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Gnôthi seauton

logo forum newLorsqu’il y a sept ou huit ans en arrière  de cela (Nota : écrit fin 2013), ma femme et moi-même avons créé le forum Psukelogos afin de faire connaître aux français la psychologie ésotérique propre à l’enseignement issu en grande partie des Shiva Sutra (Shivaïsme du Cachemire, branche laïque), nous n’étions pas certains de rencontrer un franc succès. En effet, présenter à un public habitué à se trahir, à composer et à mentir à tout bout de champs, une technique pour redevenir intègre et véridique, cela revenait à devenir marchand d’aspirateur dans un village du Sahel ne possédant pas encore l’électricité !

Non pas qu’il n’existe pas, en France, de personnes assez matures pour affirmer leur désir de « trouver la vérité. » Disons plutôt que cette quête de vérité est censée exclure l’individu qui la conduit. Gag !

 

 

 

pouvoir sur autrui-manipulationUne technique spirituelle, ésotérique, surtout si elle offre des avantages et un pouvoir sur autrui, aurait rencontré un bien plus grand succès. Mais une vérité spirituelle qui réclame de ses chercheurs qu’ils se déprogramment et redeviennent des hommes et des femmes dignes de ce nom, voilà bien une vérité qui n’intéresse que très peu de monde. Quel ésotériste en herbe ne connaît pas et n’est pas capable de citer de mémoire la sentence qui était jadis clairement écrite sur le fronton du temple de Delphes ?

« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux. »

 

 

 

 

Mais est-ce que ces aimables « chercheurs de vérité » ont bien compris le sens du « connais-toi toi-même » ? Puisqu’il est question de SE connaître soi-même, pourquoi se précipitent-ils ainsi sur des livres traitant de tout autre secret que celui que leur être recèle ? Il n’a jamais été question d’apprendre beaucoup ou même de savoir comment fonctionne l’univers et quels sont ses secrets : il a toujours été question de s’étudier Soi afin de se connaître Soi.

Il n’est même pas utile de savoir « se dédoubler« , de faire bouger des objets à distance, de contacter les morts ou les Maîtres, d’étudier la kabbale Hébraïque  (quelle prise de tête !) ou de déchiffrer les grimoires antiques de sorcellerie : il est question de descendre profondément en soi et d’exhumer tout ce que nous y avons préalablement enterré, avec application et secrète satisfaction.

 

 

 

Alors quoi ? L’homme a-t-il si peur de lui-même qu’il préfère encore passer pour un âne en faisant mine de ne pas voir qu’il agit à l’inverse de ses paroles, plutôt que de se rencontrer lui-même ? Une personne de mes proches me demandait, voici quelques années, pourquoi la psychologie ésotérique, vieille de six mille ans, n’était pas au moins aussi connu que l’ésotérisme traditionnel. En guise de réponse, je lui ai demandé s’il lui arrivait de se mentir, d’avoir peur de connaître la vérité et de préférer un mensonge qui sécurise qu’une vérité qui fait peur. La personne m’a répondu par l’affirmative. Je lui ai donc dit simplement ceci :  » Sache que les autres aussi. « 

 

 

 

personaIl n’est pas possible de s’étudier soi-même si on a peur de découvrir en soi des choses dérangeantes et laides. Il n’est pas possible d’aimer la vérité et de mentir pour couvrir d’autres mensonges. Et il n’est pas possible de se demeurer fidèle tandis que l’on passe une vie entière à se trahir avec application. La psy éso est faite pour les plus courageux d’entre nous, pas pour ceux qui se rangent toujours du côté où sa crie le plus fort et où ça peut faire le plus mal, en cas de désobéissance. Cela dit, on peut très bien être un matérialiste convaincu et compter parmi les plus doués des élèves de la psy éso. Il suffit, pour cela, de ne retenir de l’enseignement que la partie purement psychologique qui est valable pour tous et en tous temps, puisque adaptée à chacune des époques.

 

 

 

 

peur-immenseCroire est inutile quand l’on peut savoir. Mais pour savoir, il faut ne plus craindre de courir le risque de se faire peur, de se décevoir au point de refuser de s’assumer en l’état (tel que nous sommes pour le moment.) Il est clair que l’homme et la femme de ce présent siècle ne s’aiment pas. Ils se trouvent faibles, moches et, surtout, sans grande valeur.  Mais pour qu’ils aient pu en arriver à ce constat déplorable et sans doute un brin exagéré, encore a-t-il fallu qu’ils en arrivent à SE DÉCEVOIR EUX-MÊMES.

 

 

 

 

En somme, celui qui ne s’aime pas, qui se trouve lâche et stupide, celui-là n’a aucun intérêt à faire des efforts. Surtout sachant (ou plutôt croyant) que le moindre de ces efforts sera voué à l’échec, comme tous les autres. Avec ce genre de pensée et à partir d’un tel état d’esprit, il est clair que le plus sûr moyen de ne pas se décevoir plus encore, c’est de ne plus rien tenter du tout, ne plus jamais chercher à s’améliorer, voire de ne plus vivre vraiment.

 

 

 

en recherche de sa propre valeurLe problème c’est que cela ne consiste pas en une solution viable, bien au contraire ! En effet, ne plus rien faire n’aura pas pour seul effet de ne plus faire de conneries : cela aura surtout pour effet de fortifier l’idée que la personne n’a aucune valeur. Or, il est impossible à l’homme et à la femme de vivre sans avoir un minimum de ce sens de sa propre valeur. La question est donc celle ci :

« Comment recommencer à s’aimer, à être sinon fier de soi, du moins conscient de sa place dans la société et de la valeur du rôle que l’on a à y jouer ? »

 

 

 

 

valeur personnelleLe problème, comme toujours, contient sa propre solution. (« Tout est double. ») Puisque l’homme ne s’aime plus à cause du sentiment d’un manque de valeur, la seule façon de se remettre à s’aimer et à se respecter, c’est de faire des choses qui ont une quelconque valeur à ses yeux. C’est d’ailleurs ce qu’ont bien compris ceux et celles qui ont un comportement compulsif lorsqu’il s’agit d’aider, de conseiller, de soigner gratuitement (sic), d’agir d’une manière noble et altruiste, etc. Seulement voilà : n’ayant pas l’habitude de s’aimer et de se respecter, ils ne peuvent avoir, du moins au départ, qu’un comportement correspondant à leur propre état d’esprit. Alors nous rencontrons de ces personnes qui, pour redorer leur blason, salissent celui des autres.

