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Conscience d’acte et conscience de sa propre valeur

Conscience d’acte, conscience de sa propre valeur…

Il semblerait que l’une des plaies de notre société moderne soit la perte de certains repères fondamentaux. L’un de ces repères psychologiques fondamentaux est le sens de notre valeur personnelle. Si nous ignorons notre valeur réelle, nous ignorons du même coup quelle peut être notre place légitime au sein de la société en général.

En clair, les gens ont perdu le sens de leur valeur véritable. Ils ne savent plus ce qu’ils valent vraiment ! Du coup, soit ils se surestiment, soit il se placent volontiers plus bas que terre. Cela se manifeste d’une manière tristement évidente au niveau de la jeune génération.

Et bien que chaque jeune y réagisse soit en argumentant sans cesse sur sa valeur présumée, soit en accusant autrui de ne pas accepter de la reconnaître, le résultat est le même en fin de compte : De nombreux jeunes sont devenus déprimés, paumés et prêts à se vendre au plus offrant, telles de vulgaires marchandises comestibles.

Voir à ce sujet le succès hautement suspect des « Reality shows » et autre « Stars académies » ou la prostitution morale est de rigueur.

Nous pourrions argumenter sans fin au sujet des « responsabilités » qui incombent à nos dirigeants qui ont le pouvoir décisionnel et ont installé les diverses méthodes d’instructions académiques imposées dans nos écoles laïques. Mais cela ne ferait que compliquer le problème et ne nous offrirait pas pour autant un moyen rapide et efficace de nous extraire de ce marasme définitivement installé par ailleurs.

 

Notre but n’est pas de rechercher des coupables pouvant encore plus nous DÉRESPONSABILISER : notre propos et de comprendre réellement ce qui nous arrive puis d’y remédier du mieux possible et… Au plus tôt.

Que dit l’ego d’une personne complexée ou qui ignore totalement sa valeur, cela au point d’avoir recours au jugement d’autrui afin de pouvoir la définir ?
Il dit à peu près ceci :

« Tu ne vaux rien, tu es une vrai merde, le sais-tu seulement ? »

Pour compenser cette affreuse prise de conscience, ce sentiment écrasant de nullité, le « Moi-Idéalisé » arrive au galop et se met à claironner :

« Faux ! Si seulement on t’offrait une chance de prouver ta valeur, tu pourrais alors montrer à la face du monde qui tu es vraiment ! »

Bien entendu, ces termes ne font que renforcer plus encore le sentiment de dépendance à autrui (« Si seulement on t’offrait une chance…« )

Les moins atteints ignorent simplement leur valeur et n’attendent que certains indices positifs -et bien évidemment EXTÉRIEURS- pour réussir à compenser cette absence d’informations qualifiantes à leur propre sujet.

 

Mais la plupart des gens n’ont pas cette « chance » et ce qu’ils sentent, à chaque minute de leur vie, est hélas bien trop puissant et surtout précis pour leur laisser la moindre chance de ne pas bien capter le message.
Et ce message est celui-ci :

« Tu es une merde, voilà tout ! »

Essayons de comprendre tout d’abord l’origine de ce sentiment affreux et terrible à porter une vie durant. Nous n’évoquerons ces origines que très brièvement, car ce sujet est traité ailleurs dans un autre article qui lui est consacré.

Au départ, l’enfant doit obéir à ses parents, cela est un fait évident pour chacun de nous. Que cette obéissance découle d’une façon « légitime » de penser ou que ce soit « pour le bien de l’enfant » (sic), force nous est de constater que peu importe le motif et l’état d’esprit à la base du fait, un enfant n’est pas libre de penser et d’agir comme il le souhaite : il doit obéir à ses parents, un point c’est tout.

Fort de cette prémisse, il est dès lors plus facile d’avancer logiquement et de définir l’origine de ce manque de confiance en soi qui cède rapidement la place à la perte totale du sentiment de notre valeur personnelle.

Si l’enfant doit « répondre » aux attentes (légitimes ou pas) de ses parents, il devra du même coup dépendre également de ces derniers pour savoir si son comportement correspond vraiment à leurs attentes. (« Tout est double« )

 

Du coup, l’enfant passe sous la double tutelle mentale et émotionnelle des parents, car ses pensées et ses sentiments découleront désormais de sa capacité à satisfaire l’état d’esprit de ses géniteurs.

