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Plus grand si plus petit

 

Plus grand si plus petit

 

 

relationnelL‘un des états d’esprit morbides et hautement destructeurs qui naquit en Atlantide, lors de la quatrième et dernière période avant sa destruction finale, se retrouve à nouveau et largement incarné à notre époque. Cet état d’esprit pourrait être résumé ainsi : « Je serai plus grand si toi tu diminues. »
Lorsqu’une personne, consciente de la petitesse de ses actes et qui s’est identifiée complètement à ses processus mentaux, s’aperçoit qu’elle régresse et diminue, cela au point de ne plus pouvoir s’élever de nouveau et par ses propres moyens, un réflexe animique (de l’âme) la pousse à abaisser les autres, cela dans le but immature de paraître moins « bas« , cela en faisant paraître moins « haut » les autres (ou un autre en particulier.)

 

 

 

raler-familleAbaisser autrui afin de paraître soi-même moins bas… Si on prend le temps d’y réfléchir, le seul fait de chercher à minimiser la valeur d’autrui afin de tenter de masquer son éventuelle médiocrité, suffit à démontrer que la personne est hautement consciente de la qualité de son état d’esprit. Du coup, on peut se demander pourquoi elle n’use pas de cette énergie gaspillée dans l’espoir de discréditer autrui, pour se créditer de nouveau ! A moins que l’infortunée personne soit persuadée, dans son for intérieur, de son incapacité à se réformer elle-même ? Certains psychologues de la dernière heure ont essayé de voir, dans ce comportement d’une élégance redoutable, une sorte d’appel au secours.

 

 

 

 

attirer l'attentionSelon eux, la « victime » chercherait, en abaissant autrui, à attirer son attention afin de recevoir de l’aide, mais sans avoir à subir l’humiliation de la réclamer directement et donc, de se sentir ensuite redevable… Même si cette tentative d’explication pouvait être un tant soit peu fondée, il est intéressant de noter au passage que le simple fait d’accepter cette version suffit déjà à la justifier, et donc à rendre recevable un comportement hautement négatif et destructeur, au niveau social.

En fait, et plus prosaïquement, les personnes qui se comportent ainsi font office de support vivant et conscient à l’un des grands « Démons » de l’humanité (états d’esprit destructeurs) et ne sont là que pour essayer de mettre un terme à ce genre de processus mentaux, et non afin de le cautionner définitivement.

 

 

 

 

 

jalousie2L‘âme d’une personne profondément jalouse, envieuse et qui n’hésite pas à détruire le Beau de peur de ne pas pouvoir le posséder, ne cherche pas à être aidée dans cette entreprise mais, bien au contraire, à être mise dans l’incapacité absolue et définitive de dynamiser un peu plus ce schéma compulsif. Plus simplement, ceux qui sont venus pour présenter cet état d’esprit à l’humanité, sont venus pour que leur âme (ce qui les anime, donc) soit « lavée » de cette tache immonde, et non pour qu’elle soit confortée. Comme le disait un Maître :
« Chaque fois que vous excusez le mal sans broncher, vous le cautionnez et invoquez la présence d’un ennemi qui aura votre peau tôt ou tard… »

 

 

 

manque de chanceSongez à toutes ces personnes qui disent :
« Moi j’ai pas de chance; j’attire toujours les gens médiocres ou méchants qui cherchent à me nuire et qui jalousent mon travail, ma réussite… »


Dans les semaines à venir, prenez soins d’observer autour de vous et essayez de découvrir si ceux qui disent du mal des autres dans leur dos ont à cœur de rétablir la vérité ou bien de faire descendre une chose qui leur rappelle un peu trop le fait qu’ils se tiennent eux-mêmes à genoux tandis que d’autres se tiennent seulement droit et sur leurs deux jambes.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Conserver sa Note

diapasonNous discutions dernièrement, avec mon épouse, Lætitia Beretti, de l’intérêt vital qu’il y a, pour nous tous, de conserver notre fréquence vibratoire propre, coûte que coûte. Surtout en cette époque de changements et de perturbations psychologiques unique dans l’histoire de notre humanité. Lorsque nous ne sommes pas incarné, nous avons une « signature vibratoire », une « note » spirituelle de base qui nous est propre et qui ne varie jamais. C’est ce qui nous « nomme », nous différencie et fait de nous cet être distinct et unique.

