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Combien suis-je moi ?

Note : Ce sujet, à l’origine, était réservé à un groupe de travail dont le but était d’établir une quelconque relation avec les plans vibratoires supérieurs, que ce soit directement ou sous forme de vision, d’intuition, etc.  Avec le temps, il m’est apparu comme légitime de proposer ces textes, formant à l’origine plusieurs posts différents, à un public un peu moins au fait des choses de l’esprit mais qui pourrait bien avoir vécu, vivre ou devoir vivre plus tard, certaines expériences qui démontrent la réalité de cette singulière proposition de l’ésotérisme, qui est que « nous sommes tous Un » et cela, d’une manière ou d’une autre…

 

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espace-temps-penduleDe nombreux ésotéristes s’accordent pour dire que le plan terrestre incarné est le seul qui soit sous l’emprise totale du temps et de l’espace. En dehors de la dimension physique pure, le temps s’écoule beaucoup plus vite ou n’existe pas. Sur de tels plans de conscience, tout existe simultanément (une sorte d’éternel présent qui « durerait », en somme)

 

 

 

 

 

incarnation5Dans ce cas, je ne peux pas, en tant qu’âme, avoir eu des vies «passées» ni même avoir des vies «futures.» Toutes les vies ou incarnations existant en même temps et dans un « lieu » hors du temps linéaire, je ne suis pas un individu isolé mais la somme de toutes les vies de mon Soi qui existent en même temps mais pas au même « endroit. » Un endroit qui, bien évidemment, n’est pas un lieu physique situé dans l’espace mais une fréquence vibratoire particulière qui forme une sorte de palier, niveau ou « plan » de conscience, comme on le dit ordinairement.

 

 

 

 

Je fais partie de l’énergie de quelqu’un d’autre et ce quelqu’un fait partie lui aussi de ma propre énergie et cela, sans doute pour une foule d’autres «moi» simultanés qui tous, relèvent de l’activité du même « Soi« , de la même individualité éternelle. Cette pluralité de l’être est mise en valeur dès que l’on pense à ce qu’on nomme couramment «les Guides» ou «notre groupe d’âme.» Et si nos guides et nos «âmes sœurs» (ou jumelles) n’étaient en fait que ces parties insécables de nous-mêmes ? D’un «nous-mêmes» qui serait alors infiniment plus grand et développé que tout ce que nous aurions pu imaginer à notre endroit.

 

 

 

 

anges3L’homme serait comme les anges et les Archanges, non pas un individu unique mais bien une sorte de «Collectif», un certain nombre d’êtres à la fois individuels et faisant partie d’un tout qui serait sous la bienveillante tutelle d’un Soi commun aux différentes extensions. Voilà qui mérite réflexion, car voilà qui, du même coup et si c’est vrai, nous place au même rang que les anges et les Archanges ! N’aimeriez-vous pas connaître et «rencontrer» ces autres «bouts de vous» ?

 

 

 

anges-troisVous remarquerez, au fil du temps (Rome ne s’est pas fait en un jour) que nos contacts «avec les anges» (comme disent ceux qui sont poètes) et donc, avec notre propre collectif, se solde toujours par les mêmes sensations et les mêmes émotions : nous sommes profondément touchés (prévoir mouchoirs, même pour les mecs tout virils de partout et avec des poils), car nous nous sentons… Tendrement aimés !

 

 

 

 

Mieux encore : nous avons alors la certitude, en la présence des ces «morceaux de nous-mêmes» que «tout est bien, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes», alors que nous sommes à fond persuadés de merder un max ! Ce que j’essaye de faire passer, avec des mots nécessairement impropres, c’est que nous ressentons le fait un brin déstabilisant que non seulement «tout est parfait en l’état», mais que de plus, nous sommes tendrement aimés non pas malgré notre connerie d’humain, mais grâce à elle, justement et si j’ose dire !

 

 

 

 

anges-calinsCette caresse de l’âme, ce «Câlin Cosmique» auquel nous pouvons avoir droit, à volonté, semble nous dire : «Bravo ! Vous êtes formidables, ne touchez à rien, nous sommes fiers d’aimer un être tel que vous !» Fragile de l’ego, s’abstenir de tels contact, voire simplement d’en lire le compte-rendu d’un autre ! Nous pouvons donc en déduire que non seulement nous sommes effectivement «aimés et appréciés en l’état», c’est-à-dire tels que nous sommes, mais que de plus, nos «prouesses humaines» (nos conneries et autres manquements) sont fortement appréciées d’«En Haut-Lieu» ! Du coup, nous pouvons immédiatement nous détendre et comprendre encore mieux cette merveilleuse phrase qui est un véritable baume animique :

« Sois en paix, sache que Je Suis Dieu ! »

[Évangile Essénien de la Paix]

 

 

 

cadeaux-vintageAllez, tiens ! Dans l’élan, et puisque c’est la journée des cadeaux (comme tous les autres jours, d’ailleurs), je m’en vais vous raconter un truc qui n’est pas très connu de l’ésotérisme traditionnel, voire carrément ignoré (volontairement ?) Au vu de ce que je propose plus haut, dans les précédentes lignes de cet article, on pourrait s’en inspirer pour tenir ce langage bourré de mauvaise foi :

«OK, alors puisque je suis tendrement aimé et carrément encouragé à demeurer ce que je suis, pourquoi ferais-je des efforts et pourquoi devrais-je être Blanc plutôt que Noir, Bon plutôt que carrément Mauvais ?»

 

 

 

malheureux-coupleLa question est assez intelligente et dangereuse pour mériter d’être abordée puis traitée sainement et…Une bonne fois pour toutes. Je dis «dangereuse», car vous n’aimeriez pas avoir à nourrir tous ceux et celles qui se sont servi de cette excuse pour devenir des êtres profondément… Malheureux ! (et non pas «méchants» !) Voici la réponse, prière de vous accrocher à votre siège ou de vous asseoir avant de la lire :

«En effet, très cher ! Attendu que vous serez tout de même aimé, apprécié et fêté comme si vous étiez un héros de l’aventure humaine, vous n’avez aucun effort à faire et vous pouvez donc choisir librement de devenir la pire espèce d’être humain qui puisse exister, du moins aux yeux de vos frères ! Soyez donc en paix !»

 

(Cette réponse, cette Claque Magistrale, devrais-je dire, je vous promets que n’importe quel ange, Archange ou je ne sais quoi pourrait vous la donner quasiment mot pour mot, selon les époques et la phraséologie en cours.)

Comme dirait quelqu’un sur un certain forum de psy éso actuelle (2018) :

«C’est du lourd, là !» (Il se reconnaîtra)

 

 

 

archange-guidanceEn effet, c’est même carrément décourageant, du moins si on entend ça ou que l’on lit ça «avec la tête» ! Car si vous prenez soin de lire correctement ce que je nommerai ici «la réponse de l’archange en nous», vous pourrez alors constater qu’il est bien dit que nous avons tous le choix d’être bons ou mauvais, par exemple, mais il n’est pas dit deux choses primordiales :

 

1. Que nous ne sommes exemptés des conséquences directes et logiques de nos choix (Ben tiens ! )

2. Que nous ne sommes pas obligés, sous prétexte de choix, de devenir très con et de choisir ce qui produit de la souffrance plutôt que ce qui produit du bonheur !

Est-ce que tout le monde comprend bien la portée de tout ceci ? Non ? Alors voici :

 

 

Aventure Humaine4Pour que l’Aventure Humaine se déroule sous les meilleures auspices, Dieu-Le-Tout a besoin de tous les états d’esprit, de tous les états d’âme, quels que soit leur qualité, leur degré d’utilité présumé et les résultats fastes ou néfastes engendrés. Il veut de Tout car Dieu est Le Tout ! Dieu se moque donc de nos choix : à nous la liberté de choisir le mieux pour nous, sachant que beaucoup d’autres, de toutes façons, se tromperont de choix, ce qui était prévisible et… Espéré ! A vous d’ajouter ce qui manque, c’est-à-dire votre propre compréhension de ce très subtil sujet.

 

 

 

attirer les autresJadis, les mystiques proposaient à l’homme de devenir simple, aimant et humble… (c’est des métaphores) Si tu es humble, tu baisses la tête. Si tu baisses la tête, alors ton regard se pose sur ta poitrine, là où le Collectif se tient tout entier. Si tu es aimant (jeu de mot) tu attires nécessairement à toi certaines forces et énergies d’une certaine polarité. Et si tu es simple, tu réalises que notre Moi-Idéalisé a commis, jadis, l’erreur affreuse de placer Dieu et les anges au-dessus et loin de nous, ce qui a engendré non pas une séparation, mais le sentiment de cette séparation. Nuance oblige !

 

 

 

subconscient-porteNous sommes sur la planète du libre-arbitre parce que, justement, nous pouvons choisir librement d’être heureux ou pas, tout en sachant que, dans tous les cas, nous demeurons purs et sans tâches et que nous sommes aimés, respectés et appréciés et ce, malgré nos choix voire grâce au courage que nécessitent certains de nos choix, quelles qu’en soient les conséquences. Certains ne peuvent comprendre ces choses, car ils se font une vision typiquement humaine d’un Dieu à la mesure de leur étroitesse d’esprit ou de leur désir de vengeance qu’ils prennent pour un sentiment de justice. Se venger de quoi, d’ailleurs ? Du mal qu’ils ont librement choisis de se faire à eux-mêmes tout en accusant autrui ?

 

 

 

Voilà pourquoi certains refusent de croire que même un dictateur peut être aimé de Dieu. Voilà pourquoi certains mènent actuellement une lutte acharnée contre la tentative de quelques-uns de faire passer ces idées magnifiques mais qui ne correspondent pas à la volonté des premiers. Une spiritualité d’eunuques ne saurait conduire à Dieu et/ou nous y maintenir bien longtemps.