 

 

 

 

critiques-colportagesQui d’entre nous ne connaît pas au moins un parent, un « ami », un collègue de bureau ou de travail, qui ne peut pas s’empêcher de critiquer les autres dans le buts de démontrer que lui, il aurait fait mieux ? A la base de ce comportement, nous trouvons toujours un mal-être profond, une carence presque totale d’amour-propre, dans tous les sens du terme. Les psy éso ont une très belle phrase pour résumer le comportement de ce genre de personnages :

« Nul ne peut s’élever en abaissant les autres. »

 

 

 

 

aller vers les autresJ‘aimerais proposer aux lecteurs de ce blog, une réflexion sur la valeur intime. vous aimez-vous vraiment ? Avez-vous du respect pour vous ? Si la réponse est quelque peu hésitante, voici une question, en fait une astuce, qui devrait vous aider à trancher tôt ou tard :  » Que faites-vous de bien pour vous ou pour autrui, qui puisse transformer l’image que vous avez de vous ? A qui servez-vous ou à quoi ? qu’attendez-vous pour faire tout ce qui est en votre pouvoir pour devenir fier de vous et heureux d’exister ? Mais s’il vous plaît, quelle que soit votre action, évitez de blesser, de tromper ou de chercher à diminuer les autres dans le but de vous élever vous, car vous ne feriez alors que condamner votre actuelle image de vous-mêmes et vous finiriez par vous haïr définitivement. « 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le doigt pointé

mental17Les psychologues ésotéristes ont été les seuls à dénoncer un ancien état d’esprit très instructif qui sévit à nouveau et depuis une dizaine d’années au sein de notre actuelle jeunesse, les 20-30 ans. Cet état d’esprit consiste à nier carrément qu’un individu vivant à notre époque puisse devenir ce que l’ésotérisme de base appelle « un Maître » (ou assimilé.) Comme vous devriez le savoir à présent, l’idée est moins de juger que de comprendre et d’expliquer. Personne n’a ici envie de se lancer dans le débat du « c’est pas con ! » ou au contraire, du « Mais c’est très con ! » L’intérêt de cet article est double :

1. Expliquer l’origine d’un état d’esprit, son but, ce qu’il est censé produire comme effet « positif » pour la personne qui choisi de s’en faire le porte-flambeau.

2. Quelles sont les lois du fonctionnement de l’esprit impliquées.

Supposons qu’il soit exact que plus personne, à notre époque, ne puisse devenir un Maître, soit ! En bon « flic de l’esprit » que nous sommes, demandons-nous « à qui profite le crime ? » (vous connaissiez l’astuce, en criminologie ?)

 

 

 

mental15En effet, pour qu’un mental choisisse de véhiculer ce genre d’information, il faut qu’il y trouve un intérêt quelconque, n’est-ce pas ? Si plus personne ne peut devenir un Maître, alors les plus programmés et encombrés mentalement d’entre nous peuvent respirer en paix ! Qu’est-ce qui pourrait inquiéter une personne qui croit ne plus pouvoir devenir Lumineuse et saine d’esprit ? Qu’est-ce qui pourrait créer des problèmes à une personne devenue incapable de changement et d’amélioration ? La réponse est évidente : qu’on lui démontre qu’elle se trompe et qu’elle peut, avec un peu de courage et de volonté, se transformer elle-même et en comptant sur ses seuls efforts.

Et qu’est-ce qui pourrait ainsi lui faire honte et établir la preuve formelle qu’elle se ment et fait montre simplement de fainéantise  spirituelle ? La présence autour d’elle d’un Maître ou assimilé, oui.

 

 

 

ange noir 02Si personne n’arrive à se sortir de son bourbier mental, alors ce même bourbier devient l’ordinaire de l’être humain moderne, n’est-ce pas ? Mais si quelques-uns y arrivent, si quelques-uns donnent même l’impression d’être différents et meilleurs sur certains points, alors là, il y a danger pour l’intégrité de cette croyance en l’impossibilité d’évoluer vers la Maîtrise. Jadis, les Maîtres instruisaient, conseillaient et apportaient leur aide, mais ils ne dénonçaient rien, ne forçaient rien et laissaient à chacun la responsabilité de ses choix. Et ceci était approprié à l’époque et aux divers buts envisagés à plus ou moins long terme.

 

 

mental04A présent que chacun doit apprendre à se démerder tout seul comme un grand et à devenir son propre Guide de Lumière, son propre Maître et Dieu, il n’est plus opportun de conserver cette relation surannée de « Maître et Disciple. » Mais cela ne signifie pas pour autant que chacun pourra dire et faire n’importe quoi en toute impunité, comme par exemple démolir le moral de milliers d’individus en laissant planer l’idée saugrenue que les Maîtres n’ont jamais existé et qu’il est utopique de désirer s’approcher seulement de leur niveau idéalisé à l’extrême par quelques pingouins endimanchés !

