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Le monde dans un regard

 

changer-transformer6Qui n’a pas rêvé de changer le monde ? Qui n’a pas refait ce même monde dans un bar ou un pub, entre deux tasses de café brûlant et trop corsé et un croissant de la veille ?

« Dis, Monsieur, c’est quoi, le monde ? »

Le monde ? Mais c’est ton Regard !

Les choses que nous voyons sont-elles exactement telles que nous les voyons ? Et que voyons-nous, au juste ? Ce qui est derrière nos yeux ou ce qui se passe en vérité sous notre nez ?

Les Grands Sages des siècles passés ont tenté d’expliquer ce qu’ils jugeaient eux-mêmes comme étant inexprimable avec des mots (ils avaient donc un sens de l’humour assez poussé.) Ils ont proposé comme matériel de méditation, des sentences du genre de celles-ci :

 

 » Le Monde est en vous; ce que vous voyez n’est pas au-dehors mais en vous-mêmes, c’est l’esprit qui est le Projecteur et c’est votre conscience qui est l’unique spectateur « 

 

 

 

illusionBien que cet énoncé soit exact d’un point de vue spirituel (relatif aux lois du fonctionnement de l’esprit, donc), il peut prêter à confusion et, de fait, il a induit en erreur des générations de chercheurs… Ah bon ?

Ouep ! (Je sais aussi faire sobre dans mes réponses.) Présentée ainsi, et même une fois traduite en langue moderne (ce que j’ai fais pour vous avec l’énoncé originel et traduit du Sanskrit), il peut sembler que le monde que nous voyons ou que nous  » croyons  » voir au-dehors, est illusoire du fait qu’il n’existe pas mais qu’il est créé par nous ! En clair, cela signifierait que rien de ce que nous voyons n’existe et que nous sommes le jouet permanent de notre ignorance et/ou de notre folie !
Alors qu’en fait, cela devrait se traduire et se comprendre ainsi :

 

 » l’illusion n’est PAS dans ce qui est vu, mais dans la croyance en le fait que ce qui est vu se trouve au-dehors et existe indépendamment de notre conscience « 

 

 

 

subconscient4Percevez-vous  la nuance, malgré sa subtilité ? Vous ne rêvez pas le monde; ce que vous voyez n’est pas  » inventé  » par votre cerveau enfiévré, MAIS ce que vous voyez ne se trouve pas « dehors » mais bien dans votre conscience (et non pas  » dans votre tête «  !)

De fait, et en me permettant d’extrapoler un brin, l’idée que tout le monde projette sur autrui et que ce qui est vu et attribué aux autres n’existe en fait que  » dans notre tête  » n’est pas une vérité mais une DEMI VÉRITÉ !

 

 

 

Aïe, ça se complique, penseront certains qui ne sont pas des familiers des apparents paradoxes de la psychologie ésotérique (paradoxes qui peuvent être conciliés par une vision déprogrammée et non dualiste) Mais réfléchissons un instant.

S’il était vrai que lorsque nous croyons voir un défaut chez autrui, ce même défaut se trouve nécessairement en nous, (puisque l’homme se bornerait, en fait, à projeter son propre paysage intérieur sur le monde et les autres) alors les Grands Maîtres, qui ont enseigné les hommes et qui dénonçaient parfois certaines aberrations mentales, étaient encore plus cons que leurs disciples et ne connaissaient rien aux lois et aux principes du fonctionnement de l’esprit ! Marrant non ?

Certes… Mais très instructif aussi, permettez-moi de vous le certifier ici !

 

 

 

babajiInstructif, car nous imaginons bien que les Grands Maîtres ne projetaient rien du tout et percevaient réellement les travers les plus importants de leurs disciples. Alors quoi ? Si la prémisse est exacte, s’il est bien possible de percevoir l’actualité (ce qui se passe en fait) et non pas seulement de tourner en boucle sur notre réalité intime, alors il existerait bien un Regard dépassionné et objectif que certains individus pourraient poser sur le monde et sur les êtres qui le composent… Qui le composent non pas  » au-dehors « , mais au véritable  » endroit  » où se trouve ce même monde et ces mêmes êtres…

Mais où se situerait un tel monde, me demanderez-vous ?