 

 

 

 

 

Par ailleurs, personne ne demande aux hommes d’aimer ceux qui leur nuisent, car Dieu en nous peut le faire très bien et… à notre place ! Donc, ces campagnes qui visent à discréditer l’idée même d’un ésotérisme un peu plus viril et autodidacte, sont stupides, car elles reviennent à empêcher le Divin d’être bon, compatissant et de pardonner à notre place ! Un comble, non ?

 

 

 

Coeur-RayonnementDaucuns doivent certainement faire exprès de ne pas être assez subtils pour comprendre cette simple vérité : « L’homme n’a pas à péter plus haut que son propre cœur, mais il peut au moins laisser Dieu qui est en lui, faire de belles choses à sa place (aimer, pardonner, compatir) tandis que lui peut, pour son plus grand bonheur, être occupé à s’énerver, à compulser, à faire justice, et, en un mot, à être aussi humain que faire se peut. »

Donc, tout est bien et nous pouvons être en paix tout en assumant parfaitement notre rôle d’être humain imparfait et un brin paumé tout de même.

 

 

 

Dieu en soi2Par exemple, je n’aime absolument pas ceux qui font du mal gratuitement et j’ai un profond mépris pour les gens qui ne m’aiment pas ou n’aiment pas ma femme chérie (lol) mais ça ne m’affecte pas du tout, car j’ai au moins la sagesse et le bon sens de refiler l’affaire à Dieu en moi et c’est lui qui fait toutes les choses surhumaines à ma place et… bien mieux que moi (genre aimer les cons et les pourris, tout ça, tout ça !…)

 

 

 

Puisque nos vies «passées» sont présentes en nous et qu’elles se présentent sous la forme de toutes nos idées, pensées, croyances, superstitions, etc., (Mémoires) et qu’elles produisent des émotions qui nous plaisent et/ou nous déplaisent, on peut en déduire que notre personnalité actuelle représente une sorte de synthèse de toutes les autres vies et que toutes les extensions bénéficient d’une âme unique.

 

 

 

 

Mais attendu que c’est «maintenant» que nous incarnons cette synthèse et que c’est «ici» que nous l’incarnons, alors toutes les vies passées, présentes et futures de notre âme unique, se produisent en même temps et ici. Voilà sans doute la raison ésotérique et secrète de notre difficulté à demeurer le maître de nos pensées, de notre cœur et de notre corps ! En effet, ce corps, ce cœur et cet esprit, nous le partageons avec les autres personnalités (ou « extensions » du Soi Naturel) en simultané ! Vous imaginez le bordel ? Non ? Alors, allez devant une glace et observez le résultat !

 

 

 

plans invisibles3Si j’étais un être humain digne de ce nom prestigieux, je souhaiterais ardemment l’Avènement (venue) d’un Principe Directeur ! Une force intelligente capable de Régenter tout ce petit monde et en ordonner l’expression pour la rendre cohérente et harmonieuse… Mais bon, sans doute que ces choses là ne sont pas encore acceptables, même de nos jours ! On en reparle dans 400 ans ?

 

 

 

Soi Divin Contact conscientPour ceux qui n’ont pas tout suivi ou qui arrivent en cours de développement, je propose un résumé. Nous ferons comme si les vies étaient successives, pour simplifier, alors qu’elles se produisent en simultané, mais ça n’enlève en rien la valeur de mon explication. Nous avons une individualité consciente (le Soi) qui désire expérimenter les multiples facettes de la vie humaine incarnée. Pour ce faire, elle projette une extension consciente vers un corps de nouveau né, et nous avons alors une personnalité nouvelle. OK jusque là ? Ensuite, cette personnalité, de son point de vue et dans le linéaire (le temps terrestre qui se déroule, qui « passe« ) « meurt », c’est-à-dire qu’elle quitte son corps de chair et continue d’exister sur un plan différent, avec un « corps » qui est parfaitement adapté à ses nouvelles conditions d’existence.

 

 

 

 

Soi Divin2Le Soi dépêche alors une autre extension et, fort de l’expérience vivante (et donc sans prix !) de la première personnalité, il ajoute à la nouvelle personnalité de nouvelles données lui permettant de gagner du temps et d’améliorer l’expérience et le vécu terrestre. La mémoire de tout ce qui arrive à chacune des extensions (personnalités) du Soi (ou Individualité Consciente) est contenu dans l’âme, c’est à dire dans « ce qui anime » les diverses personnalités.

De fait, on peut dire que notre personnalité actuelle est la somme de l’expérience de vies précédentes, toujours en se plaçant d’un point de vue linéaire et donc temporel, plus ce que nous allons nous-même y ajouter, enrichissant ainsi le contenu de l’âme unique.

 

 

 

annales akashiquesToutefois, il demeure le risque évident que l’expérience acquise et mémorisée dans l’âme, se conduisent un peu envers nous comme des parents un peu trop sévères avec leur enfant ! Si vous préférez, l’ancien, le connu, l’appris par cœur et qui a engendré des réflexes conditionnés et désormais contenus dans l’âme, pourraient bien nous empêcher, aujourd’hui, de penser, d’agir et de réagir d’une manière aussi libre que novatrice.

 

 

 

annales akashiques2Cette mémoire animique est ce qui conditionne le mental, l’empêchant de s’exprimer sans a priori et donc, d’une manière spontanée. Évidemment, l’âme n’est pas «mauvaise» ! Elle contient seulement des informations et des énergies qui elles, s’avèrent mauvaises pour nous, du moins en rapport avec notre époque, notre âge, nos buts poursuivis, etc. L’âme est le disque dur de notre individualité immortelle, en somme. Ce qu’elle contient n’est ni bon ni mauvais mais peut s’avérer aussi utile que positif ou aussi inutile que destructif POUR NOUS et en fonction de notre vécu personnel.

 

 

 

annales akashiques12Alors, que faire pour devenir libre, c’est-à-dire pour ne retenir que le meilleur pour nous de ce contenu formel de notre âme ? C’est très simple : Ne retenez de ce qui vous vient (pensées, émotions, croyances, idées, concepts, etc.) que ce qui vous procure du plaisir, et refusez tout ce qui produit l’inverse du plaisir, c’est à dire de la souffrance !

 

 

 

 

plaisirIl n’existe pas d’astuce plus simple et plus puissante, ni qui «arrache» plus que celle-là ! En fait, le Soi, en vous, compte sur votre intelligence, votre discernement et votre besoin légitime de plaisir, pour que vous fassiez le tri de ce qui est «bien» ou «mal» SELON VOUS et à sa place, car LUI, il ne sait pas choisir ces choses. Il est d’origine divine et se retrouve donc incapable de faire des choix entre deux notions aussi grossières que le bien et le mal, l’utile ou l’inutile.

 

 

 

 

incarnation5J’espère que ces morceaux de pensées choisies qui forment ce semblant d’article, sauront «claquer» pour vous et vous réveiller de ce songe collégial à la con qui force l’homme à se faire du mal tandis que sa recherche ne saurait être orientée vers autre chose que le bon, le bien, l’utile et le plaisant !

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Changer de maison

maisonCertains font des rêves. Certains rêvent même beaucoup, souvent, et se demandent pourquoi dans certains rêves, ils se retrouvent dans d’autres maisons, comme s’il était naturel qu’ils aient déménagé, par exemple. Il faut savoir qu’une maison n’est pas… Une maison ! Elle représente un état d’esprit personnel qui nous « habite » et dans lequel nos processus mentaux s’élaborent. En somme, une maison c’est ce qui délimite, circonscrit et pose des barrières plus ou moins étroites à nos processus mentaux.

 

 

 

 

Nous pensons en fonction des mètres carrés d’expression autorisés par notre Demeure Psychologique. Il existe plusieurs niveaux de maisons.

 

 

 

 

maison-petiteLa première maison, la plus usuelle et accessible à l’entendement d’un non initié aux choses de l’esprit, c’est notre état d’esprit personnel (notre façon de penser personnelle.)

 

 

 

maison-moyenneLa seconde maison est notre état d’esprit individuel, la façon de penser de notre Soi-Conscience, de qui nous sommes en dehors de notre identité purement sociale.

 

 

 

 

maison-grandeLa troisième maison est celle de notre groupe animique (de l’âme) et se résume au fait que nous pensons, sans le savoir, comme beaucoup d’autres âmes, même si nous ne les connaissons ni ne les rencontrons jamais.

 

 

 

 

 

maison-spiritEnsuite il y a une Maison spirituelle, c’est à dire une Maison relative à notre Collectif ou Archange personnel, c’est-à-dire la somme de toutes les Soi-Conscience à laquelle nous sommes indéfectiblement reliés.

 

 

 

Enfin, il y a La Maison, à savoir le lieu spirituel et vibratoire duquel nous venons et qui était déjà le nôtre avant le début de l’Aventure Humaine. Mais pour notre sujet actuel, trois maisons uniquement nous intéressent :

 

 

1. Celle relative à notre façon personnelle de penser.
2. Celle relative au fait que nous pensons nécessairement comme d’autres gens (Collectif animique.)
3. Et celle relative à la façon individuelle de penser de notre Soi Divin.

 

 

 

bonheur7En étant conscient des ces trois Demeures ou Maisons, nous pouvons progresser très vite et devenir plus heureux et serein, même dans la tourmente psychologique de nos temps modernes, qui mettent notre système nerveux et notre caractère à très rude épreuve.

