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Se nettoyer de toute cette crasse

 

 

Inconscient CollectifL‘idée présentée ici est celle-ci : selon l’axiome « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et réciproquement », s’il existe un inconscient collectif qui ressemble actuellement à une grosse poubelle géante, il doit bien exister un inconscient individuel, qui représente donc notre poubelle intime ! Et si nous désirons vraiment aider la planète nous pouvons déjà commencer à cesser de nous polluer nous-mêmes, dans un premier temps, puis essayer de nous dépolluer de tous nos abus passés concernant nos constructions mentales les plus morbides.

 

 

 

oeil4Plutôt que de me lancer dans de grandes théories compliquées, je vais me borner à vous raconter, en le résumant, ce que je fais moi-même lorsque j’aide les gens à se nettoyer, énergétiquement.

Ce témoignage me servira de base de travail au niveau purement intellectuel, à savoir l’énoncé des lois et des principes impliqués.

 

 

 

aimantLa prémisse de base est celle-ci : ce que l’on nomme notre poubellescorps astral est un aimant-poubelle qui attire toutes les formes astrales (émotions, sentiments, sensations, perceptions faussées, etc.) Bien entendu, il ne peut attirer que ce qui correspond à notre façon de penser. Le corps astral contient donc les poubelles auto produites (nos processus mentaux) ainsi que celles attirées, justement, par notre façon de penser et qui leur correspondent ou qui les complètent. C’est ce qui forme les poubelles induites, en somme.

 

 

 

corps astral3Ce fameux corps astral (comme nous dirions tout aussi bien « corps d’armée ») rayonne à l’extérieur sous forme d’une aura du même nom. (Astral vient du latin « aster » = « lumineux ») Dans cette aura, on peut « lire » (percevoir) l’origine de la plupart des problèmes émotionnels, des désordres psychologiques, etc. Selon les Principes de Polarité et de Vibration (voir mon étude sur l’Hermétisme, dans ce même blog), toute forme psychique vibre à une certaine fréquence et c’est cette fréquence qui détermine sa nature ainsi que sa polarité.

 

 

 

corps astral2A noter que si l’on augmente ou diminue cette fréquence, la polarité change en fonction des cycles vibratoires qui suivent une gamme bien précise.) Sachant cela, j’ai à ma disposition deux méthodes : « attirer » (pôle opposé) la forme morbide puis accélérer ses vibrations pour la détruire, ou bien la laisser en place mais augmenter sa fréquence, changer ainsi sa polarité et lui interdire de demeurer plus longtemps dans le corps astral de la personne soignée. Selon la loi impliquée, le plus (+) et le plus (+) se repoussent, le moins (-) et le moins (-) aussi, mais les plus (+) et les moins (-) s’attirent respectivement.

 

 

 

Qu’est-ce qui me fait choisir une méthode plutôt qu’une autre ? Le plaisir de faire sentir à la personne sur qui je bosse, des effets qui concordent avec ce que je me propose de faire. Lorsqu’une personne sent ce qui se passe, elle peut mieux le « conscientiser », suivre une partie du processus et m’aider à la débarrasser définitivement de ses problèmes. En somme, elle m’aide à l’aider et ça va beaucoup plus vite et on évite ainsi l’assistanat complet.

 

 

 

vibration2Bien entendu, à la partie purement énergétique se joint la partie psychologique. J’explique à la personne ce qu’il lui faut savoir sur ce qui se passait en elle, pourquoi cela se passait et ce qui s’y passera, désormais, si elle ne commet plus l’erreur mentale à la base de la présence, en elle, de la forme astrale morbide.

 

 

 

 

esprit-matiereCar il est bon de savoir que l’astral dépend en très grande partie du mental. Nous sentons toujours ce que nous pensons. Ou, présenté autrement, chacune de nos pensées s’accompagne nécessairement de sentiments et/ou d’émotions, dont la qualité et l’intensité dépendent, bien évidemment, de la nature de nos pensées et de ce qu’elles sont capables de faire naître en nous.

 

 

 

 

Nos pensées, même apparemment anodines, peuvent provoquer de violentes émotions en réaction, si elles viennent réveiller certains schémas dormants. Dit autrement, si ce que nous pensons vient alimenter l’un quelconque de nos « démons intimes » (schémas mentaux compulsifs) nous risquons, en réaction, d’avoir un comportement qui ne correspondra pas nécessairement à ce que nous avons pensé et ressenti. Du moins, en apparence.