 

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illusionCe n’est pas la matière qui est illusoire puisque nous pouvons la prendre en pleine gueule et juger de sa masse !

Ce qui est illusoire, c’est de croire que la matière est vraiment telle que la perçoivent nos sens ! Puisque notre corps de chair vibre à la même fréquence que le monde dans lequel il vit, pour lui, l’environnement existe vraiment et il peut être touché ! (Il n’existe pas de différence de niveau vibratoire entre nos sens et notre perception du Monde, ce qui ne nous permet pas d’inter-pénétrer la matière.)

 

 

 

vibration2Mais si nous sortons de ce corps, de cet  » état de l’esprit «  avec lequel nous faisons corps, alors nous réalisons que la vie, ce n’est pas  » que ça «  et qu’il existe d’autres niveaux d’existence où  » la matière  » est perçue par nos sens comme étant moins dense, plus malléable, et s’adapte à merveille avec chacun de nos différents  » corps d’expression  » (nous en avons au moins sept.)

 

 

 

 

 

ShivaC‘est à cause de toutes ces conneries qu’ont lancés les orientalistes que les gens se demandent ce qu’ils pouvaient bien fumer comme marque de tapis !

Et ils ont raison de se le demander. Les traductions sont généralement déplorables, car il ne suffit pas de maîtriser une langue étrangère pour en comprendre et pénétrer l’esprit. Celles et ceux eux qui ont la possibilité de percevoir certaines choses, réalisent que la fameuse matière, même dense, est faite d’énergie, de particules de Lumière qui virevoltent joyeusement sur elles-mêmes et qui chantent la vie ! (allusion au son que produisent les vibrations de l’esprit qui forme la matière, à l’oreille interne exercée d’un psychiste.)

 

 

 

 

vibrations3Mais comme elles vibrent TRÈS BAS, en comparaison de ce qu’elles peuvent vibrer, les formes mentales qu’elles produisent sont perçues comme étant solides (ou grossières), et elles le sont effectivement POUR nos sens objectifs, pour notre cerveau et pour l’ensemble de nos cellules. A d’autres niveaux, en particulier quand nous ne sommes pas incarnés, cette même matière et si  » éthérisée  » qu’elle ressemble plus à des images mentales solidifiées qu’à des formes concrètes ayant une masse et un poids.

 

 

 

Par exemple, en dédoublement, nous pouvons passer au travers d’un mur qui demeurera  » solide  » pour ceux qui sont encore dans un corps de chair. J’ai fais cela plusieurs fois, avec toujours autant d’inquiétude à l’idée de me fracasser le museau contre le dit mur ! Les réflexes physiologiques ont la peau dure !

 

 

 

 

lni-cover-mediumIl est toujours préférable que l’expérimentation directe accompagne ou suivent de près l’étude et la compréhension purement intellectuelle d’un sujet métaphysique. S’il venait avant, il pourrait fausser ensuite le jugement et donc, rendre plus difficile l’apprentissage.

Pour terminer, sachez que ce n’est pas la connaissance ésotérique, qui manque de clarté, c’est le désir d’apprendre vraiment de l’homme, qui manque de force !

 

 

 

 

Wiki

 

Mais bon, allez, cela, même si vous ne l’acceptez pas complètement, et c’est bien humain en plus d’être compréhensible, vous le savez tout de même et c’est là l’essentiel pour que vous puissiez tous, un jour, connaître et expérimenter en même temps. Car là est le véritable ésotérisme des Origines, celui qui existait encore il y a quelques six mille ans, avant que de (trop) nombreuses traditions humaines viennent à en ternir l’éclat.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les deux paix

colombe-paixTout le monde voudrait atteindre la paix.
Tout le monde n’y arrive pas pour autant, c’est le moins que l’on puisse dire ! Mais s’il est si difficile d’obtenir une chose, n’est-ce pas simplement parce qu’on s’y prend mal ? Et d’ailleurs, n’existe-t-il qu’une seule forme de paix ?
Les gens ne se trompent-ils pas de paix, finalement ?