 

 

 

 

imman-transcendS‘il est vrai que nous « habitons » nos états d’esprit (maisons), il est tout aussi vrai que ces mêmes états d’esprit nous habitent, voire nous hantent… C’est le sujet très ésotérique et pourtant aisé à comprendre de « l’immanence et de la transcendance », sujet si cher aux premiers Hermétistes de notre histoire moderne (- 600 ans) Les Hermétistes disaient (et je cite de mémoire) :

 

« S’il est vrai que tout est dans le Tout, il est tout aussi vrai que le Tout est en tout. »

 

 

 

FractalesEn effet, puisque tout est fait d’esprit, nos pensées sont donc contenues dans notre mental. Mais attendu que ce dernier est aussi fait d’esprit, alors nos processus mentaux se trouvent également inclus dans l’esprit. Nos pensées sont en nous, certes, mais attendu qu’elles circonscrivent nos processus mentaux et les limitent d’une quelconque façon, on peut dire que nous sommes nous-mêmes « contenus » dans nos pensées et de ce fait, limités par elles. Vous saisissez ?

 

 

cerveau-surchauffeSi c’est le cas, réjouissez-vous, car ce sujet de l’immanence et de la transcendance a fait fumer les oreilles de plusieurs générations d’initiés jusqu’à il y a encore une vingtaine d’années, lorsque la psychologie ésotérique  a fait timidement son apparition, d’abord en Amérique puis ensuite en Europe. Pour la France, votre serviteur essaye de la faire connaître et aimer depuis 2006.

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le grand et le petit soleil

ManipuraVoici une connaissance qui n’est pas très répandue dans le public et que je vous présente avec plaisir, cela parce qu’il est juste que vous le lisiez ou l’entendiez au moins une fois…Vous en ferez ensuite ce que bon vous semble, en toute liberté. Le Chakra N° 3, en montant, est nommé « Manipura », c’est-à-dire « le Gemme Flamboyant », en sanskrit. En français, il est nommé « Centre Solaire. »

Ce Chakra fut, jadis, le Centre psychique de référence de la Race Atlante, la quatrième, dont la mission était de produire une conscience humaine sensible et intelligente. Les Atlantes non-initiés pensaient et ressentaient avec leur Centre Solaire et ce dernier, durant les quatre périodes de l’Atlantide qui couvrirent plusieurs milliers d’années, reçut une telle attention et donc, une telle stimulation, qu’il devint par la suite le Centre exclusif de conscience vivante et sensible de la plupart des êtres humains, atlantes ou non.

 

 

 

dragonCe Centre est aussi celui de l’intellect (le fameux Dragon de l’Apocalypse) et c’est également par le Chakra Manipura ou « petit soleil » que l’être humain, actuellement encore, est relié à une chose redoutable qui se trouve dans cette mer énergétique qu’est l’inconscient collectif humain.

Cet inconscient collectif était jadis appelé « Les Grandes Eaux » et une prophétie (qui inspira l’Apocalypse bien plus tard) disait quelque chose comme ceci :

« Des Grandes eaux, issue du Dragon, sortira une Bête Immonde qui adombrera et mènera à leur perte tous les humains du [branchés au] Rayon Horizontal… »

 

 

 

Louis XIVLe désir de tout gérer, maîtriser et planifier, suractive énormément le Chakra Manipura et polarise la conscience individuelle dans ce Foyer énergétique de conscience. A la vue spirituelle (et non pas psychique, merci de noter la différence) le Chakra Manipura des gens qui sont encore sous la tutelle tyrannique du Régent de ce Monde (voir plus loin à son sujet), apparait comme une sorte de corole ouverte (ou offerte) orientée ou dirigée fermement vers l’avant, c’est-à-dire sur une ligne horizontale.

 

 

 

Manipura-ChakraOr, cette horizontalité permet au Chakra Manipura de « capter » la fréquence particulière de celui qu’on appelle « Le Grand Deva » ou encore « Le Faux-Dieu » ou encore « le petit soleil » ou, plus ésotériquement, « Le Régent de ce Monde. »

Ce fameux « Régent » est en fait un immense égrégore collectif qui est plus connu, à notre époque, sous le nom apparemment peu menaçant et « connu » d’ego. En fait, personne ne possède un ego individuel; les êtres humains sont tous branchés,  peu ou prou, à une onde mentale d’une certaine longueur, captée (ou non) par le troisième Chakra (Manipura/Solaire.)

Tous ceux qui ont encore un « Océan du vide » (voir par exemple les écrits de Shri Mataji dans le Sahaja Yoga, à ce sujet) et donc un Chakra Solaire orienté vers l’horizontal ET NON VERS LA VERTICALE DU CORPS, son branchés sur l’ego planétaire et reçoivent leurs directives d’un faux dieu Collégial.

 

 

 

manipura-02Il est intéressant de noter que le Chakra Manipura est dit posséder huit « pétales », c’est à dire huit formes différentes de rayonnement. Cette « qualité » fait de ce Centre psychique le premier Foyer de conscience complet qui se suffit à lui-même et qui peut être développé presque sans limite. De fait, des personnes très instruites, qui semblent maîtriser correctement leur vie et qui se sentent « connectées au divin », peuvent très bien n’être en fait que les infortunées victimes inconscientes du «faux dieu», c’est-à-dire de l’ego. Non pas de « leur » ego personnel et spécifique, mais de cet ego collectif qui, en effet, peut très bien se faire passer pour un dieu, tant sont grands ses pouvoirs et ses connaissances (qu’il tire d’ailleurs des humains qui lui vouent un culte, sans même le réaliser et depuis des millénaires.)

 

 

 

Chakra00Le fait que la partie qui couvre la région du plexus solaire soit appelée « l’Océan d’Illusion » ou « Royaume de Maya » (son mari étant « Mara » le Divin Architecte auquel se réfère le Bouddha) démontre que cette zone est le siège d’un puissant secret. Elle est en fait le siège d’un « endormeur de première », d’un puissant gourou dont la plus grande force consiste à faire croire en la liberté totale de tous ceux qu’il contrôle sans aucune pitié. D’ailleurs, ne dit-on pas que la plus grande victoire du Diable consiste à nous faire croire qu’il n’existe pas ?

 

 

 

Il y a un « trou » énergétique dans le conduit naturel du Canal Central « Sushumna », ce Nadi vertical qui relie notre structure corporelle (le premier chakra, tout en bas) à la pure conscience d’Être (Chakra 7 et +) Du fait de ce trou éthérique, de ce « bout de tuyau qui manque », si je puis dire, l’être humain est coupé du Divin, du vrai Dieu, c’est à dire du Grand Soleil. Il est donc obligé de s’approvisionner en énergie autrement et… Autre part ! Alors, le Chakra Manipura est orienté vers le dehors et vers les autres, c’est à dire dans le sens horizontal, là où se trouve de l’énergie qu’il faudra désormais voler à ceux qui la vole aux autres ou, mieux encore, qui la produisent pour eux-mêmes.

 

 

 

spirale blancheVoilà donc ce qui permet aux Grands Maîtres et aux Maîtres de savoir instantanément qui est « illuminé » -ne serait-ce qu’un peu- ou non et, surtout, qui VEUT VRAIMENT l’être ou pas, à savoir qui présente un Chakra « carnivore » et désireux de bouffer autrui, ou qui est prêt à quelques sacrifices d’orgueil pour devenir capable de se connecter de nouveau à la Source Divine et à tourner sa face en direction du Vrai Soleil. Un Soleil qui, d’ailleurs, Brille en nous et tout autour de nous.

Nota : c’est pour cette raison qu’il est dit que « ne plus manger de viande animale » n’est pas suffisant pour faire d’un être qui se veut « spirituel », un véritable végétarien ! Il faut encore qu’il cesse de « bouffer » les autres, à savoir, de leur piquer de l’énergie, même sans le réaliser.

 

 

Serge Baccino

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Que de beaux corps !

estime de soiVous avez sans doute remarqué, tout comme je l’ai fait moi-même, que les âmes qui viennent, depuis quelques années, choisissent des corps de plus en plus beaux, fins et aux formes souples et généreuses. Ces corps répondent d’une manière quasi parfaite aux canons ou aux normes actuelles de la beauté.

Mais pourquoi cela et, surtout, pourquoi maintenant ?

La réponse est évidente, mais va sans doute en étonner voire en choquer plus d’un ! Mais il fallait que cela soit dit et/ou écrit, alors je veux bien être l’un des premiers à le faire (comme d’habitude) en partageant du même coup ce plaisir que vous soyez les premiers à le lire ! Comme vous le savez, la date de 2012 a été une date charnière dans ce que je me plais à appeler « l’Aventure Humaine. » Cette aventure, du moins dans son aspect le plus obscur, devrait se terminer.

 

 

 

Cela signifie que d’ici quelques années, l’être humain en général (le collectif) va de nouveau prendre conscience directement qu’il n’est pas uniquement cet être de chair et de sang mais qu’il se trouve à l’intérieur de cette machine biologique une chose vivante et consciente qui participe de plusieurs mondes et de plusieurs réalités en même temps ! (multidimensionnalité.) Manque de bol, il y a des retardataires, des âmes qui, depuis le « choc atlante » qui perturba émotionnellement et définitivement des centaines de millions d’êtres, n’ont toujours pas réussi à rattraper un retard spirituel, si on compare leur trajectoire spirituelle à celle des autres âmes, de la majorité, en somme.

Du coup, un tas «d’astuces» spirituelles, énergétiques et psychologiques sont mises en place par de Grandes Âmes, spécialisées dans l’Aide Spirituelle et dont le principal plaisir est de répondre aux demandes de leurs jeunes frères et sœurs, cela afin de tenter, dans la mesure du possible, d’aider les uns et les autres, en tenant compte de leurs limitations et problèmes réels.

 

 

 

ego10Certains connaissent déjà une ou deux de ces « astuces » par exemple comme avec les enfants indigo et avec le peuple américain. Une de ces astuces proposées à ces âmes retardataires est donc l’opportunité unique de pouvoir occuper des machines biologiques d’une grande pureté, c’est-à-dire constituées de particules spirituelles et de prâna les plus « propres » possible (d’un point de vu génétique) et répondant au maximum aux canons actuels de la beauté physique. Mais quel intérêt, me direz-vous ?