 

 

 

subconscientNotre subconscience regorge de blessures profondes qui ont été mémorisées et qui n’attendent qu’une occasion favorable pour refaire surface et nous submerger en quelques secondes. C’est ce qui explique pourquoi, certaines personnes, ont une réaction démesurée en regard de ce que l’on a pu faire ou dire en leur présence.

 

 

 

 

Il est dit que Jésus chassait les démons des gens. Si c’était bien le cas, pourquoi prenait-il la peine de dire, après chacune de ses interventions : « Va, et ne pêche plus  » ?  Simplement parce que ce fameux démon ne dépendait pas de circonstances extérieures ou des caprices d’un présumé Prince des Démons. Le mot hébreu qui a été traduit par « pécher » signifie en réalité « mal viser«  et se réfère à la possibilité, pour le mental humain, de se tromper de « cible », de but ou d’adresse et donc, de ne pas toujours reconnaître quels sont ses propres intérêts.

 

 

 

autruche stupideEn effet, il nous arrive souvent de parler ou d’agir d’une manière qui ne sert pas vraiment nos buts. Quand cela ne s’oppose pas carrément à l’effet que nous désirions obtenir ! Or, nos paroles et nos actes découlent TOUJOURS de ce que nous pensons. Ainsi, « pécher » revient à se tromper de cible, à ne pas viser correctement en direction de ce ce que nous désirons atteindre ou obtenir.

 

 

 

Les émotions qui en découlent sont d’une nature démoniaque et peuvent nous nuire de différentes façons et, bien évidemment, nous rendre gravement malade, à la longue.

Chasser les démons revient donc à supprimer les effets cumulés de processus mentaux morbides ou destructeurs. Hélas, si la personne recommence à penser la même chose et de la même façon, elle produira de nouveaux des énergies hautement morbides et toxiques qui reproduiront les symptômes extérieurs de la maladie, du « démon », donc. C’est pour cela qu’une réforme psychologique devrait toujours accompagner un soin purement énergétique, car l’homme est un producteur de démons en masse ! Soigner le foie d’un alcoolique peut être utile, certes, mais le convaincre de ne plus boire est préférable !

 

 

 

affirmationsDans ma pratique, j’emploie donc des méthodes dites « psycho-énergétiques », car elles font aussi bien intervenir la psychologie que les énergies de guérison. Nous ne sommes plus à l’époque où l’homme peut se contenter de dire « Médecin, soigne-moi et laisse mon esprit tranquille avec ton savoir ! » L’assistanat est chose révolue ! Nous ne devons plus nous prêter à cette sorte de jeu risqué qui consiste à maintenir les « patients » dans l’attente de notre aide : nous devons les aider à se prendre en charge, voire les libérer de nous ! C’est ce que s’appliquent à faire tous les psychologues ésotéristes, même ceux qui sont également des thérapeutes (ce qui n’est pas nécessairement le cas.)

 

 

 

esprit5Il est également intéressant de savoir que notre façon de penser s’inscrit en réaction (effets morbides) sur la surface de l’aura astrale et peut se lire comme un livre ouvert. Lorsque je rencontre quelqu’un qui est en demande de soins,  je ne sais pas tout de suite à qui j’ai affaire. Juger serait d’ailleurs présomptueux de ma part. Mais je sais, par contre, comment fonctionne l’esprit et le cœur de cette personne, ce qui me permet de m’adapter à elle, ne pas la faire réagir par la différence vibratoire, si je ne désire pas l’aider ou, au contraire, augmenter ma propre fréquence, si je sens que la personne est ouverte à l’aide bienveillante et désintéressée.

Par désintéressée, je n’entends pas nécessairement œuvrer en toute gratuité, même si, dans mon cas, ce fut souvent le cas et que ça l’est encore quelques fois. Ici, l’intérêt qui se doit d’être absent, se résume à ce besoin de pouvoir sur autrui, d’ascendance psychologique.

Méfiez-vous toujours de l’apparente  » gratuité  » qui pourrait bien vous coûter, en fin de compte, la peau des fesses de votre âme !

 

 

 

charlatansNous savons, le lecteur et moi, que certains praticiens peu scrupuleux, font un peu durer le plaisir et collectionnent les séances de soins comme d’autres les timbres postes. Bien sûr, il est rare qu’une personne soit guérie en une seule séance, j’en convient, mais si le nombre de séances est supérieur à ce que le bon sens entérine, alors le récipiendaire (le patient) est en droit de se poser des questions. Ne serait que sur l’efficacité de la méthode employée et en ce qui le concerne du moins. Ceci n’est pas valable en ce qui concerne les traitements de fond ou de long terme, en cas de maladies très lourdes, évidemment.

