Archives par mot-clé : nouveau

La nouvelle réalité en cours…

frigoIl y a quelques années de cela, Nous avons changé de frigo ! Quoi de plus banal, me direz-vous ? Est-ce là l’occasion d’en faire un article sur ce blog ? Pour le changement de frigo, j’en doute fort, en effet !

Mais pour ce que cela m’a permis de constater et pour la méditation qui s’en est suivi, disons que je devrais remercier mon frigo ! Notre ancien frigo était à un endroit précis, depuis des mois et, juste au-dessus, nous avions placé notre micro-onde car cela était plus pratique et nous faisait économiser de la place. Puis, nous avons changé de frigo.

Le nouveau ne permet pas de placer le micro onde au-dessus. Nous avons donc du nous résoudre à lui trouver une nouvelle place, ce qui fut fait sans grand problème, attendu qu’une autre place venait de se libérer, juste à un mètre cinquante de l’emplacement du frigo.

 

 

 

frigo-micro-ondeDepuis, chaque fois que je remplie ma tasse de café et que je me tourne vers l’endroit ou « devrait être » le micro-onde (au-dessus de l’ancien frigo), je marque un temps d’arrêt et mets une seconde pour comprendre que le micro-onde n’est plus là mais plus sur la droite. Apparemment, j’ai un peu de mal à me rentrer dans le crâne la nouvelle position de ce fichu micro onde ! Toutefois, comme mon être intérieur semble à chaque fois ravi de cette erreur, j’ai décidé, quelques jours après, de m’arrêter un instant sur le phénomène et de voir s’il ne me proposait pas quelque riche enseignement spirituel et/ou psychologique (que voulez-vous, on ne se refait pas, n’est-ce pas ?)

 

 

 

manipulateur07Bien entendu et à ma grande joie, comme d’hab’, j’en suis vite arrivé à la conclusion que « Dieu en moi » espérait, par cette apparente erreur non seulement très anodine mais tout à fait explicable, selon notre science académique de la psychologie, m’instruire de quelque loi de l’âme bien sentie ! J’ai pris le temps de méditer sur ce sujet, sachant par expérience qu’il n’existe pas de « petites choses » dans notre vie mais seulement de « petits intérêts » pour ces magnifiques synchronicités déguisées en petites choses on ne peut plus anodines, dans notre vie de tous les jours. Et voici le résumé des résultats de cette méditation que je nommerai :

« Ce que m’a enseigné mon micro onde un matin. »

 

 

 

asep9776Nous sommes nombreux à réaliser que nous vivons une époque de changements. Que l’on ait été sensible ou non à cette fameuse fièvre de Décembre 2012, chacun de nous a pu ressentir, d’une manière parfois très nette, que certaines choses bougent, désormais et que plus rien de ce qui existe, actuellement, ne pourra perdurer bien longtemps. Les changements sont vitaux et auront lieu AVEC ou SANS notre participation consciente de « moi humain » incarné. (Ils s’effectueront donc au niveau de l’âme et plus haut en premier, puis deviendront effectifs sur Terre et d’une manière objective ensuite, d’ici deux ans environ.)

 

 

 

choix-trois cheminsMais qui dit changement dit forcément période de transition. En effet, rien ne peut changer sans passer d’une condition x à une condition y respectant les lois et les principes qui régissent le monde de la matière dense (plan physique.) Et sur le plan physique, tout changement implique la durée, c’est-à-dire un certain temps durant lequel une condition se transforme et arrive à un nouvel état différent du premier. En clair, tout changement nécessite un moment où les choses ne sont plus comme « avant » mais ne sont pas encore nouvelles ni même complètement installées.

 

 

 

 

pendule-plageAinsi, j’ai pu vérifier par moi-même que les choses avaient déjà changé mais que la plupart des gens ne s’en étaient pas encore rendu compte. Du coup, ils se réfèrent encore et toujours aux anciennes énergies, sans comprendre qu’elles ne se trouvent plus à la même place et… N’existent plus telles qu’avant !
C’est pour cela que certaines choses ou conditions « ne marchent plus », comme on dit, et c’est aussi la raison pour laquelle la plupart des gens ne savent pas encore comment compenser ou que faire à la place de ce qui était fait auparavant.

 

 

 

Imaginez que durant la nuit, quelque force mystérieuse ait pris la peine de changer tout votre mobilier de place ! Le matin venu, vous vous levez, comme d’habitude, vous dirigez vers votre salle de bain et faites votre toilette, comme vous le faites depuis des années…

Oui mais voilà : la serviette ne se trouve pas à sa place et l’armoire de toilette se situe à présent contre un autre mur ! Vous sortez de votre salle de bain, un peu déboussolé et vous allez dans la cuisine et lorsque vous tendez la main dans un placard pour y prendre un bol, vous vous retrouvez face à des paquets de pâtes et de café ! Vous ouvrez le tiroir des couverts et vous trouvez à la place des livres et des fiches de cuisine !

Et au moment ou vous voulez faire chauffer votre lait, le micro-onde n’est plus… Au-dessus du frigo !

 

 

 

mental08Lors de tout changement notoire, le subconscient qui a pour charge de contrôler à votre place les gestes habituels de votre vie de tous les jours, continue, durant un certain temps, à vous envoyer les anciennes informations car ses « fiches » n’ont pas encore été mises à jour. Cette mise à jour s’effectue normalement dans un laps de temps allant de quelques heures à quelques jours, ceci en fonction de votre degré d’acceptation des dits changements.

 

 

 

 

mental03Lorsque nous envoyons la main en direction d’un objet qui devrait se trouver à cet endroit mais qui a changé de place, durant une fraction de seconde, notre esprit se vide et nous avons une sorte de « trou mental » ou d’absence d’activité cérébrale. Notre conscience de veille (5 sens) se retrouve confrontée à l’incapacité de notre subconscient à traiter une info pourtant préalablement enregistrée et correctement traitée durant un temps conséquent.

Face à ce incapacité à traiter une info pré-enregistrée, le subconscient repasse brusquement les commandes à la conscience de veille afin que cette dernière puisse traiter en urgence le problème. Et c’est ce brusque transfert d’information qui nous plonge durant une fraction de seconde, dans une sorte de vide mental, appelé « Koan » par les bouddhistes Zen du Japon.

 

 

 

esoterikosTout comme pour mon micro-onde baladeur, les anciennes énergies ont été déplacées dans l’intention d’être remplacées par de nouvelles qui se trouveront ailleurs que dans nos cheminement mentaux habituels. Pour les trouver, nous devrons nous servir de notre esprit d’une manière sensiblement différente ou, pour les puristes, il nous faudra « ouvrir » d’autres circuits nerveux dans notre cerveau, employer des fonctions qui ne sont plus stimulées, certaines depuis des milliers d’années, peut-être. Oui mais voilà : l’exemple avec mon micro-onde s’arrête là car s’il est vrai que l’appareil a été déplacé de gauche à droite, il est tout aussi vrai que les énergies anciennes ont été déplacées (retirées) MAIS que, pour le moment, les nouvelles énergies ne sont pas encore « stabilisées » et que l’on ne sait pas encore dans quelle directions (état d’esprit) nous allons pouvoir les trouver !

 

 

 

mental health02Nous sommes dans la situation du type qui a porté son micro-onde en réparation au S.A.V. mais qui du coup et pour l’instant, n’a plus rien pour réchauffer rapidement ses plats ou son café.