L’intérêt devient évident si on apprend quelle sorte d’âme occupe ces véhicules de chair. Des âmes qui ont un besoin irrépressible d’attention, d’amour, de compréhension. Des âmes qui ne s’aiment pas (ou plus) et qui sont remplies de doute, de culpabilité et de la peur panique d’être rejetées, abandonnées, de devenir invisible, etc. Des âmes en colère, aussi… En colère envers Dieu, les hommes et, bien sur, envers elles-mêmes.

 

 

 

attirer l'attentionA l’évidence, celui qui possède un corps et une allure magnifiques, attirera de l’attention, éveillera curiosité et intérêt de la part d’autrui et ne sera certainement pas traité avec mépris ou désinvolture. Ajoutez à cela un karma mis en veille temporairement et un métier bien senti, genre comédien ou vedette de music-hall, et vous aurez réunis, sous votre nez, les meilleurs ingrédients pour faire d’une âme qui s’étiole à force de se sentir minable, une âme épanouie à force de prendre conscience de sa valeur. Bon, OK Monsieur l’Abbé, le concept a l’air de se tenir, mais dans ce cas, comment expliquez-vous toutes ces vedettes adulées (Dalida, Mike Brandt, etc.) qui se suicident, tous ces jeunes riches, beaux et célèbres qui se pendent, se droguent et transforment une vie de rêve en un enfer ?

 

 

Lion en flammeOserions-nous avancer timidement l’idée que, justement, l’enfer n’est pas un état de la chair ? De fait, prendre ou quitter un véhicule de chair n’est peut-être pas la solution idéale pour changer vraiment de… « Peau » ! Et les Grandes Âmes (Mahatma, Bodhisattva) qui apportent leur aide ignorent ces choses ? Non, elles les savent, bien entendu. Alors ? Alors, qui oserait juger ou dire « Cela ne saurait marcher » ou et à l’inverse, « Cela marchera obligatoirement » ?

Et puis la meilleure façon de montrer qu’une technique n’est pas (ou plus) valable, n’est-elle pas, en fin de compte, d’aider sans a priori une âme à réaliser par elle-même que « la vérité est ailleurs » ? Et pour lui permettre de réaliser ces choses, le mieux est d’aider une âme à vivre ses erreurs comme ses vérités.

 

 

 

 

Serge Baccino

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Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 7

L’UNIVERS MENTAL

 

« L’Univers est Mental ; il est contenu dans l’âme DU TOUT. »
LE KYBALION.
De tout temps, le problème des Mystiques fut de comprendre comment le Divin pouvait bien créer et, surtout, à partir de quoi !
En effet, puisque Dieu ou l’esprit universel est Toutes Choses et que rien ne peut lui être ajouté ou retranché, à partir de quel matériau peut-il bien créer ?
S’il se sert d’un matériau extérieur à Lui ou différent de Lui, alors ce matériau est « ajouté » à Dieu, au Tout, or, nous savons que cela est impossible.

Dieu se sert-il de sa propre substance, pour créer ? Dans ce cas, il se sectionne, n’est plus Intègre et n’est donc plus le Tout !
Les Hermétistes proposèrent les premiers d’étudier « le bas » pour comprendre « le haut », c’est à dire et en l’occurrence, d’étudier l’homme pour comprendre Dieu.
Puisque l’homme est fait « à l’image et à la ressemblance » de son Créateur, alors l’homme et Dieu doivent très certainement créer de la même façon, bien que l’un des deux soit capable de créer toutes choses en simultané, à l’infini, éternellement et sans aucunes limites !

Comment l’homme fait-il pour créer sa propre réalité ?
A-t-il le pouvoir de créer ? Oui, il peut créer : mentalement et en esprit.
Et tout ce que l’esprit engendre dans son mental est aussi réel pour l’homme que ce qui se trouve à l’extérieur de lui.
Parfois même est-ce plus réel encore !

 

Pour l’individu qui est amoureux, par exemple, ce sentiment de l’amour en soi est on ne peut plus « tangible » et réel, n’est-ce pas ?
Pourtant, tout ce que l’homme peut créer en esprit et dans son mental, dépend de sa propre volonté pour exister et demeurer vivant.
L’homme peut se construire des univers et les détruire en quelques instants.
Du moins le croit-il car le seul fait de ne plus penser à une chose ne suffit pas à lui ôter toute existence, loin de là !

L’esprit est vivant et conscient : toutes formes engendrées en esprit auront donc tout naturellement tendance à vouloir subsister, survivre, voire progresser, acquérir plus de vitalité et d’autonomie.
Sauf si la forme première n’implique aucune progression ou transformation possible (ça arrive souvent.)
Auquel cas la forme trainera dans le « dépotoir mental universel« , attendant qu’une âme charitable veuille bien s’en emparer de nouveau afin de l’associer à d’autres formes mentales compatibles ou évolutives… (ça arrive aussi, mais moins souvent.)

L’homme moderne n’a aucune idée de sa responsabilité et de son pouvoir, en matière de créativité. Il ignore qu’il peut surcharger le dépotoir cosmique ou, au contraire, le purger d’une bonne partie de ses « cadavres »
Je vais vous apprendre une chose peu connue, surtout en France : il existe des groupes d’entités célestes dont le « boulot » consiste justement à épurer les différentes couches du mental planétaire ou solaire, voire galactique.

Pour ce qui nous concerne, certaines entités se chargent de tenir constant le degré de saturation mentale des différentes couches du Grand Plan Mental planétaire (surtout les 4,5 et 6eme sous-plans, qui concernent les manifestations physiques relatives aux pensées des hommes.)

Mais ces entités fonctionnent un peu comme des « robots » ou, du moins, n’ont aucun humour, aucune intelligence autre que celle propre à leur fonction.
Un seul être humain, grâce à sa connaissance du vécu terrestre, peut en une seule journée abattre le travail de toute une années de labeur d’une équipe (collectif) de ces entités !

Du point de vue de l’évolution globale, l’homme est bien plus « haut » que de nombreuses collectivités (entités) célestes, anges compris.
Seuls les Archanges peuvent prétendre à un degré d’évolution et de perfection supérieur à celui d’un homme vraiment évolué… Du moins pour le moment.

Il est HEUREUX que certains humains ignorent encore ces choses… Puissent-ils l’ignorer encore quelques décades ! (si vous me suivez)
Ceux qui disent que l’homme est une vraie merde ont parfaitement raison ! (lol) Ceux qui disent que l’homme est au moins l’égal des Dieux ont parfaitement raison aussi !

 

L’apparent paradoxe peut être réconcilié avec la raison si on se réfère tantôt à ce que l’homme est conscient d’être POUR LE MOMENT et tantôt à ce qu’il est en vérité ou sera dans un avenir proche.
Une simple question de point de vue, donc, facile à comprendre pour le mental d’un individu de notre époque. Ainsi donc, tout comme l’homme peut créer en esprit et dans son mental sans avoir rien à se soustraire ou à s’ajouter, de même l’esprit universel ou « Dieu », maintient-il l’univers et les Dieux dans son mental et sous sa bienveillante Attention.

Il agit de la sorte car il sait qu’étant à la fois le Tout et la moindre de ses particules le composant, il doit libérer chacune d’elles pour se libérer lui et diviniser chacune d’elles pour prendre lui-même conscience de Sa Splendeur Incommensurable.

Dieu DONNE pour Recevoir; il est sa propre Loi, son propre But et sa plus haute forme de manifestation. C’est cette Volonté de Donner pour recevoir qui engendre « Le Grand Courant Universel »
Et tout cela, il le maintient fermement établi dans son Mental infini et n’aura de cesse que lorsque chacune de ses particules d’esprit qui composent son Corps Divin, sera devenue aussi puissante et intelligente que Lui-Même.

 

 

Autant dire que nous avons le temps et que ce n’est pas pour demain !
Nous disions, plus haut, que n’importe quel être humain est plus puissant -pour purger le dépotoir planétaire- que les entités célestes dont c’est l’une des principales fonctions, ceci pour la bonne raison que ces entités ne sont pas à l’origine de ces créations mentales et doivent donc bosser beaucoup plus que n’importe quel péquin humain pour les transmuter.

 

Et encore, cette transmutation est-elle originaire d’un Décret Divin, c’est à dire d’une sorte de « passe-droit » leur permettant d’effacer discrètement les « Oups » humanoïdes ! Sans un tel Décret, sans l’aide de la Divinité Générale, PERSONNE ne pourrait nettoyer ce dépotoir, sinon l’homme lui-même.
Autant dire que nous serions très rapidement dans la… enfin, vous voyez :siffle:

 

Le fait que tous les hommes ont le droit et le pouvoir de nettoyer les merdes des autres (lol) provient d’une Loi Secondaire Planétaire connue plus facilement sous le générique de : Karma Collectif. (« Mouvements de l’esprit Collectif ») D’un côté il est exact que nous subissons la Règle d’Équilibre ou de Moyenne, mais d’un autre, nous bénéficions du pouvoir de nous nettoyer les uns les autres.

Et c’est ce pouvoir qui a permis la naissance de la fameuse « Grande Fraternité Blanche » dont le Dessein premier était d’aider les moins favorisés des humains dont les expériences vivantes les avaient par trop éloigné de leur propre Divinité (ou « Source énergétique« , pour ceux qui n’aiment pas le mot « Dieu » qui n’est, après tout, qu’un simple adjectif)

Les anciens Gourous (ou Guru, sans « s » si écrit en Sanskrit, merci) qui prétendaient « prendre sur eux le Karma de leurs disciples » (sic) faisaient en réalité allusion à ce pouvoir offert à tous, et pas seulement aux Gourou (les polissons) de Transmuter les productions mentales d’autrui.
Quand à la Règle évoquée plus haut (d’Équilibre ou de Moyenne), elle se résume au fait que tant que nous sommes sur Terre, nous ne pouvons pas être « plus bas » ou « plus haut » que ceux qui se trouvent inscrits aux deux pôles de la fourchette d’évolution moyenne de l’humanité.
Vous captez l’idée ?

