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Vous avez dit Karma ?

karma3Je suis toujours surpris de constater à quel point les chercheurs modernes en spiritualité manquent de curiosité et emploient des termes à tort et à travers sans se soucier de son histoire, de son étymologie et donc, de son sens premier. Il en va ainsi pour le mot sanskrit « karma » qui est si mal compris des Occidentaux, que c’est à se demander comment ils ne le prennent pas encore pour le nom d’une marque de lessive ! Il est impropre d’utiliser le mot « karma » tout seul, car il signifie « mouvement« , dans sa traduction la plus littérale. Mouvement de quoi ?

Justement, tout le monde semble oublier de le préciser. L’expression originale était « Karma Chitta » qui signifie littéralement « mouvements de l’esprit » et qui se réfère, bien entendu, aux processus mentaux de l’homme.

Voici ce qu’il était écrit, il y a quelques années,  sur le premier « Wiki » de nôtre Forum Psukelogos :

 

( कर्म de la racine KRI, signifiant “mouvement” plutôt que acte ou action) Ce mot est en effet souvent traduit par acte ou action, ce qui est impropre car l’action consiste avant tout en un mouvement et, de toutes manières, une pensée précède toujours une action, quelle qu’elle soit.

Le Sanskrit est une langue subtile qui peut être interprétée à plusieurs niveaux en simultané et nous préférons largement cette interprétation là, pour des raisons évidentes (voir à “Karma Chitta”)

Il est difficile de parler du “karma” sans se référer à l’esprit (Chitta) car ce qui bouge, remue sans cesse (karma) et conditionne notre vécu, c’est justement l’esprit, notre esprit.

Contrairement à la croyance populaire, le Karma ne consiste PAS à subir sans broncher les conséquences d’actes posés par d’autres personnalités que la notre ayant vécues dans d’autres vies.

Le véritable karma s’écrit au fur et à mesure de notre vie, par le déroulement de nos processus mentaux et surtout, par leur contenu formel. En surveillant nos pensées et, surtout, en nous distinguant d’elles, nous pouvons transformer leur contenu et donc réécrire notre destinée.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Etre enfermé dans le monde

Quelques-uns doivent se souvenir de ce verset de la Bible dans lequel Jésus dit : « Je suis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde. » Le Maître signifie ainsi que bien que son corps puisse participer de la vie terrestre, son esprit et son cœur appartiennent quant à eux à des Mondes de Lumière. Nous pensons tous vivre «dans le monde», c’est-à-dire participer d’un monde commun à toute l’humanité. Rien n’est moins vrai !

 

 

 

 

programmeBien que nous soyons tous dans le même monde charnel grâce au corps, et que ce fait unique puisse nous permettre de nous voir, de nous rencontrer, de nous toucher et d’échanger de bien de façons, ce que nous vivons et expérimentons sans cesse découle exclusivement de notre état d’esprit général, c’est-à-dire de ce qui se trouve déjà dans notre tête.

Bien sur, nous voyons et entendons tous le même camion de pompier passer sur la route, toutes sirènes hurlantes, mais nous ne le vivons pas tous de la même manière, car chacun de nous l’interprète à sa façon. A partir d’un même évènement, il y aura donc autant d’expériences individuelles que de témoins à ce même évènement.

 

 

 

processus mentaux4Notre vécu, tout ce que nous expérimentons jour après jour, est conditionné par ce qui se trouve dans notre mental. Le rendu, c’est-à-dire ce que nous croiront ensuite avoir compris, appris ou vécu, dépendra exclusivement de nos propres limites intellectuelles et mentales.

Ajoutons que certaines émotions peuvent largement déteindre sur une expérience vécue et en fausser le véritable contenu, et donc, le bénéfice ultérieur pour nous. Il est dit que « Nous vivons ce que nous pensons » et aussi, que « Nous vivons toujours le contenu formel de nos pensées. » (Shiva Sutra)

 

 

 

En somme, puisque notre vécu et l’expérience vivante et consciente qui en découle, sont tous deux conditionnés par nos processus mentaux.

