon la loi impliquée, le plus (+) et le plus (+) se repoussent, le moins (-) et le moins (-) aussi, mais les plus (+) et les moins (-) s’attirent respectivement.

 

 

 

Qu’est-ce qui me fait choisir une méthode plutôt qu’une autre ? Le plaisir de faire sentir à la personne sur qui je bosse, des effets qui concordent avec ce que je me propose de faire. Lorsqu’une personne sent ce qui se passe, elle peut mieux le « conscientiser », suivre une partie du processus et m’aider à la débarrasser définitivement de ses problèmes. En somme, elle m’aide à l’aider et ça va beaucoup plus vite et on évite ainsi l’assistanat complet.

 

 

 

vibration2Bien entendu, à la partie purement énergétique se joint la partie psychologique. J’explique à la personne ce qu’il lui faut savoir sur ce qui se passait en elle, pourquoi cela se passait et ce qui s’y passera, désormais, si elle ne commet plus l’erreur mentale à la base de la présence, en elle, de la forme astrale morbide.

 

 

 

 

esprit-matiereCar il est bon de savoir que l’astral dépend en très grande partie du mental. Nous sentons toujours ce que nous pensons. Ou, présenté autrement, chacune de nos pensées s’accompagne nécessairement de sentiments et/ou d’émotions, dont la qualité et l’intensité dépendent, bien évidemment, de la nature de nos pensées et de ce qu’elles sont capables de faire naître en nous.

 

 

 

 

Nos pensées, même apparemment anodines, peuvent provoquer de violentes émotions en réaction, si elles viennent réveiller certains schémas dormants. Dit autrement, si ce que nous pensons vient alimenter l’un quelconque de nos « démons intimes » (schémas mentaux compulsifs) nous risquons, en réaction, d’avoir un comportement qui ne correspondra pas nécessairement à ce que nous avons pensé et ressenti. Du moins, en apparence.

 

 

 

subconscientNotre subconscience regorge de blessures profondes qui ont été mémorisées et qui n’attendent qu’une occasion favorable pour refaire surface et nous submerger en quelques secondes. C’est ce qui explique pourquoi, certaines personnes, ont une réaction démesurée en regard de ce que l’on a pu faire ou dire en leur présence.

 

 

 

 

Il est dit que Jésus chassait les démons des gens. Si c’était bien le cas, pourquoi prenait-il la peine de dire, après chacune de ses interventions : « Va, et ne pêche plus  » ?  Simplement parce que ce fameux démon ne dépendait pas de circonstances extérieures ou des caprices d’un présumé Prince des Démons. Le mot hébreu qui a été traduit par « pécher » signifie en réalité « mal viser«  et se réfère à la possibilité, pour le mental humain, de se tromper de « cible », de but ou d’adresse et donc, de ne pas toujours reconnaître quels sont ses propres intérêts.

 

 

 

autruche stupideEn effet, il nous arrive souvent de parler ou d’agir d’une manière qui ne sert pas vraiment nos buts. Quand cela ne s’oppose pas carrément à l’effet que nous désirions obtenir ! Or, nos paroles et nos actes découlent TOUJOURS de ce que nous pensons. Ainsi, « pécher » revient à se tromper de cible, à ne pas viser correctement en direction de ce ce que nous désirons atteindre ou obtenir.

 

 

 

Les émotions qui en découlent sont d’une nature démoniaque et peuvent nous nuire de différentes façons et, bien évidemment, nous rendre gravement malade, à la longue.

Chasser les démons revient donc à supprimer les effets cumulés de processus mentaux morbides ou destructeurs. Hélas, si la personne recommence à penser la même chose et de la même façon, elle produira de nouveaux des énergies hautement morbides et toxiques qui reproduiront les symptômes extérieurs de la maladie, du « démon », donc. C’est pour cela qu’une réforme psychologique devrait toujours accompagner un soin purement énergétique, car l’homme est un producteur de démons en masse ! Soigner le foie d’un alcoolique peut être utile, certes, mais le convaincre de ne plus boire est préférable !