 

Il y aurait plusieurs paix ? Pourquoi pas ! Selon les psychologues ésotéristes, il en existe au moins deux, préparatoires à la Grande et Profonde Paix (Pax Profunda.) La première forme de paix est obtenue lorsque la personnalité a réussit à s’extraire du joug tyrannique du contenu formel de son âme.

La compulsion de l’âme à agir et réagir d’une manière autonome et répétitive consiste en la première forme de « combat intérieur » qui prive l’homme de paix. L’homme n’est pas libre de penser : il est « librement pensé » par son âme, sorte de disque dur programmé spirituellement.

 

 

paix-globeEn général, tandis que la personnalité veut une chose, l’âme la pousse à prendre des chemins contraires et la première (personnalité) découvre alors ce sentiment destructeur de devoir lutter avec une partie d’elle-même, ce qui induit le sentiment de dualité.

 

La seconde paix est atteinte lorsque la personnalité accepte de « faire la volonté de Dieu », c’est-à-dire de suivre tout bêtement les injonctions et conseils éclairés de son propre Soi Divin.

Le Soi Divin, c’est nous mais sans aucun de nos conditionnements mentaux, en gros. Être Soi réclame parfois des choses ou confronte la personnalité à des évènements qui ne sont pas jugés confortables ou même positifs, du moins au premier abord.

Ce jugement (qui nie le besoin naturel de comprendre) produit de nouveau une dichotomie entre la volonté personnelle et divine et engendre à nouveau un sentiment de dualité, de coupure, d’abandon (Du genre : « Je suis seul, personne ne m’aide, même pas Dieu…Ouinnnn ! »)

 

 

 

 

1929176089_2Ainsi, avant d’atteindre la paix, encore faut-il cesser de lutter contre Dieu et les hommes !

Ceci nous rappelle que le peuple Hébreu a reçu de Dieu une nation (en fait, un état d’esprit, mais chut ^^) nommée « Israël », ce qui signifie à peu près : « Qui lutte contre Dieu et les hommes » (Ish Sarrow El )

Ici, l’expression « les hommes » représente bien entendu la compulsion animique issue de toutes les peurs et de tous les travers propres à l’humanité. C’est aussi le contenu formel de tout ce qui conditionne la vie humaine, tous les archétypes mentaux, en somme.

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Des choses que l’on ignore

sakyamuniTout le monde a entendu parler du Bouddhisme…
Tout le monde sait que cette philosophie découle de l’enseignement de « Bouddha »… Ce que moins de personnes savent, c’est ce qui suit : Le terme Bouddha n’est pas un nom propre et ne désigne pas exclusivement le prince Gautama mais toute personne dont l’esprit n’est plus aberré mais au contraire éclairé par la lumière du pur discernement (Hamsa swamini, le Cygne spirituel) La racine Sanskrite « bod » dans le mot «Bouddha » signifie à la fois « lumière » et « éclairage » (spirituel)

 

 

 

Les plus grands Initiés du passés dont l’esprit était complètement éclairé, étaient des « Bod-Yul », c’est à dire des « illuminateurs », à savoir des Maîtres qui permettaient aux autres de retrouver clarté d’esprit et discernement. Le mot « Yul » ne signifie pas « village », comme pourrait le laisser supposer une traduction littérale, mais regroupement d’états d’esprit, chaque état d’esprit pouvant être considéré comme une « Demeure de l’âme », un « temple » ou une « Maison » (comme en astrologie.)  Un Bod-Yul est donc un être qui est capable d’éclairer les autres au sujet de leur propre état d’esprit. Il y eut plusieurs Bouddha, au cours des millénaires passés, et il y en a encore, même d’incarnés, mais tous n’ont pas été aussi « médiatisés » (si je puis dire) que Gautama, qu’on appelait aussi « Siddhartha. »