 

 

 

 

bouddha-brouillardD’ailleurs, rien ne dit que ces mêmes anciens Maîtres ne soient pas eux-mêmes revenus sous les traits plus rassurants d’hommes et de femmes vraiment ordinaires… Il fallait d’ailleurs qu’il en soit ainsi, car pour arrêter cette relation Maître-élève, il fallait bien que le plus intelligent des deux donne l’exemple et fasse les premiers pas. Alors les anciens Maîtres sont revenus, sous forme d’extension de leur Soi-Conscience, plus humains que jamais et, surtout, plus libres ! Et cette liberté se résume à pouvoir dire et faire tout ce qu’ils veulent eux aussi, y compris foutre la merde dans le camps des forces de l’ombre ! N’étant plus des Maîtres, comme les précédentes extensions, mais de simples humains, ils n’ont plus à « montrer l’exemple » et être plus sages que des images : ils se sont redonner les mêmes droits que ceux et celles qui furent jadis leurs élèves et disciples, passagers ou attitrés.

 

 

 

Doigt-accuseIls n’instruisent donc plus : ils dénoncent ! Ils pointent du doigt ce qui leur paraît inadéquat et, en un mot, deviennent des empêcheurs de mentir-et-de-prendre-les-autres-pour-des-cons en rond. Ont-ils un tel droit de forcer ainsi la main à ceux qui sont libres de mentir et de faire avaler des couleuvres aux autres ? Oui, ils ont le même droit que ceux qui font ce qui est très con (mentir.) Alors eux aussi font une chose très conne : Ils donnent la vérité surtout à ceux qui ne la réclament pas et la cachent aux autres, les gens instruits à n’en plus pouvoir.

Un peu d’humour et de simplicité permettent de bien comprendre ce qui vient d’être écrit, mais pour être certain d’avoir été le plus clair possible à ce sujet, je vais représenter l’enfant autrement car parfois, il passe mieux par le siège.

 

 

 

Manipulateur03Puisque la loi de libre arbitre implique que votre voisin a le droit d’être un poux et de vous faire chier comme c’est pas permis (en français dans le texte), cette même loi vous autorise à être un poux et à le faire chier vous aussi, ceci en l’empêchant de réussir à être un poux et un chieur de première ! Du coup, vous n’êtes plus occupés à pleurer qu’on vous viole votre libre-arbitre car vous êtes bien trop occupé à en faire de même avec votre voisin ! (ou du moins à l’empêcher de parvenir à ses propres fins obscures.)  Pour le sujet qui nous concerne, ça donne ceci :

Laissez les gens avoir le droit de nier la Lumière et ne perdez pas de temps : empêchez-les d’y arriver, devenez ces casse-burnes cosmiques que vous ne pouviez pas être jadis, alors que vous suiviez une voie Lumineuse réservée aux eunuques de l’âme. Et laisser ceux qui sont revenus pour jouer ce même rôle, s’illusionner avec leur degré de luminosité qui n’éclaire même plus leur ego.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les deux vérités

pensee-positiveCertains se posent ce genre de question : « Puisque la vérité, c’est ce que nous sentons, attendu que ce que nous sentons, c’est vrai que nous le sentons vraiment, pourquoi ressentons-nous toutes ces merdes en provenance de notre âme, et non l’Autre Vérité, celle de Dieu, qui elle aussi pourrait être ressentie par nous ? »  (Nota : Cette question m’a été posée voici plusieurs années, dans le Club d’ésotérisme que je dirigeais, en Corse et jusqu’en 1996, par un membre avancé dans les cours de psy éso que j’y donnais alors.)

 

 

 

esoterikosIl faut comprendre que « Tout est vérité » ! Comprendre que tout peut être ressenti comme vrai. Si vous souffrez, vous le sentirez, et cela sera vrai, n’est-ce pas ? Si vous cessez de vous mentir, de vous cacher la vérité, cela sous prétexte que ça fait mal, vous ne sentirez plus jamais la souffrance, puisque cette dernière provenait de votre résistance à l’effort de votre être intérieur pour vous informer de toute cette merde qu’elle renferme à votre insu ! Et non seulement vous cesserez alors de souffrir mais de plus, vous libèrerez, du même coup, la mémoire de l’esprit de sa compulsion actuelle.

 

 

 

Mais si vous ne résistez plus, si vous acceptez le « premier degré de vérité » (celui qui dit « Je souffre vraiment »), alors vous connaitrez la seconde vérité, celle qui ne vient pas de l’âme mais de la Soi-Conscience, de la Plus Haute Réalité qui soit. Et vous serez libre, enfin. Libre d’être vous-mêmes, tel que vous êtes actuellement et « en l’état. » Un état qui est tout, sauf le votre, justement, car s’il produit de la souffrance, il n’est pas pour vous (destinataire) et s’il n’est pas pour vous (avec vous) il ne peut donc pas être à vous ou de vous.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Actualité et Réalité

« La psychologie ésotérique se résume à l’observation de l’actualité spirituelle d’un individu et d’agir ou de réagir en conséquence et selon soi (hors tout conditionnement mental.) »

 

 

712vbcylAvant de développer ce postulat, il serait bon de définir la différence exacte entre la réalité et l’actualité. L’actualité, c’est tout ce qui se passe vraiment, en nous et autour de nous, que nous en soyons conscients ou non. Par exemple, un avion est en train d’atterrir sur l’aéroport du Bourget, mais comme je me trouve à Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône (écrit le 20 juin 2013), je ne peux pas en être conscient et cet évènement ne fait donc pas partie de ma réalité.

La réalité, c’est tout ce dont je suis conscient, que cela soit vrai (authentique) ou non. Par exemple, je suis conscient de tous les objets qui m’entourent, mais je peux être aussi conscient de cette idée que si un ami qui devait venir me visiter est en retard, c’est peut-être parce qu’il a eu un accident de voiture.

L’idée et l’émotion déplaisante qui en découlent sont bien «réels», cela dans le sens où j’en ressens véritablement les effets sur moi, mais ne reposent pas nécessairement sur les faits, sur l’actualité, donc. En effet, lorsque cet ami arrive enfin, je puis être rassuré et rire de ma crainte non fondée mais ayant toutefois provoqué une véritable émotion.