 

 

 

ondulatoireNormalement -et sauf cas exceptionnel- même une fois incarné, nous conservons cette « note », cette signature vibratoire qui est celle de notre Soi Naturel, du moins au départ. Toutefois, certains évènements tragiques et traumatisants, peuvent faire varier de quelques degrés cette vibration ou note et nous faire nous sentir très mal à l’aise sans raison apparente ou directe.

 

 

visage-murDe fortes tensions psychologiques, de nombreuses (et inutiles) remises en question peuvent aussi avoir un effet néfaste sur notre fréquence animique de base. A noter que « se » remettre en question est TRÈS différent de « remettre en question notre état d’esprit ! » Bien que nous ne soyons pas ce que nous pensons et ressentons sans cesse, nous sommes vraiment ce que nous sommes et le fait de « nous » remettre en cause à tout bout de champs pour tenter de correspondre aux attentes frustrées de nos contemporains, voici bien l’un des dangers réels qu’il nous appartient de ne plus courir à l’avenir.

 

 

 

 

subconscient-psyMais comment se manifeste ce danger, pour nous ? C’est simple : lorsque vous discutez avec une personne, il est facile de vérifier si cette personne fait des efforts honnêtes pour se faire comprendre ou s’il est clair, pour elle, que c’est à vous et à vous seul qu’il appartient de quitter votre état d’esprit pour venir dans le sien propre. Normalement, si une personne ne comprend pas ce que nous souhaitons lui dire, c’est sans doute parce qu’elle ne peut pas (ou n’a pas à) le faire. Insister pour amener une personne « vers soi » (la faire abonder en notre sens) est la plus sure façon de la faire se détourner de… Soi, justement ! De son propre Soi.

 

 

 

 

Si les gens se groupaient par affinités (ou similitudes) et non par complémentarités (comme ils essayent maladroitement de le faire depuis des siècles), il n’y aurait aucun problème de communication, c’est très évident.
Mais les gens se groupent par paires d’opposés qui font simplement mine de se compléter, alors qu’ils ne font que se repousser et se nier mutuellement.
Quand deux personnes ne sont pas en phase et pensent différemment, il est généralement attendu que l’une des deux fasse le sacrifice de son individualité et se mettre à penser comme l’autre. Cette façon d’agir n’est pas simplement criminelle, elle est extrêmement stupide en vérité.

 

 

 

 

positionnementIl existe de part le monde assez de gens qui sont déjà en harmonie avec ce que nous sommes, pour ne pas avoir d’efforts à faire en vue d’en créer de toutes pièces des «comme nous» ! Ainsi, sur mon forum, par exemple, il est attendu aimablement (mais fermement) des nouveaux membres, qu’ils restent avec nous seulement s’ils pensent et sentent que leur état d’esprit peut s’accorder au notre. En somme, nous espérons la venue de ceux qui sont déjà comme nous et encourageons tous les autres à réagir selon leur intuition.

 

 

 

les nouvellesIl ne leur est pas demandé de rester de force, ni de se soumettre à notre état d’esprit s’il diffère du leur. Et il est encore moins attendu d’eux qu’ils nous fassent savoir, avant de partir en se comportant comme des gamins attardés, qu’ils ne nous aiment pas et nous trouvent trop ceci ou pas assez cela. Évidemment, nous n’avons que peu d’intérêt pour leur avis, mais cela n’est pas une raison valable pour faire d’eux des emmerdeurs et de nous des personnes faibles qui ne réagissent à aucune médiocrité affichée.

 

 

 

bonheur10Donc, sur mon forum, nous avons l’occasion de nous grouper afin de renforcer l’état d’esprit qui est le notre. Mais comment se nomme cet état d’esprit ? A quoi se résume-t-il ? Il se nomme vérité et se résume à ne plus se mentir pour se faire plus beau de peur d’être trop moche.