Partant, nous pourrions tout aussi bien dire que nous ne pouvons vivre et expérimenter que ce qui se trouve déjà dans notre tête et à l’intérieur de notre mental ! Autant dire que si nous ne changeons pas de contenu mental, nous reproduirons sans cesse les mêmes expériences, commettrons les mêmes erreurs et devrons nous limiter aux mêmes réussites !

 

 

 

 

ordinateurComparons un moment notre matériel mental avec un ordinateur. Le contenu de l’ordinateur ne variera pas aussi longtemps que celui qui l’emploi n’effacera pas certains programmes et n’en rajoutera pas d’autres. A chaque fois que vous allumez votre ordinateur, vous ne pouvez pas vous attendre à y trouver des programmes nouveaux, n’est-ce pas ? Et à un moment donné, le contenu de votre disque dur d’ordinateur vous donnera la mesure exacte de votre «champs de conscience» et des capacités qui s’y rapportent.

Alors nous pourrions tout aussi bien prendre exemple sur le Maître Jésus et participer activement à la vie de ce monde sans pour autant en faire partie.

 

 

 

Entendez par là que tandis que notre corps participe à la vie sociale, notre véritable Essence Spirituelle (Soi) continue de vibrer sur une fréquence qui est la sienne propre ainsi que celle de tous les êtres illuminés de l’univers.

Mais avant ceci, il faut examiner une double problématique : Comment faire pour ne plus appartenir corps et âme à ce monde ? Comment faire pour changer de monde et partager celui des Anges et des dieux ?

 

 

 

 

MondesAvançons logiquement et sans paniquer ! Tout d’abord, qu’est-ce qu’un «Monde» ? C’est un état d’esprit général qui est partagé par des milliers voire des millions de personnes. Toutes ces personnes pensent de concert et forment ainsi «un monde spirituel», c’est-à-dire un espace conscient collectif dans lequel il est possible de se comprendre et de ressentir les mêmes émotions.

 

 

 

Sur cette planète, il existe plusieurs «mondes» qui cohabitent plus ou moins car Mondes2certains ignorent totalement les autres tandis que quelques-uns ont espoir de détruire quelques autres ! L’un des mondes le plus «peuplés» est bien entendu ce que je vais appeler ici «le monde de la facilité» (et je suis poli, n’est-ce pas)

 

 

 

 

Monde socialDans ce monde là habitent toutes celles et tous ceux qui ont peur de s’assumer, d’exister seuls et par leurs propres moyens et qui seraient terrifiés si on venait brusquement à les trouver… «Différents» ! Vous aurez compris qu’il s’agit là du monde social usuel et bien pensant, rassurant jusqu’aux chaussettes et totalement soporifique pour la Conscience Intérieure (Soi)

Commençons par répondre à la première question de la double problématique évoquée plus haut : Comment faire pour ne plus appartenir corps et âme à ce monde ? La réponse pourrait sembler évidente :

«En ne pensant plus de la même façon !»

 

 

 

mettre en applicationCertes ! Mais entre le dire et le mettre en application, il y a tout de même un pas à franchir qui coûtera quelques menus efforts. Ces efforts, afin de ne pas s’éparpiller (se disperser mentalement), consisteront à observer tranquillement les autres, ceux qui pensent comme nous, ceci afin d’apprendre à ne plus penser… Comme eux !

La méthode est ludique en plus d’être essentiellement pratique, car il n’est pas aisé de pouvoir s’observer soi-même sans a priori et avec ce recul nécessaire à une vision la plus objective qui soit. En observant les gens vivre et réagir, parler et se taire, nous retrouvons le chemin de notre propre façon de penser et réalisons, à quel point nous pouvons tous être semblables, du moins en esprit.

 

 

 

 

Un autre regard sur le mondeUne fois la «mauvaise façon de penser» découverte et dénoncée, il nous reste à mettre en place le nouveau paradigme, le nouveau monde ! A ce point, on pourrait fort bien imaginer que c’est là que le bât blesse… En effet, si nous avons eu tout loisir d’observer «ceux qui pensent comme nous», comment ferons-nous pour observer «ceux qui ne pensent pas comme nous» ?
Que savons-nous, au juste des gens qui diffèrent à ce point de notre état d’esprit actuel qu’ils en deviennent «invisibles à nos yeux» ? (incompréhensibles.)