L’enfant commence alors à demander :

« Vous, là, dehors, dites-moi vite ce que vaut mon comportement, car j’ai besoin de vous pour le savoir ! »
Avec les années, l’habitude sera installée et deviendra une seconde nature.
L’adulte aura besoin du regard d’autrui pour connaître sa valeur véritable, c’est à dire sa capacité à répondre aux exigences quelques peu tyranniques de notre société et des olibrius qui la composent gaiement.
Cela, c’est l’origine, OK ?

Voyons à présent ce qui peut se passer « en profondeur » c’est-à-dire dans la conscience intime d’une personne d’âge mûr (après la trentaine, donc)

Nous savons déjà que les plus jeune se contentent soit de souffrir en silence (et de se droguer ou « d’inexister » avec une application louable), soit de se transformer en excités de première, capables de camper toute une nuit sur un trottoir et par un froid d’hiver et ce, dans le seul espoir d’être accepté aux présélections de « la Star ‘AC. »

 

Nous savons ce que recherchent ces jeunes gens : le sentiment de leur valeur.  Mais ils le cherchent là où il ne se trouvera jamais. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils le cherchent encore, à l’orée de la trentaine d’années.

Pour les plus âgés, la chose est un peu différente. Leur expérience vivante a eu le temps linéaire de leur démontrer que l’extérieur et les autres ne semblaient pas posséder ce qui leur manquait si cruellement.
Leur Quête change alors de direction : ils vont visiter un peu leur intérieur à la recherche de cette fameuse valeur. Bien que certains ne le fassent pas, nous sommes bien d’accord là dessus. Je ne m’arrêterai qu’à des généralités, seul compte l’état d’esprit et non le nombre exact de ses représentants.

Bien évidemment, il ne la trouvent pas plus « au-dedans » qu’au dehors.
Mais n’allons pas trop vite et essayons de comprendre pourquoi.

 

Certains, supposant s’y être mal pris, vont alors se tourner vers la spiritualité : les moins chanceux vont devenir… Bouddhistes !
(Non ! Je déconne, respirez ! lol) Les plus futés se tourneront plutôt vers l’ésotérisme puis, rapidement, vers la forme de psychologie transpersonnelle qui semble lui être intimement liée.

C’est à ce stade que nous voyons débarquer de nouveaux « chercheurs de Lumière » sur un forum de spiritualité quelconque.
Grâce à ces nouveaux outils, -du moins lorsqu’ils ne se sont pas perdus carrément en cours de route à la recherche d’eux-mêmes- voici nos chercheurs tous beaux et propres sur eux et occupés à apprendre des techniques efficaces censées leur permettre de s’intérioriser plus encore, cela au point d’atteindre, tôt ou tard, les premières strates de leur subconscience.

Et que trouvent-ils dans ces mêmes strasses premières ?
La preuve formelle que si, à l’origine, d’autres qu’ eux étaient responsables de leur dépendance, ils sont devenus désormais responsables de leur penchant naturel à demeurer dépendant d’autrui !

Il est en effet plus pratique d’attribuer la cause de nos échecs à l’incompétence d’autrui et de s’attribuer les mérites de tout ce qui ressemble de près ou de loin à une forme quelconque de réussite.

Cela, c’est la première chose qu’ils découvrent et, en général, la plupart font un peu la grimace et rient jaune mais se prétendent disposés à poursuivre leurs investigations et même à se déguiser en spéléologues de l’âme, si besoin est !

Mais là où leur enthousiasme chute comme un avion dont les moteurs se serraient brusquement arrêtés de fonctionner, c’est lorsqu’ils atteignent la couche subconsciente dans laquelle se trouvent enregistrés les actes qui découlent de leur propre façon de penser en tant qu’adulte libre et responsable !

Et là, c’est la catastrophe ! Non pas parce que ce qu’ils découvrent alors est horrible ou est « impossible à imaginer » au préalable mais bien et au contraire, parce que ce qu’ils découvrent est d’une logique effroyable, car incontournable et absolue. Et ce qu’ils découvrent pourrait se résumer ainsi :

« Ta valeur dépend de la valeur de tes pensées et des actes qui en découlent : si tu n’as pas conscience de ta valeur, c’est que tu ne poses jamais aucun acte de valeur. Et si tu as le sentiment d’être une merde, c’est parce que tu te conduis comme si tu étais effectivement de la merde ! »

Comme vous pouvez le constatez, c’est à la fois simple, logique, rationnel et surtout, sans pitié ! Ainsi, ceux qui n’ont aucune conscience de leur valeur sont aussi et surtout ceux qui « ne se mouillent jamais » et n’ont encore rien fait qui puisse avoir de la valeur.