Il se nomme aussi « J’apprends à me connaître sans concession aucune. » Et il propose à ses membres de découvrir qui ils sont vraiment, puis de se mettre à s’aimer très fort « en l’état », ceci tout en continuant à être conscient de tout ce qu’ils sont et pourraient être, par ailleurs.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le schéma de reconnaissance

ange male 01Ceux qui parmi nous sont capables d’assez de recul pour observer sans juger et sans faire intervenir l’intellect (du moins durant le temps alloué à cette observation) auront remarqué sans doute ce fait étrange : Les gens qui ont le plus besoin de reconnaissance, sont également ceux qui se montrent les plus vindicatifs ! Et ce type de schéma mental, est de plus en plus répandu.

 

 

 

 

Vous rencontrez une personne qui commence par étaler tout ce qu’elle est, sait faire et si par malheur vous essayez de lui montrer un petit problème chez elle (en général un truc qui fait bien ch… les autres), cette personne devient alors agressive dans le sens où elle commence à passer en revue vos propres limites, fautes, carences, le tout pour souligner votre médiocrité (selon elle) en y mettant la même fougue et la même conviction qu’elle a mis pour passer en revue et souligner ses qualités présumées.

 

 

 

Under the maskSi nous possédons vraiment des qualités, pourquoi devoir les souligner ou les mettre en valeur ? Seraient-elles si difficiles à remarquer par autrui sans un viril coup de main ? De même, puisque le but premier et évident est une recherche de reconnaissance de la part d’autrui, est-il heureux de faire à autrui l’inverse de ce que nous espérons lui voir faire pour nous ? Par exemple, vous avez une camarade de travail apparemment douce et raffinée qui vous lit un poème qu’elle vient d’écrire…

Comme le sujet vous inspire, vous commettez l’irréparable en lui proposant de changer un passage ou de rectifier une ligne… Vous le faites gentiment, avec un sourire encourageant, mais voici que la personne se transforme en furie et commence à vous vider tout ce qu’elle a sur le cœur et à votre propos.

 

 

 

mensonge-coupleEt vous découvrez, avec effarement, que cette personne est en réalité bourrée de colère, de rancune et qu’elle a apparemment passé le plus clair de ses dix dernières années à observer les défauts d’autrui dont elle peut réciter la liste exhaustive sans même reprendre son souffle !

 

 

 

 

estime de soiN’est-il pas anormal, dans un premier temps, qu’une personne autant en demande de reconnaissance soit la première à refuser le moindre crédit mental à autrui ? Est-il normal de vouloir transformer les autres, les forcer à accepter ce que nous sommes dans le but de nous normaliser nous-mêmes ? (Du genre : « S’ils deviennent comme moi, alors je serai à mon tour comme tout le monde et sans faire aucun effort ! »)

 

 

 

 

ofuxw2npMais d’ailleurs, d’où vient ce besoin compulsif de reconnaissance ? Et pourquoi ceux qui le manifestent se conduisent-ils aussi mal avec les autres, et surtout ceux qui semblent leur refuser cette reconnaissance ?

 

Le débat est lancé, relevez les questions qui vous inspirent. Participer à la vie de ce Blog ou sur mes pages et groupes Facebook n’est pas interdit et personne ne vous mordra, vous verrez ! Sauf si vous arrivez les babines retroussées et en grognant, bien évidemment…

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Seuls les pauvres…

argent-valeurOn dit que seuls les pauvres parlent sans cesse d’argent. On se demande, du coup, ce qu’il peut bien en être de tous ceux et toutes celles qui ne cessent de parler d’amour, de paix et de fraternité !

(Je prépare un autre pavé ? Non, ça va, c’est très soft ! ) Sur un forum, j’ai lu un jour une belle phrase de ce genre :

« Il ne faut pas être l’enseignant mais devenir l’enseignement. »

 

Moi, vous me connaissez, je suis comme vous, j’aime les belles phrases pleines de spiritualité Smile (Qui a pouffé ???) Voilà ce que j’ai répondu à cette jolie phrase, avant que l’on me dise la suite logique, du genre :
« Mais c’est plus difficile à dire qu’à faire ! » (ou assimilé)

 

Citation:
Pour « devenir l’enseignement », il suffit de mettre en pratique soi-même ce que l’on enseigne. Une simple question de probité morale, rien de bien méchant à faire, à moins que ce que l’on enseigne puisse dépasser nos capacités humaines (toujours se méfier du fameux « Moi-Idéalisé. ») C’est pour cela que je ne traite jamais de sujet que je ne sois pas capable d’incarner moi-même afin d’en être l’exemple vivant au lieu de me contenter d’en être que le porte-parole.

