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Serions-nous multidimensionnels ?

Pour ceux qui ont eu le plaisir de connaître vraiment l’une ou plusieurs de leurs « vies antérieures« , il se pose une question d’une logique incontournable : Puisque je puis non pas « revoir » mais revivre l’une de « mes vies passées », dois-je en conclure que cette vie n’est pas passée mais PRÉSENTE quelque part et qu’elle continue de se « dérouler » en ce moment ?
En effet, comment une chose passée et terminée pourrait-elle se produire ? A moins que, justement, elle ne soit pas « passée » mais présente en la conscience de l’esprit universel… (les fameuses Annales Akashiques.)

 

 

 

Il est dit que la linéarité, c’est-à-dire le fait que la conscience objective puisse se dérouler en passant d’un objet d’attention à un autre, n’existe que sur cette planète et sur ce plan de conscience. Autrement dit, et selon tous les ésotéristes sérieux, le temps n’existe pas sur les autres plans de conscience ou, pour le moins, est-il considérablement différent de celui que nous connaissons. Mais s’il n’existe pas, comment pouvons nous avoir eu des vies « antérieures » ? A moins que toutes  » nos vies « , passées, présentes et futures, ne soient en train de TOUTES SE DÉROULER en cet instant même ? (En simultané.)

 

 

 

Ne serait-il pas amusant de penser qu’en ce moment même, il existe un autre « moi » que… moi ? Ce moi là étant occupé à vivre l’une de « mes » vies….actuellement en cours, puisque le temps n’existe pas ! Allons plus loin : si toutes mes vies sont simultanées, alors il existe plusieurs « moi » qui se manifestent chacun sur un plan de conscience différent… Ne serait-ce pas là l’occasion de SE rencontrer et de SE PARLER vraiment à soi-même ? Et la somme de ces « moi » différents pourrait être… Le Soi !

 

 

 

On dit en effet que l’être humain est multidimensionnel, c’est-à-dire qu’il existe, en simultané, sur tous les plans de conscience à la fois. Serions-nous donc un « collectif » plus qu’un simple individu ? Tiens ! Pour la peine, je vais de ce pas contacter mon « moi » futur qui est sans doute occupé, dans trois mille ans, à négocier commercialement avec les habitants de la planète Andora !

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Seuls les pauvres…

argent-valeurOn dit que seuls les pauvres parlent sans cesse d’argent. On se demande, du coup, ce qu’il peut bien en être de tous ceux et toutes celles qui ne cessent de parler d’amour, de paix et de fraternité !

(Je prépare un autre pavé ? Non, ça va, c’est très soft ! ) Sur un forum, j’ai lu un jour une belle phrase de ce genre :

« Il ne faut pas être l’enseignant mais devenir l’enseignement. »

 

Moi, vous me connaissez, je suis comme vous, j’aime les belles phrases pleines de spiritualité Smile (Qui a pouffé ???) Voilà ce que j’ai répondu à cette jolie phrase, avant que l’on me dise la suite logique, du genre :
« Mais c’est plus difficile à dire qu’à faire ! » (ou assimilé)

 

Citation:
Pour « devenir l’enseignement », il suffit de mettre en pratique soi-même ce que l’on enseigne. Une simple question de probité morale, rien de bien méchant à faire, à moins que ce que l’on enseigne puisse dépasser nos capacités humaines (toujours se méfier du fameux « Moi-Idéalisé. ») C’est pour cela que je ne traite jamais de sujet que je ne sois pas capable d’incarner moi-même afin d’en être l’exemple vivant au lieu de me contenter d’en être que le porte-parole.

Pour réussir à y parvenir, j’ai retiré de l’enseignement tout ce qui me paraissait trop mystique ou trop « lumineux » et je recommande à ceux avec lesquels je partage actuellement mes connaissances d’être bien trop occupés à s’aimer, à produire de la paix et à générer de la joie eux-mêmes pour avoir le temps d’en parler aux autres. Enseigner qu’il faut aimer avant tout est un manque total de respect pour autrui. C’est le placer ipso facto à un rang inférieur : celui du pauvre diable qui n’a encore rien compris de la vie, alors que nous, c’est pas pareil, n’est-ce pas ? Nous assumons grave de chez grave, en matière d’humanité ! (prouuuut !)

 

 

4mhsw38lUne question de « probité morale », tout simplement.
Ne jamais chercher à tromper l’autre sur la marchandise. Voyez dans le couple, par exemple : qui penserait, en se mettant en couple, de faire l’inventaire de tous ses défauts à l’autre ? L’habitude est, au contraire, de se montrer sous le meilleur jour, de « faire des efforts » pour être le mieux que l’on peut et… Le plus longtemps possible ! (sic)

Oui mais voilà : Qui peut être toujours irréprochable une vie durant ? Pourquoi ne retenir que les qualités alors qu’on sait que ce n’est jamais l’excès de qualités qui entrainent les séparations et les divorces ?

En nous montrant au contraire sous notre jour le plus noir et ce, dès le départ, on permet à l’autre de savoir s’il pourra « vivre avec ça » et on se met ainsi à l’abri de bien des désillusions futures.

 

 

Qui a le courage et la volonté de tout mettre en œuvre pour être heureux ?
Qui est devenu l’incarnation de ce qu’il prêche et qui demeure constant, de la pensée à ses actes en passant par toutes ces émotions plus ou moins matures qui nous animent sans cesse ?

A force de pousser son siège plus haut que sa tête tout en conservant l’espoir d’y assoir son cul, l’homme s’est enfermé lui-même dans un cercle vicieux infernal. Il a menti dès le départ sur  » la marchandise « , à présent, il doit continuer à le faire ou accepter de devoir avouer sa franche médiocrité.

 

 

Under the maskC‘est pour cela que la psy éso enseigne que le Moi-Idéalisé vit dans la crainte permanente d’être démasqué et lorsqu’il l’est enfin, il pousse la personnalité aux pires bassesses, laissant ainsi entendre que, finalement, le niveau n’était pas bien élevé, même dès le départ.

 

Si au départ la personne était honnête, se contentant d’être un homme, tout simplement, au lieu de se rêver être un Grand Dieu, elle n’aurait pas à s’enfoncer ainsi toujours plus loin dans le mensonge et dans le besoin d’abaisser sans cesse les autres pour ne pas rester elle-même la plus basse de toutes.

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)