Ce nom, « Siddhartha », témoigne de l’origine réelle et profonde de la clarté d’esprit (ou degré très élevé de discernement) de Gautama. Peu de gens savent, encore à notre époque, que les fondements du Bouddhisme primitif et purement ésotérique, reposent entièrement sur une très vieille philosophie, âgée de six mille ans au moins, issue du Cachemire (ou « Kashmir »), en Inde, et nommée « Shivaïsme. »

 

 

 

pat1v2rLes « Shiva sutra » sont des textes d’une beauté, d’une profondeur et d’un degré de spiritualité uniques au monde. Le « Siddha-Yoga » est la voie que suivent tous les grands Adeptes du Shivaïsme du Cachemire.
Il ne reste plus grand chose des enseignements primitifs attribués, à tort ou à raison, nous le saurons bien un jour, à Gautama, supposé être un prince d’un royaume offrant des symboles et archétypes mentaux des plus intéressants.

 

 

 

Karma8Toutefois, même si le Bouddhisme exotérique (celui que nous connaissons aujourd’hui) est un peu moins intéressant, pour un ésotériste, que celui véhiculé par certains Lama du Tibet, il faut savoir qu’il existe toujours la connaissance primitive (originelle), véhiculée par un forme de Bouddhisme infiniment plus profond et ésotérique et qui, selon ce que me chuchote mon petit doigt, devrait être « redécouvert par le plus grand des hasards » d’ici quelques petites années. Ce Bouddhisme là est encore plus ésotérique et pur que celui des Lamas Tibétains ou même du Zen.

 

Ceux qui en parleront à nouveau et dans un langage moderne et adapté, se réfèreront d’abord au mental aberré de nos contemporains et à son opposé, le mental éclairé (ou analytique) qui apporte paix, discernement et équilibre psychologique. Il est vrai que tant que nos émotions interfèrent dans notre jugement, notre discernement se retrouve dilué par une eau plus ou moins limpide. Essayez de voir correctement en nageant sous l’eau et sans masque de plongée. Essayez de voir sous l’eau lorsque cette eau est devenue de la boue, et vous comprendrez la nature et la qualité du Regard posé sur le monde et sur les êtres, par la masse « bien pensante » de nos contemporains.

 

 

 

 

    Serge Baccino

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Conscience d’acte et conscience de sa propre valeur

Conscience d’acte, conscience de sa propre valeur…

Il semblerait que l’une des plaies de notre société moderne soit la perte de certains repères fondamentaux. L’un de ces repères psychologiques fondamentaux est le sens de notre valeur personnelle. Si nous ignorons notre valeur réelle, nous ignorons du même coup quelle peut être notre place légitime au sein de la société en général.

En clair, les gens ont perdu le sens de leur valeur véritable. Ils ne savent plus ce qu’ils valent vraiment ! Du coup, soit ils se surestiment, soit il se placent volontiers plus bas que terre. Cela se manifeste d’une manière tristement évidente au niveau de la jeune génération.

Et bien que chaque jeune y réagisse soit en argumentant sans cesse sur sa valeur présumée, soit en accusant autrui de ne pas accepter de la reconnaître, le résultat est le même en fin de compte : De nombreux jeunes sont devenus déprimés, paumés et prêts à se vendre au plus offrant, telles de vulgaires marchandises comestibles.

Voir à ce sujet le succès hautement suspect des « Reality shows » et autre « Stars académies » ou la prostitution morale est de rigueur.

