Archives par mot-clé : la vérité

Causes et effets séparés ?

Si on cherche la raison des expériences psychiques dans les lieux où elles se manifestent, on se retrouve dans la position de cet homme qui cherchait à l’extérieur et par la fenêtre, la raison des grognements de son estomac, tous les jours et à l’heure du déjeuner ! De même, si on cherche la raison de ce qui nous arrive aujourd’hui dans les annales du passé, on se retrouve dans la situation de cet homme qui croit manger ce midi parce qu’il a eut très faim il y a deux jours !

 

 

 

Aucune réponse ne se situe avant, c’est-à-dire dans l’antériorité. Aucune réponse ne se trouve au-dehors ou chez les autres. S’il en était autrement, si les causes se situaient en amont des effets qu’elles sont censées produire, alors les causes appartiendraient au passé, leur effet au présent et la juste compréhension du tout se verraient repoussé à un futur improbable. Si la vérité était au-dehors, alors l’homme ne pourrait jamais la ressentir en son propre cœur. Voici une loi ontologique à méditer :

« Cause et effet sont simultanés, dans le temps (maintenant) et dans l’espace (dans ce mental là) »

 

 

 

La sourceAinsi, ce qui nous arrivent n’est pas toujours « logique » et trouver un but autre que celui qui coule de source (si j’ose dire) me semble être, au mieux, une perte de temps et un moyen immanquable de se surchauffer les neurones !

Je connais un type qui trouvait sans cesse des quilles sur son chemin. Il s’en étonnait encore, des années après être devenu un excellent jongleur.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La Lumière Astrale

Cette expression est assez vieille et se réfère simplement à cette énergie dont nous avons tous besoin : l’énergie astrale. Qu’est-ce que l’énergie astrale et pourquoi ce nom ? Le mot «astral» provient du mot latin «aster» qui signifie «lumineux.» Les astres sont donc des «luminaires» et leur rayonnement touche notre planète et trouve une réponse directe en l’homme grâce aux glandes endocrines. Ces dernières sont très sensibles à la «lumière astrale», c’est-à-dire à cette énergie qui circule dans le système nerveux et nous permet tout bêtement de ressentir. L’énergie astrale -ou lumière astrale- est donc cette énergie qui permet les sensations, les sentiments, les émotions et, il est important de le souligner, une forme de perception directe, immédiate et vivante de la vérité, c’est à dire de «Tout ce qui existe vraiment, que ça nous convienne ou non.»

 

 

 

OK, la lumière (ou énergie) astrale est ce qui nous sert à ressentir, mais pourquoi cette connotation de «lumière» plutôt que d’énergie ? Parce que le terme seul d’énergie ne rend pas pleinement justice à l’importance vitale de l’astral. La lumière a toujours été associée à la compréhension. Ne dit-on pas «la clarté d’esprit» ou encore «la lumière est faite sur cette affaire» ? Mais il est possible (voire hautement souhaitable) de comprendre directement sans passer par le processus linéaire d’intellectualisation puis de mémorisation (pour savoir par la suite et ne pas perdre le savoir ainsi acquit.)

 

 

 

La Lumière astrale est cette forme de pouvoir divin ou Cosmique qui nous permet de SENTIR les choses avec une précision ou une exactitude extraordinaire, sans pour autant faire appel à tout le matériel contenu dans notre mental. Se servir de la tête pour savoir, revient à rechercher dans le passé (les acquits) et dans tout ce que nous savons déjà (Mémoires), pour y trouver une connaissance « nouvelle. » Je vous laisse, au passage, savourer notre candeur lorsque nous essayons de comprendre une nouveauté (personne, évènement) avec tout ce qui est déjà ancien !

 

 

 

La Lumière Astrale était un sujet très prisé par le Maître Jésus, du moins, dans les écrits primitifs qui étaient largement teintés de sagesse Essénienne… Les premiers pontes de l’église catholique romaine firent de leur mieux pour dissocier les enseignements du Maître des écrits Esséniens existants. Ce qui est compréhensible, car s’il était un jour prouvé que le contenu formel de l’enseignement Christique existait bien avant la venue charnelle du Maître, cela serait la preuve irréfutable que Jésus ne faisait que répandre une sagesse déjà présente sur Terre et était un homme de haute valeur, certes, mais un simple homme tout de même et non pas le «Fils Unique de Dieu.»

