Note : Ce sujet, à l’origine, était réservé à un groupe de travail dont le but était d’établir une quelconque relation avec les plans vibratoires supérieurs, que ce soit directement ou sous forme de vision, d’intuition, etc. Avec le temps, il m’est apparu comme légitime de proposer ces textes, formant à l’origine plusieurs posts différents, à un public un peu moins au fait des choses de l’esprit mais qui pourrait bien avoir vécu, vivre ou devoir vivre plus tard, certaines expériences qui démontrent la réalité de cette singulière proposition de l’ésotérisme, qui est que « nous sommes tous Un » et cela, d’une manière ou d’une autre…
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De nombreux ésotéristes s’accordent pour dire que le plan terrestre incarné est le seul qui soit sous l’emprise totale du temps et de l’espace. En dehors de la dimension physique pure, le temps s’écoule beaucoup plus vite ou n’existe pas. Sur de tels plans de conscience, tout existe simultanément (une sorte d’éternel présent qui « durerait », en somme)
Dans ce cas, je ne peux pas, en tant qu’âme, avoir eu des vies «passées» ni même avoir des vies «futures.» Toutes les vies ou incarnations existant en même temps et dans un « lieu » hors du temps linéaire, je ne suis pas un individu isolé mais la somme de toutes les vies de mon Soi qui existent en même temps mais pas au même « endroit. » Un endroit qui, bien évidemment, n’est pas un lieu physique situé dans l’espace mais une fréquence vibratoire particulière qui forme une sorte de palier, niveau ou « plan » de conscience, comme on le dit ordinairement.
Je fais partie de l’énergie de quelqu’un d’autre et ce quelqu’un fait partie lui aussi de ma propre énergie et cela, sans doute pour une foule d’autres «moi» simultanés qui tous, relèvent de l’activité du même « Soi« , de la même individualité éternelle. Cette pluralité de l’être est mise en valeur dès que l’on pense à ce qu’on nomme couramment «les Guides» ou «notre groupe d’âme.» Et si nos guides et nos «âmes sœurs» (ou jumelles) n’étaient en fait que ces parties insécables de nous-mêmes ? D’un «nous-mêmes» qui serait alors infiniment plus grand et développé que tout ce que nous aurions pu imaginer à notre endroit.
L’homme serait comme les anges et les Archanges, non pas un individu unique mais bien une sorte de «Collectif», un certain nombre d’êtres à la fois individuels et faisant partie d’un tout qui serait sous la bienveillante tutelle d’un Soi commun aux différentes extensions. Voilà qui mérite réflexion, car voilà qui, du même coup et si c’est vrai, nous place au même rang que les anges et les Archanges ! N’aimeriez-vous pas connaître et «rencontrer» ces autres «bouts de vous» ?
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Vous remarquerez, au fil du temps (Rome ne s’est pas fait en un jour) que nos contacts «avec les anges» (comme disent ceux qui sont poètes) et donc, avec notre propre collectif, se solde toujours par les mêmes sensations et les mêmes émotions : nous sommes profondément touchés (prévoir mouchoirs, même pour les mecs tout virils de partout et avec des poils), car nous nous sentons… Tendrement aimés !
Mieux encore : nous avons alors la certitude, en la présence des ces «morceaux de nous-mêmes» que «tout est bien, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes», alors que nous sommes à fond persuadés de merder un max ! Ce que j’essaye de faire passer, avec des mots nécessairement impropres, c’est que nous ressentons le fait un brin déstabilisant que non seulement «tout est parfait en l’état», mais que de plus, nous sommes tendrement aimés non pas malgré notre connerie d’humain, mais grâce à elle, justement et si j’ose dire !
