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Dieu Que Je Suis

prierSi nous sommes l’homme et que nous prions Dieu, nous lançons, comme message à nos cellules, que nous sommes séparés de Lui et que nous dépendons de sa Réponse et de son Action pour être heureux. Si nous sommes un grand Yogi qui a Réalisé « Je suis Dieu ! », nous ne sommes plus l’homme et nous nous retrouvons seul, face à un dilemme. En effet, Si je suis Dieu, pourquoi suis-je si faible face à l’adversité ?

 

 

prier-enfant
Alors, je vous propose cette très vieille version de ce que l’homme est en droit de supposer, en ce qui concerne sa relation à Dieu. Elle se résume à ces quatre mots d’une puissance colossale pour tous ceux qui savent « lire » les vibrations :

 

Dieu-Que-Je-Suis !

 

 

 

 

Rayonant

 

Dans cette formulation étonnante, nous avons « Dieu » et « Je Suis », c’est-à-dire notre plus haute prise de conscience humaine. Entre les deux concepts, nous avons « QUE » qui effectue une transition, un passage entre les énergies divines qui n’attendent que nous pour être exploitées, et ce que nous avons déjà réussis Être et à incarner, pour le moment (Ce-Que-Je-Suis)

 

 

 

 

regarder en soiEn disant ces simples mots « Dieu-que-je-suis« , c’est comme si nous reconnaissions que nous sommes potentiellement divins, mais que POUR LE MOMENT, ça ne se voit pas encore, car notre Potentiel Divin étant illimité, nous n’avons pas encore eu « le temps matériel » d’exprimer tout ce qui est encore inexprimable, en nous.

 

Et il en est bien ainsi !

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le décalage temporel du moi

La mémoire de nos cellules, c’est-à-dire le subconscient, qui s’appuie sur la membrane cytoplasmique pour «incarner» notre expérience vivante ou pour somatiser notre vécu, raisonne par déduction et association d’idées. Pour la subconscience, seul existe, comme temps, le présent.
De fait, tout ce que le «moi» issu de la conscience objective peut affirmer au passé ou au futur, est nécessairement en décalage avec les informations contenues dans nos petites « annales akashiques » personnelles (les fameux engrammes cellulaires.)

OK, mais quel intérêt, Docteur ? L’intérêt est immense !
Il permet de savoir instantanément quels sont les problèmes réels d’un individu, même s’il les ignore encore lui-même !

 

 

 

Comment cela ? Simplement en écoutant parler les gens. Celui qui dit, par exemple : « J’ai peur de ne pas être libre…» vous révèle en fait ceci : « Je ne suis pas libre ! » Le vrai message vient des cellules mais le décalage temporel entre ce qui est affirmé, au-dehors, et ce qui est engrammé, au dedans, provient d’un réflexe de négation de la vérité. Le « moi » a très peur non pas d’un danger extérieur et probable situé dans le futur, mais d’un sentiment vivant et véritable qui se manifeste en lui. Qui se manifeste toujours au présent.

Des questions ? Des commentaires ? C’est le moment, je vous cède le clavier ! Sur Facebook, de préférence, merci.

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Pensées et surcharges pondérales

Terre-PlumeLorsque l’on pense trop, que l’on use trop de son intellect, on accumule des particules d’esprit dont la destinée est nécessairement «d’incarner» quelque chose. Que ce soit d’une manière objective (physique) ou subjective (psychique ou psychologique.) En somme, trop penser fait grossir car cela rajoute de la matière à notre matière.

On dit quelques fois : «Il y a là matière à réflexion…» Notre corps n’est pas que de la chair : il est avant toutes choses de l’esprit condensé, de ce même esprit qui nous sert à penser. De fait, trop penser crée de la surcharge pondérale OU perturbe l’âme, selon les tempéraments et les caractères animiques (de l’âme)

 

 

 

fille maigreQue dire, par exemple, de ces filles qui sont de véritables prises de têtes ambulantes mais sont grasse comme des passes-lacets ?

On peut en dire que leur système glandulaire, leurs plexus et donc, leurs Chakra, (sans «s», c’est du sanskrit, pas du français, merci) fonctionnent d’une manière différente, ce qui fait que le surplus de production spirituelle, de ces grains de Lumière qui forment toutes choses (y compris la masse corporelle) sont employés ailleurs et autrement, ce qui n’entraine aucun excès de poids physique mais alourdit l’âme d’une façon ou d’une autre. (Sauf si le surplus est évacué d’une quelconque façon et entre temps.)

