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Changer de monde

Lorsque nous pensons en esprit et dans notre mental, nous formons des archétypes qui conditionneront, par la suite, l’ensemble de  nos perceptions futures. Ces archétypes mentaux sont, pour ainsi dire, des modèles de pensée et ces modèles, comme nous allons le voir plus loin, vont former ce que nous appelons notre réalité. Tout est énergie, tout est vibration. La matière n’est pas telle que nous la percevons encore actuellement. Les scientifiques ont reconnu, depuis bien longtemps, que la matière était formé de bien plus de vide que de plein, de bien plus d’espace, entre les particules subatomiques, que de particules en elles-mêmes. Et cela, les philosophe de l’antiquité le savaient bien avant nos scientifiques modernes qui sont réputés découvrir l’eau en se promenant par hasard au bord de la mer !

 

 

 

Bien entendu, cette connaissance était aussi celle des anciens ésotéristes qui savaient non seulement que la matière n’était pas telle que nos sens nous le présentent mais un Océan d’énergie à partir duquel toutes choses peuvent être créées. La matière est énergie, la matière n’est pas… Matérielle, en somme ! Et comme toute forme d’énergie, la matière rayonne, irradie et envoie constamment des signaux. Ces signaux sont relatifs aux informations spécifiques -de nature spirituelle- contenues par « Tout ce qui se passe à l’extérieur. »

 

 

 

 

A longueur de vie, nous sommes littéralement bombardés par des informations spirituelles, c’est-à-dire d’informations relatives au contenu enregistré dans les particules d’esprit qui forment toutes choses et que nous nommons la matière. Notre monde extérieur est fait d’énergie et cette énergie nous apprend certaines choses par le biais de nos cinq sens objectifs. Pour le moment, il ne semble pas que nos valeureux scientifiques aient découvert que toute énergie contient nécessairement des informations spirituelles, son propre code interne qui « explique » ce qu’elle est, son but, ses antécédents et, surtout, sa mémoire !

 

 

 

 

5 sens3Ce sont nos sens qui ont à charge de nous transmettre les informations contenues dans le rayonnement des particules spirituelles qui forment l’ensemble de notre monde extérieur (ou considéré comme tel.) Ces sens, au nombre de cinq, se situent eux-mêmes dans une fourchette vibratoire qui ne couvre pas -loin s’en faut– l’ensemble des manifestations du monde extérieur. Présenté plus simplement, nos sens objectifs ne captent qu’un dixième (et encore !) des informations de nature vibratoire que propose le monde extérieur. Juste trois ou quatre notes sur un clavier qui en compte des milliers !

 

 

 

corpuscule-ondeUn lieu, un événement et une personne vivante font partie intégrante de ce fameux monde extérieur. Ces lieux, ces évènements ainsi que ces êtres vivants et conscients, nous envoient sans cesse des informations. Le fait de définir si ces informations qui nous parviennent sont de nature corpusculaire ou ondulatoire importe vraiment peu. L’essentiel est de se souvenir que tout vibre et tout rayonne sans cesse, et que ce rayonnement est porteur d’informations d’une grande richesse.

 

 

 

 

 

Tandis que le monde extérieur rayonne vers nous ses informations innombrables, nos sens se contentent de n’en retenir que quelques-unes (celles qui correspondent à leur fourchette de perceptions vibratoires.) Il ne s’agit pas d’une intention de cacher mais d’une limite devenue elle aussi réelle et considérée comme étant naturelle. De fait, ce qui nous parvient n’est pas faux, comme le pensent encore certains étudiants de la spiritualité, mais plutôt très limité. Ces informations une fois triées involontairement par nos sens objectifs, sont ensuite acheminées vers nos centres cervicaux de perception.

 

 

 

C’est ici qu’interviennent nos archétypes mentaux, c’est-à-dire tout ce à quoi nous prêtons foi et qui nous semble être logique, correct, bon et réel. Ce sont ces archétypes ou modèles mentaux qui donnent alors un sens aux informations d’ordre vibratoire perçues par nos sens. Dès lors, il nous semble que nous avons capté ceci ou cela, alors que nous n’avons fait que stimuler ou réactualiser tout ce qui se trouvait déjà engrammé (enregistré) dans notre esprit. Retenez bien cette dernière proposition, car elle consiste en l’une des clefs de la maîtrise de notre vie !

 

 

 

 

affirmationsC’est cette connaissance qui permit aux premiers ésotéristes d’affirmer que Le monde est tel que nous le pensons. Cette connaissance leur permit surtout de changer de monde, ceci en transformant leur façon de penser et de concevoir la vie (l’état d’esprit général.) En effet, si nous changeons nos modèles mentaux, nous changeons nos perceptions et ne réagissons et ne vivons alors plus de la même manière. Nous ne captons toujours pas l’entière réalité (l’Actualité cosmique) mais ce que nous propose nos sens n’est plus faussé par tout ce que nous pensons et croyons déjà au sujet de la réalité des choses et des êtres. Notre réalité personnelle s’élargit, connaît une grande expansion et nous permet d’appréhender des niveaux d’existence et des niveaux de conscience encore inusités.