Mais laissons la responsabilité de cette mascarade et de ces mensonges honteux à ceux qui se déclarent les dignes successeurs des premiers traîtres chrétiens: tout se paye un jour ou l’autre, c’est-à-dire au moment le plus opportun pour apprendre, comprendre puis accepter, de grès ou de force.

 

 

 

Ainsi, tous les Maîtres qui n’ont pas eu l’immense privilège de voir leur enseignement massacré par l’ego d’hommes incapables d’apprendre mais très soucieux d’enseigner leur propre ignorance aux autres, ont un jour ou l’autre fait allusion à cette lumière astrale, à ce «Chaleureux manteau de la Mère du Monde», de L’Épouse aux Noces Éternelles, etc… (les anciens ésotéristes étaient d’incorrigibles poètes, vous l’aviez remarqué ?) D’ailleurs, lorsque Jésus refuse de répondre à la question de Pilate («Qu’est-ce que la vérité ?») c’est à cette lumière astrale qu’il se réfère. Son silence signifie en gros : « Puisque tu refuses toi-même d’accepter la vérité que ton cœur te propose, pourquoi répondrais-je à ta place de tes peurs et lâcheté qui en résultent ? »

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La vérité

Voici deux passages de la Bible qui me paraissent importants et qui sont en concordance avec la manière dont les psy éso traitent ce sujet si controversé de la vérité. Voici le premier :« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira… » Et voici le second : » Qu’est-ce que la vérité?  » (Question de Pilate à Jésus)

 

Lorsque Ponce Pilate demande à Jésus « Qu’est-ce que la vérité ?… » ce dernier ne répond pas… Cette « réponse » de Jésus à Pilate est pourtant très éloquente dans la mesure où la question n’est pas spécialement intelligente.
En effet, Pilate part de la prémisse bien imprudente que la vérité est quelque chose qui peut être intellectualisée et sur laquelle il est donc possible de disserter à loisir. Pourtant, Jésus a bien précisé, par ailleurs :
« Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira. » Mais de quoi pourrait-elle bien nous affranchir, cette fameuse vérité ? Eh bien ! Déjà, de toute recherche future, par exemple !  En effet, si ce que nous cherchons est trouvé, la recherche devient dès lors inutile. Admettons.

 

 

 

Mais c’est quoi, cette vérité, Monsieur le curé ? Certainement pas une chose qui puisse s’intellectualiser et donc, sur laquelle notre mental puisse s’aiguiser les dents. Ah ! Et si la vérité consistait tout simplement en ce que nous ressentons vraiment ? Dès lors, ne serait vrai QUE ce que dont nous avons conscience et ce, par le biais du ressenti. Et nous sentons beaucoup de choses… Mais nous ne désirons pas forcément en assumer la responsabilité et donc, les conséquences qui en découlent ! Dire la vérité reviendrait à dire ce que l’on sent, et non ce que l’on pense de ce que l’on sent. Ce serait amusant, non ?

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’air de la calomnie

calomnieNous connaissons tous cette plèvre de l’âme qu’est la calomnie (cf : Barbier de Séville, l’air de la calomnie.) Tous ceux qui s’abaissent à propager, au sujet des personnes qu’ils jalousent, de fausses accusations ou des propos tendant à émietter la réputation d’un individu, sont tout aussi criminels que s’ils utilisaient un révolver et tiraient directement une balle dans la tête de leur ennemi. Cela aurait le même effet, mais en bien plus rapide.

 

 

 

calomnie2Mais les maîtres de la calomnie savent très bien ce qu’ils font et tuer physiquement ne les satisferait pas. Ce qu’ils désirent, c’est que leurs ennemis souffrent dans le temps et, si possible, mettent des années avant d’être finalement abattus. Aucune âme n’est aussi noire, vindicative et éloignée de la divinité que celle qui se sert de la calomnie pour se débarrasser de toute âme plus élevée qu’elle et qui lui fait de l’ombre.

 

 

 

calomnie8Rien n’est plus criminel et anti-spirituel que d’empêcher une autre âme de briller de la Lumière du Dieu Vivant, en elle. Et ceci, toutes les âmes le savent pertinemment. C’est la raison pour laquelle certaines armes psychologiques, même « blanches » et qui ont été sali par quelques-uns, sont boudées, depuis des siècles, par les initiés.