 

 

 

J‘attends vos réactions, vos questions et vos commentaires. Et si cela se justifie, lorsque je serai assuré que mes lecteurs ont capté l’essentiel de la partie purement théorique de ce sujet (corps astral), nous passerons alors à un petit exercice pratique très simple mais non moins efficace, non pour permettre au Moi-Idéalisé de se mettre à briller plus fort encore, mais pour laisser briller, en nous, cette Lumière, cet « Aster » primordial (Akasha) que nous avons terni, comme des polissons que nous sommes.

 

(Note : la proposition faite d’exercice en fin de cet article, n’est désormais plus d’actualité.)

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Couple de force

 

bonheur2Tout le monde désire être heureux, n’est-ce pas ? Pourtant, que voit-on le plus souvent ? Des gens malheureux. Oh ! Je ne dis pas que nous voyons des gens qui tous, reconnaissent leur malheur, loin de là ! Je ne dis même pas que nous voyons des gens qui sont conscients de leur malheur. Je dis que nous voyons tous des gens malheureux, autour de nous.

 

 

 

souffrance7Surtout des couples malheureux. Mais comment un être humain peut-il CHOISIR d’être malheureux plutôt qu’heureux ? Car il me semble que personne ne se marie ou ne se met à la colle (vie commune sans être marié) dans le secret espoir de souffrir, n’est-ce pas ? De même, rares sont les couples forcés : on ne met plus le couteau sous la gorge d’une personne pour qu’elle s’associe de force avec une autre, ou alors, très rarement, et ces cas-là n’entrent en rien dans le présent sujet.

 

 

 

bonheur8Les gens n’osent même plus avouer leur malheur : ils n’osent même pas se l’avouer à eux-mêmes ! Alors, ils font semblant que tout va bien et ils se consolent en se disant que, selon toute vraisemblance, les autres en sont là aussi, à se mentir pour tenter de réduire les souffrances morales.

 

 

couple-dispute2Pourquoi voit-on autant de couples malheureux qui,  au lieu de s’aimer tendrement et de devoir être décollés avec un démonte-pneu tellement qu’ils sont scotchés l’un à l’autre, se querellent, se lancent des piques à la face, se font du mal et se comportent comme si l’autre devait  » payer  » pour la somme globale de toute leur souffrance passée et présente ? Que se passe-t-il, Monsieur l’Abbé, vous qui êtes éclairé par le Pape lui-même ?

Puisque le Pape ne vous répond pas, je vais le faire à sa place !
Tout le drame, au départ, provient du motif profond, secret et définitivement caché, désormais, du  » choix  » du conjoint.

 

 

 

Il faut aller fouiller dans la m… euh, dans les strates profondes de la psyché et, plus particulièrement, au sein même de la subconscience des individus, pour y trouver les causes premières des destins loupés et des mariages ratés et autres  » ma vie est un enfer ! « 

 

 

 

 

couple7Prenons le cas très répandu d’une personne (homme ou femme) qui se choisi, sans même le réaliser, puisque c’est une forme de schéma compulsif ET inconscient, une personne du sexe opposé qui lui parait inférieure, dans un quelconque domaine précis ou même dans tous (par exemple, classe sociale différente, niveau d’instruction, etc.)

 

 

 

choixUne fois mariée, cette personne va commencer aussitôt à souffrir de son propre choix. Du moins, de tout ce que ce choix implique désormais et par ailleurs. Vous me direz que dès le moment où ça ne va plus, dans un couple, on peut toujours se barrer ou envoyer ch… euh… Faire savoir à la personne qu’elle doit s’en aller. Certes ! Mais est-ce cela que nous voyons ?

 

 

couple-disputeNon, n’est-ce pas ? Nous voyons des hommes et des femmes qui persistent et signent et demeurent avec d’autres hommes et d’autres femmes qui ne les aiment pas, qui les  » cassent  » à tout bout de champs et se conduisent comme de véritables ennemis…. Tout en restant là, n’est-ce pas ! N’est-ce pas quelque peu singulier, comme réaction ?  Ce n’est en rien singulier lorsqu’on se souvient du motif secret de ce choix de vie ! Si une personne choisit tous ces conjoints amoureux sur la prémisse qu’elle doit à tout prix éviter une personne plus intelligente, plus  » classe  » ou plus évoluée qu’elle (par exemple), c’est cette prémisse qui décidera ensuite de son bonheur et en gèrera les diverses modalités.

