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L’Art de la non-concertation

On nous a appris, à l’école, au sein de notre famille biologique ou même ailleurs, que nous devions toujours tenir compte de l’avis des autres, car ce dernier pouvait nous enrichir, voire nous démontrer que nous n’étions pas dans la vérité. Mais comment être « dans la vérité » ? Et de quelle vérité parlons-nous, puisque ceux qui réclament que nous les concertions sont ceux-là même qui nous diront, la bouche en cœur, que ce que nous disons consiste en « notre » vérité, et non en « La Vérité » ? On se demande si cette sagesse est unilatérale ou si elle concerne aussi ceux qui refusent notre vérité sous le prétexte (valable par ailleurs) qu’elle ne peut concerner que nous-mêmes !

 

 

 

croyances2Ainsi, il est une croyance qui consiste à dire qu’en écoutant les conseils des autres, leur vérité, en somme, nous pouvons faire évoluer la notre, voire l’épouser carrément pour peu que cette vérité soit jugée supérieure à la notre. Seulement voilà : la vérité, notre vérité, correspond exclusivement à ce que nous sentons.

Ce n’est pas un matériel intellectuel mais une perception animique (de l’âme) directe. Ce que nous sentons comme étant vrai (car c’est vrai que nous sentons ce que nous sentons vraiment) provient en droite ligne de nos processus mentaux. Tel que nous pensons, nous sentons.

 

 

 

Si nous « épousons » une autre vérité que la notre, c’est à dire si nous essayons de nous unir à un ressenti qui ne provient pas de notre état d’esprit individuel, nous faussons le « Jeu de l’âme » et semons une confusion terrible dans notre mental. Voyez tous ces jeunes « Bac + quelque chose » qui ont appris tant de choses « véridiques » mais qui, à présent, sont paumés et ne savent que faire de cette vérité proposée en intraveineuse durant des années… Sont-ils plus heureux, mieux armés contre la vie et ses dangers ? Savent-ils mieux ce qu’ils sont vraiment, ce qu’ils veulent être et où ils se dirigent ?

Lorsque nous suivons notre ressenti, c’est à dire notre vérité, nous sommes alors capables de vérifier si cette vérité correspond bien à l’actualité et si elle n’y correspond pas, nos « erreurs » deviennent alors cette expérience qui nous permet de retoucher au coup par coup notre état d’esprit général.

 

 

 

Mais si notre vérité provient du ressenti d’une autre personne (ou d’un groupe quelconque) alors nous ne pouvons plus rectifier notre état d’esprit, car nous ne savons plus à quoi correspond ce que nous avons senti. On ne peut rien apprendre du ressenti d’autrui. En somme, épouser une autre sensibilité que la notre revient à commettre un adultère spirituel (voir le commandement Biblique correspondant et méditer sur son sens psychologique premier et profond.) Ceci pour en venir à un sujet de plus en plus d’actualité.

 

 

 

En lisant les spiritualistes les plus en vue (et donc réputés) de notre époque New-Âge, il paraît évident que l’effort est placé sur cette volonté compulsive de réunir la science et la spiritualité. Plus aucun spiritualiste ne semble pouvoir dire ou écrire quelque chose sans essayer de tracer un parallèle ou un lien avec quelque découvertes scientifiques à la mode (Du genre physique quantique, Théorie des cordes, etc.)

Or, un scientifique PENSE comme un scientifique et RESSENT comme un scientifique, et un spiritualiste PENSE et RESSENT comme un spiritualiste.
Leur mode de perception est donc nécessairement différent et leur vérité, issue de leur ressenti respectif, peut parfois être diamétralement opposée.

 

 

 

fausse scienceCette manie de vouloir à tout prix « faire scientifique » agace profondément les véritables scientifiques et je les comprends fort bien. Je serais également très agacé à leur place. Selon la plupart des scientifiques qui n’ont rien à foutre de l’esprit et de Dieu, vouloir à tout prix « faire scientifique » n’est pas une marque de sérieux mais, au contraire, une preuve supplémentaire de charlatanisme. Je cautionne l’idée.

 

 

 

charlatansEn effet, quand on veut vendre sa sauce bon marché, on colle sur le pot l’étiquette d’une marque célèbre pour être certain de l’écouler. De toutes façons, cet état d’esprit est profondément hypocrite, car les spiritualistes pensent tous (au moins en secret) que les scientifiques sont arrogants et se prennent pour Dieu, tandis que les scientifiques pensent OUVERTEMENT que les spiritualistes sont des charlots qui feraient mieux de retourner à l’école et de laisser s’exprimer « ceux qui savent. »

 

 

 

singe-origineAvouons que sur ce coup, les scientifiques, même si c’est exact qu’ils sont parfois bornés et orgueilleux, sont en tout cas plus honnêtes et francs que ceux qui ne rêvent que de les singer. Pour eux, pas question de coucher avec les charlatans et je le répète ici, sur ce point, je leur donne entièrement raison ! Cette manie de « scientiser » l’esprit pour le rendre plus crédible (ou « vendable« ) auprès des matérialistes convaincus, est semblable à cette ânerie qui consiste à vouloir rendre la femme « égale de l’homme« , alors qu’il n’est question en fait que d’équité sociale et de droits civiques. Deux notions tout à fait respectables, bien évidemment.

 

 

 

A présent, soyons un peu plus vicieux et polissons… Imaginez qu’un jour nous ayons tous, d’un seul coup et en une seule journée, la preuve formelle que la science améliore le confort matériel de l’homme mais abruti totalement son esprit…

 

 

 

abrutissement collectif

Si les spiritualistes ont réussis à fusionner avec les abr… les scientifiques, alors ils doivent partager la responsabilité de l’abrutissement collectif, puisqu’ils tenaient tant à partager leur état d’esprit et donc, leur vérité.

Par contre, s’il est prouvé que la science est sans conscience et n’est en fait qu’une profonde ruine pour l’âme, alors les spiritualistes reçoivent enfin leur plus grande récompense et peuvent pardonner tout le mal que la science leur a fait, durant des siècles.

 

 

 

singe2Quand on ne peut vaincre un ennemi, on l’épouse ? Certainement pas, car dans les deux cas, on reste concentré dessus et on lui offre une énergie inutile dont on aurait bien besoin soi-même. De même, s’il était prouvé un jour que la spiritualité est la seule science réelle de l’univers, alors si les deux ont fusionné, la science aura le droit de se pavaner et profiter des lauriers mérités de la spiritualité. Ceci serait profondément injuste pour tous les spiritualistes de l’histoire du monde qui donnèrent leur vie pour que les « savants » puissent continuer à manipuler les foules déjà bien abruties par les Religions prétendument « officielles. »

 

 

 

 

scienceBien, et si c’est l’inverse ? Si la Science réussi à prouver que la Spiritualité est une grosse merde fumante, pas même capable de servir d’engrais à nos champs de betteraves ? Eh bien ! Il adviendra alors de ce que les scientifiques, actuellement, sont persuadés qu’il ne peut qu’advenir tôt ou tard : que la Science est la seule et unique façon d’expliquer Dieu.