Ils ne sont pas « moches » : ils sont… Rien du tout !  Leur Tiédeur naturelle fait que par peur de passer pour des cons ou par honte d’assumer d’éventuels échecs, ils n’ont encore rien fait de notoire et qui soit susceptible de les informer sur leur valeur véritable. Vous captez l’idée ?

OK, Mais pour les autres, alors ? Est-ce à dire que si je me sens moche, c’est parce que… Je le suis en vérité ? Oui et non !
(J’adore écrire ça, les apparents paradoxes me font jouir.)

Oui, si vous avez commis l’erreur de VOUS IDENTIFIER à vos processus mentaux de merde (en Français dans le texte)
Non, si vous comprenez que vous n’êtes pas ce que vous pensez mais celui qui pense toutes ces choses merdiques au possible !

En clair, c’est votre état d’esprit qui est merdeux, pas vous.
Vous suivez toujours ou vous êtes déjà évanoui d’horreur ?
Pour ceux qui n’ont pas encore succombé, nous poursuivons gaiement.

 
Seconde partie

 

Dans la première partie de cet article, nous avons appris qu’il existe deux types d’individus incapables de définir avec quelque exactitude leur valeur :

1. Ceux qui ne ressentent rien, car il n’existe en fait rien à ressentir à ce propos, et qui devraient apprendre à se mouiller un peu, à « prendre des risques » et, en un mot, qui devraient commencer à se mettre à VIVRE pour de vrai, et non pas seulement « en esprit » (ou dans leur imagination débordante.)

2. Ceux qui se sentent étrangement merdeux ou moches et qui, en fait, se servent de processus mentaux si négatifs ou destructeurs (égoïsme, rancune, jalousie, etc.), qu’ils ne peuvent avoir un autre ressenti que celui qui est présentement le leur. (Relisez, au cas ^^)

Dans le premier cas, il existe un vide à combler pour prendre conscience de sa valeur. Dans le second cas, il serait temps de transformer son état d’esprit général, cesser de faire des choses moches pour se sentir enfin quelque peu valeureux, en somme.

Inutile de dire ici que ceux qui se découvrent appartenir à la seconde catégorie se dépêchent de se trouver des justificatifs ou de mettre en doute le degré d’exactitude de leur découverte !
Bien que de se contenter de nier le mal ne le transforme pas en bien pour autant, mais bon, c’est « humain« , il paraît…

Mais une fois le premier moment de découragement passé et si la colère ne prend pas le dessus sur le bon sens, la personne met son mouchoir là-dessus, comme on dit (elle ne s’y attarde pas) et passe courageusement à la seconde étape, la seule qui coûte et qui consiste à se réformer complètement.

C’est d’ailleurs à cette fin que les psy éso ont mis au point le fameux P.R.P. ou Processus de Réforme Psychologique.

Grâce à cette technique, une personne apprend lentement mais surement à inverser les processus mentaux entérinés dès la prime enfance.
Elle apprend à obéir à ses besoins naturels, à sa nature la plus authentique (même si jugée moche), ceci afin de réapprendre à S’ASSUMER totalement et à retrouver le goût de l’effort personnel, seul garant officiel du sentiment véritable de notre valeur à tous.

A l’évidence, si vos pensées et vos actes sont ceux d’un animal sauvage, vous ne pourrez pas vous ressentir comme étant un saint homme ! Mais le but n’est pas de se flatter ou de devenir un surhomme : le but est de redevenir responsable de ce que nous sommes et des sentiments qui en découlent.

Car peu importe qui vous pensez être en ce moment :

Si vous n’êtes que le pâle reflet de votre éducation, alors vous n’existez même pas encore !
Essayez de le comprendre vraiment, complètement et une fois que vous aurez dépassé le stade bien compréhensible de tous les « Oui, mais… », (lol)
venez en discuter avec moi. En psy éso, on ne paye jamais « pour voir » !