Pour réussir à y parvenir, j’ai retiré de l’enseignement tout ce qui me paraissait trop mystique ou trop « lumineux » et je recommande à ceux avec lesquels je partage actuellement mes connaissances d’être bien trop occupés à s’aimer, à produire de la paix et à générer de la joie eux-mêmes pour avoir le temps d’en parler aux autres. Enseigner qu’il faut aimer avant tout est un manque total de respect pour autrui. C’est le placer ipso facto à un rang inférieur : celui du pauvre diable qui n’a encore rien compris de la vie, alors que nous, c’est pas pareil, n’est-ce pas ? Nous assumons grave de chez grave, en matière d’humanité ! (prouuuut !)

 

 

4mhsw38lUne question de « probité morale », tout simplement.
Ne jamais chercher à tromper l’autre sur la marchandise. Voyez dans le couple, par exemple : qui penserait, en se mettant en couple, de faire l’inventaire de tous ses défauts à l’autre ? L’habitude est, au contraire, de se montrer sous le meilleur jour, de « faire des efforts » pour être le mieux que l’on peut et… Le plus longtemps possible ! (sic)

Oui mais voilà : Qui peut être toujours irréprochable une vie durant ? Pourquoi ne retenir que les qualités alors qu’on sait que ce n’est jamais l’excès de qualités qui entrainent les séparations et les divorces ?

En nous montrant au contraire sous notre jour le plus noir et ce, dès le départ, on permet à l’autre de savoir s’il pourra « vivre avec ça » et on se met ainsi à l’abri de bien des désillusions futures.

 

 

Qui a le courage et la volonté de tout mettre en œuvre pour être heureux ?
Qui est devenu l’incarnation de ce qu’il prêche et qui demeure constant, de la pensée à ses actes en passant par toutes ces émotions plus ou moins matures qui nous animent sans cesse ?

A force de pousser son siège plus haut que sa tête tout en conservant l’espoir d’y assoir son cul, l’homme s’est enfermé lui-même dans un cercle vicieux infernal. Il a menti dès le départ sur  » la marchandise « , à présent, il doit continuer à le faire ou accepter de devoir avouer sa franche médiocrité.

 

 

Under the maskC‘est pour cela que la psy éso enseigne que le Moi-Idéalisé vit dans la crainte permanente d’être démasqué et lorsqu’il l’est enfin, il pousse la personnalité aux pires bassesses, laissant ainsi entendre que, finalement, le niveau n’était pas bien élevé, même dès le départ.

 

Si au départ la personne était honnête, se contentant d’être un homme, tout simplement, au lieu de se rêver être un Grand Dieu, elle n’aurait pas à s’enfoncer ainsi toujours plus loin dans le mensonge et dans le besoin d’abaisser sans cesse les autres pour ne pas rester elle-même la plus basse de toutes.

 

 

Serge Baccino

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L’amour et la compassion pour cacher la lâcheté de vivre

bsaopz6qJe vous propose un sujet dérangeant (si, si, vous verrez) et qui est un pavé de plus dans la mare, dans cette soupe d’hypocrisie humaine qu’est devenue une partie de la spiritualité à notre époque (heureusement, il reste l’Autre.) Comme vous le savez, nous ne sommes avant tout que des humains, même si une partie de nous demeure divine (ou se propose de le redevenir un jour prochain.)

Et ceux qui refusent d’assumer leur part évidente d’humanité ne feront que retarder leurs progrès et, en un sens, retarder le progrès de tous, car ils fausseront souvent les échanges ordinaires et légitimes entre chercheurs de Lumière, cela à cause de leur trouille bleue à l’idée de devoir assumer leurs limites pourtant toutes aussi légitimes que ce besoin de se grouper avec les autres et d’échanger avec eux.

Une chose vitale devrait être retenu ici pour la bonne compréhension de la suite :

Nous sommes tous, sans exceptions, bien imparfaits parce que nous exprimons, actuellement, qu’une faible partie de notre divinité présumée ou même acquise. Et en tant qu’être imparfaits, nous connaissons tous le doute, la peur et l’inconfort spirituel, quand ce n’est pas carrément le stress voire la dépression, ne serait-ce que passagère et minime.