En résumé, les anciennes énergies se meurent rapidement et disparaissent de plus en plus. Les nouvelles énergies sont déjà là certes, mais comme elles réclament un emploi de notre esprit radicalement différent, nous ne pouvons pas encore les percevoir et donc les invoquer pour nous aider dans notre vie. Nous sommes dans une sorte de no man’s land peu agréable à vivre, car nous avons le net sentiment que tandis que plus rien ne marche comme avant, il n’existe pas encore de nouvelles façons de nous sortir de nos problèmes et que ces derniers paraissent s’éterniser.

Comparez ce que je vous explique là à un virement bancaire : l’argent est déjà sur votre compte, il est bien à vous, mais vous devez attendre de 24 à 48 heures afin que la transaction soit finalisée. D’ici là, vous êtes riche de… Rien !

 

 

__________________________

ADDENDA

__________________________

 

 

 

Comme je l’ai dis et répété souvent sur le forum de l’association culturelle présidée par Lætitia, mon épouse, ainsi que sur l’ancien Blog officiel, très peu d’ésotéristes, à notre époque, ont été informés du fait que La Grande Loge Blanche, cette Assemblée de Maîtres, plusieurs fois millénaire, a cessé d’exister (autour des années 1984/1986 environ) Pourquoi ne le savent-ils pas ? Sont-ils si peu réceptifs ou perceptifs ? Ceux qui sont au courant seraient-ils « meilleurs » ou « plus initiés » ?

Non, c’est simplement que l’on ne peut « entendre » que ce que l’on est capable de concevoir et surtout… D’accepter, voilà tout. Celui dont l’esprit est libre de toute contrainte psychologique, spirituelle et sociale, peut tout entendre, même ce qui le dérange, l’étonne et le contrarie fortement (car ce n’est pas incompatible.)

 

 

prince psyMais celui qui « sait beaucoup » mais n’a pas pensé à « beaucoup être », à beaucoup SE CONNAÎTRE, celui-là deviendra peu à peu sourd, aveugle et donc muet. Et croyez-moi, la plupart des ésotéristes ont parfaitement « capté » le Message, mais quelque chose de puissamment ancré en eux s’est tout bonnement refusé à accepter les faits pourtant évidents, voire prévisibles à long terme.

 

Car si la Loge des Maîtres de La Hiérarchie Ésotérique cesse d’exister, alors ce qui furent patiemment des « élèves » dans l’espoir secret de devenir des Maîtres, devront à s’adapter à une autre idéologie, à d’autres « Buts et Destins glorieux » (si vous me suivez bien)

Or, quel était le Message des Maîtres ? Était-il :

« Voici, nous sommes des Maîtres et vous tous, des élèves à vie » ?

Ou était-il plutôt :

« Voici : Vous êtes tous des dieux, des Fils du Dieu Vivant ! »

 

 

 

connexionMais peut-on décemment enseigner que nous sommes tous « Un », que nous sommes tous égaux en divinité, que chacun de nous doit prendre conscience de sa Souveraine Appartenance, et en même temps, imposer éternellement une hiérarchie de « plus humains » et de « plus divins » que les autres ?

L’idée même de cette relation si confortable pour l’ego et qui est celle de «Maître à Disciple», ne saurait durer éternellement. Car si cette notion spirituelle perdure, c’est elle qui devient alors la vérité de notre être et, éternellement, l’homme cherchera à demeurer élève ou à opposer sa supposée maîtrise à l’ignorance (avérée ou non) de son prochain.

 

 

 

i0rg8rp0Non pas qu’il ne puisse plus y avoir de hiérarchie naturelle, c’est-à-dire de différence notoire entre les êtres en matière d’évolution spirituelle. A l’évidence, il nous suffit d’observer sans passion notre entourage le plus immédiat pour constater que les hommes sont parfois très différents entre eux et que tandis que celui-ci ne pense qu’au bien commun et à la paix, celui-là ne pense qu’à ses propres satisfactions personnelles et n’hésiterait pas un instant à ôter la vie à quiconque ferait mine de lui interdire de vivre son rêve éveillé.

 

 

 

Toutefois, le fait même de mettre l’accent sur cette différence n’est plus la meilleure façon de la voir disparaître, bien au contraire. Ainsi, ceux qui furent nos Maîtres et Instructeurs, se veulent désormais être nos amis et nos confidents.  C’est du moins sous cette forme qu’ils se présenteront, désormais, à celles et ceux suffisamment raisonnables et mûrs pour comprendre qui ils sont vraiment et qui nous sommes tous, en vérité.

 

 

 

nlcm2c25Toutefois, les anciens Maîtres demeurent conscients non pas d’une « différence » entre nous et eux, mais d’une profonde croyance en cette différence.

Ils sont même conscients que, pour une fois, ce seront les « matérialistes » qui s’avèreront être leurs plus surs alliés en cette nouvelle Démarche initiatique qui est désormais la leur. En effet, les hommes et les femmes qui n’ont jamais étudié la spiritualité d’une manière réelle et poussée, ont l’esprit et le cœur disponibles et n’auront pas à se DÉPROGRAMMER, d’un point de vu spirituel. Une fois qu’il leur sera expliqué qu’ils sont divins eux aussi mais n’en étaient simplement pas conscients, ils iront aussi vite, sinon plus, que tous ceux et celles qui, contre vents et marées (de l’esprit) persisteront à se rêver élèves et à avoir besoin d’un maître différent de celui qui attend depuis toujours au centre de leur poitrine.

 

 

 

Bien sur, nous ignorons ce que nous réservent les « nouvelles énergies » qui cherchent à se mettre en place et à se signaler à nous, mais nous savons déjà ce qu’elles refuseront désormais de nous offrir, comme supports mentaux et autres « béquilles de l’âme. » L’homme va mûrir très rapidement. Celui qui ne suivra pas le Mouvement (Karma) sera laissé sur place et personne d’autre que lui-même ne viendra pour le relever et lui proposer de poursuivre la route.

Mais est-il seulement possible de « rester en arrière » quand c’est une vague de fond qui vient déferler sur la conscience des hommes ? L’avenir nous le dira car, comme je le dis souvent : « Le temps explique tout. »

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Tourner l’épaule

[Note au lecteur de passage : Cet article est tiré, en partie, d’un long post écrit dans la partie privée du forum de l’association culturelle dirigée par mon épouse, qui enseignait, jusqu’à peu de temps en arrière, les techniques de développement personnel et dont la première phase consiste à passer en revue tout ce qui nous limite afin de nous en débarrasser. Sachant que certains ont une attraction morbide pour tout ce qui est sombre et négatif, il m’a paru naturel de placer ici une partie de ce texte qui indique que ceux qui, depuis des années, se concentrent sur ce qui ne va pas en eux afin de pouvoir le dépasser, doivent, à un moment, inverser les polarités et ne se concentrer que sur le pôle opposé, c’est à dire sur tout ce qui est déjà bon et installé en soi et ce, afin de le faire grandir.]

 

 

712vbcylIl y a quelques temps de cela (écrit en 2010), je faisais allusion au fait que, très bientôt, il nous faudrait « inverser les polarités » en ce qui concerne le sens et l’objet de notre attention mentale, à ce qui a trait à notre évolution.

Jusqu’à présent, le plus difficile était, pour un homme désireux d’évolution, d’avoir le courage de se concentrer sur tout ce qui ne va pas, en lui (PRP) ceci afin de connaître les causes profondes à ses diverses souffrances intimes.

 

Désormais, il va falloir à ce même homme un courage tout aussi grand mais complètement opposé, lui permettant de se concentrer exclusivement sur ce qui est positif, déjà installé, qui marche bien, qui n’a aucun besoin de réforme, etc.