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Changer de monde

Lorsque nous pensons en esprit et dans notre mental, nous formons des archétypes qui conditionneront, par la suite, l’ensemble de  nos perceptions futures. Ces archétypes mentaux sont, pour ainsi dire, des modèles de pensée et ces modèles, comme nous allons le voir plus loin, vont former ce que nous appelons notre réalité. Tout est énergie, tout est vibration. La matière n’est pas telle que nous la percevons encore actuellement. Les scientifiques ont reconnu, depuis bien longtemps, que la matière était formé de bien plus de vide que de plein, de bien plus d’espace, entre les particules subatomiques, que de particules en elles-mêmes. Et cela, les philosophe de l’antiquité le savaient bien avant nos scientifiques modernes qui sont réputés découvrir l’eau en se promenant par hasard au bord de la mer !

 

 

 

Bien entendu, cette connaissance était aussi celle des anciens ésotéristes qui savaient non seulement que la matière n’était pas telle que nos sens nous le présentent mais un Océan d’énergie à partir duquel toutes choses peuvent être créées. La matière est énergie, la matière n’est pas… Matérielle, en somme ! Et comme toute forme d’énergie, la matière rayonne, irradie et envoie constamment des signaux. Ces signaux sont relatifs aux informations spécifiques -de nature spirituelle- contenues par « Tout ce qui se passe à l’extérieur. »

 

 

 

 

A longueur de vie, nous sommes littéralement bombardés par des informations spirituelles, c’est-à-dire d’informations relatives au contenu enregistré dans les particules d’esprit qui forment toutes choses et que nous nommons la matière. Notre monde extérieur est fait d’énergie et cette énergie nous apprend certaines choses par le biais de nos cinq sens objectifs. Pour le moment, il ne semble pas que nos valeureux scientifiques aient découvert que toute énergie contient nécessairement des informations spirituelles, son propre code interne qui « explique » ce qu’elle est, son but, ses antécédents et, surtout, sa mémoire !

 

 

 

 

5 sens3Ce sont nos sens qui ont à charge de nous transmettre les informations contenues dans le rayonnement des particules spirituelles qui forment l’ensemble de notre monde extérieur (ou considéré comme tel.) Ces sens, au nombre de cinq, se situent eux-mêmes dans une fourchette vibratoire qui ne couvre pas -loin s’en faut– l’ensemble des manifestations du monde extérieur. Présenté plus simplement, nos sens objectifs ne captent qu’un dixième (et encore !) des informations de nature vibratoire que propose le monde extérieur. Juste trois ou quatre notes sur un clavier qui en compte des milliers !

 

 

 

corpuscule-ondeUn lieu, un événement et une personne vivante font partie intégrante de ce fameux monde extérieur. Ces lieux, ces évènements ainsi que ces êtres vivants et conscients, nous envoient sans cesse des informations. Le fait de définir si ces informations qui nous parviennent sont de nature corpusculaire ou ondulatoire importe vraiment peu. L’essentiel est de se souvenir que tout vibre et tout rayonne sans cesse, et que ce rayonnement est porteur d’informations d’une grande richesse.

 

 

 

 

 

Tandis que le monde extérieur rayonne vers nous ses informations innombrables, nos sens se contentent de n’en retenir que quelques-unes (celles qui correspondent à leur fourchette de perceptions vibratoires.) Il ne s’agit pas d’une intention de cacher mais d’une limite devenue elle aussi réelle et considérée comme étant naturelle. De fait, ce qui nous parvient n’est pas faux, comme le pensent encore certains étudiants de la spiritualité, mais plutôt très limité. Ces informations une fois triées involontairement par nos sens objectifs, sont ensuite acheminées vers nos centres cervicaux de perception.

 

 

 

C’est ici qu’interviennent nos archétypes mentaux, c’est-à-dire tout ce à quoi nous prêtons foi et qui nous semble être logique, correct, bon et réel. Ce sont ces archétypes ou modèles mentaux qui donnent alors un sens aux informations d’ordre vibratoire perçues par nos sens. Dès lors, il nous semble que nous avons capté ceci ou cela, alors que nous n’avons fait que stimuler ou réactualiser tout ce qui se trouvait déjà engrammé (enregistré) dans notre esprit. Retenez bien cette dernière proposition, car elle consiste en l’une des clefs de la maîtrise de notre vie !

 

 

 

 

affirmationsC’est cette connaissance qui permit aux premiers ésotéristes d’affirmer que Le monde est tel que nous le pensons. Cette connaissance leur permit surtout de changer de monde, ceci en transformant leur façon de penser et de concevoir la vie (l’état d’esprit général.) En effet, si nous changeons nos modèles mentaux, nous changeons nos perceptions et ne réagissons et ne vivons alors plus de la même manière. Nous ne captons toujours pas l’entière réalité (l’Actualité cosmique) mais ce que nous propose nos sens n’est plus faussé par tout ce que nous pensons et croyons déjà au sujet de la réalité des choses et des êtres. Notre réalité personnelle s’élargit, connaît une grande expansion et nous permet d’appréhender des niveaux d’existence et des niveaux de conscience encore inusités.

 

 

 

 

Le PRP (Processus de Réforme Psychologique) que proposent les psychologues ésotéristes depuis des siècles, consiste justement à définir nos actuels modèles mentaux ceci afin d’en établir le bien fondé et, éventuellement, de transformer ce contenu mental inconscient mais qui conditionne notre vie à tous les niveaux. Le conditionnement mental peut, il est vrai, provenir d’une source extérieure à l’origine (parents, éducation, société) mais la conservation ultérieure de ces programmes est de notre responsabilité. Nous ne sommes pas forcés de conserver nos croyances et modèles mentaux éternellement !

 

 

 

Vous désirez changer votre vie ? Ne faites rien dehors et n’attendez rien des autres : agissez au-dedans de vous, changez vos modèles de pensée et vous changerez votre perception du monde et des autres. Vous changerez littéralement de monde ! Alors vous comprendrez vraiment les paroles du Maître Jésus :

«Je suis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde…»

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

 

Votez pour la Lumière ! (test)

Un phareJe vous propose un thème de psychologie ésotérique sous la forme amusante d’un vote ! Autrement dit, je vais vous proposer un texte pour lequel il vous sera ensuite possible de voter, selon votre choix, vos réactions, car à la fin de ce dernier, il vous sera présenté plusieurs manières différentes de réagir en rapport avec son contenu. Imaginons que vous soyez conscient d’être une personne mature, évoluée, lumineuse et sans vice.

Bref, le genre d’âme, finalement, qui « bosse » sur elle depuis des lustres (voire des centaines d’années, pour ceux qui y croient) et qui, forcément, commence à jouir du fruit naturel et légitime de ses efforts en vue de s’améliorer spirituellement. Jusque là, on peut se comprendre et accepter la prémisse sans trop râler, sauf si on se la joue hypocrite par excès d’humilité dégoulinante.