 

 

Peur des autresJe le redis : tout ceci est normal, car nous sommes avant tout humains et donc faillibles. OK jusque-là ? Du coup, nous devrions, en tant qu’êtres humains faillibles, manquer d’amour et de compassion face à des personnes se montrant inutilement cruelles ou critiques, alors que leur avis sur nous n’a pas été réclamé. Allons plus loin : si nous avions, en nous, quelque schéma spirituel à la con nous faisant croire que nous devons aimer notre prochain, même si ce dernier est un enfant de P…, nous devrions souffrir mille morts à l’idée de ne pas pouvoir incarner un tel idéal (placé bien au-dessus de nos moyens réels.) Vous me suivez toujours, là ?  Donc, revenons deux minutes aux gens qui sont lâches et ont peur de vivre et « d’affronter le mal », comme ils disent (se plaçant eux-mêmes du même coup du côté du «Bien», of course ! )

 

Est-il humain aussi d’avoir peur du mal, d’avoir peur de devoir souffrir à cause des cons qui ne font aucun effort pour se rendre «aimables» (digne d’amour, donc) mais qui comptent sur notre stupidité pour être tout de même «aimés tels qu’ils sont» ? Réponse : Mais oui, parbleu ! C’est humain et même : «plus humain que ça, tu meurs» !

Au départ, avoir peur d’affronter le mal, refuser de souffrir sans y être obligé, sont des réactions naturelles, logiques et légitimes à n’en plus pouvoir ! Pourquoi devrions-nous supporter ce qui nous déplaît par nature, nom d’un petit Poucet émasculé ?

 

humain2Et comme cela est naturel et légitime, avons-nous besoin de nous justifier auprès de qui que ce soit avant de réagir instinctivement en être humain ordinaire ? (ce que sont même -ou surtout- les initiés) Réponse : non, bien évidemment ! Alors voici ma question :  Pourquoi le Net foisonne t-il de gens qui, au travers de salons ou de forums spiritualistes (ou supposés tels), prétendent que nous devons aimer nos ennemis et que si nous sommes insultés, maltraités ou pris grossièrement à partie, c’est alors le moment pour nous de montrer notre amour, notre compassion et notre tolérance ?

Et pourquoi réagissent-ils violemment et sans aucune maîtrise émotionnelle dès que nous leur laissons entendre que nous ne partageons pas cet avis et que réagir ainsi est au-dessus des moyens réels d’une personne ordinaire ? D’ailleurs, une telle réaction, aussi agressive qu’intolérante, ne s’inscrit-elle pas en contre de ce qui était préalablement prêché ? (paix, amour, tolérance, compassion, bla, bla, bla, prout ! Oh, pardon, Monsieur le curé !)

 

hypocrisie2D’où vient un tel engouement pour cette soi-disant « luminosité de l’être », et surtout, à notre époque où la plupart des gens se conduisent sur la route et avec leur bagnole comme de véritables sauvages ? Si on ne possède pas de réelles connaissances psychologiques, on est en effet en droit de se perdre en conjectures et de se manquer un peu de respect en concluant, pour se débarrasser du problème gênant, que les gens feraient mieux d’incarner ce qu’ils prêchent aux autres… Bien que cette remarque soit justifiée par ailleurs (ma foi !) elle n’explique pas pourquoi autant de gens, hommes et femmes, se barricadent d’une manière aussi ridicule derrière des préceptes évidemment lumineux, certes, (qui oserait dire le contraire ?) mais réservés apparemment à des êtres d’exception tels les Grands Maîtres ?