 

 

 

couple3Une telle personne, même malheureuse avec son conjoint, préférera rester et conserver le malheur connu que de risquer de rejoindre une autre personne, plus aimante et plus raffinée, certes, mais qui mettra en danger le schéma compulsif interne, qui réagira alors et produira à son tour de la souffrance, très différente et bien plus mordante encore.  Entre deux formes de souffrances, choisir la moindre semble être le mot d’ordre des gens qui sont malheureux en amour mais conservent néanmoins leur conjoint. (j’allais écrire  » leur schéma « , ce qui revient au même, d’ailleurs.)

 

 

 

Divorce-enfants3

 

Vous me direz :  » Et les enfants, alors, tu y penses ???!!!  » Certes ! Et la personne programmée y a pensé aussi, ne vous inquiétez pas ! C’est d’ailleurs pour ça, qu’elle a  » fait des enfants «  ! Je ne dis pas que ce que je présente là est beau : je dis que comme toute vérité qu’on désire occulter, elle ne peut qu’être moche, c’est évident.

 

 

 

 

famille-divorceLes enfants apparaissent toujours, dans le genre de couple qui nous intéresse ici et  » comme par hasard « , dès que les chances de durer, pour ce même couple, menacent d’être réduites à néant. Osez dire le contraire, pour voir ! Autrement dit,  » on fait un enfant «  pour avoir une excuse de rester, de se mentir et de se trahir plus encore. Et cette excuse à l’air de payer, je vous l’accorde, puisque la majorité des gens est là pour pousser, par exemple, la pauvre femme malheureuse avec son mari, à demeurer auprès de lui tout de même….  » pour les enfants « … N’est-ce pas ? Certes.

 

 

 

 

Dans pas mal de couples malheureux (mais qui ne le montrent pas pour autant, fierté oblige), on trouve souvent soit la femme, soit le mari, qui, une seule fois, dans le passé, a eut une aventure avec quelqu’un d’autre. C’est normal, car il est dans la nature du schéma impliqué de se justifier, de se prouver à lui-même qu’il a raison. Pour ce faire, on prend un amant ou une maîtresse une seule fois, cela afin de mieux se convaincre que c’est pas bien d’agir ainsi ou encore qu’on a des devoirs, ou que finalement,  » Je ne perds rien, c’est pas si bien que ça !  » etc.

 

 

 

bsaopz6qBref, l’étau se resserre, le piège était parfait et la personne a mis en œuvre le pouvoir de son propre esprit afin de se flinguer l’existence sans même avoir ensuite le devoir d’en assumer la responsabilité, puisque c’est fait inconsciemment ! Elle est pas belle la vie ? Voyez ce pouvoir phénoménal d’un esprit qui poursuit comme noble but de se nier lui-même ! Pour certains, le marasme est devenu tel, qu’ils ne peuvent même plus espérer aller voir ailleurs et être enfin heureux, puisqu’ils en ont trop pris dans la gueule pour espérer ensuite avoir une relation équilibrée avec d’autres personnes plus saines ou plus objectives avec elles-mêmes.

 

 

 

acceptation03Ce serait alors eux qui seraient un peu justes face à l’équilibre d’une personne certainement plus aimante, OK, mais qui pourrait alors leur faire honte, car supérieure en certains domaines jugés névralgiques. Car on se souvient qu’à la base, beaucoup de gens recherchent (sans le réaliser vraiment) un conjoint qui leur soit inférieur, non pas uniquement pour le dominer (comme c’est parfois le cas) mais surtout pour ne pas AVOIR HONTE face à plus clean, meilleur ou plus grand que soi.

 

 

 

subconscient-conscientIl va sans dire que le principe de polarité agit ici à plein rendement ! Tout comme la victime recherche compulsivement son bourreau, cela pour ne pas avoir à assumer la paternité de ses souffrances mentales, de même, une personne qui est complexée ou/et qui ne s’aime pas, cherchera tout naturellement, et trouvera immanquablement le pôle opposé mais complémentaire de son aberration mentale. Voici quelques exemples concrets, avant d’en terminer avec ce sujet :

 

*** Celui ou celle qui souffre mais ne désire pas assumer ses responsabilités, va se transformer en victime idéale et attirer celui (ou celle) qui en a assez de se faire souffrir lui-même (ou elle-même) et qui ressent le besoin de transférer cette aberration sur autrui.