 

 

 

trajectoireDans l’actualité, il se passe des choses… En réalité, comme nous ne pouvons pas être conscient de tous les évènements en simultané, nous sommes obligés de faire appel à d’autres facultés dites subjectives pour essayer de savoir tout de même les choses qui nous intéressent le plus. Ces dites facultés subjectives reposent sur notre réalité intérieure, c’est-à-dire sur la mémoire, l’imagination, l’intuition, etc. Autrement dit, lorsque nous essayons de connaître «ce qui ne tombe pas sous les sens» (ce qui ne se passe pas directement sous notre nez, donc) nous sommes obligés de faire appel au côté subjectif de notre être pour repousser les limites imposés par nos cinq sens objectifs (vue, ouïe, goût, toucher, odorat.) Ceci n’est pas mauvais en soi mais a le pouvoir de nous couper temporairement de l’actualité, c’est à dire de «tout ce qui se passe vraiment ou en fait

 

 

 

A quels moments de notre vie faisons nous appel à notre subjectivité ? Uniquement pour compenser les limites usuelles de nos sens ? Certainement pas ! Nous le faisons tous, depuis des décennies afin -non pas de connaître ce qui n’est pas accessible- mais bien pour essayer de NIER ce qui est pourtant sous notre nez ! Bref, notre subjectivité nous sert en grande partie à nous mentir, c’est-à-dire à nous couper sciemment d’une actualité qui ne nous plaît pas (ou plus.)

Pourquoi ferions-nous cela ? Parce que nous croyons que si nous acceptons ce que nous proposent nos sens (et notre cœur) nous allons devoir agir, à savoir faire quelque chose pour essayer de changer ce qui nous dérange, au sein de cette actualité. Et c’est mal ? Certes non ! C’est même des plus légitimes !

 

 

 

Inconscient Collectif6Alors quoi ? Eh bien ! Alors, le problème réside plutôt dans le fait que, parallèlement à cela, nous croyons que nous ne pouvons pas changer ou améliorer, cette actualité que nous vivons et qui nous déplaît. Et nous avons très peur ! Ce qui est humain, certes. Mais cette peur de ne pas réussir à améliorer un quotidien qui nous déplaît nous force à «faire mentir l’actualité» et nous pousse alors à  nous réfugier dans notre tête, à nous inventer un monde idéalisé dans lequel nous sommes parfaitement heureux, merci pour tout et au revoir madame !

 

 

 

3kkvvqcwCe besoin de fuir une réalité jugée inacceptable est ce qui donne naissance à ce que les psy éso nomment Le Moi-Idéalisé. Ce «moi» de procuration provient de notre refus éventuel de cautionner ce que le «moi» naturel (ou humain) nous transmet comme informations concernant notre actualité. Lorsqu’une personne ne supporte plus de voir et d’assumer la vie qui est pourtant la sienne, elle n’a pas d’autres façons de survivre que de s’inventer une vie différente et valorisée.

Aussi étonnant que cela puisse sembler, du moins pour qui ne connait pas encore les agissement de ce Moi de procuration très dangereux pour l’évolution de l’individualité consciente, ce sont les personnes le plus fortement orientées vers la spiritualité, qui succombent le plus facilement, voire les premières, aux pièges sournois tendus par le Moi-Idéalisé.

 

 

 

Karma12Il est rare, par exemple, qu’un matérialiste convaincu, même si, selon lui, il a un brin loupé sa vie, se prenne pour un Elfe, un Jedi ou un Archange de la Face, venu sur terre pour sauver les pauvres âmes en détresse… A noter enfin que c’est ce [ici, censuré, gros mots !] de Moi-Idéalisé qui nous fait passer pour des Tanches de la Baltique aux yeux de personnes équilibrées, rationnelles et à l’esprit brillant qui accepteraient de s’informer plus avant sur l’ésotérisme véritable, si elle n’étaient pas rebutées par le comportement largement immature de nombreux spiritualistes.

En effet, qui pourrait prendre au sérieux une personne se disant spiritualiste quand on sait que la plupart d’entre eux et de nos jours, s’imaginent être des extraterrestres réincarnés ou des anges envoyés sur terre par un Dieu débordé par les conneries inventées et perpétrées par ses créatures ?

 

 

 

Mysticisme2Moi non plus je ne serais pas très enclin à croire ou même seulement disposé à écouter un jeune de 20 ans qui se déclare «demi-Elfe» et qui désire «témoigner des buts profonds de son peuple» ! Rigolez pas, c’est authentique, je l’ai lu sur un forum de spiritualité qui est même assez connu. Pour qui ne sait pas «voir» certaines choses invisibles aux yeux de la chair, c’est un véritable défi que de faire la différence entre un esprit enfiévré qui se prend pour Napoléon, et un véritable Maître.

On pourrait même avancer l’idée que les deux ont (ou affectent d’avoir) un comportement presque semblable, car le Maître, -comme l’esclave du Moi-Idéalisé- pense et agit comme s’il savait tout et était déjà Divin. Il parle, écrit et se comporte avec une assurance et une confiance en lui qui glace littéralement le cœur de ceux qui ne s’aiment pas et qui n’ont aucune confiance en eux. D’où le côté excessif, parfois, de leurs réactions.

 

 

 

k1842r0cBien sûr, une personne intelligente pressentira toujours qu’il existe un moyen ou un autre de différencier le cinglé du Maître véritable. Mais nous pourrions imaginer que cette même astuce appartient à certains qui ne risquent pas de la partager, du moins pour les 7 ou 8 prochaines années, attendu qu’elle consiste en la seule manière de savoir si une personne va se casser la gueule (M-I) ou décoller pour les cimes spirituelles. Et ces individus ont une sainte horreur de perdre leur temps avec des rigolos qui, de toutes façons, ne vont pas aller bien loin.