 

 

 

BoddhiMais on peu très bien être un initié, même de haut niveau, sans pour autant être… éclairé ! Les âmes lumineuses ont toutes « Atma » d’actif (atome germe du cœur, aspect Amour) mais rares, très rares sont celles qui ont à la fois « Atma » et « Boddhi » (aspect Sagesse) d’actifs ! Présenté autrement, on peut être un ésotériste ou un initié de haut niveau, même approcher de la Maîtrise, sans pour autant avoir un esprit vraiment éclairé par la véritable Sagesse qui, je vous l’affirme ici, est bien plus ludique et coquine que ce que vous pourriez vous l’imaginer !

 

 

 

illusionOr donc, celui qui en plus d’être « instruit des choses de l’esprit » (initié) est aussi éclairé par la sagesse (non pas «antique» mais intemporelle, n’est-ce pas) sait différentier l’acte de l’Action. Dans le cas de la calomnie, ce n’est PAS le fait de raconter à tout le monde ce que sont ou font les autres qui est un crime (ou qui est mal) mais bien le fait de répandre le mensonge dans l’intention de nuire. Ici, c’est une fois de plus l’Intention qui est souveraine, et non l’acte en lui-même. Ceux qui dénoncent des faits avérés et qui peuvent produire des nuisances, ne sont pas des disciples de la calomnie, cela pour deux raisons :

1. Ce qu’ils dénoncent est fondé et véritable.

2. Leur intention n’est pas de nuire à la personne concernée mais au contraire de la placer dans l’impossibilité de nuire à autrui.

 

 

 

lois spirituellesRappel de la règle Ontologique impliquée : « Ce n’est pas ce que l’on fait qui compte, mais l’état d’esprit dans lequel on le fait. »

Celui dont l’esprit est libéré des contraintes sociales et spirituelles (Schémas mentaux les plus directifs) est capable de se tenir le discours intérieur suivant :

« Attendu que selon la Loi Tout est double, il est permis au mensonge de se répandre en toute impunité cosmique, alors selon cette même Loi, il est également permis à la vérité de se répandre de la même façon et en toute impunité aussi ! Je me ferai le support de la vérité et je serai son porte flambeau qui allumera des milliers d’autres flammes ! »

 

 

 

compensationQu’est-ce que je veux dire ici ? Je veux dire que si vous ne faites rien dans votre vie pour COMPENSER le mensonge par la vérité, alors non seulement vous êtes coupables de guerre (coresponsable du marasme mental planétaire) mais de plus, vous ne jouez plus le Jeu de la Grande Vie, cela sous le prétexte orgueilleux que « vous êtes au-dessus de ça » (la belle affaire !) vous n’êtes plus dans le « Courant Vital de l’Économie de la Vie. » Non seulement vous ne remplissez plus votre rôle d’être humain ordinaire ou lambda mais de plus, vous devenez coresponsable du mal qui se répand plus aisément puisque vous ne faites rien pour compenser son action.

Toutefois, vous n’avez plus à lutter CONTRE le mal quand vous comprenez qu’il est ici question d’agir POUR le bien.

 

 

 

Sachez que bien des lâches sont brusquement devenus  « spiritualistes » (On en retrouve pas mal d’entre eux dans le Bouddhisme ) afin de cacher cette peur de vivre et de participer au relationnel, qui leur ronge les entrailles. Mes propos seront jugés par certains comme exagérés et on me trouvera certainement quelque problème spirituel bien senti mais ceux qui penseront ou diront cela deviendront du même coup des adeptes de la critique et de la dénonciation, à la différence que dans leur cas, ils se borneront à dénoncer celui qui dénonce. Gag !

 

 

 

En effet, en se donnant eux aussi le droit de me critiquer, ils ne feront pas mieux que moi mais pire, car moi je critique le mensonge tandis que eux, critiqueront ceux qui dénoncent un mensonge dont ils ont un besoin vital pour survivre ! (si vous captez pas tout, relisez, j’ai la flegme de l’écrire plus simplement !)

 

 

 

bave crapeau-colombeOn ne lutte PAS contre le mal, on ne s’y oppose pas : on le compense ! Et pour le compenser, il suffit de travailler POUR ce qui nous paraît être le Bien. Qui oserait simplement s’imaginer en train de colporter la vérité sur des gens malveillants, négatifs et qui sèment scandales et souffrances morales de partout où ils passent ? Qui OSE dénoncer le mal en le montrant carrément du doigt ?

Oh ! je sais : « Je suis au-dessus de tout ça ! » allez-vous me répondre avec cet air constipé de celui ou de celle qui a depuis bien longtemps dépassé le stade humain grossier (Prouut !)