 

 

Imaginons, à présent, que cette même conscience d’être une âme mature, évoluée, lumineuse et sans vice, vous pousse tout naturellement et tout aussi légitimement, à vous conduire en harmonie avec votre niveau réel d’évolution.
Dit autrement, on suppose ici que puisque vous êtes conscient d’être évolué, en tant qu’âme, vous êtes du même coup conscient de vos responsabilités, de vos devoirs moraux et que vous respectez, comme il se doit, la plupart des engagements sociaux qui font appel à votre sens de la justice, de la droiture et de l’honnêteté (qui a pouffé ???)

Jusque là, je pense qu’on peut rester à peu près d’accord avec la seconde prémisse qui, apparemment, est au moins partagée par la plupart des gens qui ont un minimum d’intégrité morale.

 
Maintenant, on fait appel à une sorte de « Super-Voyant », capable de voir dans votre vie actuelle ET dans vos vies passées, aussi clairement qu’un petit garçon de six ans sous les jupes des fillettes de son âge.

Ce Docte personnage vous dresse alors, sans a priori aucun, un « tableau » psychologique de tout ce que vous avez déjà vécu, en tant qu’âme (et non en tant que personnalité ponctuelle), dans cette vie et dans chacune des autres, dans lesquelles l’état d’esprit général d’âme évoluée et consciente de ce que cela implique, consistait en la principale qualité exprimée librement et volontairement.

 

 

Et là, vous êtes atterré d’apprendre que, depuis des dizaines de vies, tous ceux qui n’ont pas votre éclairage et votre discernement d’âme évoluée, vous prennent pour des « Tanches de la Baltique » (des couillons, en clair), abusent de vous et vous ridiculisent sans même que vous puissiez le réaliser. Et lorsque par miracle cette volonté de vous conformer aux valeurs que vous défendez avec ferveur, ne vous empêche pas de VOIR que vous êtes handicapé par un état d’esprit QUI N’EST PAS partagé par ceux qui vivent avec vous et en rapport avec vous, vous demeurez tout de même fermement fidèle à une vision idéale de ce qui fait frémir d’aise votre âme si éclairée.

En clair, ce Super-Voyant vous fait prendre conscience que cette différence de niveau (réel par ailleurs) entre vous et ceux qui partagent votre vie, EST LA CAUSE UNIQUE de toutes vos souffrances présentes et passées !

 
Dès lors, quelle sera votre réaction ?
Voici celles, usuelles qui sont généralement choisies par les âmes éclairées, propres sur elles et effectivement plus évoluées que la masse :

 

 

Choix N° 1 : «Mais qu’est-ce qu’il raconte, ce vieux fou ? Je n’ai jamais eu à me plaindre du fait que mon degré d’évolution soit un quelconque handicap, bien au contraire !»

 

Choix N° 2 : «Oui, je sais que c’est parfois difficile, mais bon, quand on est lumineux et qu’on projette de l’amour en direction de nos ennemis, la justice finit par régner et nos opposant se mettent à nous aimer !»

 

Choix N° 3 : «Je le savais !!! Ce mec est possédé par le Démon, c’est un dangereux Gourou qui va nous faire rentrer dans une secte satanique et on va perdre notre âme en jouant aux dés avec Lucifer !»

 

Choix N° 4 : «Mais non, voyons ! Moi je n’ai pas ce genre de problème car je suis bien trop intelligent(e) et évolué(e) pour pouvoir tomber dans un piège aussi grossier ! Pffff !»

 

Choix N° 5 : «J’ai en effet noté ce problème, du moins, je commence à peine à le reconnaître et à me l’avouer, mais bon, que faire ? C’est dans ma nature d’être con, c’est à dire d’avoir un bon fond et d’être gentil avec tous, je ne peux tout de même pas devenir mauvais, me trahir intimement, tout ça sous prétexte qu’on me prendra parfois pour un bourricot !»

 

Choix N° 6 : «Je ne peux pas répondre à ce genre de question parce qu’elle ne me concerne pas. Je n’ai pas la prétention d’être évolué ou meilleur que les autres, je trouve cela orgueilleux !»

 

Choix N° 7 : «Je suis tout à fait d’accord ! Il y en a marre d’être pris pour une Tanche, ouais ! Maintenant, je me suis réveillé et ça va chier grave, moi je vous le dit !»

 

Choix N° 8 : «Pour ma part, je suis conscient(e) de tout cela, c’est d’ailleurs à cause de tout cela que je me sens perdu(e), confus(e), en colère contre l’univers et contre personne en même temps ! Je n’ai plus foi en rien, Dieu est mort et c’est sans doute moi qui l’ai tué !»

 

Choix N° 9 : «Franchement, tu m’en poses une bonne, là ! Je sais pas quoi répondre, alors je ne me prononce pas. Je pioche un Joker et je vais boire un café en attendant que vous finissiez de vous prendre la tête. Sans moi !»

 

Choix N° 10 : «Clair qu’il y a un souci, les z’enfants ! Cela fait d’ailleurs une paye que je le dénonce car j’ai trouvé la solution ! Je me propose d’ailleurs de vous expliquer comment régler cet épineux problème ! Voilà ce qu’il convient de faire…..»

 

 

Voilà, à vos clavier, prêts ? Votez ! 😀
Notez la réponse qui s’approche le plus de votre vision puis validez-là par et dans un commentaire, à la suite de cet article.
Si vous avez simplement envie de laisser un message, sans participer au sondage, allez-y aussi, c’est vous qui voyez !

 

Serge

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Hier chez les Atlans

Nota : Ce dossier présente une série de textes qui, à l’origine, n’étaient prévus que pour les membres du forum d’une association culturelle présidée par mon épouse, Lætitia. Avec le temps, il apparaît comme évident que son contenu pourrait, peu ou prou, intéresser aussi certaines personnes complètement étrangères à cette association ainsi qu’à son esprit. C‘est en ce sens que cette série de texte rassemblée et présentée sous la forme compacte d’un dossier est portée à la connaissance du public. Le fait que ces textes soient prévus pour un public restreint et, en particulier, pour des personnes qui se connaissent personnellement et physiquement, explique le ton badin voire carrément décontracté employé ici. J’ai préféré courir le risque d’un peu choquer le lecteur par trop conservateur plutôt que d’en remanier la forme ainsi que la texture. A chacun de réagir selon ses propres limites et, pourquoi pas, d’en tirer des conclusions personnelles qui s’imposent !


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Comme je le présentais déjà, il y a quelques années en arrière à quelques uns qui me connaissent depuis longtemps, en Atlantide, il n’y avait pas deux clans ou deux factions, au moment de sa chute, mais bien trois. D’ailleurs, il est IMPOSSIBLE à l’homme d’être soit tout blanc, soit tout noir, et l’idée même qu’il puissent y avoir « des gentils » et des « gros vilains » en place, à l’époque de la chute, démontre le côté naïf voire pudique de certains visionnaires qui décidèrent à un moment de notre histoire, de nous livrer un pan ou un autre de l’épopée Atlante. Sachez que nous nous retrouvons de nouveau dans la même « atmosphère psychologique » que du temps de l’Atlantide et que presque tous les acteurs de ces temps jadis sont désormais incarnés et… en place (connus du public, actifs, même si certains sont encore jeunes.)