D’ailleurs, le plus sûr moyen est encore de voir et d’attendre : le cinglé ne pourra jamais singer la véritable Lumière plus de deux ou trois jours d’affilés sans se recouper et dévoiler lui-même la sombre farce dont il est le principal acteur. Mais bon, il n’est pas impossible non plus de découvrir cette astuce par soi-même, surtout si on est un peu rusé, qu’on a de l’humour et que l’on a compris comment fonctionne l’ego dans sa partie la plus déplorable et minable qui soit.

 

 

 

femme-main-soleilMais sans parler des Maîtres ou de tout autre dénomination qui sépare plus que ce qu’elle unit, il existe aussi des professeurs et des enseignants de l’ésotérisme qui, même s’ils ne sont encore que des humains comme les autres, sont capables de faire fi, temporairement, de leurs propres limites, ceci afin de pouvoir transmettre cette Lumière dont ils sont peu ou prou les Porteurs. Ceux qui ont un brin d’intérêt pour ces choses et qui font montre d’un sens de l’observation véritable, sans passion et avec objectivité, auront vite remarqué une chose :

les instructeurs dignes de ce nom ne parlent que rarement de « ce qui va bien » mais plus volontiers de ce qui va mal et donc, qui est susceptible de fâcher leur entourage.

En effet, parler de ce qui va bien ou qui est déjà impeccable ne fait pas avancer les choses et ne peut, à la longue, que servir de branlette mentale à l’ego.

C’est le stade auquel se situent pas mal de jeunes spiritualistes de notre époque. Certains, fort heureusement ont trouvé comment avancer vraiment.

 

 

 

Du coup, les gourous de pacotille sont encensés et appréciés, tandis que les véritables instructeurs ou professeurs sont montrés du doigt et traités de tous les noms d’oiseaux.

En effet, qui aimerait que l’on parle de tout ce qui est laid, injuste, imparfait, non-terminé et négatif en général ?… Sinon le Soi Divin de la personne qui en fait les frais !

 

 

 

Deux portesSongez aussi à toutes ces âmes en peine qui tombent dans les griffes de certaines sectes qui les pressent comme des agrumes ! Croyez-vous qu’il y aurait autant de personnes couillonnés s’il y avait pas au moins autant d’hommes et de femmes paumés qui n’attendent qu’une chose, c’est qu’on leur confirme ce qu’ils pensent et croient déjà ? Dans le futur, il y aura de moins en moins d’initiés dignes de ce nom, car il y aura de moins en moins d’hommes et de femmes dignes de ce nom.

Et par ailleurs, presque plus aucune personne ne désirera entendre une vérité qu’elle a mis des lustres à occulter. Ouvrez les yeux, observez sans passion puis osez affirmer que je suis à côté de l’actualité terrestre !

 

 

 

bouletsEt pour les pisse-vinaigres et autres grenouilles de Bénitiers jamais contents, jamais heureux sauf quand ils réussissent à semer le trouble dans l’esprit des autres grâce à leurs commentaires désobligeants, inutile pour eux de me faire savoir que je suis à côté de leur réalité, car de cela, j’en suis déjà conscient et je les en remercie, d’ailleurs. Car sans leur présence, je n’aurais pas pu réaliser certaines choses à mon propre sujet.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’amour et la compassion pour cacher la lâcheté de vivre

bsaopz6qJe vous propose un sujet dérangeant (si, si, vous verrez) et qui est un pavé de plus dans la mare, dans cette soupe d’hypocrisie humaine qu’est devenue une partie de la spiritualité à notre époque (heureusement, il reste l’Autre.) Comme vous le savez, nous ne sommes avant tout que des humains, même si une partie de nous demeure divine (ou se propose de le redevenir un jour prochain.)

Et ceux qui refusent d’assumer leur part évidente d’humanité ne feront que retarder leurs progrès et, en un sens, retarder le progrès de tous, car ils fausseront souvent les échanges ordinaires et légitimes entre chercheurs de Lumière, cela à cause de leur trouille bleue à l’idée de devoir assumer leurs limites pourtant toutes aussi légitimes que ce besoin de se grouper avec les autres et d’échanger avec eux.

Une chose vitale devrait être retenu ici pour la bonne compréhension de la suite :

Nous sommes tous, sans exceptions, bien imparfaits parce que nous exprimons, actuellement, qu’une faible partie de notre divinité présumée ou même acquise. Et en tant qu’être imparfaits, nous connaissons tous le doute, la peur et l’inconfort spirituel, quand ce n’est pas carrément le stress voire la dépression, ne serait-ce que passagère et minime.

 

 

Peur des autresJe le redis : tout ceci est normal, car nous sommes avant tout humains et donc faillibles. OK jusque-là ? Du coup, nous devrions, en tant qu’êtres humains faillibles, manquer d’amour et de compassion face à des personnes se montrant inutilement cruelles ou critiques, alors que leur avis sur nous n’a pas été réclamé. Allons plus loin : si nous avions, en nous, quelque schéma spirituel à la con nous faisant croire que nous devons aimer notre prochain, même si ce dernier est un enfant de P…, nous devrions souffrir mille morts à l’idée de ne pas pouvoir incarner un tel idéal (placé bien au-dessus de nos moyens réels.) Vous me suivez toujours, là ?  Donc, revenons deux minutes aux gens qui sont lâches et ont peur de vivre et « d’affronter le mal », comme ils disent (se plaçant eux-mêmes du même coup du côté du «Bien», of course ! )

 

Est-il humain aussi d’avoir peur du mal, d’avoir peur de devoir souffrir à cause des cons qui ne font aucun effort pour se rendre «aimables» (digne d’amour, donc) mais qui comptent sur notre stupidité pour être tout de même «aimés tels qu’ils sont» ? Réponse : Mais oui, parbleu ! C’est humain et même : «plus humain que ça, tu meurs» !