 

 

 

bave crapeau-colombe2Vous avez quatre ovaires ou quatre testicules et vous ne pouvez être atteint par « si bas », OK, j’ai bien compris l’idée de la bave de crapaud et de la blanche colombe. Mais essuyez une seule fois, dans votre existence, le feu des vibrations de haine de celui ou de celle qui est passé maître en l’art de la calomnie, et on en reparle après !

Même les Maîtres du passé qui œuvraient de tout leur esprit, de tout leur cœur, de toutes leurs tripes pour répandre la Lumière, la Vie et l’Amour, même ces Être Exquis ont été sali, traînés dans la boue jusqu’à ce que leur souvenir même soit effacé de la mémoire des hommes… Qu’êtes-vous de plus ou de mieux que ces Grandes Âmes, s’il vous plaît ?

 

 

 

Ascension2Celui ou celle qui se croit « au-dessus du mal » et de la calomnie, celui-là ou celle-là est un(e) grand(e) orgueilleux ou une grande orgueilleuse que la vie se chargera de ramener à une dimension plus humaine. Mais cela vous est peut-être déjà arrivé mais vous ne saviez pas. Dans la Bible il est écrit : « Ne savez-vous pas que vous êtes des dieux, des Fils du Dieu Vivant ? »  Les psychologues ésotéristes rajouteraient : « Ne savez-vous pas que tandis que vous êtes sur Terre et dans la chair, vous êtes des dieux qui ont accepté de devenir des hommes, des Fils du Dieu de l’Amour et de la Sagesse ? Vous croyez-vous encore à l’abri du mal et de la souffrance morale et physique ? »

 

 

 

hommes et femmesSe savoir d’essence divine ne sera jamais une excuse pour ne plus se comporter comme un homme ou une femme digne de ce nom.

Se savoir divin n’excuse en rien le fait de se conduire comme un porc envers son prochain. Se savoir (se reconnaître) divin n’est plus, désormais, une excusable valable pour fuir ses propres responsabilités sous le prétexte fallacieux d’être trop évolué pour s’abaisser à être encore un homme ou une femme, tout simplement. Si vous désirez la vérité, la justice et la Lumière pour tous, alors AGISSEZ en fonction de votre intention, car seule compte l’intention.

 

 

 

jalousieVous avez affaire à une personne malsaine, jalouse, envieuse et qui n’hésiterait pas à détruire la vie d’une autre personne pour la gloire de son ego ? Alors faites-le savoir autour de vous ! Ça vous scie, hein ? A votre tour, employez les mêmes armes que les maîtres de la calomnie : Répandez… La vérité !

 

 

 

violence verbale-WebToute la différence est là ! Vous ne désirez pas nuire au bien mais nuire au mal. violence verbale4Et cela, aucun initié se prétendant lumineux n’a jamais osé le penser et encore moins le mettre en pratique. C’est d’ailleurs pour cela que le mal a toujours gagné, sur terre, depuis des temps immémoriaux, et c’est pour cela, aussi, qu’aux différents gouvernements mondiaux, « Des porcs dirigent des cerfs » (cerfs = passifs, lâches, besoin d’être dominé et dirigé, etc.)

 

 

 

ensemble2On se comprend ? Chouette, ce serait bien la première fois que ce genre d’idée serait acceptée… à l’unanimité ! Mais ne rêvons pas : le monde commence sur le pallier de notre propre porte et la réforme Mondiale débute par soi-même. Quant à vous, qu’allez-vous faire ?

 

 

 

Allez-vous vous satisfaire encore longtemps de parler du mal sans jamais essayer d’en compenser les effets ? Que ferez vous de Bien pour compenser tout le Mal qui a été produit, spirituellement ? (C’est à dire en esprit et dans le mental humain, donc) Une dernière fois : n’empêchez rien, ne luttez pas contre et ne cherchez pas à prévenir le mal : agissez paisiblement de votre côté et à votre niveau.

Là où la Grande Vie vous a placé, là manquent vérité et Lumière.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le dehors du dedans

boite-doubleVoici un sujet peu connu car, à ma connaissance, seuls les psychologues ésotéristes s’y réfèrent. Du moins, de la façon que je vous présente là. Je suis donc heureux de vous proposer sans doute la primeur d’un sujet que je juge utile de vous présenter maintenant parce que, selon moi, il deviendra sous peu d’actualité, même si tout le monde ne s’en rendra pas compte sur le moment.