 

 

 

 

CorrespondanceC’est ici qu’une Loi spirituelle va nous devenir fort utile et nous apporter un concourt sans lequel notre action pourrait très certainement être vouée à l’échec. Cette Loi implique que selon notre état d’esprit «noyau dur», nous attirons immanquablement à nous toutes formes mentales et germes de pensées probables qui CORRESPONDENT à ce noyau spirituel. Qu’est-ce que ce noyau spirituel ? Il représente notre volonté individuelle de penser comme ceci plutôt que comme cela. C’est en somme le majordome de tous les états d’esprit probables. Or, que ce passe-t-il tandis que nous désirons penser autrement ? Notre noyau spirituel se dépolarise et devient «open» ! Forcément, il représente la volonté de penser autrement, mais aussi l’ignorance même de cet autrement !

 

 

 

changer-transformer8Du coup, une foule de pensées nouvelles et enrichissantes se proposent à ce noyau dur, un peu comme lors d’une audition pour «la nouvelle star» ! Et c’est à partir de ce noyau spirituel, c’est-à-dire de notre volonté de changer de monde, que toutes ces auditions seront passées ! Et attendu que l’idée première est de nous améliorer, c’est surtout des chants novateur et bien plus beaux qui ont le droit et le pouvoir d’arriver près de notre noyau spirituel pour une audition d’essai.

 

 

 

Serge Baccino

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Je n’ai pas su quoi répondre

agression verbaleIl arrive souvent qu’une personne qui sort d’une discussion un peu « animée » se dise, confuse : « Je n’ai pas su quoi répondre… Je suis resté con devant les propos de untel… » Sans doute avons-nous tous connu ce sentiment désagréable de regret à l’idée de ne pas avoir su quoi répondre à une personne qui nous a sauté dessus et nous a craché son agressivité ou sa jalousie à la face.

 

 

 

Prenons le problème à l’endroit, et plutôt que de se demander « quel est mon problème ? » demandons-nous plutôt :
« Pourquoi n’ai-je pas compris plus tôt ce qui se passait en fait ? »  Nous faisons souvent partir nos réflexions de deux prémisses erronées. Il n’est donc pas étonnant que nous soyons confus ensuite et sans plus de solution qu’auparavant ! Deux prémisses erronées disais-je ? Oui.

 

 

 

La première consiste à croire « qu’il nous arrive quelque chose à nous » (c’est-à-dire que la discussion préalable nous concerne et nous implique totalement et forcément.)

La seconde, bien plus grave, consiste à croire que « puisque nous avons un problème, nous devons le régler » (Cela, c’est l’effet espéré par votre agresseur verbal.)

 

 

 

premisseVoyons de plus près ces deux fausses prémisses, car si nos processus mentaux se fondent sur des bases erronées, il y a fort à parier que c’est toute notre façon de penser et de considérer la vie qui sera tôt ou tard à réformer. Comme nous le savons déjà par d’autres articles, une personne qui nous saute « sur le lard » sans crier gare en essayant de nous convaincre que nous avons un problème, est avant tout une personne qui est consciente d’avoir un problème elle-même qu’il lui parait urgent de refiler à autrui !

 

 

 

 

intimidationAutant dire que c’est cette personne qui est en état de faiblesse psychologique ou « en danger », et non pas vous. C’est donc à elle qu’il appartient de se démerder comme une grande afin de régler ce problème qui est le sien. On nomme cette tentative d’impressionner une personne en lui envoyant brusquement une foule d’informations négatives et un brin agressives au visage, un « Putsch psychologique. » Il s’agit d’un moyen employé par les personnes faibles et qui ont besoin d’énergie (ou d’aide mais trop orgueilleux pour en réclamer) de tenter d’impressionner quelqu’un, une bonne fois pour toutes, ceci afin d’avoir un ascendant psychologique sur ce dernier.