Au départ, avoir peur d’affronter le mal, refuser de souffrir sans y être obligé, sont des réactions naturelles, logiques et légitimes à n’en plus pouvoir ! Pourquoi devrions-nous supporter ce qui nous déplaît par nature, nom d’un petit Poucet émasculé ?

 

humain2Et comme cela est naturel et légitime, avons-nous besoin de nous justifier auprès de qui que ce soit avant de réagir instinctivement en être humain ordinaire ? (ce que sont même -ou surtout- les initiés) Réponse : non, bien évidemment ! Alors voici ma question :  Pourquoi le Net foisonne t-il de gens qui, au travers de salons ou de forums spiritualistes (ou supposés tels), prétendent que nous devons aimer nos ennemis et que si nous sommes insultés, maltraités ou pris grossièrement à partie, c’est alors le moment pour nous de montrer notre amour, notre compassion et notre tolérance ?

Et pourquoi réagissent-ils violemment et sans aucune maîtrise émotionnelle dès que nous leur laissons entendre que nous ne partageons pas cet avis et que réagir ainsi est au-dessus des moyens réels d’une personne ordinaire ? D’ailleurs, une telle réaction, aussi agressive qu’intolérante, ne s’inscrit-elle pas en contre de ce qui était préalablement prêché ? (paix, amour, tolérance, compassion, bla, bla, bla, prout ! Oh, pardon, Monsieur le curé !)

 

hypocrisie2D’où vient un tel engouement pour cette soi-disant « luminosité de l’être », et surtout, à notre époque où la plupart des gens se conduisent sur la route et avec leur bagnole comme de véritables sauvages ? Si on ne possède pas de réelles connaissances psychologiques, on est en effet en droit de se perdre en conjectures et de se manquer un peu de respect en concluant, pour se débarrasser du problème gênant, que les gens feraient mieux d’incarner ce qu’ils prêchent aux autres… Bien que cette remarque soit justifiée par ailleurs (ma foi !) elle n’explique pas pourquoi autant de gens, hommes et femmes, se barricadent d’une manière aussi ridicule derrière des préceptes évidemment lumineux, certes, (qui oserait dire le contraire ?) mais réservés apparemment à des êtres d’exception tels les Grands Maîtres ?

 

humainsSeriez-vous capables, vous, d’aimer les gens qui vous détestent et vous poursuivent de leur médiocrité ? Moi non, et c’est un fait, pour ne pas dire carrément UN CHOIX ! Vous non plus, dites-vous ? Horreur ! Nous sommes donc des êtres humains ordinaires, et non des êtres d’exception, imposant la plus grande admiration à tous les Anges du Paradis et de sa proche banlieue ? (Prouuut !) C’est ballot, non ? Bien, à présent que nous voilà promu au grade très rare (car très rarement envié) d’être humain ordinaire, voyons si nous pouvons répondre à notre question, plus haut…

 

Mage3Pourquoi les gens s’abritent-ils ainsi derrière leur carapace d’initié qui DOIT absolument aimer ses ennemis et se comporter, d’une manière générale, comme si une auréole remplaçait son anus ?  D’ailleurs, en ont-il était capables, à un moment quelconque de leur vie, il y a dix ou quinze ans, par exemple ? Réponse qui va vous faire hurler : OUI ! Ils en étaient apparemment capables puisqu’ils envoyaient de l’amour à ceux qui leur décalquaient le cœur avec application et une jouissance que je leur envie ! Ah bon ?  Ouep ! (notez la sobriété magnifique de cette réponse, frôlant le prix Goncourt de justesse !)

 

divins secretsJe ne dis pas ici qu’ils réussissaient vraiment à aimer leurs ennemis ! Je dis simplement que certaines énergies mentales, en présence, à cette époque, leur permettaient non seulement de mentir aux autres avec succès mais également de se mentir à eux-mêmes, ceci avec presque autant de succès ! Mais les énergies en présence ont changé ! La Conscience Collective de l’humanité a décidé, à la fin des années 80, d’arrêter de se faire des films et de se mettre à vivre plus authentiquement. Dès l’année 1998 (pour ceux qui adorent encore l’astrologie) les gens qui préalablement se mentaient comme de véritables initiés… Au mensonge, n’y parvinrent plus du tout ! Mais sans toutefois remarquer la chose !

 

mentir-femme croise doigtsAujourd’hui, lorsqu’ils essayent d’abuser leur prochain au sujet de leur degré présumé de luminosité spirituelle, eux pourtant si instruits et entraînés au mensonge, ne réussissent qu’à se ridiculiser, tant il est devenu flagrant qu’ils sont incapables d’appliquer à eux-mêmes ce qu’ils persistent pourtant à prêcher à autrui.  Pire encore : ils font preuve de beaucoup moins de maîtrise, d’affection réelle et de tolérance que ceux qui se prétendant encore matérialistes, n’essayent même pas de tricher avec leur nature un brin stressée d’homme et de femme de ce nouveau millénaire. (Et qui ne l’est pas peu ou prou, d’ailleurs ?)

Bon, OK, ça correspond à peu-près à ce qui se passe sous les yeux de tous, car même nos parents, censés nous témoigner tout de même plus que des «initiés», amour, compassion et tolérance, se mettent à nous pomper l’air, à devenir un poil tyrans et nous montrent, en définitive, que ce qu’ils aimaient, en nous, c’était l’image qu’ils s’étaient construite de l’enfant bien sage et obéissant.

A croire que si nous ne sommes plus « leurs petits », nous ne sommes plus rien du tout. Bref, vous voyez peut-être à quoi je souhaite faire allusion ? (Bien que je ne vous le souhaite pas non plus !) Donc, les initiés « bourrés d’amour et de compassion » sont en fait surtout bourrés de colère, de rancune et d’animosité envers tous ceux et toutes celles qui ne se prêtent plus à leur petit manège pitoyable, digne d’un second rôle d’un mauvais film de série B.