Cette caresse de l’âme, ce «Câlin Cosmique» auquel nous pouvons avoir droit, à volonté, semble nous dire : «Bravo ! Vous êtes formidables, ne touchez à rien, nous sommes fiers d’aimer un être tel que vous !» Fragile de l’ego, s’abstenir de tels contact, voire simplement d’en lire le compte-rendu d’un autre ! Nous pouvons donc en déduire que non seulement nous sommes effectivement «aimés et appréciés en l’état», c’est-à-dire tels que nous sommes, mais que de plus, nos «prouesses humaines» (nos conneries et autres manquements) sont fortement appréciées d’«En Haut-Lieu» ! Du coup, nous pouvons immédiatement nous détendre et comprendre encore mieux cette merveilleuse phrase qui est un véritable baume animique :
« Sois en paix, sache que Je Suis Dieu ! »
[Évangile Essénien de la Paix]
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Allez, tiens ! Dans l’élan, et puisque c’est la journée des cadeaux (comme tous les autres jours, d’ailleurs), je m’en vais vous raconter un truc qui n’est pas très connu de l’ésotérisme traditionnel, voire carrément ignoré (volontairement ?) Au vu de ce que je propose plus haut, dans les précédentes lignes de cet article, on pourrait s’en inspirer pour tenir ce langage bourré de mauvaise foi :
«OK, alors puisque je suis tendrement aimé et carrément encouragé à demeurer ce que je suis, pourquoi ferais-je des efforts et pourquoi devrais-je être Blanc plutôt que Noir, Bon plutôt que carrément Mauvais ?»
La question est assez intelligente et dangereuse pour mériter d’être abordée puis traitée sainement et…Une bonne fois pour toutes. Je dis «dangereuse», car vous n’aimeriez pas avoir à nourrir tous ceux et celles qui se sont servi de cette excuse pour devenir des êtres profondément… Malheureux ! (et non pas «méchants» !) Voici la réponse, prière de vous accrocher à votre siège ou de vous asseoir avant de la lire :
«En effet, très cher ! Attendu que vous serez tout de même aimé, apprécié et fêté comme si vous étiez un héros de l’aventure humaine, vous n’avez aucun effort à faire et vous pouvez donc choisir librement de devenir la pire espèce d’être humain qui puisse exister, du moins aux yeux de vos frères ! Soyez donc en paix !»
(Cette réponse, cette Claque Magistrale, devrais-je dire, je vous promets que n’importe quel ange, Archange ou je ne sais quoi pourrait vous la donner quasiment mot pour mot, selon les époques et la phraséologie en cours.)
Comme dirait quelqu’un sur un certain forum de psy éso actuelle (2018) :
«C’est du lourd, là !» (Il se reconnaîtra)
En effet, c’est même carrément décourageant, du moins si on entend ça ou que l’on lit ça «avec la tête» ! Car si vous prenez soin de lire correctement ce que je nommerai ici «la réponse de l’archange en nous», vous pourrez alors constater qu’il est bien dit que nous avons tous le choix d’être bons ou mauvais, par exemple, mais il n’est pas dit deux choses primordiales :
1. Que nous ne sommes exemptés des conséquences directes et logiques de nos choix (Ben tiens ! )
2. Que nous ne sommes pas obligés, sous prétexte de choix, de devenir très con et de choisir ce qui produit de la souffrance plutôt que ce qui produit du bonheur !
Est-ce que tout le monde comprend bien la portée de tout ceci ? Non ? Alors voici :
Pour que l’Aventure Humaine se déroule sous les meilleures auspices, Dieu-Le-Tout a besoin de tous les états d’esprit, de tous les états d’âme, quels que soit leur qualité, leur degré d’utilité présumé et les résultats fastes ou néfastes engendrés. Il veut de Tout car Dieu est Le Tout ! Dieu se moque donc de nos choix : à nous la liberté de choisir le mieux pour nous, sachant que beaucoup d’autres, de toutes façons, se tromperont de choix, ce qui était prévisible et… Espéré ! A vous d’ajouter ce qui manque, c’est-à-dire votre propre compréhension de ce très subtil sujet.
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Jadis, les mystiques proposaient à l’homme de devenir simple, aimant et humble… (c’est des métaphores) Si tu es humble, tu baisses la tête. Si tu baisses la tête, alors ton regard se pose sur ta poitrine, là où le Collectif se tient tout entier. Si tu es aimant (jeu de mot) tu attires nécessairement à toi certaines forces et énergies d’une certaine polarité. Et si tu es simple, tu réalises que notre Moi-Idéalisé a commis, jadis, l’erreur affreuse de placer Dieu et les anges au-dessus et loin de nous, ce qui a engendré non pas une séparation, mais le sentiment de cette séparation. Nuance oblige !