 

 

 

 

agression verbale10Revenons à notre sujet premier… Une personne vous agresse verbalement et vous ne savez pas quoi lui répondre, alors vous l’écoutez simplement, un brin interloqué tout de même. Et, tout naturellement, vous vous sentez mal ensuite et culpabilisez à l’idée d’être passé pour un âne, car vous n’avez rien trouvé à redire ou à rétorquer à cette personne sur le moment. Le pire pour vous, c’est que c’est APRÈS que vous viennent toutes sortes de répliques savoureuses dignes d’un Sacha Guitry !

 

 

 

 

rester zen5En réalité, vous avez juste zappé deux infos TRÈS importantes : La première, c’est que ce qui vient de se passer ne vous concerne en rien, et c’est d’ailleurs pour ça que vous n’aviez rien trouvé à répondre à l’agresseur ! La seconde, c’est que pour avoir à répondre quelque chose, il vous aurait fallu connaître par avance toute cette merde qui stagne dans le mental de votre agresseur et donc, avoir un esprit qui vibre à la même fréquence que le sien !

 

 

 

Art de se taireMoralité, le fait de ne rien trouver d’intelligent à répondre, dans ce cas, est une preuve non seulement que vous n’êtes pas concerné (votre Soi serait au courant, il me semble) mais de plus, c’est aussi une preuve que vous ne pouvez pas (ou plus) avoir un esprit qui vibre sur une fréquence aussi basse et aussi négative ! N’est-ce pas plutôt valorisant, quand on y songe ? Voilà, j’espère avoir été assez clair et précis pour tous ceux et toutes celles qui vont pousser un grand soupir de soulagement en apprenant aujourd’hui que ce qu’ils prenaient pour une tare ou une faiblesse inqualifiable, était en fait une bénédiction, une solution et une preuve éclatante de maturité spirituelle. Smile

 

 

 

Serge Baccino

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Plus grand si plus petit

 

Plus grand si plus petit

 

 

relationnelL‘un des états d’esprit morbides et hautement destructeurs qui naquit en Atlantide, lors de la quatrième et dernière période avant sa destruction finale, se retrouve à nouveau et largement incarné à notre époque. Cet état d’esprit pourrait être résumé ainsi : « Je serai plus grand si toi tu diminues. »
Lorsqu’une personne, consciente de la petitesse de ses actes et qui s’est identifiée complètement à ses processus mentaux, s’aperçoit qu’elle régresse et diminue, cela au point de ne plus pouvoir s’élever de nouveau et par ses propres moyens, un réflexe animique (de l’âme) la pousse à abaisser les autres, cela dans le but immature de paraître moins « bas« , cela en faisant paraître moins « haut » les autres (ou un autre en particulier.)

 

 

 

raler-familleAbaisser autrui afin de paraître soi-même moins bas… Si on prend le temps d’y réfléchir, le seul fait de chercher à minimiser la valeur d’autrui afin de tenter de masquer son éventuelle médiocrité, suffit à démontrer que la personne est hautement consciente de la qualité de son état d’esprit. Du coup, on peut se demander pourquoi elle n’use pas de cette énergie gaspillée dans l’espoir de discréditer autrui, pour se créditer de nouveau ! A moins que l’infortunée personne soit persuadée, dans son for intérieur, de son incapacité à se réformer elle-même ? Certains psychologues de la dernière heure ont essayé de voir, dans ce comportement d’une élégance redoutable, une sorte d’appel au secours.

 

 

 

 

attirer l'attentionSelon eux, la « victime » chercherait, en abaissant autrui, à attirer son attention afin de recevoir de l’aide, mais sans avoir à subir l’humiliation de la réclamer directement et donc, de se sentir ensuite redevable… Même si cette tentative d’explication pouvait être un tant soit peu fondée, il est intéressant de noter au passage que le simple fait d’accepter cette version suffit déjà à la justifier, et donc à rendre recevable un comportement hautement négatif et destructeur, au niveau social.

En fait, et plus prosaïquement, les personnes qui se comportent ainsi font office de support vivant et conscient à l’un des grands « Démons » de l’humanité (états d’esprit destructeurs) et ne sont là que pour essayer de mettre un terme à ce genre de processus mentaux, et non afin de le cautionner définitivement.