Bien sur, les conditions sociales et technologiques sont un peu différentes; les divers gouvernements ont largement abusé de leur influence sur la masse et qu’ils ont fait en sorte que, d’un point de vue technologique et social, nous soyons un peu en retard. Mais aucun gouvernement, occulte ou déclaré, n’avait le pouvoir d’empêcher qu’une chose se produise à l’instant « T » : c’est le climat psychologique (comment se sentent les gens, leurs réactions et leur état d’esprit général.) Le vrai pouvoir est de nature psychologique et, cette fois ci, il n’a pas été laissé entre les mains inexpérimentées des hommes mais entre celles de leurs Frères Ainés.

Or donc, en Atlantide, et dans la quatrième période, il se forma des factions, c’est à dire que le peuple pris comme un tout et jusque là soudé, se divisa progressivement en plusieurs factions ennemies ou, pour le moins, qui ne se côtoyaient guère et si ce n’est avec la plus grande prudence. Il n’était alors plus question de « bas peuple », de magistrature, de science, de religion et de noblesse (comme se fut le cas à un moment) mais bien de « fidèles à la Loi » « d’enfants rebelles » « de frères du loup », etc. Je sais bien que certains ont écrit sur ce sujet, qu’ils ont proposé des noms tels que « Fils de la Loi de Un » et « Enfants de Bélial », par exemple. Mais il n’y avait PAS seulement deux factions mais TROIS et, en fait, il y en avait bien plus que cela, car chacun des trois camps principaux, se scindaient eux-mêmes en plusieurs sous-camps. Peu d’âmes étaient alors capables de se montrer soudées et honnêtes, même envers leur propre groupe (on retrouve cela à notre époque, ouvrez bien les n’oeils !)

J’ai proposé moi-même, il y a de nombreuses années, des appellations un peu différentes, non pas parce que j’adore faire du zèle mais parce que j’adore rattacher les mots au pouvoir (Matrika Shakti) qui les a fait naître. Ainsi, comme les Atlantes adorèrent « Adon-Inca » (le Seigneur Incréé) à une époque, au lieu de « Fils de la Loi de Un », je préfère dire quand à moi « Fils d’Adon-Inca » et au lieu de « Enfants de Bélial », je préfère proposer « Enfant de Belzatl » qui signifie en atlante « qui demeure fidèle aux mouvances de ses émotions » (la racine « Atl« , en Atlante, a le même sens qu’en Quiché (Maya) et en Berbère (Arabe), c’est à dire « Eau » et « Belz » = « remuer, foncer, mouvances désordonnées », etc. en Atlante) Donc, parmi les Fils d’Adon-Inca, il y avait déjà plusieurs factions car même les plus brillantes particules qui forment la Lumière ne sont pas toujours d’accord entre elles, quant à savoir quand il faut briller, combien de temps et… Avec qui, surtout ! Sans rentrer dans des détails politico-religieux, disons que les uns affirmaient péremptoirement qu’il fallait aider les plus c… euh… les moins évolués (lol) tandis que les autres étaient persuadés que d’instruire les cons, ça les rend plus cons encore !

L’idée n’est pas de savoir qui avait tort ou raison, qui était un enc… euh.. un radin et qui était dégoulinant d’amour jusque dans son slip. L’idée qui nous intéresse ici, d’un point de vue psychologique, c’est que même les Maîtres de l’époque et à ce moment de l’histoire de l’humanité, n’étaient pas d’accord entre eux. Ils ne se disputaient pas, certes, mais leurs avis divergeaient parfois énormément, ce qui pourra déjà surprendre et en faire réfléchir quelques-uns. Suite dans un autre post, pour ne pas alourdir, mais j’attends d’abord vos réactions avant d’écrire la suite car, croyez-moi, ce sujet est TRÈS lourd de réflexion et de découvertes étonnantes sur soi-même !
(Pour le voisin, on verra plus tard, hein !)

 

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Or donc, en Atlantide, dans la quatrième et dernière période, il y avait plusieurs factions qui se disputaient plus ou moins le droit de gérer certains conflits internes. A notre époque, nous parlerions presque de « guerre civile », mais il ne s’agissait pas vraiment d’une guerre dans le sens où nous l’entendons de nos jours mais plutôt d’un climat tendu. Depuis de nombreuses années, les Maîtres n’avaient plus qu’un pouvoir purement consultatif, au niveau des trois grands blocs qui se partageaient un « pouvoir » plus illusoire que réel : le Royaume, l’Armée et le Commerce (en fait, l’industrie de la mer.) Le Royaume était constitué du premier Atlan (Roi) et de tous les membres de la Cour Royale. Le Royaume était un peu comparable à la royauté en Angleterre : ce n’était pas une monarchie à proprement parler, mais plutôt une forme de tradition conservée plus par habitude que par réelle nécessité ou envie.

Le Roi était bien plus respecté que aimé, certes, mais de toutes façons, il ne s’occupait guère de gérer les affaires du royaume. Pour cela, il y avait une sorte de Haut Conseil formé de douze personnes, chacune à la tête d’une sorte de ministère formé de douze autres personnes (ce qui faisait 144 personnes, notez le nombre.) Le Haut Conseil n’était pas vraiment formé de « ministres » mais de sortes de personnages qui étonneraient, de nos jours, car ils étaient à la fois prêtres, scientifiques, médecins et avocats ! Le mode de fonctionnement de ce Conseil de sages (qui ne l’étaient plus guère), posait plus de problèmes qu’il n’apportait de solutions, car pour qu’une décision soit prise, il fallait qu’une cellule de douze ministres étudient un problème puis donne le résultat de son travail d’équipe à un membre du Haut Conseil. Ce dernier soumettait alors le fruit du labeur de ses ministres et le tout était soumis à vote, par exemple les soirs où la lune était « vide »

Inutile de dire que cette tentative de démocratisation du pouvoir par des représentants du peuple, paralysait la bonne marche du royaume, car il fallait parfois des mois pour que les hiérarques du haut Conseil réussissent à tomber d’accord. Et pour qu’une solution soit retenue, il fallait un vote… à l’unanimité, ce qui n’était presque jamais le cas ! Ensuite venait les pontes du Commerce et de l’industrie de la mer qui, selon certaines mauvaises langues, détenaient le véritable pouvoir temporel, cela grâce à une alliance officieuse (mais avérée) avec l’Armée. Les personnes qui siégeaient au Commerce avaient surtout à cœur non pas de faire prospérer le royaume mais surtout, de faire prospérer leurs propres bourses et assoir chaque jour un peu plus leur pouvoir temporel.
Il est vrai qu’en ce temps reculé, maîtriser l’industrie de la mer revenait à avoir la main-mise sur le monde et tous ceux qui l’habitent.