 

 

 

 

incarnation5Pour commencer, attendu que le sujet est très subtil, même présenté à la façon des psy éso, vérifions ensemble que nous comprenons bien les bases de l’incarnation humaine d’une part, et de la vie hors de la chair, d’autre part. Hors incarnation (ou en sortie de corps, par exemple) l’Homme véritable (appelé par les psy éso « le Soi-Conscient » ) se trouve à l’intérieur du corps psychique (ou « corps énergétique » ou encore «âme.»)

 

 

 

 

Durant l’incarnation, le corps psychique qui contient «ce que nous sommes vraiment» se trouve lui-même associé au corps de chair, et se retrouve donc limité par lui. De fait, le Soi, c’est-à-dire ce que nous sommes en fait, est limité non seulement par le corps psychique (ou « âme ») mais aussi, par les limites relatives aux lois spirituelles qui régissent l’incarnation. Ce qui fait donc une double limitation, l’air de rien !

 

 

 

incarnation2Un des axiomes hermétiques précise que «Tout est double.» Du coup, on est en droit de penser que si sur Terre et durant l’incarnation, nous pouvons être abusés par nos sens limités orientés essentiellement sur le dehors et les autres, alors, après la mort du corps de chair, nous pouvons également être abusés par le plan psychique sur lequel vibre notre conscience personnelle, toujours orientée dans la même direction (le dehors/les autres.) Cela parce que, sur la Terre comme au ciel, nos différences prises de conscience passent par le filtre de notre enveloppe psychique, qui est conçu à partir de la somme des idées qui retiennent notre attention et conditionnent notre vécu.

 

 

 

 

« Comment ?!! » S’écrieront certains, « nous pouvons encore être abusés par nos sens et cela, même sur les plans invisibles et une fois hors de ce corps affreusement limité ??? » Ben pardi, la bonne blague !

 

incarnation3Réfléchissez un instant, c’est à dire essayez de mettre de côté ce que vous avez déjà dans la tête pour accueillir ce qui ne demande qu’à y entrer : Pourquoi, en tant que Soi Naturel s’entend, reviendrions-nous sur terre, après chacune de nos vies, si une fois de l’autre côté, nous pouvions voir la vérité nue et crue ? Pourrions-nous l’oublier aussi facilement ?

 

 

On dit souvent : « Cherchez en vous, regardez à l’intérieur de vous… » ou encore « La vérité est en nous, tout est dedans », etc…

 

en soi2

 

OK ! Donc, si je résume bien, lorsque nous sommes incarnés, en regardant «en nous», c’est-à-dire et pour les puristes, en passant outre les limites de la chair et la manie compulsive de regarder au-dehors et chez autrui, nous atteignons à un autre niveau de réalité et donc de vérité

 

 

 

 

 

croyance de soi2Certes ! Mais cette vérité se résume en fait à ce que nous pensons et ressentons vraiment, pas en « LA vérité » de notre être profond et réel ! Pourquoi ? Parce que durant l’incarnation, lorsque nous tournons notre attention consciente vers «l’intérieur», ce que nous captons alors, ce n’est pas « ce que nous sommes vraiment » mais bien « tout ce que nous croyons être » ! De même, si nous nous fions à notre ressenti, nous nous fions surtout à toute cette merde astrale qui résulte de nos processus mentaux les plus compulsifs et morbides. Sans doute pensez-vous, tout comme moi, que ça craint un peu !

 

 

 

 

reflet de soiHolà ! Me direz-vous, avec ce sens inné de la répartie qui ferait pâlir de jalousie Victor Hugo, mais ne dis-tu pas toi-même qu’en nous se trouve «le Soi Divin», c’est-à-dire « ce que nous serions si nous n’étions plus confondus avec nos processus mentaux car identifiés à eux » ? Certes ! J’ai dis cela et j’en suis fier ! J’ai dis cela parce que je sais qu’au-delà de « dedans » se trouve Dedans ! Au-delà du corps psychique (l’ensemble de tout ce que nous ne sommes pas !) se trouve Ce que nous sommes vraiment ! Il suffit de ne pas se tromper de dedans, en somme !