 

 

 

affirmationsDans ma pratique, j’emploie donc des méthodes dites « psycho-énergétiques », car elles font aussi bien intervenir la psychologie que les énergies de guérison. Nous ne sommes plus à l’époque où l’homme peut se contenter de dire « Médecin, soigne-moi et laisse mon esprit tranquille avec ton savoir ! » L’assistanat est chose révolue ! Nous ne devons plus nous prêter à cette sorte de jeu risqué qui consiste à maintenir les « patients » dans l’attente de notre aide : nous devons les aider à se prendre en charge, voire les libérer de nous ! C’est ce que s’appliquent à faire tous les psychologues ésotéristes, même ceux qui sont également des thérapeutes (ce qui n’est pas nécessairement le cas.)

 

 

 

esprit5Il est également intéressant de savoir que notre façon de penser s’inscrit en réaction (effets morbides) sur la surface de l’aura astrale et peut se lire comme un livre ouvert. Lorsque je rencontre quelqu’un qui est en demande de soins,  je ne sais pas tout de suite à qui j’ai affaire. Juger serait d’ailleurs présomptueux de ma part. Mais je sais, par contre, comment fonctionne l’esprit et le cœur de cette personne, ce qui me permet de m’adapter à elle, ne pas la faire réagir par la différence vibratoire, si je ne désire pas l’aider ou, au contraire, augmenter ma propre fréquence, si je sens que la personne est ouverte à l’aide bienveillante et désintéressée.

Par désintéressée, je n’entends pas nécessairement œuvrer en toute gratuité, même si, dans mon cas, ce fut souvent le cas et que ça l’est encore quelques fois. Ici, l’intérêt qui se doit d’être absent, se résume à ce besoin de pouvoir sur autrui, d’ascendance psychologique.

Méfiez-vous toujours de l’apparente  » gratuité  » qui pourrait bien vous coûter, en fin de compte, la peau des fesses de votre âme !

 

 

 

charlatansNous savons, le lecteur et moi, que certains praticiens peu scrupuleux, font un peu durer le plaisir et collectionnent les séances de soins comme d’autres les timbres postes. Bien sûr, il est rare qu’une personne soit guérie en une seule séance, j’en convient, mais si le nombre de séances est supérieur à ce que le bon sens entérine, alors le récipiendaire (le patient) est en droit de se poser des questions. Ne serait que sur l’efficacité de la méthode employée et en ce qui le concerne du moins. Ceci n’est pas valable en ce qui concerne les traitements de fond ou de long terme, en cas de maladies très lourdes, évidemment.

 

 

 

J‘attends vos réactions, vos questions et vos commentaires. Et si cela se justifie, lorsque je serai assuré que mes lecteurs ont capté l’essentiel de la partie purement théorique de ce sujet (corps astral), nous passerons alors à un petit exercice pratique très simple mais non moins efficace, non pour permettre au Moi-Idéalisé de se mettre à briller plus fort encore, mais pour laisser briller, en nous, cette Lumière, cet « Aster » primordial (Akasha) que nous avons terni, comme des polissons que nous sommes.

 

(Note : la proposition faite d’exercice en fin de cet article, n’est désormais plus d’actualité.)

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Brice de Nice un Médium ?

Voici un article écrit il y a des années et qui, selon moi, pourrait intéresser quelques-uns par son contenu qui sort un peu de l’ordinaire mais demeure d’actualité.

 

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ange male 01Une fois n’est pas coutume, je vais vous présenter la face «positive» et de bonne augure d’une habitude psychologique contractée par une grande quantité de gens, en France ou ailleurs…. Je vais vous parler brièvement et, surtout, autrement, de ce réflexe qui consiste à « casser » les autres, en parole, comme cela et sans raison ou besoin apparent. La plupart on vu le film « Brice de Nice » ou en on entendu parler de son personnage principal, je suppose…

 

C’est celui qui dit sans arrêt : « Je t’ai cassé !»
Mais je suis certain que vous seriez surpris d’apprendre l’origine énergétique de cette manie pour le moins désagréable, n’est-ce pas ? Eh bien ! C’est une réponse naturelle et automatique de l’homme à une des subdivisions énergétiques de la grosse vague de 2012 !

 

En clair, ça signifie que les gens qui, pour des raisons traitées plus loin, sont ouverts à ce train d’ondes (ou longueur d’ondes) spécifique, ne font en fait que RÉPONDRE à un besoin naturel et…. positif ! Du moins pour eux, certes ! Comme vous le savez, la conscience de l’humanité aspire farouchement à se libérer de sa gangue de matérialité et, surtout, de ce voile d’illusion qui ressemble plus à une couette épaisse de trois mètres qu’à un voile !