Ensuite venait l’Armée et, ma foi, il me semble inutile d’expliquer à quoi sert une armée et comment elle fonctionne, puisque cela n’a pas varié depuis des millénaires. Sauf que cette armée là n’était plus occupée à se battre mais à faire carrière dans la politique et à fomenter intrigues et complots en tous genres.
L’armée n’était pas sous le contrôle du Royaume (le premier Atlan ou Roi) mais sous celui de quelques membres du Haut Conseil qui, depuis belle lurette, avaient pris l’habitude de se passer du suffrage universel pour prendre quelques viriles décisions, s’imposant pour conserver le pouvoir et s’enrichir un peu plus, et ce, en bonne intelligence avec le Commerce et l’Industrie de la mer. C’est pour un peu vous camper le décors que je vous raconte ces choses qui, bien que secondaires, permettent de se faire une petite idée du climat quelques temps avant la chute. Et les Maîtres, dans tout cela ?

Un des ministères du Haut Conseil avait pour charge d’encourager la recherche dans tous les domaines, y compris ceux que nous qualifierions, aujourd’hui, de « cosmo-physique » (je ne trouve pas d’autres termes modernes, désolé.)
Les Atlantes étaient très avancés en matière de « philosophie cosmique » et c’est depuis belle lurette que les religions, telles que nous les concevons encore de nos jours, avaient été supprimées au profit d’une sorte de mélange entre l’astrophysique et le mysticisme. (à ce titre, Hubert Reeves n’est pas un précurseur mais quelqu’un qui perpétue une très ancienne tendance, sans même s’en douter !) Cette « cosmo-physique », alliant recherche spirituelle et maîtrise des lois universelles, commençait à prendre une tournure qui laissait dubitatifs les Maîtres de l’époque. En effet, tandis que ces derniers recommandaient un développement moral et psychologique devant aller de pair avec une augmentation du pouvoir personnel (psychique et mental), certains « avant-gardistes » affirmaient haut et fort que « la prise de conscience de certaines valeurs vient du pouvoir, et non l’inverse. »

En clair, tandis que les Maîtres recommandaient à leurs contemporains de muscler leur âme au lieu de briguer le pouvoir spirituel et temporel, d’autres commençaient à émettre l’idée qu’après les diverses religions et philosophies, il était sans doute temps de mettre au placard l’enseignement des « Frères du Silence », comme on appelait alors les Maîtres. Enseignement qui était jugé par beaucoup comme étant rétrograde et indigne d’une personne libre et consciente de sa valeur.

C’est à ce moment que se détachèrent les deux factions qui ont été retenues par l’histoire ésotérique, à savoir celles des « Fils d’Adon-Inca » et des « Enfants de Belzatl. » C’est du moins l’appellation retenue par les psy éso et qui est non officielle. D’autres préfèreront dire « Fils de la Loi de Un » et « Enfants de Bélial ».

L’enseignement des Frères du Silence dispensé depuis des générations avec largesse, était pour ainsi dire tombé dans le domaine public. Imaginez que l’on enseigne l’ésotérisme aux enfants, à l’école et ce, dès les classes préparatoires, par exemple. Toutefois, les Frères conservaient encore quelques menus secrets ésotériques qu’ils réservaient prudemment à leur élèves les plus sincères et zélés. Voilà qui n’était pas du gout des Enfants de Belzatl qui trouvaient injuste de devoir travailler dur sur eux-mêmes afin de se développer psychiquement, alors qu’il était clair qu’il était possible de gagner plusieurs années de labeur, simplement en connaissant certains secrets réservés à ceux qui étaient considérés comme « les larbins des Maîtres. »

Cet état d’esprit marqua très fortement l’inconscient collectif, cela au point que des milliers d’années plus tard, on le retrouve encore et largement répandu. En résumé, il consiste à désirer obtenir sans effort la même chose que possèdent ceux qui ont bossé dur pour l’obtenir, et si cela n’est pas possible, de priver ceux qui détiennent cette chose, pour les remettre au même niveau que ceux qui ne possèdent pas encore…. Vous reconnaissez quelques proches et « amis » ? (lol)

 

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La connaissance qui était diffusée depuis des siècles dans les universités atlantes était d’assez haut niveau, sans toutefois excéder un certain niveau de sécurité qui était imposé par les Grands Maîtres, non incarnés à cette époque, mais en contact télépathique quasi permanent avec les Maîtres. La Loi Atlante laissait beaucoup de liberté à tout le monde, même à ceux qui ne faisaient que des conneries avec cette même liberté. L’idée était que personne ne peut devenir responsable de sa vie et de sa relation à autrui s’il existe trop d’instances, au-dessus de lui, pour régenter cette vie et ces relations à autrui.

J’ai dis que la connaissance initiatique avait atteint un très bon niveau, mais les Maîtres se réservaient le droit d’offrir à qui ils jugeaient bon, un enseignement plus « pointu » encore… Dans celui-ci, il était offert aux élèves les plus responsables et avancés, l’occasion de tester directement et « en live » quelques-uns des hauts pouvoirs spirituels ou « psychiques. » Les Maîtres décidaient de qui était prêt ou non en fonction du degré d’écoute, de responsabilité et, surtout, du travail effectué sur soi pour progresser. A un moment, les Maîtres eurent l’occasion unique de démontrer, d’une manière à la fois pratique et magistrale, le pouvoir de l’esprit sur la matière, la nature et les éléments… (Chose qui était théoriquement présenté aux élèves des universités, en même temps que les études d’ingénierie, de physique, de sociologie et d’industrie.)

Un des volcans d’une des sept iles se remit brusquement en éruption et menaçait de détruire des milliers d’habitations et de tuer toute forme de vie marine sur deux kilomètres de côte à la ronde… Les Maîtres demandèrent à la population de la capitale (Atlxanti) de se rassembler aux pieds de ce qui est l’actuel « Mont Pico » (archipel des Açores), c’est à dire sur la Grand Place ou trônait, voici plusieurs centaines d’années plus tôt, le Grand Temple de M… et son fameux Autel sacré sur lequel brulait une Flamme sans chaleur, à présent retirée par les Grands Hiérophante, quatre cents ans plus tôt, à la suite de la destruction du Temple et du meurtre de l’un des derniers Incala (Grand-Prêtre) vraiment initiés. (Nous aurons à en reparler une autre fois, les Atlantes n’en étaient pas à une connerie près ! )

Donc, une fois la populace rassemblée là (et non avertie de ce qu’on attendait d’elle), les Maîtres demandèrent à quelques-uns de leurs meilleurs disciples, de bien vouloir s’assoir, de se bander les yeux et les oreilles afin de mieux pouvoir se concentrer, puis de visualiser l’intérieur du Volcan et de demander à l’esprit qui compose la matière de bien vouloir cesser ces enfantillages (lol) et de tout remettre en ordre comme au départ. Les Maîtres précisèrent qu’ils avaient le plein accord des Grands Hiérophantes (ceux que nous appelons « Grands Maîtres »), ce dont la foule se foutait pas mal, vu que la plupart des Atlantes n’avaient plus aucune idée de ce que pouvaient être ces fameux « Hiérophantes » ou même quel était leur rôle exact (ou s’ils existaient seulement ! ) En réalité, les gens avaient surtout du mal à comprendre qui étaient les Maîtres, ce qu’ils foutaient là et pourquoi ils avaient tant d’idées à la con, impossibles à incarner lorsqu’on est un homme digne de ce nom…

Donc, les Maîtres réclamèrent le silence, et quelques Ministres du Commerce et de l’Industrie firent des signes discrets à la foule qui décida de tenir compte de « l’intérêt du pouvoir en place » à la simple présence intrigante de ces fameux Maîtres… Aussitôt, l’atmosphère changea et devint différente, comme alourdie.
Les oiseaux cessèrent de chanter, les animaux se tinrent immobiles et quelques chiens pourtant joueurs se mirent même à trembler sur place en gémissant doucement. La foule senti que quelque chose se passait de pas commun et prêta alors plus attention au petit manège des 23 individus assis apparemment comme des cons sur la mosaïque artistiquement posée de la Grand Place.