 

humainsSeriez-vous capables, vous, d’aimer les gens qui vous détestent et vous poursuivent de leur médiocrité ? Moi non, et c’est un fait, pour ne pas dire carrément UN CHOIX ! Vous non plus, dites-vous ? Horreur ! Nous sommes donc des êtres humains ordinaires, et non des êtres d’exception, imposant la plus grande admiration à tous les Anges du Paradis et de sa proche banlieue ? (Prouuut !) C’est ballot, non ? Bien, à présent que nous voilà promu au grade très rare (car très rarement envié) d’être humain ordinaire, voyons si nous pouvons répondre à notre question, plus haut…

 

Mage3Pourquoi les gens s’abritent-ils ainsi derrière leur carapace d’initié qui DOIT absolument aimer ses ennemis et se comporter, d’une manière générale, comme si une auréole remplaçait son anus ?  D’ailleurs, en ont-il était capables, à un moment quelconque de leur vie, il y a dix ou quinze ans, par exemple ? Réponse qui va vous faire hurler : OUI ! Ils en étaient apparemment capables puisqu’ils envoyaient de l’amour à ceux qui leur décalquaient le cœur avec application et une jouissance que je leur envie ! Ah bon ?  Ouep ! (notez la sobriété magnifique de cette réponse, frôlant le prix Goncourt de justesse !)

 

divins secretsJe ne dis pas ici qu’ils réussissaient vraiment à aimer leurs ennemis ! Je dis simplement que certaines énergies mentales, en présence, à cette époque, leur permettaient non seulement de mentir aux autres avec succès mais également de se mentir à eux-mêmes, ceci avec presque autant de succès ! Mais les énergies en présence ont changé ! La Conscience Collective de l’humanité a décidé, à la fin des années 80, d’arrêter de se faire des films et de se mettre à vivre plus authentiquement. Dès l’année 1998 (pour ceux qui adorent encore l’astrologie) les gens qui préalablement se mentaient comme de véritables initiés… Au mensonge, n’y parvinrent plus du tout ! Mais sans toutefois remarquer la chose !

 

mentir-femme croise doigtsAujourd’hui, lorsqu’ils essayent d’abuser leur prochain au sujet de leur degré présumé de luminosité spirituelle, eux pourtant si instruits et entraînés au mensonge, ne réussissent qu’à se ridiculiser, tant il est devenu flagrant qu’ils sont incapables d’appliquer à eux-mêmes ce qu’ils persistent pourtant à prêcher à autrui.  Pire encore : ils font preuve de beaucoup moins de maîtrise, d’affection réelle et de tolérance que ceux qui se prétendant encore matérialistes, n’essayent même pas de tricher avec leur nature un brin stressée d’homme et de femme de ce nouveau millénaire. (Et qui ne l’est pas peu ou prou, d’ailleurs ?)

Bon, OK, ça correspond à peu-près à ce qui se passe sous les yeux de tous, car même nos parents, censés nous témoigner tout de même plus que des «initiés», amour, compassion et tolérance, se mettent à nous pomper l’air, à devenir un poil tyrans et nous montrent, en définitive, que ce qu’ils aimaient, en nous, c’était l’image qu’ils s’étaient construite de l’enfant bien sage et obéissant.

A croire que si nous ne sommes plus « leurs petits », nous ne sommes plus rien du tout. Bref, vous voyez peut-être à quoi je souhaite faire allusion ? (Bien que je ne vous le souhaite pas non plus !) Donc, les initiés « bourrés d’amour et de compassion » sont en fait surtout bourrés de colère, de rancune et d’animosité envers tous ceux et toutes celles qui ne se prêtent plus à leur petit manège pitoyable, digne d’un second rôle d’un mauvais film de série B.

 

asep9776Certains d’entre eux s’éveillent lentement d’un songe collégial dans lequel ils étaient plongés, ainsi que leurs semblables. Ils réalisent qu’on leur a menti, qu’on les a trompé et qu’ils n’ont jamais été cette « Lumière extraordinaire », quasi aveuglante qu’on leur a fait croire qu’ils pouvaient être ou devenir. C’est ballot, non ? Quelques-uns réalisent du même coup qu’ils ne demandaient que cela, d’être bernés, car leur Moi-Idéalisé surpuissant, construit à partir d’un ego tremblant de peur à l’idée d’être médiocre et inutile, était à la base non pas de cette trahison mais de cette auto-trahison ! De quoi ressentir de l’amertume sinon de la colère, non ? Ou pour le moins quelques frustrations, je dirais.