 

 

fantastique2Et pour se faire, elle s’est donné des instructions, avant de revenir dans la chair, afin que, le moment voulu et désiré, elle puisse recevoir des outils psycho-énergétiques lui permettant de quitter l’horizontalité et retrouver le chemin Ascendant.

Et le fait de se faire casser à tout bout de champs par des cons qui feraient mieux de se regarder eux, est censé nous y aider, Monsieur le Curé ?

 

Oui.  Mais pas directement, certes ! Tous ceux qui font ça « captent », sans le réaliser, un égrégore positif du passé qui a été engendré par de Belles et Grandes Âmes qui vivaient, il y a très longtemps, sur les plateaux du Tibet et qui, plus tard, se déplacèrent un peu vers le sud pour s’y réfugier (et avoir la paix.) Cet égrégore est celui qui inspira, durant des siècles, la plupart des Guru (gourous) de l’Inde (les vrais, pas les truffes d’aujourd’hui) et dont le but avoué était de… casser l’égo de l’homme qui veut Remonter vers son Père. En fait, et sans le savoir, beaucoup de gens qui dénoncent les sectes se conduisent exactement comme des guru (ou gourous si francisé) !

 

 

Vous me direz, OK, ils captent l’égrégore formé par les autres Machins Illuminés de partout, là, très bien. Mais dans tout ça, on ne comprend toujours pas pourquoi ces gens là captent cet égrégore (et pas les autres) et surtout, quel est le but envisagé, attendu que les effets de ces « cassages » intempestifs sont plutôt désagréables et, surtout, rarement fondés ! Et vous auriez raison de me rétorquer cela !

Voici une réponse que je vous propose : Si elle vous défrise ou vous met mal à l’aise, sortez ce texte à l’imprimante puis employez-le pour remplacer le papier toilette de vos WC ! Nous sommes en république et vous seuls pouvez vous imposer quelque chose, pas moi Smile

 

 

itkeyscqPremièrement, ils captent le train d’ondes mentales de cet égrégore pour la simple raison qu’il faut absolument qu’ils se comportent comme des guru qui voient les défauts des autres mais n’en ont plus eux-mêmes (ce qui était exact par ailleurs pour les vrais guru, jadis) Pourquoi ? La belle affaire ! Pour qu’ils réagissent favorablement (comme prévu) et qu’ils se mettent à casser de l’ego (avéré ou présumé) à tour de bras autour de eux et… chez les autres ! Mais pourquoi ? Parce que c’est la seule façon de RÉVEILLER ENFIN la troisième faction Atlante ! Ah, ah ! ça vous scie, hein ?

 

 

De quoi ?! Une troisième faction Atlante ? Mais il est fou : il n’y en avait que deux, tout le monde sait ça, voyons ! Tout le monde sait ce qu’il a envie de savoir, oui. En Atlantide, nous disent la plupart des voyants et médiums, il existait deux factions opposées, juste avant la chute :

1. Les Fils de la Loi de Un (les gentils, il parait ^^)
2. Les Enfants de Bélial (les gros vilains pas beaux tout plein.)

 

 

mage sorcier 163D’autres vous diront qu’ils se nommaient en fait « Les Fils d’Adon-Inca » (du Seigneur Incréé) et « Les Enfants de Belzatl » (des eaux tumultueuses ou agitées), mais on s’en fout, n’est-ce pas, puisque l’essentiel est de comprendre de quoi il retourne… Or donc, selon les plus visionnaires, il n’existait, au moment de la chute, que deux types d’individus : les gentils et les méchants pas beaux (lol) Pour qui sait observer autour de lui, à notre époque, il est évident qu’il n’existe pas deux mais bien TROIS catégories d’individus ! Mieux encore : il a toujours existé TROIS catégories d’individus :

 

1. Ceux qui sont orientés Lumière, paix, service à autrui et qui se dévouent à quelque cause (si possible perdue d’avance, mais bon, hein, chut, on nous écoute !)
2. Ceux qui sont toujours excités, arrogants, hargneux, égoïstes et qui ne pensent qu’à eux, même si cet état d’esprit peut nuire à d’autres (ou surtout ?)
3. Enfin, il y a… Les Tièdes !