 

*** Celui ou celle qui a peur de décider, d’agir, de se positionner, etc., attirera celui ou celle qui adore ordonner, commander, régenter et même tyranniser.

 

*** Celui ou celle qui ne s’aime pas et qui se sent inférieur(e) attirera immanquablement celui ou celle qui a besoin de quelqu’un de  » plus bas  » pour se sentir  » plus haut.  »

 

*** Celui ou celle qui se sait (ou se croit) incapable de vivre avec une personne équilibrée et rationnelle, attirera et conservera une autre personne qui est persuadée d’être déséquilibrée, irrationnelle et difficile à vivre (le genre  » Je sais bien que je dois m’améliorer sans cesse ! « )

 

*** La personne honnête attirera la personne hypocrite et inversement, tant il est vrai que l’être humain a un cruel besoin des autres non pas pour réussir à s’aimer et à être aimé, mais bien pour réussir à se mentir à lui-même, encore et toujours, jusqu’à ce que la pire des dégradations morale et mentale le sorte de force du bourbier qu’il a lui-même engendré et qui est cultivé, par le Soi Naturel, avec application, et de vies en vies (pour ceux qui connaissent.)

 

 

 

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Évidemment, il existe des gens sains et Lumineux qui attireront des gens identiques, mais cela, c’est une autre histoire, voire un autre article à venir !

 

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Acceptation et résignation

acceptationLa psychologie ésotérique évoque souvent cette notion étonnante, pour un européen, d’acceptation. Mais au juste, que nous faut-il accepter, pourquoi et comment ?

Pour de nombreuses personnes, accepter se résume à se résigner, à courber l’échine devant le mauvais sort ou l’adversité, par exemple.

 

 

Acceptation7Pour ces personnes, accepter est synonyme de tout accepter sans broncher, de baisser les bras et de ne plus réagir du tout.

Il est évident qu’une telle forme d’acceptation est non seulement aberrante mais aussi inhumaine.

Aucun enseignant véritable ne demandera jamais à ses élèves de se résigner et de dire « amen » à tout ce qui se propose à eux.

En fait, l’acceptation véritable est bien plus un état d’esprit général qu’un choix ponctuel. Accepter, c’est l’inverse de refuser, n’est-ce pas ? Mais accepter quoi ou ne plus refuser quoi, au juste ?

 

 

 

acceptation04Accepter qu’il puisse se passer des choses que nous ne cautionnons pas et qu’il puisse exister des êtres différents de nous et qui nous hérissent le poil, par exemple.

Accepter également que la vie nous interroge et nous interpelle sans cesse, cela par le biais d’évènements et/ou de personnes qui nous dérangent, qui dérangent surtout notre petit train-train quotidien et notre sacro-saint « confort mental. »

 

 

aimer le MondeBref, accepter revient à accueillir la vie telle qu’elle se présente, dans un premier temps (pas d’à priori) puis, dans un second temps, de choisir d’agir à notre guise, et non plus de réagir bêtement et en fonction de notre degré de dérangement.

 

 

 

acceptation03Accepter, en l’occurrence, revient également à faire honneur à la Vie, à cesser de la juger et à ne plus croire que nous aurions fait mieux que Dieu si ce dernier avait l’intuition de nous consulter au préalable ! (lol)

Comprenez-vous ces mots ? Ressentez-vous tout ce qu’ils impliquent comme paix et comme liberté, par ailleurs ? Si oui, partagerez-vous avec les autres votre compréhension ? C’est ce que nous allons voir tout de suite, les commentaires sont aussi « ouverts » que ne l’est votre esprit aux échanges avec les autres, ces autres qui partagent les mêmes doutes, croyances et peurs que vous-mêmes, sans doute…

 

 

 

 Serge Baccino

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Les deux paix

colombe-paixTout le monde voudrait atteindre la paix.
Tout le monde n’y arrive pas pour autant, c’est le moins que l’on puisse dire ! Mais s’il est si difficile d’obtenir une chose, n’est-ce pas simplement parce qu’on s’y prend mal ? Et d’ailleurs, n’existe-t-il qu’une seule forme de paix ?
Les gens ne se trompent-ils pas de paix, finalement ?