 

 

 

RayonantLes hommes sont moins touchés par le phénomène, bien que s’il advient qu’ils ne soient plus productifs pour un temps (socialement parlant), ils peuvent également grossir, même en conservant un régime alimentaire usuel et équilibré. Ou bien péter un câble, si l’excédent énergétique se dirige vers l’âme et non vers le corps.

Bien sur, cela peut énormément varier d’une femme à une autre et d’un homme à un autre, mais la Règle demeure la même pour tous :

«L’excédent de processus mentaux produit une surcharge quelconque qui devra ensuite être évacuée, d’une manière ou d’une autre, sous peine d’alourdir soit le corps de chair, soit l’âme.»

 

 



pensee-positiveOn pourrait trouver stupide de dire que l’âme peut être «surchargée»… Pourtant, ne dit-on pas : «J’ai le cœur lourd» ?
Les personnes qui somatisent ne devront pas «payer» (Loi de Compensation) cette surcharge par des émotions perturbées ou destructrices, et vice versa.

 

Nous pourrions également faire plus simple encore, au risque de manquer de précision technique, soit, mais avec cet avantage de nous montrer vraiment plus clair. Observez autour de vous. Durant ces «montées d’énergies» relatives aux années 2012/2013, vous aurez deux types principaux de réactions humaines :

1. Ceux qui vont somatiser (maladies, désordres physiologiques)
2. Ceux qui vont être perturbés mentalement et émotionnellement (stress, angoisses, désordres psychologiques)

 

 

 

entertainmentSi vous observez ces deux types d’individus, vous remarquerez qu’ils se comportent d’une manière très différente, voire opposée, et qu’ils utilisent des moyens également opposés pour se défaire du «trop plein» d’énergie (afin de n’être ni plus malades, ni plus «dérangés») Si vous avez des questions, des commentaires, elles et ils seront les bienvenus 😀

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Sur la mémoire

pendule-plageVous êtes vous déjà demandé où se trouvait vraiment la mémoire ? Sa localisation dans l’espace et dans le temps ? Supposons qu’il vous revienne à l’esprit le souvenir d’un incident cocasse du passé… Ce souvenir n’est-il pas «présent» dans votre esprit, ici et maintenant, c’est-à-dire au moment où vous y pensez ?

Donc, cette mémoire n’appartient pas au passé, puisqu’elle est présente en votre esprit. Elle ne se trouve donc pas stockée ailleurs que dans l’esprit, ici et maintenant et appartient uniquement au présent, et non au passé.

 

 

 

voileVous me rétorquerez : «Holà ! Je croyais que la mémoire était stockée dans nos cellules physiques !» Ok, mais c’est quoi, le corps «physique», si ce n’est l’état d’esprit général avec lequel «nous faisons corps» ? Attendu que la plupart des gens s’identifient pleinement avec ce qu’ils pensent en esprit, ce même esprit en arrive finalement à «incarner» cette façon de penser spécifique, à lui donner corps pour la rendre manifeste. Dès lors, à quoi bon soigner le corps des traces du passé, alors que c’est l’esprit qui s’accroche désespérément à ce qu’il refuse de laisser passer ?

 

 

 

inconscient10Qu’est-ce que le passé, si nous n’en avons pas conscience ? Avons-nous conscience du passé quand nous n’y pensons pas ? Non, n’est-ce pas ? Pour que ce fameux «passé» nous soit de nouveau accessible, nous devons nécessairement en être conscient, c’est évident. De fait, et attendu que le contenu formel nommé par nous «passé» est DANS notre conscience, c’est également DANS NOTRE CONSCIENCE qu’existe ce «passé» Mais attention : il n’existe pas «au passé» puisqu’il est présent en nous, cela, au moment même où nous en sommes conscients.

 

 

 

l'amourEt quand nous ne pensons pas à notre passé et qu’il ne se présente rien à notre conscience pour lui permettre de se réactualiser ? Eh bien ! Dès lors, notre passé n’étant pas présent dans notre conscience, il n’existe simplement plus ! Pour le présenter autrement, c’est à chaque instant que notre conscience est obligée de ré-écrire tout ce que nous avons envie d’avoir vécu et donc, toute l’expérience vivante qui réquisitionne notre attention puis la polarise. (Sur tout ce qui nous plaît, nous fascine ou nous terrorise.)