 

C’est-à-dire tous ceux qui ne veulent pas s’engager, se « mouiller » s’exprimer, faire valoir leurs droits ou leurs idées, ceux qui se contentent de ce qu’il y a et qui frémissent dès qu’on leur demande : «Et toi, tu en penses quoi ?» Ou encore :
« Et toi, tu es pour qui ? Tu dois te positionner ! » Dans la Bible il est écrit, noir sur blanc et en toutes lettres :

« Dieu vomit les tièdes »

(beurk !)

 

Bon, OK, nous avons à peu près suivi, mais quel rapport avec notre sujet ?
Le rapport est direct et sans pitié, le voici résumé d’une manière lapidaire et vous en avez aujourd’hui la primeur :

 « Si on donne à tous ceux qui doivent se réformer mais qui n’en ont ni la force ni le courage de le faire, le pouvoir de casser (psychologiquement) ceux qui, à aucun moment, n’ont encore réussi à se positionner, s’abritant derrière des concepts surannés de « lumière » et de « positivisme » afin de mieux FUIR leurs responsabilités, alors il se passera tôt ou tard deux phénomènes jubilatoires : premièrement, les « tièdes » vont en avoir marre de s’en prendre plein la tronche et vont se révolter et ruer dans les brancards, ce qui leur permettra de se positionner enfin et avec courage. En second, le fait qu’ils soient exacerbés par les « casseurs », ils vont à leur tour se mettre à parler et vont dire tout ce qu’ils ont sur le cœur et montrer aux « casseurs » que eux aussi savent voir la paille dans l’œil du voisin ! Ce qui fait que les « casseurs » vont se faire à leur tour casser de première, et chez eux, cela aura pour l’effet d’un électrochoc qui permettra alors de se sortir leur âme de son marasme séculaire. »

Voilà, exprimé en langage moderne, une des actions de la Grande Vague de 2012 qui montre déjà quelques effets, de ci, de là.

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’amour et la compassion pour cacher la lâcheté de vivre

bsaopz6qJe vous propose un sujet dérangeant (si, si, vous verrez) et qui est un pavé de plus dans la mare, dans cette soupe d’hypocrisie humaine qu’est devenue une partie de la spiritualité à notre époque (heureusement, il reste l’Autre.) Comme vous le savez, nous ne sommes avant tout que des humains, même si une partie de nous demeure divine (ou se propose de le redevenir un jour prochain.)

Et ceux qui refusent d’assumer leur part évidente d’humanité ne feront que retarder leurs progrès et, en un sens, retarder le progrès de tous, car ils fausseront souvent les échanges ordinaires et légitimes entre chercheurs de Lumière, cela à cause de leur trouille bleue à l’idée de devoir assumer leurs limites pourtant toutes aussi légitimes que ce besoin de se grouper avec les autres et d’échanger avec eux.

Une chose vitale devrait être retenu ici pour la bonne compréhension de la suite :

Nous sommes tous, sans exceptions, bien imparfaits parce que nous exprimons, actuellement, qu’une faible partie de notre divinité présumée ou même acquise. Et en tant qu’être imparfaits, nous connaissons tous le doute, la peur et l’inconfort spirituel, quand ce n’est pas carrément le stress voire la dépression, ne serait-ce que passagère et minime.

 

 

Peur des autresJe le redis : tout ceci est normal, car nous sommes avant tout humains et donc faillibles. OK jusque-là ? Du coup, nous devrions, en tant qu’êtres humains faillibles, manquer d’amour et de compassion face à des personnes se montrant inutilement cruelles ou critiques, alors que leur avis sur nous n’a pas été réclamé. Allons plus loin : si nous avions, en nous, quelque schéma spirituel à la con nous faisant croire que nous devons aimer notre prochain, même si ce dernier est un enfant de P…, nous devrions souffrir mille morts à l’idée de ne pas pouvoir incarner un tel idéal (placé bien au-dessus de nos moyens réels.) Vous me suivez toujours, là ?  Donc, revenons deux minutes aux gens qui sont lâches et ont peur de vivre et « d’affronter le mal », comme ils disent (se plaçant eux-mêmes du même coup du côté du «Bien», of course ! )

 

Est-il humain aussi d’avoir peur du mal, d’avoir peur de devoir souffrir à cause des cons qui ne font aucun effort pour se rendre «aimables» (digne d’amour, donc) mais qui comptent sur notre stupidité pour être tout de même «aimés tels qu’ils sont» ? Réponse : Mais oui, parbleu ! C’est humain et même : «plus humain que ça, tu meurs» !