 

Il y aurait plusieurs paix ? Pourquoi pas ! Selon les psychologues ésotéristes, il en existe au moins deux, préparatoires à la Grande et Profonde Paix (Pax Profunda.) La première forme de paix est obtenue lorsque la personnalité a réussit à s’extraire du joug tyrannique du contenu formel de son âme.

La compulsion de l’âme à agir et réagir d’une manière autonome et répétitive consiste en la première forme de « combat intérieur » qui prive l’homme de paix. L’homme n’est pas libre de penser : il est « librement pensé » par son âme, sorte de disque dur programmé spirituellement.

 

 

paix-globeEn général, tandis que la personnalité veut une chose, l’âme la pousse à prendre des chemins contraires et la première (personnalité) découvre alors ce sentiment destructeur de devoir lutter avec une partie d’elle-même, ce qui induit le sentiment de dualité.

 

La seconde paix est atteinte lorsque la personnalité accepte de « faire la volonté de Dieu », c’est-à-dire de suivre tout bêtement les injonctions et conseils éclairés de son propre Soi Divin.

Le Soi Divin, c’est nous mais sans aucun de nos conditionnements mentaux, en gros. Être Soi réclame parfois des choses ou confronte la personnalité à des évènements qui ne sont pas jugés confortables ou même positifs, du moins au premier abord.

Ce jugement (qui nie le besoin naturel de comprendre) produit de nouveau une dichotomie entre la volonté personnelle et divine et engendre à nouveau un sentiment de dualité, de coupure, d’abandon (Du genre : « Je suis seul, personne ne m’aide, même pas Dieu…Ouinnnn ! »)

 

 

 

 

1929176089_2Ainsi, avant d’atteindre la paix, encore faut-il cesser de lutter contre Dieu et les hommes !

Ceci nous rappelle que le peuple Hébreu a reçu de Dieu une nation (en fait, un état d’esprit, mais chut ^^) nommée « Israël », ce qui signifie à peu près : « Qui lutte contre Dieu et les hommes » (Ish Sarrow El )

Ici, l’expression « les hommes » représente bien entendu la compulsion animique issue de toutes les peurs et de tous les travers propres à l’humanité. C’est aussi le contenu formel de tout ce qui conditionne la vie humaine, tous les archétypes mentaux, en somme.

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Illogisme de l’éducation

Illogisme de l’éducation

 

 

Lorsque nous sommes enfants, on nous apprend généralement à toujours dire la vérité, parce que cela est « Bien. » Lorsque nous faisons une bêtise, que nous cassons quelque chose ou commettons une erreur notoire, nous devons avouer notre faute parce que, justement, la vérité est « le Bien » et le mensonge est « le Mal. » Et lorsque nous avouons notre faute, notre erreur ou notre manquement aux règles des adultes, nous sommes punis car on nous apprend aussi que toute erreur commise, toute faute, mérité sa juste punition.

Et cela aussi, c’est « le Bien. » Un bien qui peut éventuellement nous empêcher de nous assoir durant quelques heures.

Voilà que l’enfant se retrouve avec un paradoxe sur les bras : s’il commet une faute et l’avoue, il est fidèle à l’idéal de Bien mais s’en prend plein la tronche !
S’il ment et cache la vérité, il penche inexorablement vers le « Mal », mais il conserve ses joues ou fesses intactes. Si vous étiez un enfant, comment réagiriez-vous à cette forme d’éducation ?
Que choisiriez-vous, « le Bien » (avec le cul qui cuit !) ou « le Mal », avec l’occasion de pouvoir vous assoir sans aucun problème ?

Vous avez été des enfants, nous l’avons tous été. Et devinez ce que certains d’entre nous ont choisi, finalement, comme option ? Appelez votre passé, il a des choses à vous raconter ! De toutes façons, ce « passé » est bien présent en vous et il conditionne depuis des lustres certains de vos comportements les plus intimes et involontaires.

Quand on n’est plus un enfant, on est en droit de réclamer la liberté qui ne nous a pas été offerte (et pour cause) lorsque nous étions des bambins inconscients.
Vivre sur un passé conditionné « à cause des parents et de leur éducation » est non seulement stupide, mais aussi très lâche.

 

 

La responsabilité des parents s’arrête là où l’adulte a commencé à refuser d’assumer les siennes.

 

 

Il est bon par contre de remarquer le « confort mental » qu’offre à certains le fait de réagir encore comme un enfant ! (n’est-ce pas ?) Mentir est aisé et en plus, cela permet de ne pas avoir à payer pour la pomme volée sur l’étalage du marchand. La faim est une excuse mais la négation est bien plus payante, surtout quand elle se transforme en réflexe.