 

 

 

Si notre conscience qui est «le Seigneur Suprême qui commande même à l’esprit universel» (cf: Shiva Sutra) ne faisait pas cela de tout recréer chaque jour pour nous (l’âme-personnalité incarnée), nous serions incapables de nous souvenir de notre propre nom, car tout existe au présent et aucun autre «temps» n’existe dans le cosmos, sans l’intervention de la conscience qui se sert de l’esprit pour créer toute réalités probables de son choix. Cela vous fait halluciner et vous avez du mal à le croire ?

 

 

 

regarder en soi7Alors essayez d’avoir conscience d’un souvenir «passé» et osez ensuite me dire que tandis que vous y pensez, ce souvenir est autre part qu’en votre propre conscience ! A présent, lisez bien ceci, qui est basé sur des faits réels et vérifiés depuis belle lurette : Si un hypnotiseur vous faisait croire que vous avez vécu ceci ou cela il y a par exemple 10 ans, vous auriez dès lors un vrai souvenir d’une chose qui ne s’est jamais passée mais qui se passe maintenant dans votre esprit et qui, de ce fait, est aussi réelle que ma belle-mère, et aussi difficile qu’elle à éluder !

 

 

Au sujet de la mémoire cellulaire

 

 

 

esoterikosLa mémoire est bien localisée dans nos cellules, elle fait même partie de notre subconscient, qui est la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps. Et il est vrai également que même si nous n’y pensons plus ou pas, les engrammes (ce qui est gravé et pèse sur notre âme) existent. C’est présentement exact, oui. Mais la question à cents euros est celle-ci :

Pourquoi ces engrammes existent-ils et pourquoi peuvent-ils avoir le droit d’exister à notre insu, puisque notre conscience, qui est Souveraine, règne en Maître sur l’esprit créateur de toutes choses ?

Les psy éso répondent ainsi :

« Ces engrammes existent à cause de notre habitude compulsive de nous accrocher à tout ce que nous pensons, vivons et ressentons, en bien comme en mal, en heureux ou en douloureux pour nous. Notre corps même témoigne de cet attachement à certaines formes mentales, puisque le corps n’est que la concrétisation de notre intérêt évident pour un état d’esprit général avec lequel «nous faisons  corps». De fait, les engrammes ne violent aucune loi cosmique ou de l’âme, car c’est avec notre autorisation et notre désir constant que nous maintenons, dans notre conscience spirituelle, tout ce que nous n’avons pas voulu oublier. »

 

C’est notre attachement à l’expérience qui engendre la mémoire.

 

 

Le fait de comprendre que notre soi-disant «passé» est présent en nous et qu’il existe donc «maintenant» puisque c’est maintenant que nous en sommes conscients, ne nous coupe en rien des choses de ce monde et ne va pas nous donner un esprit aberré ! C’est pour l’instant que l’esprit de l’homme est aberré, puisqu’il ne réalise même pas, ce couillon, que pour avoir conscience du «passé», il faut que ce même passé soit présent en lui et au moment (maintenant) où il l’expérimente dans son mental (ici) Comme équilibre mental, on fait mieux, donc !

 

 

 

Lorsque je suis occupé à réparer ma voiture, par exemple en changeant les quatre bougies d’allumage du moteur, je suis on ne peut plus «présent» et actif dans le monde social. Mais si un «souvenir» me visite à ce moment, je fait simplement le geste mental (Mudra) de réorienter ma conscience sur ma bagnole, en sachant que le passé peut attendre puisque, justement, il refuse de «passer» ce con, et qu’il pourra tout aussi bien venir encombrer l’avant-scène de ma conscience plus tard !