 

 

 

 

 

jalousie2L‘âme d’une personne profondément jalouse, envieuse et qui n’hésite pas à détruire le Beau de peur de ne pas pouvoir le posséder, ne cherche pas à être aidée dans cette entreprise mais, bien au contraire, à être mise dans l’incapacité absolue et définitive de dynamiser un peu plus ce schéma compulsif. Plus simplement, ceux qui sont venus pour présenter cet état d’esprit à l’humanité, sont venus pour que leur âme (ce qui les anime, donc) soit « lavée » de cette tache immonde, et non pour qu’elle soit confortée. Comme le disait un Maître :
« Chaque fois que vous excusez le mal sans broncher, vous le cautionnez et invoquez la présence d’un ennemi qui aura votre peau tôt ou tard… »

 

 

 

manque de chanceSongez à toutes ces personnes qui disent :
« Moi j’ai pas de chance; j’attire toujours les gens médiocres ou méchants qui cherchent à me nuire et qui jalousent mon travail, ma réussite… »


Dans les semaines à venir, prenez soins d’observer autour de vous et essayez de découvrir si ceux qui disent du mal des autres dans leur dos ont à cœur de rétablir la vérité ou bien de faire descendre une chose qui leur rappelle un peu trop le fait qu’ils se tiennent eux-mêmes à genoux tandis que d’autres se tiennent seulement droit et sur leurs deux jambes.

 

 

 

Serge Baccino

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Deux écoles de pensée

Orient-OccidentJ‘ai envie de vous parler de deux écoles de pensée qui sévissent au sein de l’ésotérisme. Je vais essayer de résumer et de faire simple car le sujet est assez subtil et, d’habitude, seuls les membres les plus avancés de certaines écoles initiatiques – du moins les quelques rares qui dispensent encore un enseignement de valeur – en discutent entre eux et sous le manteau (« Sub Rosa », comme disent certains), comme s’il s’agissait d’un sujet pestiféré !

 

 

 

esprit universelSelon la première école de pensée (ou tendance) l’homme n’aurait pas « un esprit » mais se servirait « de l’esprit » pour penser. Comprenez que selon cette tendance ou école, le cerveau de l’homme agirait comme une sorte de poste récepteur et n’aurait donc pas d’esprit personnel mais se servirait, pour penser, de l’esprit universel (le même pour tous, donc.) A partir d’une telle façon de concevoir l’esprit, il devient évident que l’homme qui a des problèmes, des défauts, etc., est simplement un homme qui conserve son attention consciente polarisée sur une « région » de l’esprit universel dans laquelle se trouvent inscrits des processus mentaux qui entraînent de la souffrance pour soi et/ou pour autrui.

 

 

 

Les défenseurs de cette première école (surtout issus de la pensée orientale) préconisent donc de ne plus conserver notre appareil récepteur mental (notre cerveau) « branché » ou « orienté » vers ces émissions d’ondes spirituelles morbides, mais de l’orienter vers une autre région de l’espace spirituel commun (Inconscient Collectif) et ce, afin de capter d’autres processus mentaux qui seront, sinon contraires aux premiers, du moins bien plus heureux ou simplement plus adaptés à nous.

 

 

 

Pour résumer, cette première école part du principe que même si l’on a fait des conneries ou que l’on a été méchant, cruel envers soi ou envers les autres, puisque RIEN n’est conservé ou mémorisé dans un esprit qui serait « nous » ou « à nous », il suffit de changer d’état d’esprit et le tour est joué ! Les erreurs commises resteront donc « suspendues » au sein de l’esprit universel, c’est à dire à l’état potentiel et donc, ne seront plus employées ou « réactivées »

 

 

 

 

La seconde école se marre comme une bossue à l’énoncé de cette version.
Pour elle, il existe bien un esprit universel auquel nous sommes tous reliés, que nous en soyons conscients ou non, soit ! Mais lorsque l’homme se sert de ce même esprit universel pour penser des conneries, il devient responsable, au même titre que tous les autres, de tout ce qu’il a écrit en esprit et dans son mental. Car ce qui est écrit spirituellement par un être demeure bien dans l’esprit universel, à l’état potentiel, mais également dans son mental, à l’état avéré ou actif. Il ne peut se soustraire à sa pensée qui s’est incarnée dans ses cellules mêmes.