Cette Règle a obligé certains « Seigneurs » (Des Grands Maître de stature Christique) à venir s’incarner sous certaines conditions de protection et d’assistance spirituelle. On les connait sous le terme générique de « Avatars » (il y en a eu dix d’individualisés, il y en aura encore deux de « Collectifs », ce qui correspond aux douze notes cosmiques majeures ou au zodiaque.)
Ils ont agi de la sorte dans l’espoir de hausser sensiblement le pôle absolu de droite, celui du « plus haut niveau » (On est en droit de se demander si cela a été vraiment efficace ^^)
Le Mental Divin contient l’esprit Divin, ce que l’on nomme « Dieu » et qui, on pourrait s’en douter, ne désigne pas un individu ou une entité cosmique mais une Loi, un pouvoir ou un adjectif.
Ce Dieu là est en partie investi dans sa création, se confond avec elle, du fait que les particules d’esprit qui composent la matière et les pensées qui vibrent bas, ont oublié qui elles sont vraiment.

En somme, puisque nous sommes fait d’esprit et que l’esprit est Dieu, si nous ne savons plus qui nous sommes, Dieu investi en nous ne le sait plus non plus et cela donne le Soi Naturel (le Soi Divin étant la partie qui n’est pas investie et qui se souvient de tout)
Chaque fois que l’esprit, en tant que partie (particule) se souvient de sa véritable Nature, c’est Dieu-le-Tout-esprit qui se souvient aussi et qui s’éveille.
Comme il est dit : « Le Dormeur doit se Réveiller ! »
Au niveau purement humain, on comprend facilement l’idée que si la moindre de nos cellules est en bonne santé, c’est le corps physique tout entier qui sera en bonne santé aussi.
Ce sujet est encore un peu prématuré à ce stade de notre étude, mais il vous semblera sans doute plus abordable un peu plus tard.

Pour le moment, inspirez-vous, pour comprendre intuitivement les faits, de la version Indienne de la Divinité, qui dit qu’il existe le « Brahman Actif » et le « Brahman Passif »
Des deux, seul le premier (Actif) est impliqué dans (et se confond avec) la Création Cosmique continue.

Le Brahman Actif est donc l’esprit contenu dans le Mental du Brahman Passif, celui sur lequel rien ne peut être dit et qui demeure inconnaissable…

 

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La suite : Cliquer ICI

Hier chez les Atlans

Nota : Ce dossier présente une série de textes qui, à l’origine, n’étaient prévus que pour les membres du forum d’une association culturelle présidée par mon épouse, Lætitia. Avec le temps, il apparaît comme évident que son contenu pourrait, peu ou prou, intéresser aussi certaines personnes complètement étrangères à cette association ainsi qu’à son esprit. C‘est en ce sens que cette série de texte rassemblée et présentée sous la forme compacte d’un dossier est portée à la connaissance du public. Le fait que ces textes soient prévus pour un public restreint et, en particulier, pour des personnes qui se connaissent personnellement et physiquement, explique le ton badin voire carrément décontracté employé ici. J’ai préféré courir le risque d’un peu choquer le lecteur par trop conservateur plutôt que d’en remanier la forme ainsi que la texture. A chacun de réagir selon ses propres limites et, pourquoi pas, d’en tirer des conclusions personnelles qui s’imposent !


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Comme je le présentais déjà, il y a quelques années en arrière à quelques uns qui me connaissent depuis longtemps, en Atlantide, il n’y avait pas deux clans ou deux factions, au moment de sa chute, mais bien trois. D’ailleurs, il est IMPOSSIBLE à l’homme d’être soit tout blanc, soit tout noir, et l’idée même qu’il puissent y avoir « des gentils » et des « gros vilains » en place, à l’époque de la chute, démontre le côté naïf voire pudique de certains visionnaires qui décidèrent à un moment de notre histoire, de nous livrer un pan ou un autre de l’épopée Atlante. Sachez que nous nous retrouvons de nouveau dans la même « atmosphère psychologique » que du temps de l’Atlantide et que presque tous les acteurs de ces temps jadis sont désormais incarnés et… en place (connus du public, actifs, même si certains sont encore jeunes.)

Bien sur, les conditions sociales et technologiques sont un peu différentes; les divers gouvernements ont largement abusé de leur influence sur la masse et qu’ils ont fait en sorte que, d’un point de vue technologique et social, nous soyons un peu en retard. Mais aucun gouvernement, occulte ou déclaré, n’avait le pouvoir d’empêcher qu’une chose se produise à l’instant « T » : c’est le climat psychologique (comment se sentent les gens, leurs réactions et leur état d’esprit général.) Le vrai pouvoir est de nature psychologique et, cette fois ci, il n’a pas été laissé entre les mains inexpérimentées des hommes mais entre celles de leurs Frères Ainés.

Or donc, en Atlantide, et dans la quatrième période, il se forma des factions, c’est à dire que le peuple pris comme un tout et jusque là soudé, se divisa progressivement en plusieurs factions ennemies ou, pour le moins, qui ne se côtoyaient guère et si ce n’est avec la plus grande prudence. Il n’était alors plus question de « bas peuple », de magistrature, de science, de religion et de noblesse (comme se fut le cas à un moment) mais bien de « fidèles à la Loi » « d’enfants rebelles » « de frères du loup », etc. Je sais bien que certains ont écrit sur ce sujet, qu’ils ont proposé des noms tels que « Fils de la Loi de Un » et « Enfants de Bélial », par exemple. Mais il n’y avait PAS seulement deux factions mais TROIS et, en fait, il y en avait bien plus que cela, car chacun des trois camps principaux, se scindaient eux-mêmes en plusieurs sous-camps. Peu d’âmes étaient alors capables de se montrer soudées et honnêtes, même envers leur propre groupe (on retrouve cela à notre époque, ouvrez bien les n’oeils !)

J’ai proposé moi-même, il y a de nombreuses années, des appellations un peu différentes, non pas parce que j’adore faire du zèle mais parce que j’adore rattacher les mots au pouvoir (Matrika Shakti) qui les a fait naître. Ainsi, comme les Atlantes adorèrent « Adon-Inca » (le Seigneur Incréé) à une époque, au lieu de « Fils de la Loi de Un », je préfère dire quand à moi « Fils d’Adon-Inca » et au lieu de « Enfants de Bélial », je préfère proposer « Enfant de Belzatl » qui signifie en atlante « qui demeure fidèle aux mouvances de ses émotions » (la racine « Atl« , en Atlante, a le même sens qu’en Quiché (Maya) et en Berbère (Arabe), c’est à dire « Eau » et « Belz » = « remuer, foncer, mouvances désordonnées », etc. en Atlante) Donc, parmi les Fils d’Adon-Inca, il y avait déjà plusieurs factions car même les plus brillantes particules qui forment la Lumière ne sont pas toujours d’accord entre elles, quant à savoir quand il faut briller, combien de temps et… Avec qui, surtout ! Sans rentrer dans des détails politico-religieux, disons que les uns affirmaient péremptoirement qu’il fallait aider les plus c… euh… les moins évolués (lol) tandis que les autres étaient persuadés que d’instruire les cons, ça les rend plus cons encore !

L’idée n’est pas de savoir qui avait tort ou raison, qui était un enc… euh.. un radin et qui était dégoulinant d’amour jusque dans son slip. L’idée qui nous intéresse ici, d’un point de vue psychologique, c’est que même les Maîtres de l’époque et à ce moment de l’histoire de l’humanité, n’étaient pas d’accord entre eux. Ils ne se disputaient pas, certes, mais leurs avis divergeaient parfois énormément, ce qui pourra déjà surprendre et en faire réfléchir quelques-uns. Suite dans un autre post, pour ne pas alourdir, mais j’attends d’abord vos réactions avant d’écrire la suite car, croyez-moi, ce sujet est TRÈS lourd de réflexion et de découvertes étonnantes sur soi-même !
(Pour le voisin, on verra plus tard, hein !)

 

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Or donc, en Atlantide, dans la quatrième et dernière période, il y avait plusieurs factions qui se disputaient plus ou moins le droit de gérer certains conflits internes. A notre époque, nous parlerions presque de « guerre civile », mais il ne s’agissait pas vraiment d’une guerre dans le sens où nous l’entendons de nos jours mais plutôt d’un climat tendu. Depuis de nombreuses années, les Maîtres n’avaient plus qu’un pouvoir purement consultatif, au niveau des trois grands blocs qui se partageaient un « pouvoir » plus illusoire que réel : le Royaume, l’Armée et le Commerce (en fait, l’industrie de la mer.) Le Royaume était constitué du premier Atlan (Roi) et de tous les membres de la Cour Royale. Le Royaume était un peu comparable à la royauté en Angleterre : ce n’était pas une monarchie à proprement parler, mais plutôt une forme de tradition conservée plus par habitude que par réelle nécessité ou envie.