Nous pourrions argumenter sans fin au sujet des « responsabilités » qui incombent à nos dirigeants qui ont le pouvoir décisionnel et ont installé les diverses méthodes d’instructions académiques imposées dans nos écoles laïques. Mais cela ne ferait que compliquer le problème et ne nous offrirait pas pour autant un moyen rapide et efficace de nous extraire de ce marasme définitivement installé par ailleurs.

 

Notre but n’est pas de rechercher des coupables pouvant encore plus nous DÉRESPONSABILISER : notre propos et de comprendre réellement ce qui nous arrive puis d’y remédier du mieux possible et… Au plus tôt.

Que dit l’ego d’une personne complexée ou qui ignore totalement sa valeur, cela au point d’avoir recours au jugement d’autrui afin de pouvoir la définir ?
Il dit à peu près ceci :

« Tu ne vaux rien, tu es une vrai merde, le sais-tu seulement ? »

Pour compenser cette affreuse prise de conscience, ce sentiment écrasant de nullité, le « Moi-Idéalisé » arrive au galop et se met à claironner :

« Faux ! Si seulement on t’offrait une chance de prouver ta valeur, tu pourrais alors montrer à la face du monde qui tu es vraiment ! »

Bien entendu, ces termes ne font que renforcer plus encore le sentiment de dépendance à autrui (« Si seulement on t’offrait une chance…« )

Les moins atteints ignorent simplement leur valeur et n’attendent que certains indices positifs -et bien évidemment EXTÉRIEURS- pour réussir à compenser cette absence d’informations qualifiantes à leur propre sujet.

 

Mais la plupart des gens n’ont pas cette « chance » et ce qu’ils sentent, à chaque minute de leur vie, est hélas bien trop puissant et surtout précis pour leur laisser la moindre chance de ne pas bien capter le message.
Et ce message est celui-ci :

« Tu es une merde, voilà tout ! »

Essayons de comprendre tout d’abord l’origine de ce sentiment affreux et terrible à porter une vie durant. Nous n’évoquerons ces origines que très brièvement, car ce sujet est traité ailleurs dans un autre article qui lui est consacré.

Au départ, l’enfant doit obéir à ses parents, cela est un fait évident pour chacun de nous. Que cette obéissance découle d’une façon « légitime » de penser ou que ce soit « pour le bien de l’enfant » (sic), force nous est de constater que peu importe le motif et l’état d’esprit à la base du fait, un enfant n’est pas libre de penser et d’agir comme il le souhaite : il doit obéir à ses parents, un point c’est tout.

Fort de cette prémisse, il est dès lors plus facile d’avancer logiquement et de définir l’origine de ce manque de confiance en soi qui cède rapidement la place à la perte totale du sentiment de notre valeur personnelle.

Si l’enfant doit « répondre » aux attentes (légitimes ou pas) de ses parents, il devra du même coup dépendre également de ces derniers pour savoir si son comportement correspond vraiment à leurs attentes. (« Tout est double« )

 

Du coup, l’enfant passe sous la double tutelle mentale et émotionnelle des parents, car ses pensées et ses sentiments découleront désormais de sa capacité à satisfaire l’état d’esprit de ses géniteurs.

L’enfant commence alors à demander :

« Vous, là, dehors, dites-moi vite ce que vaut mon comportement, car j’ai besoin de vous pour le savoir ! »
Avec les années, l’habitude sera installée et deviendra une seconde nature.
L’adulte aura besoin du regard d’autrui pour connaître sa valeur véritable, c’est à dire sa capacité à répondre aux exigences quelques peu tyranniques de notre société et des olibrius qui la composent gaiement.
Cela, c’est l’origine, OK ?

Voyons à présent ce qui peut se passer « en profondeur » c’est-à-dire dans la conscience intime d’une personne d’âge mûr (après la trentaine, donc)

Nous savons déjà que les plus jeune se contentent soit de souffrir en silence (et de se droguer ou « d’inexister » avec une application louable), soit de se transformer en excités de première, capables de camper toute une nuit sur un trottoir et par un froid d’hiver et ce, dans le seul espoir d’être accepté aux présélections de « la Star ‘AC. »

 

Nous savons ce que recherchent ces jeunes gens : le sentiment de leur valeur.  Mais ils le cherchent là où il ne se trouvera jamais. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils le cherchent encore, à l’orée de la trentaine d’années.