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Nous sommes sur la planète du libre-arbitre parce que, justement, nous pouvons choisir librement d’être heureux ou pas, tout en sachant que, dans tous les cas, nous demeurons purs et sans tâches et que nous sommes aimés, respectés et appréciés et ce, malgré nos choix voire grâce au courage que nécessitent certains de nos choix, quelles qu’en soient les conséquences. Certains ne peuvent comprendre ces choses, car ils se font une vision typiquement humaine d’un Dieu à la mesure de leur étroitesse d’esprit ou de leur désir de vengeance qu’ils prennent pour un sentiment de justice. Se venger de quoi, d’ailleurs ? Du mal qu’ils ont librement choisis de se faire à eux-mêmes tout en accusant autrui ?
Voilà pourquoi certains refusent de croire que même un dictateur peut être aimé de Dieu. Voilà pourquoi certains mènent actuellement une lutte acharnée contre la tentative de quelques-uns de faire passer ces idées magnifiques mais qui ne correspondent pas à la volonté des premiers. Une spiritualité d’eunuques ne saurait conduire à Dieu et/ou nous y maintenir bien longtemps.
Par ailleurs, personne ne demande aux hommes d’aimer ceux qui leur nuisent, car Dieu en nous peut le faire très bien et… à notre place ! Donc, ces campagnes qui visent à discréditer l’idée même d’un ésotérisme un peu plus viril et autodidacte, sont stupides, car elles reviennent à empêcher le Divin d’être bon, compatissant et de pardonner à notre place ! Un comble, non ?
Daucuns doivent certainement faire exprès de ne pas être assez subtils pour comprendre cette simple vérité : « L’homme n’a pas à péter plus haut que son propre cœur, mais il peut au moins laisser Dieu qui est en lui, faire de belles choses à sa place (aimer, pardonner, compatir) tandis que lui peut, pour son plus grand bonheur, être occupé à s’énerver, à compulser, à faire justice, et, en un mot, à être aussi humain que faire se peut. »
Donc, tout est bien et nous pouvons être en paix tout en assumant parfaitement notre rôle d’être humain imparfait et un brin paumé tout de même.
Par exemple, je n’aime absolument pas ceux qui font du mal gratuitement et j’ai un profond mépris pour les gens qui ne m’aiment pas ou n’aiment pas ma femme chérie (lol) mais ça ne m’affecte pas du tout, car j’ai au moins la sagesse et le bon sens de refiler l’affaire à Dieu en moi et c’est lui qui fait toutes les choses surhumaines à ma place et… bien mieux que moi (genre aimer les cons et les pourris, tout ça, tout ça !…)
Puisque nos vies «passées» sont présentes en nous et qu’elles se présentent sous la forme de toutes nos idées, pensées, croyances, superstitions, etc., (Mémoires) et qu’elles produisent des émotions qui nous plaisent et/ou nous déplaisent, on peut en déduire que notre personnalité actuelle représente une sorte de synthèse de toutes les autres vies et que toutes les extensions bénéficient d’une âme unique.
Mais attendu que c’est «maintenant» que nous incarnons cette synthèse et que c’est «ici» que nous l’incarnons, alors toutes les vies passées, présentes et futures de notre âme unique, se produisent en même temps et ici. Voilà sans doute la raison ésotérique et secrète de notre difficulté à demeurer le maître de nos pensées, de notre cœur et de notre corps ! En effet, ce corps, ce cœur et cet esprit, nous le partageons avec les autres personnalités (ou « extensions » du Soi Naturel) en simultané ! Vous imaginez le bordel ? Non ? Alors, allez devant une glace et observez le résultat !
Si j’étais un être humain digne de ce nom prestigieux, je souhaiterais ardemment l’Avènement (venue) d’un Principe Directeur ! Une force intelligente capable de Régenter tout ce petit monde et en ordonner l’expression pour la rendre cohérente et harmonieuse… Mais bon, sans doute que ces choses là ne sont pas encore acceptables, même de nos jours ! On en reparle dans 400 ans ?