Le Roi était bien plus respecté que aimé, certes, mais de toutes façons, il ne s’occupait guère de gérer les affaires du royaume. Pour cela, il y avait une sorte de Haut Conseil formé de douze personnes, chacune à la tête d’une sorte de ministère formé de douze autres personnes (ce qui faisait 144 personnes, notez le nombre.) Le Haut Conseil n’était pas vraiment formé de « ministres » mais de sortes de personnages qui étonneraient, de nos jours, car ils étaient à la fois prêtres, scientifiques, médecins et avocats ! Le mode de fonctionnement de ce Conseil de sages (qui ne l’étaient plus guère), posait plus de problèmes qu’il n’apportait de solutions, car pour qu’une décision soit prise, il fallait qu’une cellule de douze ministres étudient un problème puis donne le résultat de son travail d’équipe à un membre du Haut Conseil. Ce dernier soumettait alors le fruit du labeur de ses ministres et le tout était soumis à vote, par exemple les soirs où la lune était « vide »

Inutile de dire que cette tentative de démocratisation du pouvoir par des représentants du peuple, paralysait la bonne marche du royaume, car il fallait parfois des mois pour que les hiérarques du haut Conseil réussissent à tomber d’accord. Et pour qu’une solution soit retenue, il fallait un vote… à l’unanimité, ce qui n’était presque jamais le cas ! Ensuite venait les pontes du Commerce et de l’industrie de la mer qui, selon certaines mauvaises langues, détenaient le véritable pouvoir temporel, cela grâce à une alliance officieuse (mais avérée) avec l’Armée. Les personnes qui siégeaient au Commerce avaient surtout à cœur non pas de faire prospérer le royaume mais surtout, de faire prospérer leurs propres bourses et assoir chaque jour un peu plus leur pouvoir temporel.
Il est vrai qu’en ce temps reculé, maîtriser l’industrie de la mer revenait à avoir la main-mise sur le monde et tous ceux qui l’habitent.

Ensuite venait l’Armée et, ma foi, il me semble inutile d’expliquer à quoi sert une armée et comment elle fonctionne, puisque cela n’a pas varié depuis des millénaires. Sauf que cette armée là n’était plus occupée à se battre mais à faire carrière dans la politique et à fomenter intrigues et complots en tous genres.
L’armée n’était pas sous le contrôle du Royaume (le premier Atlan ou Roi) mais sous celui de quelques membres du Haut Conseil qui, depuis belle lurette, avaient pris l’habitude de se passer du suffrage universel pour prendre quelques viriles décisions, s’imposant pour conserver le pouvoir et s’enrichir un peu plus, et ce, en bonne intelligence avec le Commerce et l’Industrie de la mer. C’est pour un peu vous camper le décors que je vous raconte ces choses qui, bien que secondaires, permettent de se faire une petite idée du climat quelques temps avant la chute. Et les Maîtres, dans tout cela ?

Un des ministères du Haut Conseil avait pour charge d’encourager la recherche dans tous les domaines, y compris ceux que nous qualifierions, aujourd’hui, de « cosmo-physique » (je ne trouve pas d’autres termes modernes, désolé.)
Les Atlantes étaient très avancés en matière de « philosophie cosmique » et c’est depuis belle lurette que les religions, telles que nous les concevons encore de nos jours, avaient été supprimées au profit d’une sorte de mélange entre l’astrophysique et le mysticisme. (à ce titre, Hubert Reeves n’est pas un précurseur mais quelqu’un qui perpétue une très ancienne tendance, sans même s’en douter !) Cette « cosmo-physique », alliant recherche spirituelle et maîtrise des lois universelles, commençait à prendre une tournure qui laissait dubitatifs les Maîtres de l’époque. En effet, tandis que ces derniers recommandaient un développement moral et psychologique devant aller de pair avec une augmentation du pouvoir personnel (psychique et mental), certains « avant-gardistes » affirmaient haut et fort que « la prise de conscience de certaines valeurs vient du pouvoir, et non l’inverse. »

En clair, tandis que les Maîtres recommandaient à leurs contemporains de muscler leur âme au lieu de briguer le pouvoir spirituel et temporel, d’autres commençaient à émettre l’idée qu’après les diverses religions et philosophies, il était sans doute temps de mettre au placard l’enseignement des « Frères du Silence », comme on appelait alors les Maîtres. Enseignement qui était jugé par beaucoup comme étant rétrograde et indigne d’une personne libre et consciente de sa valeur.

C’est à ce moment que se détachèrent les deux factions qui ont été retenues par l’histoire ésotérique, à savoir celles des « Fils d’Adon-Inca » et des « Enfants de Belzatl. » C’est du moins l’appellation retenue par les psy éso et qui est non officielle. D’autres préfèreront dire « Fils de la Loi de Un » et « Enfants de Bélial ».

L’enseignement des Frères du Silence dispensé depuis des générations avec largesse, était pour ainsi dire tombé dans le domaine public. Imaginez que l’on enseigne l’ésotérisme aux enfants, à l’école et ce, dès les classes préparatoires, par exemple. Toutefois, les Frères conservaient encore quelques menus secrets ésotériques qu’ils réservaient prudemment à leur élèves les plus sincères et zélés. Voilà qui n’était pas du gout des Enfants de Belzatl qui trouvaient injuste de devoir travailler dur sur eux-mêmes afin de se développer psychiquement, alors qu’il était clair qu’il était possible de gagner plusieurs années de labeur, simplement en connaissant certains secrets réservés à ceux qui étaient considérés comme « les larbins des Maîtres. »

Cet état d’esprit marqua très fortement l’inconscient collectif, cela au point que des milliers d’années plus tard, on le retrouve encore et largement répandu. En résumé, il consiste à désirer obtenir sans effort la même chose que possèdent ceux qui ont bossé dur pour l’obtenir, et si cela n’est pas possible, de priver ceux qui détiennent cette chose, pour les remettre au même niveau que ceux qui ne possèdent pas encore…. Vous reconnaissez quelques proches et « amis » ? (lol)

 

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La connaissance qui était diffusée depuis des siècles dans les universités atlantes était d’assez haut niveau, sans toutefois excéder un certain niveau de sécurité qui était imposé par les Grands Maîtres, non incarnés à cette époque, mais en contact télépathique quasi permanent avec les Maîtres. La Loi Atlante laissait beaucoup de liberté à tout le monde, même à ceux qui ne faisaient que des conneries avec cette même liberté. L’idée était que personne ne peut devenir responsable de sa vie et de sa relation à autrui s’il existe trop d’instances, au-dessus de lui, pour régenter cette vie et ces relations à autrui.

J’ai dis que la connaissance initiatique avait atteint un très bon niveau, mais les Maîtres se réservaient le droit d’offrir à qui ils jugeaient bon, un enseignement plus « pointu » encore… Dans celui-ci, il était offert aux élèves les plus responsables et avancés, l’occasion de tester directement et « en live » quelques-uns des hauts pouvoirs spirituels ou « psychiques. » Les Maîtres décidaient de qui était prêt ou non en fonction du degré d’écoute, de responsabilité et, surtout, du travail effectué sur soi pour progresser. A un moment, les Maîtres eurent l’occasion unique de démontrer, d’une manière à la fois pratique et magistrale, le pouvoir de l’esprit sur la matière, la nature et les éléments… (Chose qui était théoriquement présenté aux élèves des universités, en même temps que les études d’ingénierie, de physique, de sociologie et d’industrie.)

Un des volcans d’une des sept iles se remit brusquement en éruption et menaçait de détruire des milliers d’habitations et de tuer toute forme de vie marine sur deux kilomètres de côte à la ronde… Les Maîtres demandèrent à la population de la capitale (Atlxanti) de se rassembler aux pieds de ce qui est l’actuel « Mont Pico » (archipel des Açores), c’est à dire sur la Grand Place ou trônait, voici plusieurs centaines d’années plus tôt, le Grand Temple de M… et son fameux Autel sacré sur lequel brulait une Flamme sans chaleur, à présent retirée par les Grands Hiérophante, quatre cents ans plus tôt, à la suite de la destruction du Temple et du meurtre de l’un des derniers Incala (Grand-Prêtre) vraiment initiés. (Nous aurons à en reparler une autre fois, les Atlantes n’en étaient pas à une connerie près ! )

Donc, une fois la populace rassemblée là (et non avertie de ce qu’on attendait d’elle), les Maîtres demandèrent à quelques-uns de leurs meilleurs disciples, de bien vouloir s’assoir, de se bander les yeux et les oreilles afin de mieux pouvoir se concentrer, puis de visualiser l’intérieur du Volcan et de demander à l’esprit qui compose la matière de bien vouloir cesser ces enfantillages (lol) et de tout remettre en ordre comme au départ. Les Maîtres précisèrent qu’ils avaient le plein accord des Grands Hiérophantes (ceux que nous appelons « Grands Maîtres »), ce dont la foule se foutait pas mal, vu que la plupart des Atlantes n’avaient plus aucune idée de ce que pouvaient être ces fameux « Hiérophantes » ou même quel était leur rôle exact (ou s’ils existaient seulement ! ) En réalité, les gens avaient surtout du mal à comprendre qui étaient les Maîtres, ce qu’ils foutaient là et pourquoi ils avaient tant d’idées à la con, impossibles à incarner lorsqu’on est un homme digne de ce nom…

Donc, les Maîtres réclamèrent le silence, et quelques Ministres du Commerce et de l’Industrie firent des signes discrets à la foule qui décida de tenir compte de « l’intérêt du pouvoir en place » à la simple présence intrigante de ces fameux Maîtres… Aussitôt, l’atmosphère changea et devint différente, comme alourdie.
Les oiseaux cessèrent de chanter, les animaux se tinrent immobiles et quelques chiens pourtant joueurs se mirent même à trembler sur place en gémissant doucement. La foule senti que quelque chose se passait de pas commun et prêta alors plus attention au petit manège des 23 individus assis apparemment comme des cons sur la mosaïque artistiquement posée de la Grand Place.