Un des Maîtres demanda si quelques-uns ne ressentaient pas une pression inhabituelle au niveau des oreilles ou au sommet du crâne, ce à quoi plusieurs parmi la foule répondirent discrètement par l’affirmative. Puis un des disciples ôta son bandeau, se dressa souplement, ses 22 autres collègues en firent de même et tous se dispersèrent dans la foule sans émettre le moindre commentaire ni faire le moindre signe à leurs compagnons. Le lendemain, la Citée d’Atlxanti fut informée que l’activité du volcan avait brusquement cessée, à des dizaines de kilomètres de là, et que plus aucune secousse, plus aucune fumée ne s’était manifestée depuis plusieurs heures… Cette nouvelle eut l’effet d’un coup de tonnerre. Il est clair, vu depuis notre époque, que l’effet obtenu alors fut bien plus étendu (et inattendu) que ce que les plus expérimentés et intelligents des Maîtres n’avaient pu le prévoir !

Quelques figures représentatives du peuple demandèrent qu’une cellule d’inspection soit rapidement formée pour définir le pouvoir exact que les Maitres avaient à leur disposition et, surtout, pour savoir dans quelle mesure certaines connaissances pourraient être conservées secrètes pour les yeux et les oreilles du commun, alors qu’apparemment, certains proches de ces Maîtres y avaient un droit de regard…

 

 

Ceux de l’Industrie et du Commerce avaient déjà et en quelque sorte le pouvoir, d’un point de vue social, mais ce pouvoir là n’était pas vraiment affirmé ni même ouvertement déclaré. En fait, les Notables du Conseil auraient bien voulu se débarrasser à la fois et du Roi, et du Collège des Maîtres.
L’armée ne posait pas de problème car, de toutes façon, les Atlantes étaient devenus un peu comme les Romains : décadents, gras du dedans et vivant sur le compte de leur réputation sans plus chercher à en démontrer le bien fondé.
L’armée était surtout une armée d’incapables qui ne pensait qu’à s’enrichir, se goinfrer, trousser de la gueuse et, surtout, faire une carrière politique rondement menée… Bref, vous voyez le tableau.

Bien sur, les Notables ne pouvaient pas directement s’attaquer au Roi et encore moins aux Maîtres, mais ils savaient que personne n’est immortel et inattaquable, que chacun possède des faiblesses et qu’il vient toujours un temps où il devient possible de renverser même les plus hautes montagnes.
(Notez bien cette phrase, elle résonne encore dans l’éther de la planète, douze mille années plus tard, je l’ai juste marquée en Français.)

Les Notables du Conseil étaient à la fois patients, raisonnables et à l’affût de la moindre occasion de se débarrasser, peu ou prou, de ces deux empêcheur de régner en rond qu’étaient « le Royaume » et ce que nous pourrions nommer « le Magistère » (le Collège des Maîtres dirigé par l’Incala.) Ce manège dura une soixantaine d’années, environ, et à l’époque qui nous intéresse ici, il n’y avait plus beaucoup de Maîtres en Atlantide (300, peut-être) et l’Incala savait qu’il serait le dernier de sa longue lignée.

Le Roi (qui portait un nom imprononçable pour nous, on va donc éviter de l’écrire !) était lui-même un « Frère du Silence », c’est à dire un de ces Maîtres qui, déçus par le manque de probité morale de leurs semblables, avaient décidé de ne plus instruire personne et de cacher son savoir et ses capacités hors du commun. (Ici, le mot « silence » signifie « cacher, ne plus révéler. ») Le Roi savait très bien ce qu’il se passait car il lisait dans le cœur de tous ses frères atlantes aussi bien que nous lorsque nous lisons la marque de la bière que nous buvons.
Mais son appartenance au Collège d’Adon-Inca, ainsi qu’à un autre beaucoup plus ancien et infiniment plus précieux à son cœur, lui interdisait d’intervenir dans les affaires de ses semblables.

Car il faut comprendre certaines choses pour être à même de juger sainement des actes et des non-actes des Maîtres du passé… Et nous allons devoir nous arrêter un moment sur ce sujet avant de pouvoir aller plus loin, car sinon, vous ne pourrez pas comprendre correctement la suite… D’ailleurs, même de véritables ésotéristes n’ont toujours pas compris, de nos jours, pourquoi certaines choses ont pu arriver malgré la présence lénifiante d’individus qui étaient capables de changer la face du monde s’ils l’avaient désiré…

 

Développement :

 

Au sujet du nom « Adon-Inca »… Cette racine « Inca » signifie à peu près « Incréé ». Un peu d’histoire politico-religieuse, même si je ne l’avais pas prévu dans ce topic ! Les Atlantes savaient depuis belle lurette et quasiment dès l’école préparatoire (ou assimilée de l’époque) qu’il n’existe pas de « Dieu » tels que certains cornichons modernes le supposent encore. Cela était si évident, pour les Atlans, que l’idée même de disserter sur le sujet, même par plaisir, aurait parut immédiatement suspecte. L’homme et la femme « moyens » savaient que « seul existe l’esprit » et que ce dernier est au service de la conscience individuelle, même si, fait amusant, c’est l’esprit qui, « dans son mouvement et dans son progrès éternel », donne vie, force et durée à toutes les individualités conscientes. Toutes naissent de l’esprit, aucune ne peut disparaître ensuite, et, bien évidemment, tous les êtres n’ont pas le même « âge », si on peut présenter l’enfant ainsi…

Donc, l’esprit était considéré comme une incroyable machine à engendrer la conscience d’être et d’exister. Mais tous savaient que « l’esprit ne veut rien et ne poursuit d’autre but que celui de bouger, de remuer sans cesse dans l’espoir de créer de nouvelles formes, de plus en plus complexes et capables, tôt ou tard, de manifester la conscience potentielle contenu dans l’esprit depuis toujours et à jamais. » Partant d’une telle prémisse, on peut facilement imaginer les innombrables débordements qui peuvent naître de cette prise de conscience que « rien n’est au-dessus de celui qui est conscient de sa propre divinité et de sa liberté sans limite »…