Pour ceux qui n’ont pas tout suivi ou qui arrivent en cours de développement, je propose un résumé. Nous ferons comme si les vies étaient successives, pour simplifier, alors qu’elles se produisent en simultané, mais ça n’enlève en rien la valeur de mon explication. Nous avons une individualité consciente (le Soi) qui désire expérimenter les multiples facettes de la vie humaine incarnée. Pour ce faire, elle projette une extension consciente vers un corps de nouveau né, et nous avons alors une personnalité nouvelle. OK jusque là ? Ensuite, cette personnalité, de son point de vue et dans le linéaire (le temps terrestre qui se déroule, qui « passe« ) « meurt », c’est-à-dire qu’elle quitte son corps de chair et continue d’exister sur un plan différent, avec un « corps » qui est parfaitement adapté à ses nouvelles conditions d’existence.
Le Soi dépêche alors une autre extension et, fort de l’expérience vivante (et donc sans prix !) de la première personnalité, il ajoute à la nouvelle personnalité de nouvelles données lui permettant de gagner du temps et d’améliorer l’expérience et le vécu terrestre. La mémoire de tout ce qui arrive à chacune des extensions (personnalités) du Soi (ou Individualité Consciente) est contenu dans l’âme, c’est à dire dans « ce qui anime » les diverses personnalités.
De fait, on peut dire que notre personnalité actuelle est la somme de l’expérience de vies précédentes, toujours en se plaçant d’un point de vue linéaire et donc temporel, plus ce que nous allons nous-même y ajouter, enrichissant ainsi le contenu de l’âme unique.
Toutefois, il demeure le risque évident que l’expérience acquise et mémorisée dans l’âme, se conduisent un peu envers nous comme des parents un peu trop sévères avec leur enfant ! Si vous préférez, l’ancien, le connu, l’appris par cœur et qui a engendré des réflexes conditionnés et désormais contenus dans l’âme, pourraient bien nous empêcher, aujourd’hui, de penser, d’agir et de réagir d’une manière aussi libre que novatrice.
Cette mémoire animique est ce qui conditionne le mental, l’empêchant de s’exprimer sans a priori et donc, d’une manière spontanée. Évidemment, l’âme n’est pas «mauvaise» ! Elle contient seulement des informations et des énergies qui elles, s’avèrent mauvaises pour nous, du moins en rapport avec notre époque, notre âge, nos buts poursuivis, etc. L’âme est le disque dur de notre individualité immortelle, en somme. Ce qu’elle contient n’est ni bon ni mauvais mais peut s’avérer aussi utile que positif ou aussi inutile que destructif POUR NOUS et en fonction de notre vécu personnel.
Alors, que faire pour devenir libre, c’est-à-dire pour ne retenir que le meilleur pour nous de ce contenu formel de notre âme ? C’est très simple : Ne retenez de ce qui vous vient (pensées, émotions, croyances, idées, concepts, etc.) que ce qui vous procure du plaisir, et refusez tout ce qui produit l’inverse du plaisir, c’est à dire de la souffrance !
Il n’existe pas d’astuce plus simple et plus puissante, ni qui «arrache» plus que celle-là ! En fait, le Soi, en vous, compte sur votre intelligence, votre discernement et votre besoin légitime de plaisir, pour que vous fassiez le tri de ce qui est «bien» ou «mal» SELON VOUS et à sa place, car LUI, il ne sait pas choisir ces choses. Il est d’origine divine et se retrouve donc incapable de faire des choix entre deux notions aussi grossières que le bien et le mal, l’utile ou l’inutile.
J’espère que ces morceaux de pensées choisies qui forment ce semblant d’article, sauront «claquer» pour vous et vous réveiller de ce songe collégial à la con qui force l’homme à se faire du mal tandis que sa recherche ne saurait être orientée vers autre chose que le bon, le bien, l’utile et le plaisant !
Serge Baccino
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)