Je ne vois donc aucun problème, bien au contraire, au fait de tenir compte des lois ontologiques pour fonctionner plus intelligemment et même plus pratiquement, puisque les psychologues ésotéristes sont réputés ne pas se laisser submerger par ces vagues émotives dévastatrices qui embarrassent tant nos contemporains.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le Faux-Dieu

princesse egyptienneAu cours du long périple de l’Âme (Soi Naturel), cette dernière prend conscience d’elle-même au travers des diverses expériences rencontrées et des prises de conscience qu’elles font naître. De fait, au fil du « temps » et des incarnations sous des formes différentes et visant des buts tout aussi différents, mais complémentaires (cohérents), il se crée, en l’Âme, une sorte de «noyau dur» spirituel qui ressemble un peu à une «banque de données», dans laquelle sont gravées toutes les «vérités» et toutes les connaissances que le Soi Naturel a crut bon de faire siennes.

 

 

Plus prosaïquement, ce noyau animique représente ce que l’Individualité considère comme «juste et bon» autant que véridique, avec lequel elle s’identifie et qu’elle désire incarner comme une sorte de vision idéale de soi. Mais peu à peu, cette vision idéale de soi s’impose à un point tel, que la personne ponctuelle incarnée, n’est même plus obligée de faire un effort pour se conformer à ce que l’Âme DÉSIRE être et incarner.

 

 

 

precherA tel point que même l’âme-personnalité (la partie «extensée» du Soi Naturel, donc) ne peut plus faire autrement que d’obéir à cette «loi intime» qui conditionne désormais son vécu, ainsi que l’expression de son pouvoir. Que nous appelions cela le «censeur» ou «le Gardien du Seuil» ou encore «le Faux-Dieu», toujours est-il que cet espèce de Tyran Intime doit tôt ou tard être repéré, dénoncé et expulsé avec armes et bagages, afin que nous puissions retrouver notre véritable autonomie spirituelle (que la partie incarnée, personnifiée, devienne à son tour un Soi libre d’attache.)

 

 

 

??????????????????Le tyran intime est étroitement mêlé à l’ensemble de nos processus mentaux. En effet, pour réussir à tout gérer, il se doit d’être présent sur tous les fronts à la fois et participer (et donc conditionner) à la moindre prise de conscience. Il est le filtre suprême de notre réflexion, de notre imagination, de nos projets et de nos tentatives (avortées) de nous réformer ou de nous parfaire.

Il est un Dragon attaché à l’entrée du paradis. Il est un peu comme un «père spirituel» qu’il faut préalablement séduire, avant d’espérer épouser notre promise (une âme enfin libre) qui est devenue son esclave, en plus de se rêver être sa fille (Voir à ce sujet le passage de l’Apocalypse qui évoque le Dragon sorti de l’onde, donnant naissance à la bête, qui dévore la femme revêtue de soleil, avec la lune à ses pieds, autrement dit l’âme.)

 

 

 

Symboles5Le pire est encore que l’on ne reconnaît pas toujours ce Tyran, cela pour la bonne raison qu’avec les années, nous avons appris soit à composer avec lui (faire avec, s’adapter) soit à carrément se ranger de son côté et considérer comme «normal» tout ce qu’il décrète comme étant juste, vrai et bon. Il serait aisé de faire la chasse à ce tyran intime si ce dernier se comportait comme un ennemi et nous faisait souffrir mille morts à longueur de vie ! Mais ce n’est pas le cas ; il se déguise bien souvent en censeur, en moraliste et se sert du «Moi-Idéalisé» humain comme un footballeur de son ballon.

 

 

 

nlcm2c25Toutefois, et avec un minimum «d’attention à soi», il est possible de remarquer quelques-unes de ses intervention musclées, tandis que nous faisons mine de désirer librement une chose qui, par ailleurs, nous semble illégitime ou bien carrément interdite. De grandes souffrances psychologiques lui sont imputables, même si peu de gens le réalisent vraiment, car sa plus grande compulsion, là où il intervient sans aucune pitié, c’est dans le domaine d’Éros, c’est-à-dire dans tout ce qui est susceptible de nous faire ressentir du plaisir.

 

 

 

Hélas pour lui, c’est également là que se trouve sa plus grande faiblesse, car de plaisir, personne ne peut en être privé bien longtemps sans ruer dans les brancards ! Alors l’homme et la femme, de programmés qu’ils étaient, commencent à se demander s’ils sont si libres que cela de pensées et d’actes ! Et c’est là le début de la véritable Remontée vers le Divin, que quelques-uns préfère encore nommer l’Ascension. Un Divin qui est déjà en eux, certes, mais qui pour être pressenti puis expérimenté, nécessite un mental vide de toute idées préconçues, ainsi qu’un cœur vidé de toutes formes de souffrances…

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Seuls les pauvres…

argent-valeurOn dit que seuls les pauvres parlent sans cesse d’argent. On se demande, du coup, ce qu’il peut bien en être de tous ceux et toutes celles qui ne cessent de parler d’amour, de paix et de fraternité !