Un changement de pôle nous intimant de tourner l’épaule et… De voir ailleurs si nous y sommes ! Le pieds, direz-vous ? Faut voir ! Et si cette new version s’avérait aussi difficile, sinon plus, que la précédente ?

 

 

 

pensee-positivePourquoi ces changements ? Pourquoi une méthode éprouvée sur des milliers d’années, se mettrait-elle brusquement à ne plus marcher ? Existe-t-il des raisons intérieures ou extérieures à ce revirement ?

Est-ce qu’il existe, là aussi, des méthodes, des astuces, des moyens d’enclencher ce nouveau processus, de produire de nouveaux réflexes, etc. ? Si le sujet vous interpelle, nous pouvons le développer ensemble (ici, sur ce blog et grâce aux commentaires) et comprendre ainsi beaucoup de choses qui, sans certaines clefs, nous demeureraient obscures, du moins pour quelques paires années.

 

Vous remarquerez d’ailleurs que certaines des anciennes techniques, méthodes, astuces, etc., données sur le forum de Lætitia ou même ailleurs, semblent ne plus fonctionner ou offrir des résultats décevants.

Les anciennes techniques ont perdu l’essentiel de leur pouvoir de vous assister dans votre démarche ascendante, pour me résumer.

 

 

indexSi vous avez pu le remarquer vous aussi, c’est que déjà, elles ne vous servent plus. Mais si vous insistez à les employer tout de même, alors c’est vous qui vous mettrez à les servir ! Et à servir tous les « retardataires » qui désirent conserver une avance et un pouvoir sur les autres, qui leur paraît avoir été « chèrement acquis. »

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’amour et la compassion pour cacher la lâcheté de vivre

bsaopz6qJe vous propose un sujet dérangeant (si, si, vous verrez) et qui est un pavé de plus dans la mare, dans cette soupe d’hypocrisie humaine qu’est devenue une partie de la spiritualité à notre époque (heureusement, il reste l’Autre.) Comme vous le savez, nous ne sommes avant tout que des humains, même si une partie de nous demeure divine (ou se propose de le redevenir un jour prochain.)

Et ceux qui refusent d’assumer leur part évidente d’humanité ne feront que retarder leurs progrès et, en un sens, retarder le progrès de tous, car ils fausseront souvent les échanges ordinaires et légitimes entre chercheurs de Lumière, cela à cause de leur trouille bleue à l’idée de devoir assumer leurs limites pourtant toutes aussi légitimes que ce besoin de se grouper avec les autres et d’échanger avec eux.

Une chose vitale devrait être retenu ici pour la bonne compréhension de la suite :

Nous sommes tous, sans exceptions, bien imparfaits parce que nous exprimons, actuellement, qu’une faible partie de notre divinité présumée ou même acquise. Et en tant qu’être imparfaits, nous connaissons tous le doute, la peur et l’inconfort spirituel, quand ce n’est pas carrément le stress voire la dépression, ne serait-ce que passagère et minime.

 

 

Peur des autresJe le redis : tout ceci est normal, car nous sommes avant tout humains et donc faillibles. OK jusque-là ? Du coup, nous devrions, en tant qu’êtres humains faillibles, manquer d’amour et de compassion face à des personnes se montrant inutilement cruelles ou critiques, alors que leur avis sur nous n’a pas été réclamé. Allons plus loin : si nous avions, en nous, quelque schéma spirituel à la con nous faisant croire que nous devons aimer notre prochain, même si ce dernier est un enfant de P…, nous devrions souffrir mille morts à l’idée de ne pas pouvoir incarner un tel idéal (placé bien au-dessus de nos moyens réels.) Vous me suivez toujours, là ?  Donc, revenons deux minutes aux gens qui sont lâches et ont peur de vivre et « d’affronter le mal », comme ils disent (se plaçant eux-mêmes du même coup du côté du «Bien», of course ! )

 

Est-il humain aussi d’avoir peur du mal, d’avoir peur de devoir souffrir à cause des cons qui ne font aucun effort pour se rendre «aimables» (digne d’amour, donc) mais qui comptent sur notre stupidité pour être tout de même «aimés tels qu’ils sont» ? Réponse : Mais oui, parbleu ! C’est humain et même : «plus humain que ça, tu meurs» !

Au départ, avoir peur d’affronter le mal, refuser de souffrir sans y être obligé, sont des réactions naturelles, logiques et légitimes à n’en plus pouvoir ! Pourquoi devrions-nous supporter ce qui nous déplaît par nature, nom d’un petit Poucet émasculé ?

 

humain2Et comme cela est naturel et légitime, avons-nous besoin de nous justifier auprès de qui que ce soit avant de réagir instinctivement en être humain ordinaire ? (ce que sont même -ou surtout- les initiés) Réponse : non, bien évidemment ! Alors voici ma question :  Pourquoi le Net foisonne t-il de gens qui, au travers de salons ou de forums spiritualistes (ou supposés tels), prétendent que nous devons aimer nos ennemis et que si nous sommes insultés, maltraités ou pris grossièrement à partie, c’est alors le moment pour nous de montrer notre amour, notre compassion et notre tolérance ?

Et pourquoi réagissent-ils violemment et sans aucune maîtrise émotionnelle dès que nous leur laissons entendre que nous ne partageons pas cet avis et que réagir ainsi est au-dessus des moyens réels d’une personne ordinaire ? D’ailleurs, une telle réaction, aussi agressive qu’intolérante, ne s’inscrit-elle pas en contre de ce qui était préalablement prêché ? (paix, amour, tolérance, compassion, bla, bla, bla, prout ! Oh, pardon, Monsieur le curé !)

 

hypocrisie2D’où vient un tel engouement pour cette soi-disant « luminosité de l’être », et surtout, à notre époque où la plupart des gens se conduisent sur la route et avec leur bagnole comme de véritables sauvages ? Si on ne possède pas de réelles connaissances psychologiques, on est en effet en droit de se perdre en conjectures et de se manquer un peu de respect en concluant, pour se débarrasser du problème gênant, que les gens feraient mieux d’incarner ce qu’ils prêchent aux autres… Bien que cette remarque soit justifiée par ailleurs (ma foi !) elle n’explique pas pourquoi autant de gens, hommes et femmes, se barricadent d’une manière aussi ridicule derrière des préceptes évidemment lumineux, certes, (qui oserait dire le contraire ?) mais réservés apparemment à des êtres d’exception tels les Grands Maîtres ?

 

humainsSeriez-vous capables, vous, d’aimer les gens qui vous détestent et vous poursuivent de leur médiocrité ? Moi non, et c’est un fait, pour ne pas dire carrément UN CHOIX ! Vous non plus, dites-vous ? Horreur ! Nous sommes donc des êtres humains ordinaires, et non des êtres d’exception, imposant la plus grande admiration à tous les Anges du Paradis et de sa proche banlieue ? (Prouuut !) C’est ballot, non ? Bien, à présent que nous voilà promu au grade très rare (car très rarement envié) d’être humain ordinaire, voyons si nous pouvons répondre à notre question, plus haut…

 

Mage3Pourquoi les gens s’abritent-ils ainsi derrière leur carapace d’initié qui DOIT absolument aimer ses ennemis et se comporter, d’une manière générale, comme si une auréole remplaçait son anus ?  D’ailleurs, en ont-il était capables, à un moment quelconque de leur vie, il y a dix ou quinze ans, par exemple ? Réponse qui va vous faire hurler : OUI ! Ils en étaient apparemment capables puisqu’ils envoyaient de l’amour à ceux qui leur décalquaient le cœur avec application et une jouissance que je leur envie ! Ah bon ?  Ouep ! (notez la sobriété magnifique de cette réponse, frôlant le prix Goncourt de justesse !)