Un des Maîtres demanda si quelques-uns ne ressentaient pas une pression inhabituelle au niveau des oreilles ou au sommet du crâne, ce à quoi plusieurs parmi la foule répondirent discrètement par l’affirmative. Puis un des disciples ôta son bandeau, se dressa souplement, ses 22 autres collègues en firent de même et tous se dispersèrent dans la foule sans émettre le moindre commentaire ni faire le moindre signe à leurs compagnons. Le lendemain, la Citée d’Atlxanti fut informée que l’activité du volcan avait brusquement cessée, à des dizaines de kilomètres de là, et que plus aucune secousse, plus aucune fumée ne s’était manifestée depuis plusieurs heures… Cette nouvelle eut l’effet d’un coup de tonnerre. Il est clair, vu depuis notre époque, que l’effet obtenu alors fut bien plus étendu (et inattendu) que ce que les plus expérimentés et intelligents des Maîtres n’avaient pu le prévoir !

Quelques figures représentatives du peuple demandèrent qu’une cellule d’inspection soit rapidement formée pour définir le pouvoir exact que les Maitres avaient à leur disposition et, surtout, pour savoir dans quelle mesure certaines connaissances pourraient être conservées secrètes pour les yeux et les oreilles du commun, alors qu’apparemment, certains proches de ces Maîtres y avaient un droit de regard…

 

 

Ceux de l’Industrie et du Commerce avaient déjà et en quelque sorte le pouvoir, d’un point de vue social, mais ce pouvoir là n’était pas vraiment affirmé ni même ouvertement déclaré. En fait, les Notables du Conseil auraient bien voulu se débarrasser à la fois et du Roi, et du Collège des Maîtres.
L’armée ne posait pas de problème car, de toutes façon, les Atlantes étaient devenus un peu comme les Romains : décadents, gras du dedans et vivant sur le compte de leur réputation sans plus chercher à en démontrer le bien fondé.
L’armée était surtout une armée d’incapables qui ne pensait qu’à s’enrichir, se goinfrer, trousser de la gueuse et, surtout, faire une carrière politique rondement menée… Bref, vous voyez le tableau.

Bien sur, les Notables ne pouvaient pas directement s’attaquer au Roi et encore moins aux Maîtres, mais ils savaient que personne n’est immortel et inattaquable, que chacun possède des faiblesses et qu’il vient toujours un temps où il devient possible de renverser même les plus hautes montagnes.
(Notez bien cette phrase, elle résonne encore dans l’éther de la planète, douze mille années plus tard, je l’ai juste marquée en Français.)

Les Notables du Conseil étaient à la fois patients, raisonnables et à l’affût de la moindre occasion de se débarrasser, peu ou prou, de ces deux empêcheur de régner en rond qu’étaient « le Royaume » et ce que nous pourrions nommer « le Magistère » (le Collège des Maîtres dirigé par l’Incala.) Ce manège dura une soixantaine d’années, environ, et à l’époque qui nous intéresse ici, il n’y avait plus beaucoup de Maîtres en Atlantide (300, peut-être) et l’Incala savait qu’il serait le dernier de sa longue lignée.

Le Roi (qui portait un nom imprononçable pour nous, on va donc éviter de l’écrire !) était lui-même un « Frère du Silence », c’est à dire un de ces Maîtres qui, déçus par le manque de probité morale de leurs semblables, avaient décidé de ne plus instruire personne et de cacher son savoir et ses capacités hors du commun. (Ici, le mot « silence » signifie « cacher, ne plus révéler. ») Le Roi savait très bien ce qu’il se passait car il lisait dans le cœur de tous ses frères atlantes aussi bien que nous lorsque nous lisons la marque de la bière que nous buvons.
Mais son appartenance au Collège d’Adon-Inca, ainsi qu’à un autre beaucoup plus ancien et infiniment plus précieux à son cœur, lui interdisait d’intervenir dans les affaires de ses semblables.

Car il faut comprendre certaines choses pour être à même de juger sainement des actes et des non-actes des Maîtres du passé… Et nous allons devoir nous arrêter un moment sur ce sujet avant de pouvoir aller plus loin, car sinon, vous ne pourrez pas comprendre correctement la suite… D’ailleurs, même de véritables ésotéristes n’ont toujours pas compris, de nos jours, pourquoi certaines choses ont pu arriver malgré la présence lénifiante d’individus qui étaient capables de changer la face du monde s’ils l’avaient désiré…

 

Développement :

 

Au sujet du nom « Adon-Inca »… Cette racine « Inca » signifie à peu près « Incréé ». Un peu d’histoire politico-religieuse, même si je ne l’avais pas prévu dans ce topic ! Les Atlantes savaient depuis belle lurette et quasiment dès l’école préparatoire (ou assimilée de l’époque) qu’il n’existe pas de « Dieu » tels que certains cornichons modernes le supposent encore. Cela était si évident, pour les Atlans, que l’idée même de disserter sur le sujet, même par plaisir, aurait parut immédiatement suspecte. L’homme et la femme « moyens » savaient que « seul existe l’esprit » et que ce dernier est au service de la conscience individuelle, même si, fait amusant, c’est l’esprit qui, « dans son mouvement et dans son progrès éternel », donne vie, force et durée à toutes les individualités conscientes. Toutes naissent de l’esprit, aucune ne peut disparaître ensuite, et, bien évidemment, tous les êtres n’ont pas le même « âge », si on peut présenter l’enfant ainsi…

Donc, l’esprit était considéré comme une incroyable machine à engendrer la conscience d’être et d’exister. Mais tous savaient que « l’esprit ne veut rien et ne poursuit d’autre but que celui de bouger, de remuer sans cesse dans l’espoir de créer de nouvelles formes, de plus en plus complexes et capables, tôt ou tard, de manifester la conscience potentielle contenu dans l’esprit depuis toujours et à jamais. » Partant d’une telle prémisse, on peut facilement imaginer les innombrables débordements qui peuvent naître de cette prise de conscience que « rien n’est au-dessus de celui qui est conscient de sa propre divinité et de sa liberté sans limite »…

Comme la religion « n’accrochait » pas, chez les Atlans, cela à cause de leur culture et de leur degré d’intelligence (pour l’époque), il fallait bien créer des garde-fous afin que nul n’ait l’idée de prendre la place d’un Bon Dieu puisque cette dernière était apparemment vacante ! (En clair : pas de lois, pas de règles = c’est le bordel ! ) Pour notre mentalité actuelle, il est difficile d’imaginer ce qu’étaient les premiers « sages » qui eurent le rôle de Médiateurs entre le pouvoir illimité de l’esprit en chaque être, et sa propre capacité à l’assumer sans péter un câble ou sans se transformer en tyran spirituel absolu…

Imaginez des hommes et des femmes qui seraient à la fois des scientifiques, des médecins, des prêtres et des légistes, et vous aurez une vague idée de ce que furent les premiers Maîtres du Haut Conseil de l’Atlantide. Cette fonction quasi « sacerdotale » fut d’abord celle de vrais Maîtres qui, n’hésitons pas à l’avouer aujourd’hui, avaient surtout pour rôle de surveiller et d’intervenir sans se poser des questions existentielles, lorsqu’un individu commençait à partir en quenouille et à se prendre pour Napoléon ! Bref, les Maîtres du début ressemblaient plus à un tribunal sévère et attentif aux moindres déviations psychiques qu’à des instructeurs remplis d’amour et de compassion dégoulinante ! Ensuite, un certain équilibre fut atteint et « En Haut Lieu » on compris que de surveiller ainsi des êtres considérés comme des enfants jouant avec des mitraillettes chargées, ça n’allait pas le faire bien longtemps !

En effet, l’aventure humaine devait offrir un riche panel d’émotions, d’idées, d’actes et d’expériences vivantes en tout genre : une vraie responsabilité devait aller de pair avec un authentique liberté, fut-elle capable de raser tout un continent (sans commentaires ) en cas d’expression non contrôlée.
Il fut donc décidé de rendre « laïque » (façon de parler) le Collège de sages qui avait à charge ce qu’on pourrait considérer comme la somme de toutes les règles concernant la morale, l’éthique et l’économie de la vie. Rapidement, ce ne fut plus des Maîtres exclusivement qui siégeaient à ce Conseil, mais des hommes et des femmes « ordinaires » et pas nécessairement si initiés que cela.
Il fallait que « l’homme surveille l’homme avec le regard d’un homme et non celui d’un Dieu. » L’homme qui se dirige lui-même, se prend enfin en main et se prouve à lui-même, en son âme et conscience, qu’il est prêt ou non à se servir de toute la liberté spirituelle qui lui revient de droit…

Comment imaginer, à notre époque, que des Maîtres apparemment si intelligents et puissants, n’aient pas su, par avance, ce qui allait arriver, et comment imaginer qu’ils n’aient pas eu le pouvoir de l’empêcher ? En effet, c’est difficile de l’imaginer ! (lol) En fait, ils savaient pertinemment ce qu’il allait advenir de l’Atlantide. Et oui, ils avaient, même seulement à trois ou quatre cent, le pouvoir de tout arrêter, et même le pouvoir de transformer leurs semblables, même sans leur accord et même sans leur participation ! (ça vous la coupe, hein ?)