Comme la religion « n’accrochait » pas, chez les Atlans, cela à cause de leur culture et de leur degré d’intelligence (pour l’époque), il fallait bien créer des garde-fous afin que nul n’ait l’idée de prendre la place d’un Bon Dieu puisque cette dernière était apparemment vacante ! (En clair : pas de lois, pas de règles = c’est le bordel ! ) Pour notre mentalité actuelle, il est difficile d’imaginer ce qu’étaient les premiers « sages » qui eurent le rôle de Médiateurs entre le pouvoir illimité de l’esprit en chaque être, et sa propre capacité à l’assumer sans péter un câble ou sans se transformer en tyran spirituel absolu…

Imaginez des hommes et des femmes qui seraient à la fois des scientifiques, des médecins, des prêtres et des légistes, et vous aurez une vague idée de ce que furent les premiers Maîtres du Haut Conseil de l’Atlantide. Cette fonction quasi « sacerdotale » fut d’abord celle de vrais Maîtres qui, n’hésitons pas à l’avouer aujourd’hui, avaient surtout pour rôle de surveiller et d’intervenir sans se poser des questions existentielles, lorsqu’un individu commençait à partir en quenouille et à se prendre pour Napoléon ! Bref, les Maîtres du début ressemblaient plus à un tribunal sévère et attentif aux moindres déviations psychiques qu’à des instructeurs remplis d’amour et de compassion dégoulinante ! Ensuite, un certain équilibre fut atteint et « En Haut Lieu » on compris que de surveiller ainsi des êtres considérés comme des enfants jouant avec des mitraillettes chargées, ça n’allait pas le faire bien longtemps !

En effet, l’aventure humaine devait offrir un riche panel d’émotions, d’idées, d’actes et d’expériences vivantes en tout genre : une vraie responsabilité devait aller de pair avec un authentique liberté, fut-elle capable de raser tout un continent (sans commentaires ) en cas d’expression non contrôlée.
Il fut donc décidé de rendre « laïque » (façon de parler) le Collège de sages qui avait à charge ce qu’on pourrait considérer comme la somme de toutes les règles concernant la morale, l’éthique et l’économie de la vie. Rapidement, ce ne fut plus des Maîtres exclusivement qui siégeaient à ce Conseil, mais des hommes et des femmes « ordinaires » et pas nécessairement si initiés que cela.
Il fallait que « l’homme surveille l’homme avec le regard d’un homme et non celui d’un Dieu. » L’homme qui se dirige lui-même, se prend enfin en main et se prouve à lui-même, en son âme et conscience, qu’il est prêt ou non à se servir de toute la liberté spirituelle qui lui revient de droit…

Comment imaginer, à notre époque, que des Maîtres apparemment si intelligents et puissants, n’aient pas su, par avance, ce qui allait arriver, et comment imaginer qu’ils n’aient pas eu le pouvoir de l’empêcher ? En effet, c’est difficile de l’imaginer ! (lol) En fait, ils savaient pertinemment ce qu’il allait advenir de l’Atlantide. Et oui, ils avaient, même seulement à trois ou quatre cent, le pouvoir de tout arrêter, et même le pouvoir de transformer leurs semblables, même sans leur accord et même sans leur participation ! (ça vous la coupe, hein ?)

Les enc…. ! Me direz-vous, dans un élan viril d’émotion spontanée (lol)
C’est une façon de voir, oui Smile Pour tenter d’expliquer une chose qui ne plaira certainement pas à quelques-uns, parmi les plus émotifs (on va le dire ainsi, hein), je vais prendre l’exemple d’une mère qui adore ses deux enfants, cela au point de se soucier d’eux à chaque instant et de devancer tous leurs désirs et de faire disparaitre chaque problèmes qu’ils pourraient créer ou qu’on pourrait leur créer, cela avant même qu’ils ne soient eux-mêmes concernés par ces problèmes potentiels… Une telle mère serait assurément bénie entre toutes les femmes et considérée comme une sainte, non ? o_Ô
Pourtant son amour peut se transformer rapidement en une catastrophe pour ses deux enfants… A tel point que tous deux s’écrieront un jour et en chœur :

« Mamaaaaaaan ! Arrête de nous aider, de nous mâcher tous le travail et d’aplanir le chemin sous nos semelles, car tu es en train de faire durer, en nous, cette immaturité spirituelle et sociale propre aux enfants qui réclament, en effet, toute l’attention et la prévention d’une mère aimante ! Si tu nous aimes vraiment, lâche-nous la grappe et laisse-nous commettre nos propres erreurs, connaître nos propres réussites et, en clair, laisse-nous vivre enfin ! »

(Ils causent bien, les petiots, non ? Moi je dis… ^^)
Quand l’Âme humaine (cette conne) n’est pas occupée à vivre son incarnation, c’est à dire lorsque toute l’attention mentale individuelle n’est pas (ou plus) investie dans les choses de ce monde, elle est en contact permanent avec ceux que nous appelons les « Maîtres » et les « Grands Maîtres »… En contact même avec les Anges, Archanges et autres Principautés (Monaco mis à part, bien entendu.) Du coup, les Âmes humaines (ou Soi), c’est à dire ces anciens anges qui ont accepté de venir se fendre la poire au sein de l’aventure humaine, ont de tout temps la capacité et le pouvoir de demander de l’aide, de la refuser, de dire « oui » et de dire « non », même aux plus rutilants des Archanges de la Face. Et devinez quoi ? Les Âmes humaines demandèrent à ce que l’on arrête de les prendre pour des Tanches de la Baltique et exigèrent le droit à l’autogestion…
Évidemment, cela leur fut accordé sans problème mais toutes furent averties que, désormais, la responsabilité de la suite de l’Aventure Humaine serait sous leur seule et entière responsabilité, les Hiérarques ne demeurant là et n’étant actifs qu’à titre consultatif et, éventuellement, pour empêcher certains de faire sauter tout un quartier de l’univers en faisant mumuse avec leurs nouveaux pouvoirs ! Alors voilà pourquoi les Maîtres n’intervinrent pas (ou si peu, les coquins !) dans la suite de l’Épisode Atlante dont vous présumez la fin dernière…

Vous me direz : « Mais alors, Mec, à quoi servent les Maîtres, depuis des millénaires ? » A initier ceux qui le demandent, pardi !
Ah bon ? Voui ! (En Provençal dans le texte.) Parce que, pour être libre, il faut avoir la possibilité de refuser ou, à l’inverse, de réclamer de devenir moins con que tous les autres….

 

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Au fur et à mesure que les Membres du Conseil se transformaient plus en marchands, en politiciens véreux et en personnages plus soucieux de prestige personnel que de bien-être pour le peuple, les Maîtres se « retiraient » de plus en plus… Ils ne se retiraient pas dans le sens physique du terme, bien que comme tout un chacun, ces Maîtres devaient, tôt ou tard, passer par l’expérience inéluctable de la « transition » (décès du corps physique), mais ils se tenaient « en arrière », d’un point de vue psychologique, par rapport à la scène sociale.