 

divins secretsJe ne dis pas ici qu’ils réussissaient vraiment à aimer leurs ennemis ! Je dis simplement que certaines énergies mentales, en présence, à cette époque, leur permettaient non seulement de mentir aux autres avec succès mais également de se mentir à eux-mêmes, ceci avec presque autant de succès ! Mais les énergies en présence ont changé ! La Conscience Collective de l’humanité a décidé, à la fin des années 80, d’arrêter de se faire des films et de se mettre à vivre plus authentiquement. Dès l’année 1998 (pour ceux qui adorent encore l’astrologie) les gens qui préalablement se mentaient comme de véritables initiés… Au mensonge, n’y parvinrent plus du tout ! Mais sans toutefois remarquer la chose !

 

mentir-femme croise doigtsAujourd’hui, lorsqu’ils essayent d’abuser leur prochain au sujet de leur degré présumé de luminosité spirituelle, eux pourtant si instruits et entraînés au mensonge, ne réussissent qu’à se ridiculiser, tant il est devenu flagrant qu’ils sont incapables d’appliquer à eux-mêmes ce qu’ils persistent pourtant à prêcher à autrui.  Pire encore : ils font preuve de beaucoup moins de maîtrise, d’affection réelle et de tolérance que ceux qui se prétendant encore matérialistes, n’essayent même pas de tricher avec leur nature un brin stressée d’homme et de femme de ce nouveau millénaire. (Et qui ne l’est pas peu ou prou, d’ailleurs ?)

Bon, OK, ça correspond à peu-près à ce qui se passe sous les yeux de tous, car même nos parents, censés nous témoigner tout de même plus que des «initiés», amour, compassion et tolérance, se mettent à nous pomper l’air, à devenir un poil tyrans et nous montrent, en définitive, que ce qu’ils aimaient, en nous, c’était l’image qu’ils s’étaient construite de l’enfant bien sage et obéissant.

A croire que si nous ne sommes plus « leurs petits », nous ne sommes plus rien du tout. Bref, vous voyez peut-être à quoi je souhaite faire allusion ? (Bien que je ne vous le souhaite pas non plus !) Donc, les initiés « bourrés d’amour et de compassion » sont en fait surtout bourrés de colère, de rancune et d’animosité envers tous ceux et toutes celles qui ne se prêtent plus à leur petit manège pitoyable, digne d’un second rôle d’un mauvais film de série B.

 

asep9776Certains d’entre eux s’éveillent lentement d’un songe collégial dans lequel ils étaient plongés, ainsi que leurs semblables. Ils réalisent qu’on leur a menti, qu’on les a trompé et qu’ils n’ont jamais été cette « Lumière extraordinaire », quasi aveuglante qu’on leur a fait croire qu’ils pouvaient être ou devenir. C’est ballot, non ? Quelques-uns réalisent du même coup qu’ils ne demandaient que cela, d’être bernés, car leur Moi-Idéalisé surpuissant, construit à partir d’un ego tremblant de peur à l’idée d’être médiocre et inutile, était à la base non pas de cette trahison mais de cette auto-trahison ! De quoi ressentir de l’amertume sinon de la colère, non ? Ou pour le moins quelques frustrations, je dirais.

 

Cette idée à la fois magnifique et absurde « d’aimer son ennemi » alors qu’il suffirait amplement de le respecter, faisait bien l’affaire de certains, trop lâches, de toutes façons, pour se défendre du mal et sachant par ailleurs que le mal, lui, n’a pas de Moi-Idéalisé et se contente de frapper très fort là où ça fait le plus mal ! Osez dire l’inverse, vous que la vie ne semble pas avoir épargné ! Donc, aimer, compatir, bla, bla, bla, ne servait en fait que d’excuse «lumineuse» pour cacher une lâcheté de vivre et de participer à ce que quelques-uns nomment encore «le karma collectif.» (qui se résume à regrouper des êtres qui pensent de la même façon, soit dit en passant.)

 

yoda 01Car en effet et après tout, si celui qui nous traite comme une merde nous « instruit », alors une bonne baffe dans sa gueule devrait pouvoir l’instruire à son tour, non ?

A moins que seul ce qui est moche, sombre et générateur de souffrance, puisse avoir le pouvoir de nous instruire et se faire le véhicule inconscient du Divin ? Dans ce cas, la Lumière serait une chose bien inutile, ne croyez-vous pas ?
Mais que Maître Yoda se rassure, nous n’aurons pas à «passer du côté obscur» de la Force… Car une partie de notre présente humanité est déjà passée du côté obscur de la Farce et ce, depuis belle lurette !

Vous étiez prévenus que ce texte allait déranger, alors ne venez pas vous plaindre ensuite d’avoir eu l’idée de pouvoir le lire en toute impunité !

 

Serge Baccino

Rester chez Soi !

Rentrer chez soiVoilà bien un sujet typique de l’état d’esprit extraordinaire de la psychologie ésotérique ! Je dis extraordinaire car seuls des psy éso auraient le courage et l’aplomb nécessaire pour présenter une idée qui semble aller dans le sens inverse (ou contraire) de ce que proposent (ou imposent ?) la plupart des ténors de la spiritualité moderne ou même ancienne. On se croirait revenus à cette époque lointaine durant laquelle les Rishi, en Inde, faisaient « Tss, tss! » en souriant, cela en observant les agissements des gourous et autres maitres spirituels essayant de transmettre La Connaissance Sacrée.

A noter qu’à l’époque, ils durent capituler face à la vindicte des castes spirituelles dominantes et se réfugier dans les hautes montagnes pour ne pas être pourchassés ou même pire. Allons-nous vers le même résultat ? Nous verrons bien, « Le temps explique tout. »  Smile

Alors, je vais ici vous présenter ce sujet que j’ai nommé :

 

Rester chez Soi.

 

 

Quiconque versé dans « les choses de l’esprit » et qui lirait ce titre, penserait immédiatement : « Évidemment, qu’il faut demeurer centré sur le Soi, ne pas s’éparpiller, disperser son esprit, etc. » Mais ceci n’est PAS le sens de mon présent propos (et toc !) Rester centré sur notre Soi est une chose déjà entendue, non ? Ou alors il nous faut aller plutôt vendre des fraises que nos salades spirituelles ! L’idée est bien plus virile et dérangeante que cela : elle se veut pratique ! Et la pratique, le pratique adapté à notre vie de tous les jours, a toujours fait peur aux spiritualistes seulement capables de demeurer « centrés sur leur Soi » lorsqu’ils sont chez eux, seuls ou en confiance avec leurs proches  (ou dans un monastère où on peut entendre péter une mouche, donc vous imaginez le « degré de stress ambiant »! )

 

 

 

trajectoireDans la vie sociale ordinaire, les bonnes résolutions ne semblent plus tenir et les voici, tout spiritualistes qu’ils sont, à se conduire comme des cochons et ne pas faire mieux que leurs contemporains qu’ils commençaient déjà à snober du haut de leur « initiation » ! L’idée présentée ici nécessite des testicules et des ovaires spirituelles, si vous me suivez bien… Les femmes sont donc admises ! Mais de quoi parlons-nous ici et au juste ?