 

 

 

 

De fait, et toujours d’après cette seconde école de pensée, il est inutile voire immature de dire que le fait de « ne plus penser au mal » suffit pour nous en guérir, ou même, que le fait de « penser positif » suffit à effacer le négatif préalablement engrangé. Tout ceci est un leurre de l’ego. Cette seconde école donne un exemple concret, développé ci-dessous.

 

 

 

 

tacher le tapisvous êtes chez un ami et en buvant le café, vous tachez son beau tapis Persan. Allez-vous fuir et « ignorer » l’incident afin que le tapis se nettoie tout seul ou nier l’incident et positiver afin que votre maladresse soit effacée de la conscience universelle ? Si des pensées récurrentes vous obsèdent, allez-vous feindre d’ignorer leur existence en attendant qu’elles disparaissent toutes seules, sans chercher à comprendre d’où elles proviennent et pourquoi elles vous obsèdent ainsi ?

 

 

 

verre sale

 

On aura compris que pour cette seconde école, il n’est pas question de verser de l’eau pure dans un verre sale dans l’espoir que le propre lavera l’impur.

Mais au fait, et vous, de quelle école êtes-vous ?

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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L’Art de la non-concertation

On nous a appris, à l’école, au sein de notre famille biologique ou même ailleurs, que nous devions toujours tenir compte de l’avis des autres, car ce dernier pouvait nous enrichir, voire nous démontrer que nous n’étions pas dans la vérité. Mais comment être « dans la vérité » ? Et de quelle vérité parlons-nous, puisque ceux qui réclament que nous les concertions sont ceux-là même qui nous diront, la bouche en cœur, que ce que nous disons consiste en « notre » vérité, et non en « La Vérité » ? On se demande si cette sagesse est unilatérale ou si elle concerne aussi ceux qui refusent notre vérité sous le prétexte (valable par ailleurs) qu’elle ne peut concerner que nous-mêmes !

 

 

 

croyances2Ainsi, il est une croyance qui consiste à dire qu’en écoutant les conseils des autres, leur vérité, en somme, nous pouvons faire évoluer la notre, voire l’épouser carrément pour peu que cette vérité soit jugée supérieure à la notre. Seulement voilà : la vérité, notre vérité, correspond exclusivement à ce que nous sentons.

Ce n’est pas un matériel intellectuel mais une perception animique (de l’âme) directe. Ce que nous sentons comme étant vrai (car c’est vrai que nous sentons ce que nous sentons vraiment) provient en droite ligne de nos processus mentaux. Tel que nous pensons, nous sentons.

 

 

 

Si nous « épousons » une autre vérité que la notre, c’est à dire si nous essayons de nous unir à un ressenti qui ne provient pas de notre état d’esprit individuel, nous faussons le « Jeu de l’âme » et semons une confusion terrible dans notre mental. Voyez tous ces jeunes « Bac + quelque chose » qui ont appris tant de choses « véridiques » mais qui, à présent, sont paumés et ne savent que faire de cette vérité proposée en intraveineuse durant des années… Sont-ils plus heureux, mieux armés contre la vie et ses dangers ? Savent-ils mieux ce qu’ils sont vraiment, ce qu’ils veulent être et où ils se dirigent ?

Lorsque nous suivons notre ressenti, c’est à dire notre vérité, nous sommes alors capables de vérifier si cette vérité correspond bien à l’actualité et si elle n’y correspond pas, nos « erreurs » deviennent alors cette expérience qui nous permet de retoucher au coup par coup notre état d’esprit général.

 

 

 

Mais si notre vérité provient du ressenti d’une autre personne (ou d’un groupe quelconque) alors nous ne pouvons plus rectifier notre état d’esprit, car nous ne savons plus à quoi correspond ce que nous avons senti. On ne peut rien apprendre du ressenti d’autrui. En somme, épouser une autre sensibilité que la notre revient à commettre un adultère spirituel (voir le commandement Biblique correspondant et méditer sur son sens psychologique premier et profond.) Ceci pour en venir à un sujet de plus en plus d’actualité.