Au départ, avoir peur d’affronter le mal, refuser de souffrir sans y être obligé, sont des réactions naturelles, logiques et légitimes à n’en plus pouvoir ! Pourquoi devrions-nous supporter ce qui nous déplaît par nature, nom d’un petit Poucet émasculé ?

 

humain2Et comme cela est naturel et légitime, avons-nous besoin de nous justifier auprès de qui que ce soit avant de réagir instinctivement en être humain ordinaire ? (ce que sont même -ou surtout- les initiés) Réponse : non, bien évidemment ! Alors voici ma question :  Pourquoi le Net foisonne t-il de gens qui, au travers de salons ou de forums spiritualistes (ou supposés tels), prétendent que nous devons aimer nos ennemis et que si nous sommes insultés, maltraités ou pris grossièrement à partie, c’est alors le moment pour nous de montrer notre amour, notre compassion et notre tolérance ?

Et pourquoi réagissent-ils violemment et sans aucune maîtrise émotionnelle dès que nous leur laissons entendre que nous ne partageons pas cet avis et que réagir ainsi est au-dessus des moyens réels d’une personne ordinaire ? D’ailleurs, une telle réaction, aussi agressive qu’intolérante, ne s’inscrit-elle pas en contre de ce qui était préalablement prêché ? (paix, amour, tolérance, compassion, bla, bla, bla, prout ! Oh, pardon, Monsieur le curé !)

 

hypocrisie2D’où vient un tel engouement pour cette soi-disant « luminosité de l’être », et surtout, à notre époque où la plupart des gens se conduisent sur la route et avec leur bagnole comme de véritables sauvages ? Si on ne possède pas de réelles connaissances psychologiques, on est en effet en droit de se perdre en conjectures et de se manquer un peu de respect en concluant, pour se débarrasser du problème gênant, que les gens feraient mieux d’incarner ce qu’ils prêchent aux autres… Bien que cette remarque soit justifiée par ailleurs (ma foi !) elle n’explique pas pourquoi autant de gens, hommes et femmes, se barricadent d’une manière aussi ridicule derrière des préceptes évidemment lumineux, certes, (qui oserait dire le contraire ?) mais réservés apparemment à des êtres d’exception tels les Grands Maîtres ?

 

humainsSeriez-vous capables, vous, d’aimer les gens qui vous détestent et vous poursuivent de leur médiocrité ? Moi non, et c’est un fait, pour ne pas dire carrément UN CHOIX ! Vous non plus, dites-vous ? Horreur ! Nous sommes donc des êtres humains ordinaires, et non des êtres d’exception, imposant la plus grande admiration à tous les Anges du Paradis et de sa proche banlieue ? (Prouuut !) C’est ballot, non ? Bien, à présent que nous voilà promu au grade très rare (car très rarement envié) d’être humain ordinaire, voyons si nous pouvons répondre à notre question, plus haut…

 

Mage3Pourquoi les gens s’abritent-ils ainsi derrière leur carapace d’initié qui DOIT absolument aimer ses ennemis et se comporter, d’une manière générale, comme si une auréole remplaçait son anus ?  D’ailleurs, en ont-il était capables, à un moment quelconque de leur vie, il y a dix ou quinze ans, par exemple ? Réponse qui va vous faire hurler : OUI ! Ils en étaient apparemment capables puisqu’ils envoyaient de l’amour à ceux qui leur décalquaient le cœur avec application et une jouissance que je leur envie ! Ah bon ?  Ouep ! (notez la sobriété magnifique de cette réponse, frôlant le prix Goncourt de justesse !)

 

divins secretsJe ne dis pas ici qu’ils réussissaient vraiment à aimer leurs ennemis ! Je dis simplement que certaines énergies mentales, en présence, à cette époque, leur permettaient non seulement de mentir aux autres avec succès mais également de se mentir à eux-mêmes, ceci avec presque autant de succès ! Mais les énergies en présence ont changé ! La Conscience Collective de l’humanité a décidé, à la fin des années 80, d’arrêter de se faire des films et de se mettre à vivre plus authentiquement. Dès l’année 1998 (pour ceux qui adorent encore l’astrologie) les gens qui préalablement se mentaient comme de véritables initiés… Au mensonge, n’y parvinrent plus du tout ! Mais sans toutefois remarquer la chose !