Il faut se souvenir qu’il existe toujours plus haut que soi : les Maîtres comme toutes les créatures vivantes et conscientes, avaient leurs propres Instructeurs, que nous appellerions de nos jours et en Français : « Les Grands Maîtres. »
Évidemment, les rapports étroits qui unissaient, à cette époque, les Maîtres avec leurs propres Instructeurs des Consciences, étaient très différents des rapports qu’un Maître pouvait alors entretenir avec ses propres élèves ou « disciples », avancés ou non.
Tout le monde apprend, même les Dieux.

Si vous comprenez VRAIMENT ce qu’implique cette simple phrase, vous comprenez déjà beaucoup de choses, vous pouvez me croire sur parole !
Mais il faut vraiment comprendre, non pas le sens littéraire de cette phrase, mais plutôt, tout ce qu’elle implique par ailleurs… Les Grands Maîtres apprirent beaucoup du comportement des Maîtres et de leurs disciples…
Plus haut, certaines individualités que vous connaitrez lorsque vous serez prêts, apprirent également beaucoup des Grands Maîtres et de « plus bas qu’eux« …
Et encore plus haut…
Et encore plus haut…
Sans fin !

Ressentez-vous ? Ressentez-vous cet Amour inconditionnel, sans limite, proprement effarant, écrasant, monstrueux peut-être, pour nous frêles créatures de chair, qui se cache derrière… la vérité ? Si ce n’est pas encore le cas, cela ne saurait tarder.

Tout le monde sait un jour…
Tout le monde saura…
Et quand vous saurez… Eh bien ! Vous saurez, hein !

S’étant retirés, les Maîtres laissèrent donc le peuple Atlante montrer ce qu’il avait dans le ventre. Précisons, pour être honnête, que c’était la toute première fois dans l’histoire Atlante, que les Maîtres se plaçaient ainsi volontairement en recul. Personne ne les avait obligés à le faire; leur action était concertée et devait aider à la prise réelle de pouvoir de l’humanité « en cours » sur sa planète, sur son monde, sur sa fréquence propre.

Les parents doivent, tôt ou tard, agir de la sorte envers leurs propres enfants car s’ils ne le font pas, s’ils ne savent pas, le moment voulu, se placer « en arrière », alors leur progéniture n’atteindra jamais l’âge de maturité spirituelle. Seul leur corps vieillira et l’avancée en âge sera confondue avec l’avancée spirituelle. (Comme c’est encore le cas de nos jours.) Une fois les Maîtres en arrière plan, c’est à dire une fois que leur seule présence bienveillante ne pouvait même plus « faire honte » à ceux dont la pensée n’était plus orientée vers le Bon et le Bien de tous, les choses s’accélérèrent un peu…

Les membres du Conseil prirent la discrétion des Maîtres pour de la faiblesse, du découragement, ou encore pour une sorte de désintérêt pour « plus bas qu’eux » (sic) Ces gamins turbulents et attardés que furent les Atlantes de cette époque, étaient lâchés à eux-mêmes et les premiers effets de cette émancipation forcée ne se firent pas attendre…

 

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C‘est à ce moment que se manifestèrent deux groupes d’individus qui jouèrent, sans le réaliser, un rôle important dans la suite des évènements qui menèrent ce peuple à sa ruine morale, sociale et biologique. Les premiers furent plus tard nommés « les Tièdes » et formèrent cette troisième faction atlante dont personne, chroniquer ou voyant, ne semble désirer parler ou même évoquer même discrètement l’importance (on se demande pourquoi.)

Les seconds étaient les fameux « Enfants de Belzatl » qui furent rebaptisés plus tard « Enfants de Bélial » à la suite des écrits d’un très célèbre visionnaire américain (Edgard Cayce.) Il est vrai que non seulement cette seconde appellation est plus aisée à prononcer mais, de plus, elle a l’avantage de rendre compte symboliquement du principal défaut de cette faction d’excités (le bélier est présumé foncer sans réfléchir.)

Les Tièdes étaient ceux qui n’osaient pas prendre partie, se positionner ou même exprimer leur modeste avis. Non pas qu’ils n’en eurent pas mais plutôt qu’ils n’eurent jamais la force nécessaire pour s’exprimer vraiment et de leur propre chef. Par nature, le « Tiède » était faible et lâche par définition. L’idée même de prendre partie lui donnait le vertige et des nausées. De nombreux tièdes reçurent l’enseignement ésotérique de base, tel qu’il était proposé à cette époque et quelques-uns faillirent même « sortir du rang » et bénéficier d’un certain degré d’illumination spirituelle, mais aucun n’était assez ferme et ordonné d’esprit pour atteindre et connaître la véritable initiation.

Quand aux Enfants de Belzatl, leurs mots d’ordre étaient « justice et équité » et cette devise apparemment légitime cachait en fait une profonde aversion pour les initiés et une jalousie maladive au sujet de ce que ce terme évoquait comme avantages et pouvoirs personnels. En somme et pour résumer le propos, l’Enfant de Belzatl type avait des vues évidentes sur les connaissances ésotériques et les supposés avantages qu’elles impliquent, et aurait tué père et mère pour les acquérir. Bien entendu, il ne pouvait pas supporter l’idée que quelqu’un d’autre, méritant ou pas, puisse posséder des connaissances que lui n’avait pas.

D’ailleurs, que devient la notion de « mérite », c’est à dire « recevoir à la mesure de son labeur », lorsqu’il est question de justice et d’équité ? N’était-il pas légitime que tous les atlantes puissent bénéficier des secrets des Maîtres, qu’ils aient travaillé dur pour les acquérir ou non ? C’est du moins ce que pensaient les Enfants de Belzatl….

Quels pouvaient bien être ces fameux « secrets des Maîtres » ? Pour ceux qui s’en souviennent, il a été évoqué, dans un autre post, certains désordres géologiques au niveau du sol atlante. Les Maîtres eurent la permission de laisser leur élèves se grouper, publiquement, et se servir de leurs connaissances pour en atténuer les effets, voire les annuler carrément. Le but de ces démonstrations était (entre autres) de démontrer que l’union fait la force et qu’il était possible qu’un être humain ordinaire accomplisse de grandes choses à la condition qu’il accepte de s’unir à son prochain au lieu de le craindre. Si la populace pouvait être touchée, cela produirait l’émulation et de nombreuses personnes auraient demandé l’initiation véritable, différente de ce qui était alors dispensé dans les écoles et universités de l’époque.

Et en effet, cette populace fut touchée. Plus que prévu, d’ailleurs ! Tellement touchée, qu’elle manifesta un degré de réaction qui dépassait et de beaucoup les attentes des Maîtres et de leurs disciples directs ! En clair, tous les atlantes désirèrent obtenir les mêmes pouvoirs que les disciples, et si possible sans effort (Tièdes) sans avoir à bosser longtemps (Belzatl) et sans avoir à se grouper nécessairement pour que ça marche (la bourgeoisie ou assimilé.)

Suite quand j’aurais le temps et l’envie de me « reconnecter »…

 

 

Serge
 
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