 

asep9776Certains d’entre eux s’éveillent lentement d’un songe collégial dans lequel ils étaient plongés, ainsi que leurs semblables. Ils réalisent qu’on leur a menti, qu’on les a trompé et qu’ils n’ont jamais été cette « Lumière extraordinaire », quasi aveuglante qu’on leur a fait croire qu’ils pouvaient être ou devenir. C’est ballot, non ? Quelques-uns réalisent du même coup qu’ils ne demandaient que cela, d’être bernés, car leur Moi-Idéalisé surpuissant, construit à partir d’un ego tremblant de peur à l’idée d’être médiocre et inutile, était à la base non pas de cette trahison mais de cette auto-trahison ! De quoi ressentir de l’amertume sinon de la colère, non ? Ou pour le moins quelques frustrations, je dirais.

 

Cette idée à la fois magnifique et absurde « d’aimer son ennemi » alors qu’il suffirait amplement de le respecter, faisait bien l’affaire de certains, trop lâches, de toutes façons, pour se défendre du mal et sachant par ailleurs que le mal, lui, n’a pas de Moi-Idéalisé et se contente de frapper très fort là où ça fait le plus mal ! Osez dire l’inverse, vous que la vie ne semble pas avoir épargné ! Donc, aimer, compatir, bla, bla, bla, ne servait en fait que d’excuse «lumineuse» pour cacher une lâcheté de vivre et de participer à ce que quelques-uns nomment encore «le karma collectif.» (qui se résume à regrouper des êtres qui pensent de la même façon, soit dit en passant.)

 

yoda 01Car en effet et après tout, si celui qui nous traite comme une merde nous « instruit », alors une bonne baffe dans sa gueule devrait pouvoir l’instruire à son tour, non ?

A moins que seul ce qui est moche, sombre et générateur de souffrance, puisse avoir le pouvoir de nous instruire et se faire le véhicule inconscient du Divin ? Dans ce cas, la Lumière serait une chose bien inutile, ne croyez-vous pas ?
Mais que Maître Yoda se rassure, nous n’aurons pas à «passer du côté obscur» de la Force… Car une partie de notre présente humanité est déjà passée du côté obscur de la Farce et ce, depuis belle lurette !

Vous étiez prévenus que ce texte allait déranger, alors ne venez pas vous plaindre ensuite d’avoir eu l’idée de pouvoir le lire en toute impunité !

 

Serge Baccino

La Grande Peur

pendule-plageVoici un sujet original qui sera, tôt ou tard, repris par plusieurs chercheurs de Lumière, puisqu’il est «dans l’air» et qu’il est possible de savoir par avance de quoi il retourne présentement et ce qui se passera, plus tard, cela simplement en se branchant sur les énergies qui se mettent actuellement en place, au grand désarroi de l’humanité. Il paraîtrait, aux dires de quelques-uns, que l’aventure humaine, telle que nous croyons la connaître, aurait débuté voici 500 000 ans et devrait « se terminer bientôt »…

Cette expérience unique aurait eu pour unique but de tester un réel et complet libre-arbitre, c’est à dire la possibilité inouïe (et proprement inconcevable) d’être  coupé du Divin » (ou de le croire) et de ne plus ressentir son Pouvoir ainsi que Sa Guidance (surtout cette dernière, en fait.)

 

 

 

esoterikosEn effet, comment l’homme pourrait prétendre être libre de gérer son existence, s’il sentait constamment en lui la Divine Présence ? Cette Présence est non seulement éclairante en tous domaines, mais elle a de plus le pouvoir de répondre par avance à tout questionnement et à supprimer n’importe quel problème de l’univers ! Partant, quel aurait été le libre-arbitre de l’homme si Dieu, sans cesse, lui avait soufflé à l’oreille le choix ou le chemin le plus parfait pour lui ? Être libre consiste avant tout à être seul et à pouvoir se tromper…librement ! Donc, les plus rusés d’entre nous ont déjà compris cette vérité qui va en laisser quelques-uns sur le cul :

 

« Puisque la fin de l’aventure humaine se rapproche, la coupure avec le divin va donc bientôt cesser, en même temps que le libre-arbitre de l’homme ! »

 

Boum ! C’est dit ! Wahou ! Mais au juste, Monsieur l’Abbé, que va-t-il se passer ou, tout au moins, comment cela va-t-il se présenter, pour l’homme ?
Bah !… (en Français dans le texte.)

 

3kkvvqcwIl suffit d’observer froidement ce qu’il se passe autour de nous et en nous ! N’avez-vous pas, depuis quelques mois, deux ans tout au plus, l’impression que vous ne gérez plus rien, que plus personne n’arrive d’ailleurs à gérer quoique ce soit et que tout le monde semble être devenu incompétent, distrait, incapable d’assurer ou d’assumer des responsabilités pourtant légères, en temps ordinaire ?

De même, avez-vous remarqué que le temps semblait s’être accéléré, comme si nos journées de 24 heures passaient plus vite ou n’en comptaient que 18 tout au plus ?  Si vous avez remarqué cela, alors vous êtes déjà éveillé et avancé !
Car la plupart subissent cela MAIS sont totalement inconscients de ce qui se passe…. Du moins, pour le moment.
Est-il vrai que plus personne n’arrive à gérer, à planifier, à prévoir et, en un mot, à organiser sa vie ? Oui, c’est vrai. Mais pourquoi cela ?

 

 

 

relianceEh bien ! Ce n’est pas bien compliqué à deviner, si ? Attendu que la fin du libre-arbitre de l’homme est arrivée et que c’est de nouveau le Divin qui va reprendre les rênes de notre vie, pourquoi voulez-vous continuer à gérer votre vie comme si vous étiez seul et abandonné de Dieu ?