 

 

 

 

plans invisiblesEt lorsque nous sommes hors incarnation dans l’un des sous-plans de l’invisible, par exemple ? Eh bien ! Nous sommes alors immergés (contenus) dans l’état d’esprit particulier qui est le notre ET celui de tous ceux qui le partagent. C’est un peu comme si nous habitions le « dedans » qui était celui de notre vie terrestre. Ce dedans étant alors extériorisé pour nous et formant ce que nous nommons Les Plans de conscience de l’Après-vie Terrestre.

 

 

 

 

regarder au-dehors

 

C’est pour cela que nous sommes « ici » et avec ces êtres là, plutôt qu’ailleurs et avec d’autres êtres différents ! Et… L’erreur commise est alors la même : nous regardons DEHORS et CHEZ AUTRUI, à savoir que nous partageons ENCORE et comme sur Terre, le même état d’esprit… Limité ! Même si apparemment « plus lumineux » ! (sic)

 

 

 

 

 

regarder en soiEt si de l’Autre Côté du Voile nous regardons au-dedans de nous ? Alors nous voyons enfin la Vérité. Et cette dernière nous libère de toutes formes d’esclavage spirituel, même la forme la plus belle, la plus vicieuse et la plus pute qui soit qui réclame même des Grands Maîtres (les Soi) de s’extenser une dernière fois, de revenir (sous la forme d’une autre extension/personnalité, avec ceux qui n’ont rien compris au Jeu Divin (comme quoi, on peut être intelligent et con à la fois.) Je vous laisse deviner laquelle !

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La conscience teintée d’illusion

Arbre-porteIl est clair que lorsque nous prenons conscience d’une chose puis que nous l’appelons ensuite réalité, nous commettons la faute naïve mais humaine et donc plus que pardonnable, de confondre ce qui est avec ce que nous sommes capable d’appréhender de ce qui est. La conscience humaine est dite humaine, justement, parce qu’elle passe par les filtres mentaux de nos différents conditionnements.

 

 

pat1v2rLes Shiva Sutra (écrits 4 000 avant J.-C.) qui détaillent le mode de fonctionnement subtil de l’esprit humain, expliquent que l’homme croit voir au-dehors ce qui, en réalité, ce trouve à l’intérieur et dans sa tête (je traduis d’une manière moderne, bien entendu.) Nous portons tous des lunettes, au départ. Ces lunettes sont teintées par la couleur spécifique de notre état d’esprit général d’une part, en plus de notre état d’esprit ponctuel d’autre part.

 

 

 

vision-lunettesTout ce que nous savons, croyons et pensons sans cesse est cela qui teinte notre vision. Nous ne voyons pas les choses et les êtres mais l’idée que nous en avons puis que nous conservons. Et puisque nous voyons ce qui se trouve déjà engrammé dans notre mental (le subconscient, en fait), nous voyons les choses  » au passé « , c’est-à-dire que nous faisons appel à notre mémoire pour observer le présent. Un présent qui, du coup, est largement teinté de passé et deviens la simple reproduction d’hier et d’avant-hier.

 

 

 

oeil4Pour voir au présent et engendrer de ce fait un futur réel qui ne soit pas la simple reproduction du passé (ce qui est appris, su, engrangé, etc.), il faudrait avoir un Œil (ou une Vision) qui puisse échapper non seulement à la mémoire cellulaire (subconscient) mais aussi, à tout ce que nous tenons pour juste et vrai au moment où nous observons la vie et les êtres. La question est donc celle-ci :

 » Existe-t-il, en nous, un Œil ou une vision qui soit informelle et qui ne se rattache ni au passé, ni aux conditionnements mentaux ?«  (schémas compulsifs et reproducteurs.)

Si la réponse est :  » Ma foi non ! Si cela était le cas, nous le saurions, depuis tout ce temps, non ? «  Alors nous sommes condamnés à ne voir que le contenu de notre mental réactif l’éternité durant (ou aussi longtemps que nous conservons ce mode de pensée réactif !) Si la réponse est :  » Mais oui, bien sûr ! N’est-ce pas ce qu’ont enseigné de tout temps les saints et les prophètes, les Maitres et les Sauveurs de l’ignorance ? « 

 

 

 

oeil-sagesseAlors il existe un espoir que l’homme puisse un jour contempler non pas  » la vérité  » mais une chose évolutive qui, bien que sans cesse changeante, sera vue de la même manière et comprise de la même façon par l’ensemble des êtres vivants et conscients. Conscients, surtout, d’être fait d’esprit et d’ être la Conscience Spirituelle Infinie.

 

 

 

 

 Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)