 

 

 

 

Le PRP (Processus de Réforme Psychologique) que proposent les psychologues ésotéristes depuis des siècles, consiste justement à définir nos actuels modèles mentaux ceci afin d’en établir le bien fondé et, éventuellement, de transformer ce contenu mental inconscient mais qui conditionne notre vie à tous les niveaux. Le conditionnement mental peut, il est vrai, provenir d’une source extérieure à l’origine (parents, éducation, société) mais la conservation ultérieure de ces programmes est de notre responsabilité. Nous ne sommes pas forcés de conserver nos croyances et modèles mentaux éternellement !

 

 

 

Vous désirez changer votre vie ? Ne faites rien dehors et n’attendez rien des autres : agissez au-dedans de vous, changez vos modèles de pensée et vous changerez votre perception du monde et des autres. Vous changerez littéralement de monde ! Alors vous comprendrez vraiment les paroles du Maître Jésus :

«Je suis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde…»

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

 

La conscience teintée d’illusion

Arbre-porteIl est clair que lorsque nous prenons conscience d’une chose puis que nous l’appelons ensuite réalité, nous commettons la faute naïve mais humaine et donc plus que pardonnable, de confondre ce qui est avec ce que nous sommes capable d’appréhender de ce qui est. La conscience humaine est dite humaine, justement, parce qu’elle passe par les filtres mentaux de nos différents conditionnements.

 

 

pat1v2rLes Shiva Sutra (écrits 4 000 avant J.-C.) qui détaillent le mode de fonctionnement subtil de l’esprit humain, expliquent que l’homme croit voir au-dehors ce qui, en réalité, ce trouve à l’intérieur et dans sa tête (je traduis d’une manière moderne, bien entendu.) Nous portons tous des lunettes, au départ. Ces lunettes sont teintées par la couleur spécifique de notre état d’esprit général d’une part, en plus de notre état d’esprit ponctuel d’autre part.

 

 

 

vision-lunettesTout ce que nous savons, croyons et pensons sans cesse est cela qui teinte notre vision. Nous ne voyons pas les choses et les êtres mais l’idée que nous en avons puis que nous conservons. Et puisque nous voyons ce qui se trouve déjà engrammé dans notre mental (le subconscient, en fait), nous voyons les choses  » au passé « , c’est-à-dire que nous faisons appel à notre mémoire pour observer le présent. Un présent qui, du coup, est largement teinté de passé et deviens la simple reproduction d’hier et d’avant-hier.

 

 

 

oeil4Pour voir au présent et engendrer de ce fait un futur réel qui ne soit pas la simple reproduction du passé (ce qui est appris, su, engrangé, etc.), il faudrait avoir un Œil (ou une Vision) qui puisse échapper non seulement à la mémoire cellulaire (subconscient) mais aussi, à tout ce que nous tenons pour juste et vrai au moment où nous observons la vie et les êtres. La question est donc celle-ci :

 » Existe-t-il, en nous, un Œil ou une vision qui soit informelle et qui ne se rattache ni au passé, ni aux conditionnements mentaux ?«  (schémas compulsifs et reproducteurs.)

Si la réponse est :  » Ma foi non ! Si cela était le cas, nous le saurions, depuis tout ce temps, non ? «  Alors nous sommes condamnés à ne voir que le contenu de notre mental réactif l’éternité durant (ou aussi longtemps que nous conservons ce mode de pensée réactif !) Si la réponse est :  » Mais oui, bien sûr ! N’est-ce pas ce qu’ont enseigné de tout temps les saints et les prophètes, les Maitres et les Sauveurs de l’ignorance ? « 

 

 

 

oeil-sagesseAlors il existe un espoir que l’homme puisse un jour contempler non pas  » la vérité  » mais une chose évolutive qui, bien que sans cesse changeante, sera vue de la même manière et comprise de la même façon par l’ensemble des êtres vivants et conscients. Conscients, surtout, d’être fait d’esprit et d’ être la Conscience Spirituelle Infinie.

 

 

 

 

 Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le décalage temporel du moi

La mémoire de nos cellules, c’est-à-dire le subconscient, qui s’appuie sur la membrane cytoplasmique pour «incarner» notre expérience vivante ou pour somatiser notre vécu, raisonne par déduction et association d’idées. Pour la subconscience, seul existe, comme temps, le présent.
De fait, tout ce que le «moi» issu de la conscience objective peut affirmer au passé ou au futur, est nécessairement en décalage avec les informations contenues dans nos petites « annales akashiques » personnelles (les fameux engrammes cellulaires.)

OK, mais quel intérêt, Docteur ? L’intérêt est immense !
Il permet de savoir instantanément quels sont les problèmes réels d’un individu, même s’il les ignore encore lui-même !

 

 

 

Comment cela ? Simplement en écoutant parler les gens. Celui qui dit, par exemple : « J’ai peur de ne pas être libre…» vous révèle en fait ceci : « Je ne suis pas libre ! » Le vrai message vient des cellules mais le décalage temporel entre ce qui est affirmé, au-dehors, et ce qui est engrammé, au dedans, provient d’un réflexe de négation de la vérité. Le « moi » a très peur non pas d’un danger extérieur et probable situé dans le futur, mais d’un sentiment vivant et véritable qui se manifeste en lui. Qui se manifeste toujours au présent.

Des questions ? Des commentaires ? C’est le moment, je vous cède le clavier ! Sur Facebook, de préférence, merci.

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)