Oui mais voilà : quand on veut s’améliorer, évoluer, s’unir à la partie divine de nous-mêmes, etc., il devient alors urgent de revisiter nos bases, assises ou repères psychologiques. Et l’une de ces bases, foyer de problèmes et de névroses en tous genres, est justement la période de l’enfance durant laquelle certaines prédispositions ont peut-être été contrariées et durant laquelle certaines habitudes malsaines ont été contractées.

Même lorsqu’un enfant fait mine d’obéir, de céder à la pression psychologique quand ce n’est pas à la violence physique, il COMPENSE toujours cette obéissance par quelque chose d’autre. Quelque chose qui, plus tard, lui nuira encore plus que le sentiment de sa dépendance passée.

 

 

Défense ou tentative de manipulation ?

 

 

Il arrive souvent qu’un mécanisme de défense (ex : mentir pour ne pas se faire punir) se transforme avec le temps en mécanisme de domination (mentir parce que ça sert à obtenir ce que l’on veut) Le subconscient raisonne par déductions et associations d’idées : pour lui, il est évident que si le mensonge préserve de la fessée, alors le mensonge est efficace puisque il préserve du mal véritable ! Énoncé ainsi… Oui mais voilà : plus ça marche et plus on emploi le mensonge, et plus on ment et moins… on ressent la vérité !

Pourquoi ? Parce que nous ressentons toujours ce que nous pensons (son contenu formel) et si nous changeons notre façon de penser, nous changeons du même coup notre ressenti.
Entendons-nous bien : la psychologie ésotérique n’a rien à voir avec les règles de morales, parfois aussi stupides et inadaptées que contraignantes à souhait. Ce qui nous intéresse ici, c’est l’efficacité réelle de nos divers états d’esprit. Nous désirons savoir ce qui est bon pour nous et rejeter ce qui ne l’est pas, un point c’est tout. Mentir aux autres n’est pas le problème, je vous l’assure, mais mentir au point de ne plus être capable de ressentir la vérité, pour soi et même en secret, alors là, ça commence sérieusement à craindre !

Une fois installé comme règle de vie (voir le mode de raisonnement déductif propre au subconscient) le mensonge nous coupe de notre ressenti et donc de notre Soi car ce dernier se manifeste surtout par ce que l’on ressent (et qui est censé provenir de lui, n’est-ce pas ?)

 

 

La conscience préfère toujours Abel à Caïn.

 

 
La vérité se résume toujours à ce que nous SENTONS, cela parce que ce que nous sentons est véritable, puisque nous le sentons en nous ! Et bien qu’il s’agisse de « notre vérité », de toute façon, nous ne pourrons jamais accéder à une autre vérité que celle qui passe par le filtre (plus ou moins propre) de notre mentalité. Pour nous, le ressenti est la plus haute forme de perception directe car elle passe par la conscience.

 

Et il n’est pas possible, pour nous, de prendre conscience d’une chose si elle n’existe pas au moins pour nous !

 

Lorsque nous étions petits, nos parents nous faisaient parfois sentir leur déception à notre égard. Par exemple, une promesse non tenues, un devoir mal (ou pas) fait ou une habitude mauvaise qu’ils pensaient que nous avions perdue (ben non, on mentait, comme eux, et toc !) Leur façon de nous faire sentir leur déception à notre sujet était soit « doucereuse », soit brutale, soit plaintive, soit vicieuse (piques, allusions, etc.)

Une fois devenus adultes, nous nous comporterons d’une certaine façon lorsque nous serons déçu par le comportement d’autrui. Cela parce qu’un tel comportement réveillera (ou évoquera) en nous des souvenirs liés aux diverses déceptions de nos parents à notre sujet. Soit nous reproduirons la manière toute particulière de réagir de nos parents, soit et à l’inverse, nous tenterons de nier ces réactions en nous comportant comme nous aurions aimé que nos parents le fassent avec nous.

 

Inutile de dire que, dans les deux cas, ce pauvre adulte ne l’est guère et que nous sommes devenus, avec le temps, se comportera d’une manière largement conditionnée.  En effet, réagir comme ou réagir à l’inverse de, cela revient à réagir et non à AGIR. Or, une individualité (du latin « Indivi » = Qui ne peut être divisé) est une chose insécable, unique et dont les actes sont sans antériorité, sans aucun schéma directionnel relatif au passé ou à l’expérience d’autrui.

