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Changer d’âme

asep9776Nous savons déjà que l’âme, c’est ce qui nous anime, autrement dit, qu’elle est faite d’esprit conditionné (pensées, idées) et de force vitale dite « orientée » (émotions et sentiments connexes.) Nous savons également que l’âme n’est pas « quelqu’un » ni même « nous » mais un réservoir de connaissances, de souvenirs, bref, de la mémoire vivante qui désire et a (hélas) la force de s’exprimer en nous et à travers nous.

 

 

 

processus mentaux2L’homme vit avec cette compulsion animique depuis des milliers d’années, et il semblerait que cela ne le perturbe pas outre mesure. Pourtant, c’est le contenu formel (pensées) et orienté (émotions) de l’âme qui produit la plupart des souffrances humaines.

En clair, nos souvenirs et nos manières programmées de réagir émotivement, sont à la source de tous les conflits et responsables de toutes nos souffrances morales et physiques.

 

 

 

3fnrpcdlLorsque cesse cette compulsion de l’âme, c’est-à-dire lorsque cette dernière se résume à des souvenirs qui n’essayent plus de conditionner de force notre vie, il est alors possible de «changer d’âme» et, en fait, de se placer sous la chaleureuse tutelle de la Vraie Âme, de ce que nous sommes en esprit (et non en pensées) et en vérité (et non en simple émotivité.)
Cette Âme Véridique est bien entendu la partie Divine de notre propre Soi, de ce que nous sommes en vérité et pour l’éternité durant. Car n’en doutons pas, si Dieu-le-Tout n’a pas d’intention à notre égard, notre dieu personnel poursuit un (ou des) but(s) très précis et entend faire respecter la raison originelle de notre venue sur Terre.

 

 

 

Notre Soi est lui aussi fait d’esprit et de force vitale, mais d’une qualité plus pure et haute en fréquence que ne le sont les deux polarités de l’âme humaine ordinaire. Son Noyau Central est une particule de Pur Esprit, c’est à dire de Dieu-le-Tout, ce qui existe de plus haut et de plus pur dans le Cosmos et sur tous les autres plans.

 

 

 

dnora3x4Résister à l’âme revient à s’épuiser et à perdre son temps (et celui du Soi.) Résister ensuite au Soi Divin revient à se couper de ses trésors et de la plus grande partie de ce que nous sommes en vérité. Obéir à l’âme et suivre sa compulsion revient à se perdre de vue. Obéir au Soi et suivre ses conseils éclairés revient à Se Trouver enfin.

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les deux vérités

pensee-positiveCertains se posent ce genre de question : « Puisque la vérité, c’est ce que nous sentons, attendu que ce que nous sentons, c’est vrai que nous le sentons vraiment, pourquoi ressentons-nous toutes ces merdes en provenance de notre âme, et non l’Autre Vérité, celle de Dieu, qui elle aussi pourrait être ressentie par nous ? »  (Nota : Cette question m’a été posée voici plusieurs années, dans le Club d’ésotérisme que je dirigeais, en Corse et jusqu’en 1996, par un membre avancé dans les cours de psy éso que j’y donnais alors.)

 

 

 

esoterikosIl faut comprendre que « Tout est vérité » ! Comprendre que tout peut être ressenti comme vrai. Si vous souffrez, vous le sentirez, et cela sera vrai, n’est-ce pas ? Si vous cessez de vous mentir, de vous cacher la vérité, cela sous prétexte que ça fait mal, vous ne sentirez plus jamais la souffrance, puisque cette dernière provenait de votre résistance à l’effort de votre être intérieur pour vous informer de toute cette merde qu’elle renferme à votre insu ! Et non seulement vous cesserez alors de souffrir mais de plus, vous libèrerez, du même coup, la mémoire de l’esprit de sa compulsion actuelle.

 

 

 

Mais si vous ne résistez plus, si vous acceptez le « premier degré de vérité » (celui qui dit « Je souffre vraiment »), alors vous connaitrez la seconde vérité, celle qui ne vient pas de l’âme mais de la Soi-Conscience, de la Plus Haute Réalité qui soit. Et vous serez libre, enfin. Libre d’être vous-mêmes, tel que vous êtes actuellement et « en l’état. » Un état qui est tout, sauf le votre, justement, car s’il produit de la souffrance, il n’est pas pour vous (destinataire) et s’il n’est pas pour vous (avec vous) il ne peut donc pas être à vous ou de vous.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les deux paix

colombe-paixTout le monde voudrait atteindre la paix.
Tout le monde n’y arrive pas pour autant, c’est le moins que l’on puisse dire ! Mais s’il est si difficile d’obtenir une chose, n’est-ce pas simplement parce qu’on s’y prend mal ? Et d’ailleurs, n’existe-t-il qu’une seule forme de paix ?
Les gens ne se trompent-ils pas de paix, finalement ?

 

Il y aurait plusieurs paix ? Pourquoi pas ! Selon les psychologues ésotéristes, il en existe au moins deux, préparatoires à la Grande et Profonde Paix (Pax Profunda.) La première forme de paix est obtenue lorsque la personnalité a réussit à s’extraire du joug tyrannique du contenu formel de son âme.

La compulsion de l’âme à agir et réagir d’une manière autonome et répétitive consiste en la première forme de « combat intérieur » qui prive l’homme de paix. L’homme n’est pas libre de penser : il est « librement pensé » par son âme, sorte de disque dur programmé spirituellement.

 

 

paix-globeEn général, tandis que la personnalité veut une chose, l’âme la pousse à prendre des chemins contraires et la première (personnalité) découvre alors ce sentiment destructeur de devoir lutter avec une partie d’elle-même, ce qui induit le sentiment de dualité.

 

La seconde paix est atteinte lorsque la personnalité accepte de « faire la volonté de Dieu », c’est-à-dire de suivre tout bêtement les injonctions et conseils éclairés de son propre Soi Divin.

Le Soi Divin, c’est nous mais sans aucun de nos conditionnements mentaux, en gros. Être Soi réclame parfois des choses ou confronte la personnalité à des évènements qui ne sont pas jugés confortables ou même positifs, du moins au premier abord.

Ce jugement (qui nie le besoin naturel de comprendre) produit de nouveau une dichotomie entre la volonté personnelle et divine et engendre à nouveau un sentiment de dualité, de coupure, d’abandon (Du genre : « Je suis seul, personne ne m’aide, même pas Dieu…Ouinnnn ! »)

 

 

 

 

1929176089_2Ainsi, avant d’atteindre la paix, encore faut-il cesser de lutter contre Dieu et les hommes !

Ceci nous rappelle que le peuple Hébreu a reçu de Dieu une nation (en fait, un état d’esprit, mais chut ^^) nommée « Israël », ce qui signifie à peu près : « Qui lutte contre Dieu et les hommes » (Ish Sarrow El )

Ici, l’expression « les hommes » représente bien entendu la compulsion animique issue de toutes les peurs et de tous les travers propres à l’humanité. C’est aussi le contenu formel de tout ce qui conditionne la vie humaine, tous les archétypes mentaux, en somme.

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons

(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)