Nous parlons de ce dont je parlais déjà, avant, sur le tout premier forum de l’association culturelle présidé par mon épouse (2006) Un forum peu commun il est vrai, et auquel ce Blog « Vivre Livres! » (le 3e) n’est pas (ou plus) directement relié. Mais nous allons présenter l’enfant autrement, cela pour être certain qu’il passera le col de l’utérus de notre âme.

 

 

 

Comme vous le savez, nous vivons une époque particulière qui se résume à un puissant barattage de nos âmes. Et tout le monde y passe, ignorant ou Maître ! Tout le monde se fait secouer les puces et cela a été voulu et hautement désiré par l’Âme Planétaire ou, si vous préférez, par l’ensemble des consciences individuelles impliquées dans le processus évolutif de l’Aventure Humaine.

Comme tout le monde a pu depuis le constater, 2012 n’était en rien une « date fatidique.» C’était simplement un poteau indicateur pour nous signifier que à cette date, plus personne sur la Terre comme au Ciel, ne pourrait prétendre ne pas sentir qu’il se passe quelque chose d’extraordinaire et de bouleversant.

Pour devenir libre vraiment, à un moment donné, nous devons laisser sur place nos certitudes, ne croyez-vous pas ? S’accrocher à nos croyances, connaissances et idéaux, est désormais un signe d’immaturité spirituelle.

 

 

 

Changement2Le problème, toutefois, c’est que du coup, on ne peut plus faire la différence entre une personne paumée qui s’accroche encore à ses croyances enfantines et désire les enseigner à autrui, et une individualité pleinement consciente de ce qui se passe, qui était déjà éveillée AVANT et qui, tout naturellement, continue d’être un exemple vivant d’être humain qui exprime de son mieux Qui il Est en vérité.  Tout le monde peut incarner Dieu, mais tout le monde n’en partage pas l’envie ou le désir. Pour être certains de bien nous comprendre, nous allons exagérer volontairement notre exemple.

 

 

 

Conscience4Supposons que, sur Terre et actuellement, il y ait des gens paumés mais qui s’accrochent de toutes leurs forces à des vérités plus ou moins valables, et qu’il y ait aussi et en même temps, sur cette même Terre, des gens alignés sur « Dieu-En-Eux » et qui ne font que montrer comment arriver à y parvenir aussi… Et ce « Dieu-En-Eux » bouge à toute vitesse !!! Et cela n’était jamais arrivé auparavant et nulle part ailleurs. Alors, nous avons d’un côté, « ceux qui bougent de concert avec Dieu-Qui-Tient-Plus-En-Place » (lol) et de l’autre, ceux qui étaient effectivement connectés, auparavant, mais… N’arrivent plus à suivre et commencent à s’affoler !

 

 

 

Pour celui ou celle qui recherche toujours comment s’aligner vraiment sur le Divin au-dedans, ce n’est pas un parcours aisé que de faire le tri entre les fous, les gourous en Rolls, les scientifiques inspirés par Dieu (sic) et toutes ces écoles, ces stages, ces cours payants -et très chers- qui foisonnent actuellement… Et encore, nous ne sommes pas en Amérique, Berceau du New-Age donc, soyons reconnaissants !

A quel saint se vouer, désormais ? En plus, on dirait que même les spiritualistes commencent à se crêper le chignon et ne sont même plus d’accord sur la façon exacte de formuler une vérité unique.  Si vous ne me croyez pas, allez sur tous ces forums et Blogs qui traitent de spiritualité, essayez de vous exprimer librement et… Attendez les résultats !

 

 

 

Vous me direz : « Mais n’est-ce pas ainsi depuis des dizaines d’années ? »
En effet, ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau, par contre, c’est ce sentiment d’urgence que ressentent désormais tous ceux qui ont longtemps laissé de côté leur part de Divinité. Et un tel sentiment les rend désormais très agressifs.

Donc, pour demeurer «centré», comme disent ceux qui sont soit à gauche, soit à droite mais jamais au centre, il convient de mettre en pratique certaines astuces qui ne sont pas plus vraies et ésotériques que d’autres, mais simplement plus efficaces pour ce qui se passe maintenant et désormais.

 

 

 

545387Dernièrement, je conseillais à qui voulait l’entendre et l’appliquer librement, qu’il était devenu essentiel (ou vital) de ne plus perdre notre temps avec ceux qui pensent que tout le monde doit régulièrement comparer sa façon de penser à celle des autres. L’idée de base (ou prétexte) étant de demeurer « l’esprit ouvert » et accueillir fraternellement (prout ! ) la vérité des autres et ne pas se cantonner uniquement à la nôtre…

Cette façon de voir les choses part d’une idée louable mais non applicable pour le moment. Premièrement, parce que les gens sont trop peu confiants en eux-mêmes pour pouvoir courir le risque d’écouter d’autres vérités que les leurs. Deuxièmement, parce qu’il est devenu évident que pour quelques-uns, imposer leurs propres versions de la vérité sous le prétexte ringard de demeurer ouvert aux autres, est devenu un leitmotiv, voire un nouveau sport national !

 

 

 

Il est dit que chacun doit trouver SA vérité, alors pourquoi se mettre la queue en tire-bouchon et courir dans tous les sens afin d’écouter religieusement la vérité d’un autre ? Si Dieu est en tous, alors il est aussi en vous, n’est-ce pas ?
Alors pourquoi cavaler ailleurs que vers votre propre cœur ? La peur de se tromper et de devoir ensuite assumer ses erreurs, sans compter d’affronter le regard goguenard de tous ceux « Qui  nous l’avaient bien dit, hein ! » est à la base du manque de foi en eux que manifestent beaucoup de gens à notre époque. Ils ont très peur de ne pas être « dans la vérité », sans réaliser que c’est justement cette peur qui leur ôte toute possibilité d’accéder à leur propre Essence Divine, à une vérité bien supérieure à toutes les autres : la leur !  Ainsi, écouter les autres, méditer sur leur propre vérité revient finalement à s’éloigner de notre propre cœur, de notre vérité la plus authentique. Comprenez-vous vraiment ces choses ?

 

 

 

Le but n’est pas de vous couper des autres, de vous cloîtrer chez vous et d’asperger d’eau bénite toute personne ayant le culot de venir vous parler dans la rue ! (Je visualise la scène que me transmet mon Soi et me marre comme un imbécile !) L’idée est d’apprendre, pour une fois, à vous faire confiance ! Tiens, je vais même aller plus loin à la demande de « Dieu-En-Moi » : Et si vous vous trompez carrément ? Et si vous faites erreur et confondez votre vérité avec les conditionnements mentaux qui vous encombrent encore ? Réponse de Dieu-Soi :

« Alors je te bénirai pour ton courage et pour ta loyauté et la fois suivante, c’est Moi qui réussirai à ta place, car je t’aime et ne te juge jamais ! »

(Petit moment d’émotion à partager avec vous… Puis on reprend en se bidonnant de plus belle !)

 

 

 

Attendu que nous ne sommes pas des Apôtres (sauf de la plaisanterie et de l’humour), nous n’avons pas à « aller vers le monde et nos frères et sœurs pour les sortir de l’ignorance et du péché… » (prouuuut !) Nous ne devons rien à personne et personne n’est en dette envers nous, la chose est, du moins je l’espère, définitivement entendue. Alors nous demeurons « chez Soi », c’est à dire que nous sommes concentrés sur une vérité qui ne concerne que nous et… Tous ceux qui ressentent la même chose que nous ! Aucune vérité n’étant supérieure à une autre, en conservant cet état d’esprit (rester chez Soi) on commence à attirer toute personne, hommes, femmes, enfants (canards, couvées, cochons) qui partagent déjà un même état d’esprit : Le Nôtre ! (Qui est donc aussi le leur.)