Dès lors, nous ne saurons jamais comment nous aurions réagi en tant que nous et dans des conditions identiques à celles de notre enfance mais en occupant, à notre tour, ce rôle si délicat de parent ou d’éducateur. Et nous ne pourrons pas le savoir parce que ce que nous sommes devenus demeure conditionné par ce que nous avons vécu au contact d’autrui.
A moins que nous puissions nous libérer ce conditionnement.

 

 

Reproduire ou tenter de nier ?

 

 

Si nous repensons à la manière dont nos parents se comportaient envers nous lorsqu’ils étaient déçus par nos actes et si nous prenons le temps d’observer comment nous réagissons, à notre tour et aujourd’hui, lorsque une autre personne trahit nos attentes jugées « légitimes », nous en apprendrons bien plus sur nous-mêmes qu’en cinquante séances chez un psychiatre !

Et nous conserverons notre argent, surtout. Une fois les mécanismes éventés, une fois que l’on comprend pourquoi « maman faisait ceci » et pourquoi « Merde, je refais pareil qu’elle, au secours !!! » (lol) il reste à observer tranquillement, sans passion mais sans complaisance, notre degré exact de probité mentale (et non « morale. ») En clair, une fois que nous avons compris que nous reproduisons le comportement de nos parents ou que, et à l’inverse, nous essayons de nier leur influence « rien que pour les faire suer », reste à nous avouer si on tient à ce mécanisme ou s’il nous fait vraiment gerber.

 

Car ne vous y trompez pas : vous risquez d’être étonné lorsqu’il sera question pour vous de vous débarrasser d’une chose qui produit pourtant de la souffrance… Vous pourriez bien découvrir, horrifiés, que vous ADOREZ ces mécanismes et qu’il n’est pas question de les laisser tomber ! Mais même dans ce cas, vous aurez fait un grand pas : vous aurez repris le contrôle de votre vie et même vos souffrances passeraient alors immédiatement sous votre pleine et entière responsabilité. Et qui dit « redevenir responsable » dit du même coup « retrouver le pouvoir » car nous ne pouvons agir que sur ce qui nous appartient et dont nous avons la pleine responsabilité.

 

 

L’amour, une chose qui se mérite ?

 

 

Parlons à présent de ce qui fâche ou choque les frileux de l’esprit…  Il existe très certainement des enfants qui ne méritent pas l’amour inconditionnel que leur prodigue leurs parents. Suis-je dur ? Pas vraiment… En tout cas infiniment moins que ces petits morveux qui en font baver à leurs parents, cela parce qu’ils savent que ces derniers n’oseront jamais leur nuire et préfèreront plutôt souffrir en silence. « Par amour », diront-ils en grimaçant.
Et oui ! Il y en a pour tout le monde est le fait d’être objectif ne protège ni des déceptions, ni de passer pour « une personne mauvaise » en dénonçant le véritable mal chez les autres.

Il suffit d’être libre de conscience, objectif et honnête envers soi-même pour comprendre ces choses… Avoir de l’amour, de la compassion, vouloir jouer aux super héros de la spiritualité qui s’obstinent à aimer durant leurs séance journalière sodomie sans vaseline (lol), ceci est l’affaire des faibles, pas de ceux qui ont calmé les mouvements de leur propre esprit et peuvent donc voir les choses « en l’état » et d’un œil aussi détaché que viril.

 

Notez au passage que les plus grands mystiques n’avaient pas d’enfant ou s’ils en avaient, ils avaient cessé toute relation avec eux. Cela vous choque aussi ? Si oui, contrôlez par vous-mêmes et vous verrez bien. Pour les bouddhistes, revoyez donc la vie du Prince Siddhartha.
Ceux qui pensent que de bons parents « attirent » des enfants de M… et que des enfants merveilleux attirent des parents pourris ont parfaitement raison !
Cela dit, il n’est pas certain que ceux qui ont déjà trouvé cette synchro soient aussi capables d’en définir la raison logique sous-jacente. Et encore moins la Loi spirituelle qui se cache (à peine) derrière les faits.

J’arrêterai là mes propos, préférant encore répondre aux questions, commentaires et autres critiques qui, toutes, en ce qui concerne ces dernières, seront accueillies de la même manière : sans passion et avec cette objectivité qui n’est guère du goût des tempéraments par trop émotifs, dirai-je pour demeurer poli.

 

 

 

    Serge

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