(Je prépare un autre pavé ? Non, ça va, c’est très soft ! ) Sur un forum, j’ai lu un jour une belle phrase de ce genre :

« Il ne faut pas être l’enseignant mais devenir l’enseignement. »

 

Moi, vous me connaissez, je suis comme vous, j’aime les belles phrases pleines de spiritualité Smile (Qui a pouffé ???) Voilà ce que j’ai répondu à cette jolie phrase, avant que l’on me dise la suite logique, du genre :
« Mais c’est plus difficile à dire qu’à faire ! » (ou assimilé)

 

Citation:
Pour « devenir l’enseignement », il suffit de mettre en pratique soi-même ce que l’on enseigne. Une simple question de probité morale, rien de bien méchant à faire, à moins que ce que l’on enseigne puisse dépasser nos capacités humaines (toujours se méfier du fameux « Moi-Idéalisé. ») C’est pour cela que je ne traite jamais de sujet que je ne sois pas capable d’incarner moi-même afin d’en être l’exemple vivant au lieu de me contenter d’en être que le porte-parole.

Pour réussir à y parvenir, j’ai retiré de l’enseignement tout ce qui me paraissait trop mystique ou trop « lumineux » et je recommande à ceux avec lesquels je partage actuellement mes connaissances d’être bien trop occupés à s’aimer, à produire de la paix et à générer de la joie eux-mêmes pour avoir le temps d’en parler aux autres. Enseigner qu’il faut aimer avant tout est un manque total de respect pour autrui. C’est le placer ipso facto à un rang inférieur : celui du pauvre diable qui n’a encore rien compris de la vie, alors que nous, c’est pas pareil, n’est-ce pas ? Nous assumons grave de chez grave, en matière d’humanité ! (prouuuut !)

 

 

4mhsw38lUne question de « probité morale », tout simplement.
Ne jamais chercher à tromper l’autre sur la marchandise. Voyez dans le couple, par exemple : qui penserait, en se mettant en couple, de faire l’inventaire de tous ses défauts à l’autre ? L’habitude est, au contraire, de se montrer sous le meilleur jour, de « faire des efforts » pour être le mieux que l’on peut et… Le plus longtemps possible ! (sic)

Oui mais voilà : Qui peut être toujours irréprochable une vie durant ? Pourquoi ne retenir que les qualités alors qu’on sait que ce n’est jamais l’excès de qualités qui entrainent les séparations et les divorces ?

En nous montrant au contraire sous notre jour le plus noir et ce, dès le départ, on permet à l’autre de savoir s’il pourra « vivre avec ça » et on se met ainsi à l’abri de bien des désillusions futures.

 

 

Qui a le courage et la volonté de tout mettre en œuvre pour être heureux ?
Qui est devenu l’incarnation de ce qu’il prêche et qui demeure constant, de la pensée à ses actes en passant par toutes ces émotions plus ou moins matures qui nous animent sans cesse ?

A force de pousser son siège plus haut que sa tête tout en conservant l’espoir d’y assoir son cul, l’homme s’est enfermé lui-même dans un cercle vicieux infernal. Il a menti dès le départ sur  » la marchandise « , à présent, il doit continuer à le faire ou accepter de devoir avouer sa franche médiocrité.

 

 

Under the maskC‘est pour cela que la psy éso enseigne que le Moi-Idéalisé vit dans la crainte permanente d’être démasqué et lorsqu’il l’est enfin, il pousse la personnalité aux pires bassesses, laissant ainsi entendre que, finalement, le niveau n’était pas bien élevé, même dès le départ.

 

Si au départ la personne était honnête, se contentant d’être un homme, tout simplement, au lieu de se rêver être un Grand Dieu, elle n’aurait pas à s’enfoncer ainsi toujours plus loin dans le mensonge et dans le besoin d’abaisser sans cesse les autres pour ne pas rester elle-même la plus basse de toutes.

 

 

Serge Baccino

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