Pour les plus âgés, la chose est un peu différente. Leur expérience vivante a eu le temps linéaire de leur démontrer que l’extérieur et les autres ne semblaient pas posséder ce qui leur manquait si cruellement.
Leur Quête change alors de direction : ils vont visiter un peu leur intérieur à la recherche de cette fameuse valeur. Bien que certains ne le fassent pas, nous sommes bien d’accord là dessus. Je ne m’arrêterai qu’à des généralités, seul compte l’état d’esprit et non le nombre exact de ses représentants.

Bien évidemment, il ne la trouvent pas plus « au-dedans » qu’au dehors.
Mais n’allons pas trop vite et essayons de comprendre pourquoi.

 

Certains, supposant s’y être mal pris, vont alors se tourner vers la spiritualité : les moins chanceux vont devenir… Bouddhistes !
(Non ! Je déconne, respirez ! lol) Les plus futés se tourneront plutôt vers l’ésotérisme puis, rapidement, vers la forme de psychologie transpersonnelle qui semble lui être intimement liée.

C’est à ce stade que nous voyons débarquer de nouveaux « chercheurs de Lumière » sur un forum de spiritualité quelconque.
Grâce à ces nouveaux outils, -du moins lorsqu’ils ne se sont pas perdus carrément en cours de route à la recherche d’eux-mêmes- voici nos chercheurs tous beaux et propres sur eux et occupés à apprendre des techniques efficaces censées leur permettre de s’intérioriser plus encore, cela au point d’atteindre, tôt ou tard, les premières strates de leur subconscience.

Et que trouvent-ils dans ces mêmes strasses premières ?
La preuve formelle que si, à l’origine, d’autres qu’ eux étaient responsables de leur dépendance, ils sont devenus désormais responsables de leur penchant naturel à demeurer dépendant d’autrui !

Il est en effet plus pratique d’attribuer la cause de nos échecs à l’incompétence d’autrui et de s’attribuer les mérites de tout ce qui ressemble de près ou de loin à une forme quelconque de réussite.

Cela, c’est la première chose qu’ils découvrent et, en général, la plupart font un peu la grimace et rient jaune mais se prétendent disposés à poursuivre leurs investigations et même à se déguiser en spéléologues de l’âme, si besoin est !

Mais là où leur enthousiasme chute comme un avion dont les moteurs se serraient brusquement arrêtés de fonctionner, c’est lorsqu’ils atteignent la couche subconsciente dans laquelle se trouvent enregistrés les actes qui découlent de leur propre façon de penser en tant qu’adulte libre et responsable !

Et là, c’est la catastrophe ! Non pas parce que ce qu’ils découvrent alors est horrible ou est « impossible à imaginer » au préalable mais bien et au contraire, parce que ce qu’ils découvrent est d’une logique effroyable, car incontournable et absolue. Et ce qu’ils découvrent pourrait se résumer ainsi :

« Ta valeur dépend de la valeur de tes pensées et des actes qui en découlent : si tu n’as pas conscience de ta valeur, c’est que tu ne poses jamais aucun acte de valeur. Et si tu as le sentiment d’être une merde, c’est parce que tu te conduis comme si tu étais effectivement de la merde ! »

Comme vous pouvez le constatez, c’est à la fois simple, logique, rationnel et surtout, sans pitié ! Ainsi, ceux qui n’ont aucune conscience de leur valeur sont aussi et surtout ceux qui « ne se mouillent jamais » et n’ont encore rien fait qui puisse avoir de la valeur.