Je vous attends avec vos questions, commentaires ou avis personnels.

N’hésitez pas, personne ne mord sur ce Blog 🙂

 

 

Le Détachement Spirituel

LE DÉTACHEMENT

 

 

Ou comment commencer à prendre possession de son esprit après dix minutes de lecture !

 

 

Les spiritualistes modernes ont une compréhension désastreuse de ce concept ésotérique. Que signifie ce terme « détachement » ? Et de quoi donc devrions-nous nous détacher ?
Du bonheur ? Du plaisir ? De l’argent ? De tout ce qui rend la vie terrestre supportable une fois qu’on y est ?

 

 

Un bien qui nous ferait du mal ?

 

 

N‘avez-vous pas la sournoise impression qu’on vous demande de vous « détacher » de tout ce qui est agréable et désirable ?
A moins qu’il ne nous faille vous détacher de tout ce qui provoque de la souffrance ? Tiens donc ! Et qu’est-ce qui provoque de la souffrance ?
Réponse : L’attachement ! Ben voyons !

 

On ne sait toujours pas ce qui nous « attache » et ce qui nous « détache« , en fin de compte. Qu’à cela ne tienne : il existe des gourous, des maîtres à penser et des institutions « sérieuses » à n’en plus pouvoir qui se chargeront certainement de nous faire savoir ce que nous devons faire.

 

L’idée de détachement provient évidemment du désir de faire cesser la souffrance. Les Bouddhistes nous proposent de nous détacher du désir, qui selon eux est « à l’origine de la souffrance. » Cela sans même réaliser qu’un tel but ne peut provenir lui-même que d’un ÉNORME désir : celui de de se détacher pour faire cesser la souffrance ! Gag !

 

 

Qui est responsable de notre souffrance ?

 

 

Partons de l’idée que ce désir de « détachement » provient en droite ligne du désir (on ne peut plus légitime et humain) de faire cesser la souffrance.
Il nous reste donc à définir cette souffrance, sa cause ainsi que la méthode qui permet de s’en libérer. De quoi souffrons-nous, pourquoi souffrons-nous et comment ne plus souffrir, en clair.

 

A la première question « de quoi souffrons-nous ?« , la réponse est évidente :

De dépendance à autrui.

 

A la seconde question « Pourquoi souffrons-nous ? « , la réponse est toute aussi évidente :

Parce que nous pensons que nous dépendons des autres pour exister.

 

A la dernière question « Comment ne plus souffrir ?« , la réponse s’impose d’elle-même :

Il faut cesser de penser que nous dépendons des autres pour exister.

 

Une loi spirituelle affirme que « Tout est double et avance par paires d’opposés. » Merci de noter le fait que le contraire (ou l’opposé) de nos trois précédentes affirmations est tout aussi valable ! Nous devons aussi et absolument arrêtez de croire que les autres peuvent dépendre de nous ! Bien que la chose puisse paraître logique, il m’a semblé utile de le mentionner tout de même.  😀

 

A partir de ce point, nous pouvons déjà proposer les grandes lignes d’une méthode capable de nous libérer de la souffrance morale.
Cette méthode doit être simple et facile à appliquer.
Elle doit également être logique et s’inspirer des lois spirituelles qui ont cet avantage de ne jamais varier et d’être reproductibles à volonté.

En effet, puisqu’une loi est invariable, chaque fois que nous y faisons appel, cela donne les mêmes effets et les mêmes résultats.
Ce qui, il nous faut bien l’avouer ici, est plutôt rassurant !

 

 

Construire sur de bonnes bases dès le départ.

 

 

Pour commencer, nous pouvons poser les bases de travail et de réflexion suivantes : La souffrance est un sentiment, pas une simple idée.
Puisqu’elle peut être ressentie, c’est qu’elle n’est pas illusoire.

Notre mental ne saurait prendre conscience d’une chose qui n’existe pas et ce, au moins pour nous ! Un sentiment provient toujours d’une pensée : la pensée est donc toujours à l’origine du sentiment de souffrance.

 

De plus, les lois spirituelles nous apprennent qu’à une même pensée sera toujours attaché le même sentiment de souffrance. Par exemple, chaque fois que vous pensez à un ami décédé, vous ressentez des émotions identiques.