Ceci à l’avantage de nous  conforter et de les conforter à leur tour dans une forme de vérité que nous partageons et qui, de ce fait, se renforce.
Exemple : Nous sommes pour la paix dans le monde. En discuter ne sert à rien : nous devons devenir paisibles nous-mêmes et avant toutes choses, sinon, nous serons un rigolo et un hypocrite de plus qui ne trompera que lui-même.

 

 

 

limitations humainesSi nous sommes pour la PAIX, nous ne devons parler que de cela et non pas perdre notre temps avec ceux qui préfèrent la guerre (c’est leur problème) afin de tenter de les amener à notre façon de penser. Ceci est ÉPUISANT et nous fait perdre un temps précieux ! En plus de notre propre paix. Depuis que le Monde est Monde, n’avons-nous pas eut le temps de nous positionner ? Qui sommes nous pour aller trouver un autre chez lui et lui dire : « Tu as tort, épouse plutôt ma réalité » ? Et qui sont les autres pour nous dire que nous nous abusons et perdons notre temps ? Et que font-ils, eux-mêmes, si ce n’est perdre un temps précieux avec nous ?

 

 

 

toile de mainJe sais que ce sujet est très subtil et que certains lecteurs (de passage) n’arriveront pas à dépasser le filtre de leur propre conditionnement mental pour en savourer la fraîcheur ainsi que la Beauté. Mais ce texte ne s’adresse pas à eux ! Il s’adresse à tout ceux qui découvrent, en le lisant, qu’ils ont toujours pensé ainsi mais ne le savaient pas Smile

Je ne sais plus quel membre du premier forum Psukelogos, parlait de N.D. Walsch, dans un des topics… Je me souviens que dans un des volets de sa trilogie, Walsch écrit que Dieu lui dit que l’être humain n’a rien à apprendre vraiment mais tout à se souvenir. Ce qu’il vit est là pour l’aider à recouvrer la mémoire divine puis à choisir librement ce qu’il désire être et manifester, selon la plus haute vision qu’il peut avoir de lui-même.

 

 

 

moine-natureAinsi et selon ces sages paroles, on pourrait dire que lorsque nous arrivons sur cette Terre et dans ce corps, nous savons déjà « quel est notre camps » ou ce qu’il nous faut choisir comme état d’esprit pour incarner « Qui nous sommes vraiment. » Et nous le savons… Nous savons déjà tout mais pour quelque obscure raison, nous hésitons à prendre part, à choisir et, en un mot, à nous Positionner !

Sur l’ancien forum précité et sur le dernier en date, nous partageons librement un même état d’esprit et ce partage devient le garant de notre réussite future. En fait, nous avons déjà réussi, mais nous prenons plaisir à vivre cette réussite dans le temps et dans l’espace, sur le temps d’une vie humaine. Et lorsque quelqu’un fait mine de critiquer nos idées, nous l’invitons à ne pas perdre son temps et à ne pas abuser du notre et d’aller au plus vite s’unir à « qui pense déjà comme lui. »

 

Pourquoi s’épuiser à convaincre quand on peut ne côtoyer que des convaincus ?

 

 

 

Avis des autres2Mais certains peinent à le faire et préfèrent rester et nous faire connaître tout ce qu’ils pensent « fraternellement » de nous. Comment pourrions-nous interpréter cette manière d’agir, si ce n’est comme un manque de maturité spirituelle et un besoin devenu viscéral de se frotter à autrui, plutôt qu’à son propre cœur ? Je me souviens qu’étant petit, en entrant dans une modeste chaumière d’un village provençal, j’ai dit spontanément :

« Oh purée, il fait chaud, ici ! »

Tout aussi spontanément, le maître des lieux m’a rétorqué :

« Tu vois la porte par laquelle tu viens d’entrer ? Elle sert aussi à sortir ! Dehors il fait moins chaud, te gène surtout pas pour ressortir d’ici si la chaleur du lieu t’incommode ! »

 

 

 

pensee-positiveD’un point de vue pratique, vous saurez si vous avez été capables de mettre en pratique pleinement ce qui est proposé dans cet article, lorsque vous ne cèderez plus à ce «plaisir» morbide qui consiste à sauter sur un boulet et à faire durer des dialogues inutiles durant des heures et pour le mesquin résultat d’avoir le dernier mot. Avoir le dernier mot sur la bêtise revient à se placer volontairement en dessous de son niveau qui est déjà bien bas !
Si on entretien le dialogue avec l’ennemi, c’est que l’on aime encore la guerre, au moins en secret.
Les autres sont aussi là pour vous permettre d’être honnêtes envers vous-mêmes en testant la solidité de vos convictions intimes…

 

 

relationnel01Les gens se groupent par affinité, qu’ils veuillent le reconnaître ou non. Observez les footballeurs et ceux qui sont fanas de foot à la tv (à la grande joie de leurs épouses.) Observez ceux qui aiment le tennis, le basket, le sport automobile ou le vélo… Voyez ceux qui collectionnent quelque chose… Tout le monde tend à se grouper avec ceux qui partagent une même passion et donc, un même état d’esprit

Les riches fréquentent-ils les pauvres ? Les Ministres qui sont censés nous représenter et bosser pour nous (sic) viennent-ils manger à la guinguette de la plage ou nous allons l’été ? Existe-t-il des gens assez tordus pour aller visionner un film qu’ils détestent et faire suer toute une salle de cinéma par leurs commentaires désobligeants durant la projection ? Non, n’est-ce pas ?

Alors pourquoi cela ne semble pas fonctionner aussi simplement, en spiritualité ? Les enjeux seraient-il différents ? Voilà une question franche et honnête qui mérite une réponse du même tonneau.

 

 

 

religion2Il va sans dire que lorsqu’on quitte un groupe quelconque, on quitte aussi et dans une large mesure, l’état d’esprit commun à ce groupe. Alors forcément, on peut avoir l’impression que quelque chose est « cassé » et qu’il ne nous est plus possible de communiquer avec ceux qui sont restés.  Cela dit, c’est aussi un moyen de vérifier le degré d’intelligence des participants de ce groupe, car si vous partez «proprement» et sans faire de vagues (ce qui est rarement le cas, mais bon), il n’existe aucune raison pour que ses membres ne vous adressent plus la parole ou cherchent à vous snober par la suite.

 

 

 

sagit poingHélas et à l’inverse de ce que je viens d’écrire, j’ai pu noter, depuis presque sept ans, maintenant, que ceux qui quittent le forum de l’association culturelle présidée par ma femme (Psukelogos), le font généralement en démontrant aux yeux de tous qu’ils ne vont pas très bien et ont besoin d’un bouc émissaire extérieur quelconque pour justifier leur comportement émotif. Et ceux-là oui, nous les évitons ensuite, pour notre seul bien et pour leur bien également.

Ceci est bien plus visible dans les groupes ésotériques et spirituels. Moi qui ai eu l’occasion unique d’appartenir à un Ordre Initiatique connu, j’ai pu vérifier qu’en le quittant, je quittais du même coup l’hypocrisie de nombreux membres qui étaient « frères et sœurs » aussi longtemps que l’on faisait partie de la bande et payait la cotisation mensuelle. Mais bon, dans mon cas, j’avais terminé le cycle général des études (sur 19 longues années, tout de même) et la suite du « programme » qui semblait sans fin était surtout relatif au travail que pouvait faire chaque membre non pas pour lui-même ou pour la collectivité mais pour la structure interne elle-même.