 

mentir-femme croise doigtsAujourd’hui, lorsqu’ils essayent d’abuser leur prochain au sujet de leur degré présumé de luminosité spirituelle, eux pourtant si instruits et entraînés au mensonge, ne réussissent qu’à se ridiculiser, tant il est devenu flagrant qu’ils sont incapables d’appliquer à eux-mêmes ce qu’ils persistent pourtant à prêcher à autrui.  Pire encore : ils font preuve de beaucoup moins de maîtrise, d’affection réelle et de tolérance que ceux qui se prétendant encore matérialistes, n’essayent même pas de tricher avec leur nature un brin stressée d’homme et de femme de ce nouveau millénaire. (Et qui ne l’est pas peu ou prou, d’ailleurs ?)

Bon, OK, ça correspond à peu-près à ce qui se passe sous les yeux de tous, car même nos parents, censés nous témoigner tout de même plus que des «initiés», amour, compassion et tolérance, se mettent à nous pomper l’air, à devenir un poil tyrans et nous montrent, en définitive, que ce qu’ils aimaient, en nous, c’était l’image qu’ils s’étaient construite de l’enfant bien sage et obéissant.

A croire que si nous ne sommes plus « leurs petits », nous ne sommes plus rien du tout. Bref, vous voyez peut-être à quoi je souhaite faire allusion ? (Bien que je ne vous le souhaite pas non plus !) Donc, les initiés « bourrés d’amour et de compassion » sont en fait surtout bourrés de colère, de rancune et d’animosité envers tous ceux et toutes celles qui ne se prêtent plus à leur petit manège pitoyable, digne d’un second rôle d’un mauvais film de série B.

 

asep9776Certains d’entre eux s’éveillent lentement d’un songe collégial dans lequel ils étaient plongés, ainsi que leurs semblables. Ils réalisent qu’on leur a menti, qu’on les a trompé et qu’ils n’ont jamais été cette « Lumière extraordinaire », quasi aveuglante qu’on leur a fait croire qu’ils pouvaient être ou devenir. C’est ballot, non ? Quelques-uns réalisent du même coup qu’ils ne demandaient que cela, d’être bernés, car leur Moi-Idéalisé surpuissant, construit à partir d’un ego tremblant de peur à l’idée d’être médiocre et inutile, était à la base non pas de cette trahison mais de cette auto-trahison ! De quoi ressentir de l’amertume sinon de la colère, non ? Ou pour le moins quelques frustrations, je dirais.

 

Cette idée à la fois magnifique et absurde « d’aimer son ennemi » alors qu’il suffirait amplement de le respecter, faisait bien l’affaire de certains, trop lâches, de toutes façons, pour se défendre du mal et sachant par ailleurs que le mal, lui, n’a pas de Moi-Idéalisé et se contente de frapper très fort là où ça fait le plus mal ! Osez dire l’inverse, vous que la vie ne semble pas avoir épargné ! Donc, aimer, compatir, bla, bla, bla, ne servait en fait que d’excuse «lumineuse» pour cacher une lâcheté de vivre et de participer à ce que quelques-uns nomment encore «le karma collectif.» (qui se résume à regrouper des êtres qui pensent de la même façon, soit dit en passant.)

 

yoda 01Car en effet et après tout, si celui qui nous traite comme une merde nous « instruit », alors une bonne baffe dans sa gueule devrait pouvoir l’instruire à son tour, non ?

A moins que seul ce qui est moche, sombre et générateur de souffrance, puisse avoir le pouvoir de nous instruire et se faire le véhicule inconscient du Divin ? Dans ce cas, la Lumière serait une chose bien inutile, ne croyez-vous pas ?
Mais que Maître Yoda se rassure, nous n’aurons pas à «passer du côté obscur» de la Force… Car une partie de notre présente humanité est déjà passée du côté obscur de la Farce et ce, depuis belle lurette !

Vous étiez prévenus que ce texte allait déranger, alors ne venez pas vous plaindre ensuite d’avoir eu l’idée de pouvoir le lire en toute impunité !

 

Serge Baccino