Chacune de nos pensées est donc reliée à des sentiments bien précis et chaque fois que nous pensons la même chose ou de la même façon, nous ressentons la même chose ou de la même façon.

 

 

Personne ne désire souffrir volontairement.

 

 

Il est clair que personne ne désire penser à ce qui le fait souffrir.
La souffrance provient donc de formes mentales « involontaires » (ou mécaniques.) Autrement dit, il nous arrive de penser sans même le réaliser et sans réussir à tracer un lien direct entre ce que nous pensons et ce que nous ressentons alors.

Toutes les pensées sont faites d’esprit : la souffrance trouve donc sa cause première dans les mouvements de notre esprit.

 

Les initiés de l’Inde affirment que ce qui nous fait le plus souffrir n’est pas vraiment la pensée en elle-même mais plutôt le fait qu’elle varie sans cesse.
Ils nomment cela « les vritti« , c’est à dire et en français, les « modifications » de l’esprit. On pourrait aussi bien dire que le fait de « sautiller » d’une pensée à une autre engendre une forme de déséquilibre mental qui nous prédispose au stress, à l’anxiété, etc.

Il a été démontré que les personnes capables de se concentrer correctement et assez longtemps sur ce qu’ils sont en train de faire, sont également celles qui sont les plus équilibrées, d’un point de vu psychologique.

 

 

L’esprit, un excellent serviteur mais un très mauvais maître !

 

 

L‘esprit peut produire des pensées mais pas des sentiments : c’est donc en l’homme (et grâce à son système nerveux) que se manifeste la sensation de souffrance. L’esprit peut produire toutes les pensées, sans distinction de formes ou de qualités : c’est donc au niveau de la conscience de l’homme que peut s’établir cette distinction (le discernement) entre les pensées qui produisent des sentiments agréables et celles qui ne donnent naissance qu’à des sentiments désagréables.

L’esprit ne veut ni ne désire quoi que ce soit. Son rôle unique est de créer, de donner forme à toutes les idées possibles et imaginables. C’est donc à l’homme qu’il appartient de choisir les créations mentales (pensées) qui lui sont le plus bénéfiques. Cela, bien évidemment, en fonction de sa volonté et de ses désirs humains. Des désirs qui sont nécessairement « légitimes » puisque ils proviennent de sa façon de penser et de sa manière de vivre.

 

Si la volonté et les désirs sont orientés vers un idéal de bonheur, la présence d’un sentiment de souffrance dans la conscience, trahit également la présence de formes mentales totalement contraires à cet idéal (croyances, superstitions.)
C’est à dire des idées, des croyances, des doutes qui sont comme autant de poisons pour le mental puisqu’ils ont le pouvoir de nier notre prétention au bonheur.

 

 

Notre conscience se résume à notre univers mental.

 

 

L‘homme ne peut être conscient que de ce qui se trouve dans son propre mental et qui est produit par l’esprit. La souffrance est donc engendrée par des formes spirituelles qui se trouvent dans le mental de l’homme, et nulle part ailleurs.  C’est donc à la personne qui souffre et à elle seule, qu’il appartient de faire cesser toute forme de souffrance psychologique.
Les « autres » n’y sont pour rien, même si, bien souvent, ils jouent le rôle, bien involontaire d’ailleurs, de « Révélateurs » de cette souffrance qui est en nous.

 

L’énergie suit toujours l’attention mentale : en se concentrant sur les pensées qui produisent un sentiment de souffrance, on leur donne plus de force et de pouvoir encore. Il est donc de première importance d’apprendre à SE DÉTACHER immédiatement de toute pensée morbide, négative et, d’une manière générale, capable de produire, dans notre système nerveux, un sentiment de souffrance.

 

 

L’origine de la souffrance : Une question de concentration ?

 

 

L‘origine de la souffrance provient donc de l’attention mentale, inconsidérément accordée à des idées négatives puis maintenue sur elles et qui contrarient l’idéal de bonheur.
Présenté autrement, si vous conservez la fâcheuse habitude de rester concentré sur une pensée négative et donc désagréable, non seulement vous lui donnez plus de force mais, de plus, vous perdez un peu de votre propre vitalité !
En effet, c’est votre propre vitalité qui vient « nourrir » vos processus mentaux ! Et c’est votre attention mentale qui « canalise » (dirige) cette même énergie vitale en direction de telle ou de telle autre pensée. D’où l’intérêt de ne se concentrer que sur des pensées ou des idées agréables et saines !