 

Cette idée à la fois magnifique et absurde « d’aimer son ennemi » alors qu’il suffirait amplement de le respecter, faisait bien l’affaire de certains, trop lâches, de toutes façons, pour se défendre du mal et sachant par ailleurs que le mal, lui, n’a pas de Moi-Idéalisé et se contente de frapper très fort là où ça fait le plus mal ! Osez dire l’inverse, vous que la vie ne semble pas avoir épargné ! Donc, aimer, compatir, bla, bla, bla, ne servait en fait que d’excuse «lumineuse» pour cacher une lâcheté de vivre et de participer à ce que quelques-uns nomment encore «le karma collectif.» (qui se résume à regrouper des êtres qui pensent de la même façon, soit dit en passant.)

 

yoda 01Car en effet et après tout, si celui qui nous traite comme une merde nous « instruit », alors une bonne baffe dans sa gueule devrait pouvoir l’instruire à son tour, non ?

A moins que seul ce qui est moche, sombre et générateur de souffrance, puisse avoir le pouvoir de nous instruire et se faire le véhicule inconscient du Divin ? Dans ce cas, la Lumière serait une chose bien inutile, ne croyez-vous pas ?
Mais que Maître Yoda se rassure, nous n’aurons pas à «passer du côté obscur» de la Force… Car une partie de notre présente humanité est déjà passée du côté obscur de la Farce et ce, depuis belle lurette !

Vous étiez prévenus que ce texte allait déranger, alors ne venez pas vous plaindre ensuite d’avoir eu l’idée de pouvoir le lire en toute impunité !

 

Serge Baccino

Multidimensionnalité

esoterikosEt si ceux que nous appelons « nos Guides » n’étaient en fait que des parties de nous-mêmes ? Puisque nous sommes tous des êtres multidimensionnels, nous existons donc tous en plusieurs endroits et en même temps.
Nous ne sommes pas « tout là » : quelque chose de nous est aussi resté de l’autre côté, et quelque chose «de nous» nous Guide à partir de plans de conscience qui nous échappent peut-être.

J’ai plaisir à penser que les présences qui me guident, depuis le début de cette vie, sont en fait des parties de Moi-Même, d’un «Moi» autrement plus grand et puissant que ce que je ne puis encore me l’imaginer… Ceci expliquerait pourquoi ces fameux Guides sont si efficaces !

Ils ont l’air de tant nous connaitre, n’est-ce pas ? En effet, si nous sommes une partie d’eux et eux une partie de nous, alors ils peuvent nous connaître vraiment, et sans aucun problème !

 

 

 

corps2Ceci dit, la multidimensionnalité n’exclue pas le fait qu’il puisse y avoir des êtres de l’invisible différents de nous et ayant une relation quelconque avec nous, amicale et fraternelle ou bien purement initiatique.

Quand on contacte les uns et les autres, on fait immédiatement la différence : avec les Maîtres, les instructeurs, les professeurs et les guides, il y a entente, amitié et respect, tandis qu’avec les seconds (nos « morceaux de Soi ») il y a fusion des énergies, Un peu comme si vous faisiez l’amour, mais sans avoir à utiliser le sexe ! (lol)

Puisque nous sommes des êtres multidimensionnels, alors il existe d’autres parties non pas « de nous », en tant que personnalité physique et terrestre, ni même en tant qu’âme, mais bien en tant qu’ Entité Globale.

 

 

 

Ce que nous sommes, actuellement, est loin de correspondre à ce que nous sommes en vérité et par ailleurs. Ces autre parties du « Grand Nous »  peuvent être en effet plus ou moins évoluées que nous le sommes nous-mêmes, mais ce détail importe peu, car le bénéfice d’éventuels contacts psychiques entre nous et quelques-unes de ces parties, se situe au niveau de la différence de potentiel animique (relative à l’âme, donc.)

 

 

En effet, certaines parties sont douées dans des domaines où nous sommes d’une médiocrité à faire peur, et inversement. De fait, un échange d’énergie psychologie2contenant à la fois des informations ET de la force vitale susceptible de nous permettre de mettre à profit ces infos, s’effectue sans cesse et à notre insu.

Dans ce cas, autant y participer, c’est à dire devenir un peu plus conscient de cet échange entre les divers aspects d’une seule et même Entité Colossale dont nous faisons partie intégrante.

 

 

 

Serge Baccino

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