Mieux encore : Comment pourriez-vous continuer à la gérer, cette vie, puisque le Divin est en train de reprendre les rênes ?
Essayez de réfléchir à cela. Essayez de découvrir, avec émerveillement (et trouille, aussi !) tout ce que cette idée implique, puis pleurez un bon coup et venez ensuite témoigner de votre ressenti personnel. Placez auparavant votre intellect au placard : il n’a plus sa place, désormais, sur cette planète !

Il serait utile de retenir deux choses principales et quelques-unes secondaires.
La première, c’est que le changement est inéluctable !
La seconde, que la « réussite » finale est inéluctable aussi !
(Tout le monde deviendra divin, un jour ou l’autre, en clair.)

 

 

 

anges[1]Toutefois, certains deviendront divins avec autant d’aisance que vous en auriez vous-mêmes pour faire passer un suppositoire humain dans le derrière d’une ânesse, tandis que d’autres, qui résisteront de toute leur âme (le cas de le dire) vont tellement en ch…  qu’il faudra la distance de la terre à la lune de papier toilette pour « essuyer leur souffrance » (je suis un poète, je le sais, oui !)

Je « vois » des gens « normaux » qui résisteront modérément (juste parce qu’ils ignorent tout de l’affaire) se mettre à rayonner de divinité d’ici 3 ou 400 ans, par exemple… J’en vois d’autres « rendus divins » en une seconde, sans effort, cela malgré leur ignorance totale des choses de l’esprit, seulement parce que la beauté de leur âme fait chanter de joie le chœur des anges autour du Trône de Dieu.

 

 

 

ego5Souvenez-vous de cette parabole des deux semeurs, dans un champ, dont l’un sera pris et l’autre laissé, que croyez-vous qu’elle puisse signifier ?
J’en vois d’autres souffrir milles morts durant leur vie, souffrir milles vies infernales après leur mort, puis, finalement, s’abandonner à leur Dieu qui viendra les réconforter comme Seul « Dieu-Le-Peut. »

Il faut que vous compreniez bien que « tout ne se fera pas en un jour, ni même en dix ans. » L’année 2012 a seulement marqué ce « moment de la Conscience collective » où même les plus doués pour le mensonge ne réussiront plus à abuser leur propre mental ni même celui des autres. Et c’est tout !

Chacun sera mis de force face à ce qu’il est devenu et à ce qu’il aurait pu être.
Et cette «Vague-à-l’Âme» remettra les pendules à l’heure.

 

 

 

mage sorcier 163Évidemment, ceux qui ont depuis des années une recherche spirituelle sembleront être aussi ceux qui en prennent le plus plein la gueule ! Pourquoi ? Parce qu’ils étaient ouverts, bien avant les autres. Et parce qu’ils désiraient SAVOIR ET ÊTRE, avant les autres aussi. Alors, le Divin les nettoie avant les autres Smile

Le premier verre de vin à la Table du « Seigneur de Justice » (Melchisedeck, en Hébreu) sera en fait du fiel ! Le second sera du vinaigre, mais si l’homme est assez inspiré pour goutter au troisième et dernier verre qui lui sera tendu, alors ce qu’il boira le rendra « Tel Que Son Dieu. »

Je dis ces choses pour ceux qui s’imaginent que 2012 devait être une date fatidique après laquelle il n’existerait plus rien et à laquelle s’arrêterait la montre céleste.

 

 

 

planete terre-femmeLe seul « choc » qu’il y a eu, c’est que des milliers de gens ont quitté la Terre (d’un point de vue spirituel) et n’y reviendront plus, tandis que des millions d’autres sont en train d’arriver pour former « la future humanité. » Pour ceux qui ne sont pas prêt, il est possible que la vie puisse paraître continuer comme avant, bien qu’ils constateront, effarés, à quel point il est devenu difficile de mentir ou de cacher ses intentions réelles (comme si tout le monde était devenu un peu télépathe, en somme.)

Les Mystiques du passé affirmaient que « Dieu sait bien mieux que nous-mêmes ce qui est bon pour nous, ce que nous désirons en secret et même, ce que nous ignorons encore de désirable et que nous désirerons un jour… »

 

 

 

Illumination6Beaucoup s’imaginent que « suivre Dieu en Soi » représente la pire calamité qui puisse se concevoir… Il est vrai que si on observe les croyances désastreuses que les curés des diverses traditions religieuses (pour moi, elles se valent toutes) ont implanté dans la tête de leurs ouailles, on est en droit de se demander quel est donc ce véritable Démon qui se fait appeler «Dieu » !
Certains demanderont : «Bon, OK, mais alors, si Dieu est Bon, pourquoi je souffre, actuellement, puisque de toutes façons, c’est toujours Lui qui gagne et qui a le dernier mot ? »

Hélas ! Trois fois hélas ! (hélas, hélas et hélas, donc ^^) Je vous demande de bien vous concentrer sur les phrases qui vont suivre, et asseyez-vous afin de ne pas risquer de vous rompre le coccyx :

« Ce n’est jamais Dieu qui dirige et qui gagne à la fin mais l’ego, qui est le « faux-dieu » de la plupart des hommes. La souffrance vient de la RÉSISTANCE (Shaïtan ou Shah-Tan) d’une partie programmée de l’homme aux propositions de Vie du Divin en lui. »

 

 

 

limitations humainesAutrement dit, ceux qui croient que Dieu est responsable de leurs souffrances se trompent tout simplement d’Adversaire ! Par contre, ce qu’ils voient, sentent et déduisent est bien réel : il existe en eux un véritable espèce de (censuré) qui les prive de tout depuis toujours et qui se prend pour le Maître du Monde. C’est LUI (l’ego) que les gens veulent fuir en fuyant les Maîtres.

 

 

 

 

Serge Baccino

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