 

 

Se détourner du mal pour donner la priorité au bien.

 

 

Pour faire cesser la souffrance, il suffit donc de SE DÉTOURNER de toutes les pensées qui contrarient l’idéal de bonheur, puis de se concentrer fermement sur leur opposé direct. Par exemple, l’inverse de la tristesse est la joie.

On nomme « L’Art de la polarisation mentale » la technique qui consiste à concentrer notre attention sur quelque chose de précis (pensée, idée, souvenir, image mentale, etc.) En général, il s’agit d’une chose opposée à ce qui pourrait produire un sentiment désagréable. Ainsi, on ne se concentre pas sur l’idée d’échouer mais sur l’idée de réussite totale et définitive.

En polarisant notre attention mentale sur une idée à la fois joyeuse et positive, nous transformons complètement la fréquence vibratoire de notre mental et lui permettons de se repolariser, (de redevenir positif et donc puissant.)
Ce qui lui permet ensuite d’attirer à lui des formes mentales semblables, correspondantes ou complémentaires, selon le cas et les besoins. C’est là l’un des fondements de la fameuse « Loi d’Attraction » si médiatisée.

 

 

Quand le cinéma vient à notre secours !

 

 

Lorsque j’étais plus jeune, il me suffisait de visionner l’un quelconque des épisodes de « Laurel et Hardy » pour me bidonner comme un gros malade !
Il nous est facile de faire appel à tout média, support ou technique moderne pouvant favoriser la repolarisation mentale.

Visionner un bon film comique, aller voir un pote ou lire une blague marrante sur internet lorsqu’on n’a pas le moral, peut nous aider à le retrouver.
Se concentrer de nouveau sur l’aspect positif et heureux d’une chose, d’une condition, d’une personne ou d’un lieu, est LA SEULE MANIÈRE d’appliquer le détachement spirituel avec un maximum d’intelligence et… D’efficacité !

 

 

La formule du Détachement spirituel.

 

 

Nous voici à présent en mesure de formuler correctement notre technique appelée « détachement. » Bien que l’énoncé de la loi spirituelle qui va suivre a été largement revu et corrigé pour le rendre plus « buvable« , j’ai pris malgré tout un vif plaisir à en conserver le rythme et le souffle uniques.
Voici donc l’énoncé de la Loi qui concerne le Détachement, sous une forme moderne, plus aérée et plus en rapport avec notre mentalité d’Occidentaux.
« Le détachement consiste à se désintéresser de toutes les pensées qui produisent un sentiment de souffrance, pour orienter fermement notre attention mentale sur toutes les pensées qui génèrent le plaisir. Le plaisir est le contraire de la souffrance, et la présence de l’un de ses deux sentiments, contrarie ou annule la présence de l’autre et réciproquement. »

 

Nous avons compris, désormais, que du choix de nous concentrer sur une idée négative et triste ou sur une idée positive et gaie, dépendra notre état d’esprit du moment et, bien évidemment, notre caractère ou notre manière de nous comporter en société.

Possédant la technique, il ne nous reste plus qu’à l’appliquer avec courage et conviction ! Il serait bon de créer un mécanisme, une habitude, qui nous permettra de virer immédiatement toute idée négative et morbide de notre mental puis de la remplacer sur le champ par une idée positive et vivante.

 

 

Jouer avec les couples d’opposés.

 

 

Il suffit généralement de prendre l’exact opposé d’une l’idée qui produit des sentiments embarrassants ou morbides, pour en annuler presque instantanément les effets ! C’est presque magique !

Retenez bien ceci : Notre mental ne peut pas se concentrer sur plus d’une chose à la fois.

Ainsi, tandis que notre attention se trouve polarisée (concentrée) sur l’idée de joie, il ne nous est pas possible de penser à la tristesse et donc, de la ressentir.
L’inverse est également vrai, bien évidemment.

Nous ressentons toujours ce que nous pensons !

Et nous ne pouvons pas penser une chose et en ressentir une autre.
En résumé, la connaissance des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit, peuvent grandement nous aider à améliorer notre quotidien et, si on s’en donne vraiment la peine, peut même transformer notre vie. Si vous avez des questions ou des commentaires, je demeure à votre disposition.

 

 

 

    Serge

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