Lorsque le dirigeant mondial de cette École a changé, tout s’est mis à déconner et j’ai préféré me barrer plutôt que d’assister à la lente mais certaine agonie d’une tradition qui est censée être vieille de plus de 3500 ans.

 

 

Tradition PrimordialeBref, tout cela pour dire qu’il est normal de se sentir coupé des gens qui forment un groupe uni lorsqu’on quitte ce même groupe et l’énergie de cohésion qui est le sien. Cela dit, et aussi bizarre que cela puisse paraître, c’est le comportement des membres faisant parties de groupes mystiques, religieux ou ésotériques, qui s’avère être, en fin de compte, le plus navrant et cela, dès que nous faisons mine d’aller voir ailleurs ou de ne plus partager complètement leur état d’esprit.

Certaines écoles de pensée sont récemment parties en quenouille et on vu 70% de leurs membres les plus anciens et fidèles, se barrer en quelques mois. Parfois c’est le membre qui déconne, bien sur, mais parfois aussi, c’est la tête du groupe qui a des courants d’air entre les deux oreilles, osons le dire ici.

 

 

 

ombre vitreSi vous voulez savoir, avec certitude, celui qui déconne, du groupe ou de vous, qui en êtes le simple membre, observez froidement dans quel état d’âme vous quittez le groupe et surtout, de quelle manière. Bien sur, il peut arriver également que l’élément avance plus vite que le tout, que le membre ait besoin de plus de matériel que le groupe ne peut réussir à lui en offrir et, dans ce cas, il est certain qu’il est préférable de partir voir ailleurs. Là encore, la manière de partir, en silence, sur la pointe des pieds ou d’une manière fracassante et grandiloquente, en tentant d’abaisser la valeur de ce que l’on quitte ou en remerciant pour les trésors reçus, donne la température exacte de notre état d’esprit.

Du moins si rien de ce qui est présenté comme excuse, n’est valable ou relatif à des faits extérieurs avérés.

Ajoutons que seuls les êtres les plus souples et dynamiques, mentalement, sont capables de changer ou de s’adapter en fonction de l’environnement sans pour autant trahir leur nature intime. Quand ce que nous exprimons de ce que nous sommes ne semble plus approprié, alors il convient d’exprimer autre chose, tout en demeurant ce que nous sommes.

 

 

humain2Il faut beaucoup de courage et de force de caractère pour y parvenir, mais c’est réalisable avec de la volonté. De tous temps, ce sont les plus puissants et les plus avancés de l’espèce humaine, qui ont su céder aux plus capricieux, aux moins matures, car ces derniers, de toutes façons, ne le voulaient pas et… Ne le pouvaient pas encore, surtout. Les Occultistes du siècle passé appelaient «Unité de direction vers le but» cette capacité à se grouper selon un même état d’esprit. Les psy éso parlent de cohésion mentale, ce qui revient au même.

 

 

 

Electrons revolve around the brain. Concept of idea.Ne pourrait-on pas confondre «ils sont tous pareils» avec «ils partagent un même état d’esprit général» ? Dans le premier cas, «Dieu y perdrait», en effet ! Dans le second cas, «Dieu y gagnerait», car chaque groupe porterait alors l’état d’esprit partagé à un sommet non encore atteint. Et ce n’est pas les états d’esprit différents qui manquent, croyez-moi ! Se grouper revient à «penser plus fort» et donc, à être plus fort. A être plus fortement soi-même, en fait. Mais je reconnais que le sujet est délicat et peut laisser croire à une tentative de «planification des consciences.» Ce qui, notez-le, est justement l’effet obtenus souvent alors que les gens prétendent «penser différemment.» A croire que tous pensent autrement ou différemment mais… De la même façon !

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons

(Sauf pour les images, réputées gratuites et libres de droits)

ça a commencé !

vnz4xri9Nombreux sont ceux et celles qui, par ailleurs, ne s’intéressent ni à la psychologie ni à la spiritualité mais qui ressentent que « quelque chose se passe » voire que « quelque chose s’est déjà passé » dans l’esprit des gens.
Les plus instruits du sujet se réfèreront sans doute aux énergies de 2012 et à ce changement de paradigme qui était sensé accompagner cette date tirée du calendrier Maya (entre autre) La mode des « Apocalypses Bibliques » et autres « Centuries de Nostradamus » commençant un peu à dater, de plus en plus de personnes intelligentes et rationnelles, se tournent vers l’hypothèse d’un changement subit et radical de la mentalité humaine et ce, sur quelques petites dizaines d’années.

Il est tentant de comparer cette intuition collégiale à ce qu’ont prophétisé les anciens Mayas : Un changement si radical, sur Terre, qu’il serait comparable à la fin d’un monde » (et non à la fin du monde)

 

 

Pour qui sait observer sans craindre de se salir les yeux, il est évident que « quelque chose bouge » au sein de la conscience humaine… Évidemment, un regard plus superficiel (et surtout plus rassurant) pourra laisser croire qu’il n’existe « rien de nouveau sous le soleil » et que tout est bien sagement « comme avant et depuis toujours » Mais cette fois, ce regard de surface ne satisfait plus ceux qui n’ont pas peur d’observer la réalité en face.

Tout le monde voit ce qui est et demeure comme avant, certes, mais de plus en plus de gens voient surtout ce qui est très différent d’avant (même si certains soupirent avec nostalgie en direction de cet « avant ») Cette différence se fait encore timide, dépassant rarement les limites usuelles de notre conformisme socioculturel.

 

 

cerveau2Toutefois, si on gratte sous la croûte qui est d’ailleurs de moins en moins épaisse, on découvre rapidement des évènements qui n’entrent plus dans le cadre du « bien » ou « mal », c’est à dire qui ne réussissent plus à endormir la conscience de l’âme humaine, cela au point de lui faire prendre des vessies pour des lanternes.

Il serait fastidieux de citer tous ces petits détails qui font qu’à l’évidence, « quelque chose bouge, quelque chose à déjà bougé. » Mais pour nous qui étudions l’âme (psuke logos) qui aimons comprendre « comment ça fonctionne sous notre crâne », il est possible de dégager certains indices tout particulièrement parlant pour qui conserve le canal auditif branché sur « radio vérité. »

 

 

 

Colonnes2Il est un fait que, comme avant, cette vérité est toujours aussi désagréable à voir, à entendre puis à colporter, mais ce qui est nouveau, c’est que de plus en plus de gens commencent à s’y intéresser. Nous pouvons mêmes affirmer, après analyse des faits concrets en présence, que le changement global d’état d’esprit qui est en train de s’opérer dans la conscience de l’humanité, se scinde en deux polarités opposés en nature mais complémentaires quand aux résultats obtenus par la suite.

Il serait tentant de céder à cette facilité de lecture des faits qui consiste à scinder les gens en deux groupes distincts : ceux qui sont pour le changement et le démontrent avec brio, et ceux qui s’y opposent farouchement, le démontrant avec tout autant de conviction ! Mais cette façon de voir serait non seulement réductionniste mais de plus, complètement fausse !

 

 

 

pendule-plageIl n’existe pas, il n’a jamais existé et il n’existera jamais deux clans : Ceux qui ont raison et ceux qui ont tort !
(ou ceux dont l’âme sera sauvée, et ceux dont l’âme brûlera éternellement dans les flammes de l’enfer, pour les plus attardés d’entre nous.) En réalité et plus sobrement, nous avons ceux qui vont dans le sens du nouveau courant et ceux qui, comme toujours, préfèrent nager à contre courant de peur de perdre quelque avantage illusoire mais chèrement gagné.