 

 

 

En lisant les spiritualistes les plus en vue (et donc réputés) de notre époque New-Âge, il paraît évident que l’effort est placé sur cette volonté compulsive de réunir la science et la spiritualité. Plus aucun spiritualiste ne semble pouvoir dire ou écrire quelque chose sans essayer de tracer un parallèle ou un lien avec quelque découvertes scientifiques à la mode (Du genre physique quantique, Théorie des cordes, etc.)

Or, un scientifique PENSE comme un scientifique et RESSENT comme un scientifique, et un spiritualiste PENSE et RESSENT comme un spiritualiste.
Leur mode de perception est donc nécessairement différent et leur vérité, issue de leur ressenti respectif, peut parfois être diamétralement opposée.

 

 

 

fausse scienceCette manie de vouloir à tout prix « faire scientifique » agace profondément les véritables scientifiques et je les comprends fort bien. Je serais également très agacé à leur place. Selon la plupart des scientifiques qui n’ont rien à foutre de l’esprit et de Dieu, vouloir à tout prix « faire scientifique » n’est pas une marque de sérieux mais, au contraire, une preuve supplémentaire de charlatanisme. Je cautionne l’idée.

 

 

 

charlatansEn effet, quand on veut vendre sa sauce bon marché, on colle sur le pot l’étiquette d’une marque célèbre pour être certain de l’écouler. De toutes façons, cet état d’esprit est profondément hypocrite, car les spiritualistes pensent tous (au moins en secret) que les scientifiques sont arrogants et se prennent pour Dieu, tandis que les scientifiques pensent OUVERTEMENT que les spiritualistes sont des charlots qui feraient mieux de retourner à l’école et de laisser s’exprimer « ceux qui savent. »

 

 

 

singe-origineAvouons que sur ce coup, les scientifiques, même si c’est exact qu’ils sont parfois bornés et orgueilleux, sont en tout cas plus honnêtes et francs que ceux qui ne rêvent que de les singer. Pour eux, pas question de coucher avec les charlatans et je le répète ici, sur ce point, je leur donne entièrement raison ! Cette manie de « scientiser » l’esprit pour le rendre plus crédible (ou « vendable« ) auprès des matérialistes convaincus, est semblable à cette ânerie qui consiste à vouloir rendre la femme « égale de l’homme« , alors qu’il n’est question en fait que d’équité sociale et de droits civiques. Deux notions tout à fait respectables, bien évidemment.

 

 

 

A présent, soyons un peu plus vicieux et polissons… Imaginez qu’un jour nous ayons tous, d’un seul coup et en une seule journée, la preuve formelle que la science améliore le confort matériel de l’homme mais abruti totalement son esprit…

 

 

 

abrutissement collectif

Si les spiritualistes ont réussis à fusionner avec les abr… les scientifiques, alors ils doivent partager la responsabilité de l’abrutissement collectif, puisqu’ils tenaient tant à partager leur état d’esprit et donc, leur vérité.

Par contre, s’il est prouvé que la science est sans conscience et n’est en fait qu’une profonde ruine pour l’âme, alors les spiritualistes reçoivent enfin leur plus grande récompense et peuvent pardonner tout le mal que la science leur a fait, durant des siècles.

 

 

 

singe2Quand on ne peut vaincre un ennemi, on l’épouse ? Certainement pas, car dans les deux cas, on reste concentré dessus et on lui offre une énergie inutile dont on aurait bien besoin soi-même. De même, s’il était prouvé un jour que la spiritualité est la seule science réelle de l’univers, alors si les deux ont fusionné, la science aura le droit de se pavaner et profiter des lauriers mérités de la spiritualité. Ceci serait profondément injuste pour tous les spiritualistes de l’histoire du monde qui donnèrent leur vie pour que les « savants » puissent continuer à manipuler les foules déjà bien abruties par les Religions prétendument « officielles. »

 

 

 

 

scienceBien, et si c’est l’inverse ? Si la Science réussi à prouver que la Spiritualité est une grosse merde fumante, pas même capable de servir d’engrais à nos champs de betteraves ? Eh bien ! Il adviendra alors de ce que les scientifiques, actuellement, sont persuadés qu’il ne peut qu’advenir tôt ou tard : que la Science est la seule et unique façon d’expliquer Dieu.

 

 

 

 

Serge Baccino

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