Les enc…. ! Me direz-vous, dans un élan viril d’émotion spontanée (lol)
C’est une façon de voir, oui Smile Pour tenter d’expliquer une chose qui ne plaira certainement pas à quelques-uns, parmi les plus émotifs (on va le dire ainsi, hein), je vais prendre l’exemple d’une mère qui adore ses deux enfants, cela au point de se soucier d’eux à chaque instant et de devancer tous leurs désirs et de faire disparaitre chaque problèmes qu’ils pourraient créer ou qu’on pourrait leur créer, cela avant même qu’ils ne soient eux-mêmes concernés par ces problèmes potentiels… Une telle mère serait assurément bénie entre toutes les femmes et considérée comme une sainte, non ? o_Ô
Pourtant son amour peut se transformer rapidement en une catastrophe pour ses deux enfants… A tel point que tous deux s’écrieront un jour et en chœur :

« Mamaaaaaaan ! Arrête de nous aider, de nous mâcher tous le travail et d’aplanir le chemin sous nos semelles, car tu es en train de faire durer, en nous, cette immaturité spirituelle et sociale propre aux enfants qui réclament, en effet, toute l’attention et la prévention d’une mère aimante ! Si tu nous aimes vraiment, lâche-nous la grappe et laisse-nous commettre nos propres erreurs, connaître nos propres réussites et, en clair, laisse-nous vivre enfin ! »

(Ils causent bien, les petiots, non ? Moi je dis… ^^)
Quand l’Âme humaine (cette conne) n’est pas occupée à vivre son incarnation, c’est à dire lorsque toute l’attention mentale individuelle n’est pas (ou plus) investie dans les choses de ce monde, elle est en contact permanent avec ceux que nous appelons les « Maîtres » et les « Grands Maîtres »… En contact même avec les Anges, Archanges et autres Principautés (Monaco mis à part, bien entendu.) Du coup, les Âmes humaines (ou Soi), c’est à dire ces anciens anges qui ont accepté de venir se fendre la poire au sein de l’aventure humaine, ont de tout temps la capacité et le pouvoir de demander de l’aide, de la refuser, de dire « oui » et de dire « non », même aux plus rutilants des Archanges de la Face. Et devinez quoi ? Les Âmes humaines demandèrent à ce que l’on arrête de les prendre pour des Tanches de la Baltique et exigèrent le droit à l’autogestion…
Évidemment, cela leur fut accordé sans problème mais toutes furent averties que, désormais, la responsabilité de la suite de l’Aventure Humaine serait sous leur seule et entière responsabilité, les Hiérarques ne demeurant là et n’étant actifs qu’à titre consultatif et, éventuellement, pour empêcher certains de faire sauter tout un quartier de l’univers en faisant mumuse avec leurs nouveaux pouvoirs ! Alors voilà pourquoi les Maîtres n’intervinrent pas (ou si peu, les coquins !) dans la suite de l’Épisode Atlante dont vous présumez la fin dernière…

Vous me direz : « Mais alors, Mec, à quoi servent les Maîtres, depuis des millénaires ? » A initier ceux qui le demandent, pardi !
Ah bon ? Voui ! (En Provençal dans le texte.) Parce que, pour être libre, il faut avoir la possibilité de refuser ou, à l’inverse, de réclamer de devenir moins con que tous les autres….

 

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Au fur et à mesure que les Membres du Conseil se transformaient plus en marchands, en politiciens véreux et en personnages plus soucieux de prestige personnel que de bien-être pour le peuple, les Maîtres se « retiraient » de plus en plus… Ils ne se retiraient pas dans le sens physique du terme, bien que comme tout un chacun, ces Maîtres devaient, tôt ou tard, passer par l’expérience inéluctable de la « transition » (décès du corps physique), mais ils se tenaient « en arrière », d’un point de vue psychologique, par rapport à la scène sociale.

Il faut se souvenir qu’il existe toujours plus haut que soi : les Maîtres comme toutes les créatures vivantes et conscientes, avaient leurs propres Instructeurs, que nous appellerions de nos jours et en Français : « Les Grands Maîtres. »
Évidemment, les rapports étroits qui unissaient, à cette époque, les Maîtres avec leurs propres Instructeurs des Consciences, étaient très différents des rapports qu’un Maître pouvait alors entretenir avec ses propres élèves ou « disciples », avancés ou non.
Tout le monde apprend, même les Dieux.

Si vous comprenez VRAIMENT ce qu’implique cette simple phrase, vous comprenez déjà beaucoup de choses, vous pouvez me croire sur parole !
Mais il faut vraiment comprendre, non pas le sens littéraire de cette phrase, mais plutôt, tout ce qu’elle implique par ailleurs… Les Grands Maîtres apprirent beaucoup du comportement des Maîtres et de leurs disciples…
Plus haut, certaines individualités que vous connaitrez lorsque vous serez prêts, apprirent également beaucoup des Grands Maîtres et de « plus bas qu’eux« …
Et encore plus haut…
Et encore plus haut…
Sans fin !

Ressentez-vous ? Ressentez-vous cet Amour inconditionnel, sans limite, proprement effarant, écrasant, monstrueux peut-être, pour nous frêles créatures de chair, qui se cache derrière… la vérité ? Si ce n’est pas encore le cas, cela ne saurait tarder.

Tout le monde sait un jour…
Tout le monde saura…
Et quand vous saurez… Eh bien ! Vous saurez, hein !

S’étant retirés, les Maîtres laissèrent donc le peuple Atlante montrer ce qu’il avait dans le ventre. Précisons, pour être honnête, que c’était la toute première fois dans l’histoire Atlante, que les Maîtres se plaçaient ainsi volontairement en recul. Personne ne les avait obligés à le faire; leur action était concertée et devait aider à la prise réelle de pouvoir de l’humanité « en cours » sur sa planète, sur son monde, sur sa fréquence propre.

Les parents doivent, tôt ou tard, agir de la sorte envers leurs propres enfants car s’ils ne le font pas, s’ils ne savent pas, le moment voulu, se placer « en arrière », alors leur progéniture n’atteindra jamais l’âge de maturité spirituelle. Seul leur corps vieillira et l’avancée en âge sera confondue avec l’avancée spirituelle. (Comme c’est encore le cas de nos jours.) Une fois les Maîtres en arrière plan, c’est à dire une fois que leur seule présence bienveillante ne pouvait même plus « faire honte » à ceux dont la pensée n’était plus orientée vers le Bon et le Bien de tous, les choses s’accélérèrent un peu…

Les membres du Conseil prirent la discrétion des Maîtres pour de la faiblesse, du découragement, ou encore pour une sorte de désintérêt pour « plus bas qu’eux » (sic) Ces gamins turbulents et attardés que furent les Atlantes de cette époque, étaient lâchés à eux-mêmes et les premiers effets de cette émancipation forcée ne se firent pas attendre…

 

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C‘est à ce moment que se manifestèrent deux groupes d’individus qui jouèrent, sans le réaliser, un rôle important dans la suite des évènements qui menèrent ce peuple à sa ruine morale, sociale et biologique. Les premiers furent plus tard nommés « les Tièdes » et formèrent cette troisième faction atlante dont personne, chroniquer ou voyant, ne semble désirer parler ou même évoquer même discrètement l’importance (on se demande pourquoi.)

Les seconds étaient les fameux « Enfants de Belzatl » qui furent rebaptisés plus tard « Enfants de Bélial » à la suite des écrits d’un très célèbre visionnaire américain (Edgard Cayce.) Il est vrai que non seulement cette seconde appellation est plus aisée à prononcer mais, de plus, elle a l’avantage de rendre compte symboliquement du principal défaut de cette faction d’excités (le bélier est présumé foncer sans réfléchir.)

Les Tièdes étaient ceux qui n’osaient pas prendre partie, se positionner ou même exprimer leur modeste avis. Non pas qu’ils n’en eurent pas mais plutôt qu’ils n’eurent jamais la force nécessaire pour s’exprimer vraiment et de leur propre chef. Par nature, le « Tiède » était faible et lâche par définition. L’idée même de prendre partie lui donnait le vertige et des nausées. De nombreux tièdes reçurent l’enseignement ésotérique de base, tel qu’il était proposé à cette époque et quelques-uns faillirent même « sortir du rang » et bénéficier d’un certain degré d’illumination spirituelle, mais aucun n’était assez ferme et ordonné d’esprit pour atteindre et connaître la véritable initiation.

Quand aux Enfants de Belzatl, leurs mots d’ordre étaient « justice et équité » et cette devise apparemment légitime cachait en fait une profonde aversion pour les initiés et une jalousie maladive au sujet de ce que ce terme évoquait comme avantages et pouvoirs personnels. En somme et pour résumer le propos, l’Enfant de Belzatl type avait des vues évidentes sur les connaissances ésotériques et les supposés avantages qu’elles impliquent, et aurait tué père et mère pour les acquérir. Bien entendu, il ne pouvait pas supporter l’idée que quelqu’un d’autre, méritant ou pas, puisse posséder des connaissances que lui n’avait pas.

D’ailleurs, que devient la notion de « mérite », c’est à dire « recevoir à la mesure de son labeur », lorsqu’il est question de justice et d’équité ? N’était-il pas légitime que tous les atlantes puissent bénéficier des secrets des Maîtres, qu’ils aient travaillé dur pour les acquérir ou non ? C’est du moins ce que pensaient les Enfants de Belzatl….

Quels pouvaient bien être ces fameux « secrets des Maîtres » ? Pour ceux qui s’en souviennent, il a été évoqué, dans un autre post, certains désordres géologiques au niveau du sol atlante. Les Maîtres eurent la permission de laisser leur élèves se grouper, publiquement, et se servir de leurs connaissances pour en atténuer les effets, voire les annuler carrément. Le but de ces démonstrations était (entre autres) de démontrer que l’union fait la force et qu’il était possible qu’un être humain ordinaire accomplisse de grandes choses à la condition qu’il accepte de s’unir à son prochain au lieu de le craindre. Si la populace pouvait être touchée, cela produirait l’émulation et de nombreuses personnes auraient demandé l’initiation véritable, différente de ce qui était alors dispensé dans les écoles et universités de l’époque.

Et en effet, cette populace fut touchée. Plus que prévu, d’ailleurs ! Tellement touchée, qu’elle manifesta un degré de réaction qui dépassait et de beaucoup les attentes des Maîtres et de leurs disciples directs ! En clair, tous les atlantes désirèrent obtenir les mêmes pouvoirs que les disciples, et si possible sans effort (Tièdes) sans avoir à bosser longtemps (Belzatl) et sans avoir à se grouper nécessairement pour que ça marche (la bourgeoisie ou assimilé.)

Suite quand j’aurais le temps et l’envie de me « reconnecter »…

 

 

Serge
 
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