Ils ne sont pas « moches » : ils sont… Rien du tout !  Leur Tiédeur naturelle fait que par peur de passer pour des cons ou par honte d’assumer d’éventuels échecs, ils n’ont encore rien fait de notoire et qui soit susceptible de les informer sur leur valeur véritable. Vous captez l’idée ?

OK, Mais pour les autres, alors ? Est-ce à dire que si je me sens moche, c’est parce que… Je le suis en vérité ? Oui et non !
(J’adore écrire ça, les apparents paradoxes me font jouir.)

Oui, si vous avez commis l’erreur de VOUS IDENTIFIER à vos processus mentaux de merde (en Français dans le texte)
Non, si vous comprenez que vous n’êtes pas ce que vous pensez mais celui qui pense toutes ces choses merdiques au possible !

En clair, c’est votre état d’esprit qui est merdeux, pas vous.
Vous suivez toujours ou vous êtes déjà évanoui d’horreur ?
Pour ceux qui n’ont pas encore succombé, nous poursuivons gaiement.

 
Seconde partie

 

Dans la première partie de cet article, nous avons appris qu’il existe deux types d’individus incapables de définir avec quelque exactitude leur valeur :

1. Ceux qui ne ressentent rien, car il n’existe en fait rien à ressentir à ce propos, et qui devraient apprendre à se mouiller un peu, à « prendre des risques » et, en un mot, qui devraient commencer à se mettre à VIVRE pour de vrai, et non pas seulement « en esprit » (ou dans leur imagination débordante.)

2. Ceux qui se sentent étrangement merdeux ou moches et qui, en fait, se servent de processus mentaux si négatifs ou destructeurs (égoïsme, rancune, jalousie, etc.), qu’ils ne peuvent avoir un autre ressenti que celui qui est présentement le leur. (Relisez, au cas ^^)

Dans le premier cas, il existe un vide à combler pour prendre conscience de sa valeur. Dans le second cas, il serait temps de transformer son état d’esprit général, cesser de faire des choses moches pour se sentir enfin quelque peu valeureux, en somme.

Inutile de dire ici que ceux qui se découvrent appartenir à la seconde catégorie se dépêchent de se trouver des justificatifs ou de mettre en doute le degré d’exactitude de leur découverte !
Bien que de se contenter de nier le mal ne le transforme pas en bien pour autant, mais bon, c’est « humain« , il paraît…

Mais une fois le premier moment de découragement passé et si la colère ne prend pas le dessus sur le bon sens, la personne met son mouchoir là-dessus, comme on dit (elle ne s’y attarde pas) et passe courageusement à la seconde étape, la seule qui coûte et qui consiste à se réformer complètement.

C’est d’ailleurs à cette fin que les psy éso ont mis au point le fameux P.R.P. ou Processus de Réforme Psychologique.

Grâce à cette technique, une personne apprend lentement mais surement à inverser les processus mentaux entérinés dès la prime enfance.
Elle apprend à obéir à ses besoins naturels, à sa nature la plus authentique (même si jugée moche), ceci afin de réapprendre à S’ASSUMER totalement et à retrouver le goût de l’effort personnel, seul garant officiel du sentiment véritable de notre valeur à tous.

A l’évidence, si vos pensées et vos actes sont ceux d’un animal sauvage, vous ne pourrez pas vous ressentir comme étant un saint homme ! Mais le but n’est pas de se flatter ou de devenir un surhomme : le but est de redevenir responsable de ce que nous sommes et des sentiments qui en découlent.

Car peu importe qui vous pensez être en ce moment :

Si vous n’êtes que le pâle reflet de votre éducation, alors vous n’existez même pas encore !
Essayez de le comprendre vraiment, complètement et une fois que vous aurez dépassé le stade bien compréhensible de tous les « Oui, mais… », (lol)
venez en discuter avec moi. En psy éso, on ne paye jamais « pour voir » !

Je vous attends avec vos questions, commentaires ou avis personnels.

N’hésitez pas, personne ne mord sur ce Blog 🙂