Inutile d’être doué de « vue psychique » pour voir les faits : observez vos proches, parents, enfants, relations de boulot et amis (s’il vous en reste.) Observez ce qui se passe en eux, en vous et… ce que cela donne en fin de compte ! Est-il devenu difficile, pour vous, de conserver de bonnes et saines relations avec les membres de votre famille, avec vos amis, vos chefs, vos collaborateurs ? Trouvez-vous qu’il est de plus en plus difficile, pour ne pas dire mieux, de « faire semblant que tout va bien » ?

 

 

Réussissez-vous à vous trahir sans vous sentir moche immédiatement ou par la suite ? Avez-vous toujours autant envie de vous prostituer afin de « conserver des relations harmonieuses » avec les autres membres de votre « tribu » qui vous traitent, par ailleurs, comme de la merde en boîte ?

Réfléchissez bien avant de vous écrier, avec cette morgue de philosophe :

« Pourquoi, ce n’était pas déjà ainsi, autrefois ? »

Oui, bien sur, autrefois, vous viviez déjà dans le mensonge, vous faisiez déjà mine de ne voir que « ce qui va » et vous réussissiez, avec brio, à vous trahir jour après jour et à en retirer, il est vrai, quelques modestes gratifications… Mais est-ce que les choses « fonctionnent » toujours ainsi ?

Avez-vous remarqué à quel point il devient DIFFICILE de tromper son voisin, son enfant et… De réussir à se tromper soi-même « en toute impunité », comme c’était le cas jadis ?

 

 

 

se forcer a voirAvez-vous toujours autant de succès en matière d’hypocrisie, de duperie et de manipulation mentale ?
Réfléchissez encore si votre réponse est « oui » ou faites donc une bonne sieste puis relisez cet article !
Voici les faits : « ça a commencé ! » Ah oui ? Mais quoi donc ? Qu’est-ce qui est sensé « avoir commencé » et qui, apparemment, était attendu si ce n’est souhaité ?
Bonne question ! Et… La réponse est… ?

La réponse est là où elle se trouve depuis toujours : Pas dans cet article ni chez les autres ! Voilà au moins une chose qui n’a pas changée, n’est-ce pas ?

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons

(Sauf pour les images trouvées sur internet et réputées libres et gratuites)

Que notre âme passe !

3fnrpcdl« Que notre âme passe ! »
« Que notre âme passe ! », répondit l’homme qui croisait le moine, dans le corridor. Puis il avisa la porte, sur la droite, remarqua le symbole qui était gravé dessus, directement dans le bois et pénétra sans frapper.
Il se retrouva dans une grande pièce, remplie de livres, sur les murs, sur le sol, empilés ça et là dans une sorte de désordre à la fois rassurant et propice à la méditation.

« Assieds-toi. » Proposa un homme déjà âgé, en libérant un fauteuil d’une dizaine de livres reliés. L’homme s’assit sans mot dire et attendit poliment que le vieil homme lui adresse de nouveau la parole.
« Oui, tu as une question à me poser… je t’écoute. »

 

L’homme se racla la gorge et demanda, en ayant le sentiment qu’il allait dire une ânerie monumentale :
« J’ai croisé un moine, dans le corridor, et il m’a dit « Que notre âme passe. »… Par réflexe, j’ai répondu la même chose, mais je réalise à présent que je ne sais même pas ce que ces mots signifient vraiment….. »

 

Le vieil homme coula un regard amusé sur son vis-à-vis puis :
« Cela signifie « Puisse l’état d’esprit qui m’anime, actuellement, céder rapidement la place à un état d’esprit nouveau, supérieur et plus chargé en pouvoir. »

« Mais… Notre âme n’est-elle pas immortelle ? »
« Disons que tant qu’elle le sera, il appartiendra à l’homme de mourir à sa place jusqu’à ce qu’il comprenne Qui devrait diriger qui…. »

 

(Extrait de documents personnels)

 

 

RayonantNous sommes des individualités éternelles, invariables (en essence) et déjà parfaite (en essence aussi.) Cela dit, «ce que nous sommes vraiment» se manifeste selon divers états d’esprit qui nous animent, d’une vie à l’autre (en tant que Soi) et qui peuvent varier selon nos buts, nos besoins, nos aspirations, les époques et les ethnies. Et « ce qui nous anime «  (pensées et émotions connexes) consiste en cette fameuse «âme» ou «corps psychique» : ce qui sort du corps lors des dédoublements et au moment de la mort physique, pour vous en donner une idée plus précise.

 

Donc, dire que notre âme est «immortelle» ou espérer qu’elle le soit, revient à dire que notre Soi-Conscience (ou Soi Naturel) conservera un même état d’esprit et ce, durant des vies et des  vies !
Autant dire que l’homme qui souhaite son âme immortelle espère surtout ne jamais avoir à changer ou à évoluer d’un iota !
Fort heureusement, l’âme n’est pas immortelle en ce sens que la vie se charge de nous faire «penser autrement», parfois avec pertes et fracas ou quelques bons coups de pieds «occultes» bien sentis !

Donc, de vies en vies, notre individualité ne varie pas, mais elle pense et ressent différemment. Et c’est CELA qui évolue, ET NON PAS ce que nous sommes (conscience) qui est déjà parfait… En soi (c’est le cas de le dire.)

 

J’écrivais que le Soi est parfait «en essence», c’est à dire que tel qu’il est, il est déjà au top. Mais cela n’empêche pas ce quelque chose de parfait (en nature) d’accumuler de la connaissance, de l’expérience, de la sagesse, etc.
Bien que subtile, cette distinction ne me semble pas trop difficile à comprendre. Par ailleurs, Dieu est l’esprit universel, c’est à dire la somme illimité de particules spirituelles qui servent à tout créer. (la « Matéria Prima » des anciens philosophes.) Le Christ Cosmique est la somme de toutes les consciences individuelles considérées comme un Tout-Unique (un Collectif.)

Les Christ individuels (ou Soi-Conscients) sont tous faits d’esprit vivant et conscient qui se présente sous la forme spirituelle la plus parfaite que l’esprit puisse imaginer. En fait, l’esprit universel (Dieu) donne naissance à des formes sans nombre dont les plus parfaites demeurent éternellement, car elles incarnent parfaitement l’idéation Divine ou ce qui peut exister de mieux en esprit et en vérité.

Du microbe au Christ de l’homme, tout est vivant et conscient mais tout n’est pas aussi parfaitement élaboré pour que le génie spirituel divin puisse s’exprimer avec autant de clarté et de force. C’est dans l’aspect Christique de la Soi-conscience que l’esprit peut dire :
« Celui ci est mon Fils en qui je prends mon plaisir »

(Comprendre : En lequel et par lequel je réussi enfin à m’exprimer vraiment.)

 

 

 

bouddha02Christ et Bouddha sont les deux aspects d’une seule et même chose (Le Rayon Amour-Sagesse, le second) qui, pour le moment, ne peut pas s’incarner en entier, à cause des trop basses fréquences planétaires. Pour le moment, notre planète n’est pas une planète « sacrée », c’est pour cela qu’elle n’a que neuf plans au lieu de douze, comme les autres. Christ est l’aspect Rayonnant et Attractif (Aimant) de la divinité de l’homme, tandis que le Bouddha représente l’aspect Lumière et Sagesse (intelligence et clarté d’esprit.)

L’un trône dans le cœur, l’autre dans le sanctuaire de la tête mais prend racine du côté opposé à l’atome germe du cœur.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons