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ça a commencé !

vnz4xri9Nombreux sont ceux et celles qui, par ailleurs, ne s’intéressent ni à la psychologie ni à la spiritualité mais qui ressentent que « quelque chose se passe » voire que « quelque chose s’est déjà passé » dans l’esprit des gens.
Les plus instruits du sujet se réfèreront sans doute aux énergies de 2012 et à ce changement de paradigme qui était sensé accompagner cette date tirée du calendrier Maya (entre autre) La mode des « Apocalypses Bibliques » et autres « Centuries de Nostradamus » commençant un peu à dater, de plus en plus de personnes intelligentes et rationnelles, se tournent vers l’hypothèse d’un changement subit et radical de la mentalité humaine et ce, sur quelques petites dizaines d’années.

Il est tentant de comparer cette intuition collégiale à ce qu’ont prophétisé les anciens Mayas : Un changement si radical, sur Terre, qu’il serait comparable à la fin d’un monde » (et non à la fin du monde)

 

 

Pour qui sait observer sans craindre de se salir les yeux, il est évident que « quelque chose bouge » au sein de la conscience humaine… Évidemment, un regard plus superficiel (et surtout plus rassurant) pourra laisser croire qu’il n’existe « rien de nouveau sous le soleil » et que tout est bien sagement « comme avant et depuis toujours » Mais cette fois, ce regard de surface ne satisfait plus ceux qui n’ont pas peur d’observer la réalité en face.

Tout le monde voit ce qui est et demeure comme avant, certes, mais de plus en plus de gens voient surtout ce qui est très différent d’avant (même si certains soupirent avec nostalgie en direction de cet « avant ») Cette différence se fait encore timide, dépassant rarement les limites usuelles de notre conformisme socioculturel.

 

 

cerveau2Toutefois, si on gratte sous la croûte qui est d’ailleurs de moins en moins épaisse, on découvre rapidement des évènements qui n’entrent plus dans le cadre du « bien » ou « mal », c’est à dire qui ne réussissent plus à endormir la conscience de l’âme humaine, cela au point de lui faire prendre des vessies pour des lanternes.

Il serait fastidieux de citer tous ces petits détails qui font qu’à l’évidence, « quelque chose bouge, quelque chose à déjà bougé. » Mais pour nous qui étudions l’âme (psuke logos) qui aimons comprendre « comment ça fonctionne sous notre crâne », il est possible de dégager certains indices tout particulièrement parlant pour qui conserve le canal auditif branché sur « radio vérité. »

 

 

 

Colonnes2Il est un fait que, comme avant, cette vérité est toujours aussi désagréable à voir, à entendre puis à colporter, mais ce qui est nouveau, c’est que de plus en plus de gens commencent à s’y intéresser. Nous pouvons mêmes affirmer, après analyse des faits concrets en présence, que le changement global d’état d’esprit qui est en train de s’opérer dans la conscience de l’humanité, se scinde en deux polarités opposés en nature mais complémentaires quand aux résultats obtenus par la suite.

Il serait tentant de céder à cette facilité de lecture des faits qui consiste à scinder les gens en deux groupes distincts : ceux qui sont pour le changement et le démontrent avec brio, et ceux qui s’y opposent farouchement, le démontrant avec tout autant de conviction ! Mais cette façon de voir serait non seulement réductionniste mais de plus, complètement fausse !

 

 

 

pendule-plageIl n’existe pas, il n’a jamais existé et il n’existera jamais deux clans : Ceux qui ont raison et ceux qui ont tort !
(ou ceux dont l’âme sera sauvée, et ceux dont l’âme brûlera éternellement dans les flammes de l’enfer, pour les plus attardés d’entre nous.) En réalité et plus sobrement, nous avons ceux qui vont dans le sens du nouveau courant et ceux qui, comme toujours, préfèrent nager à contre courant de peur de perdre quelque avantage illusoire mais chèrement gagné.

Inutile d’être doué de « vue psychique » pour voir les faits : observez vos proches, parents, enfants, relations de boulot et amis (s’il vous en reste.) Observez ce qui se passe en eux, en vous et… ce que cela donne en fin de compte ! Est-il devenu difficile, pour vous, de conserver de bonnes et saines relations avec les membres de votre famille, avec vos amis, vos chefs, vos collaborateurs ? Trouvez-vous qu’il est de plus en plus difficile, pour ne pas dire mieux, de « faire semblant que tout va bien » ?

 

 

Réussissez-vous à vous trahir sans vous sentir moche immédiatement ou par la suite ? Avez-vous toujours autant envie de vous prostituer afin de « conserver des relations harmonieuses » avec les autres membres de votre « tribu » qui vous traitent, par ailleurs, comme de la merde en boîte ?

Réfléchissez bien avant de vous écrier, avec cette morgue de philosophe :

« Pourquoi, ce n’était pas déjà ainsi, autrefois ? »

Oui, bien sur, autrefois, vous viviez déjà dans le mensonge, vous faisiez déjà mine de ne voir que « ce qui va » et vous réussissiez, avec brio, à vous trahir jour après jour et à en retirer, il est vrai, quelques modestes gratifications… Mais est-ce que les choses « fonctionnent » toujours ainsi ?

Avez-vous remarqué à quel point il devient DIFFICILE de tromper son voisin, son enfant et… De réussir à se tromper soi-même « en toute impunité », comme c’était le cas jadis ?

 

 

 

se forcer a voirAvez-vous toujours autant de succès en matière d’hypocrisie, de duperie et de manipulation mentale ?
Réfléchissez encore si votre réponse est « oui » ou faites donc une bonne sieste puis relisez cet article !
Voici les faits : « ça a commencé ! » Ah oui ? Mais quoi donc ? Qu’est-ce qui est sensé « avoir commencé » et qui, apparemment, était attendu si ce n’est souhaité ?
Bonne question ! Et… La réponse est… ?

La réponse est là où elle se trouve depuis toujours : Pas dans cet article ni chez les autres ! Voilà au moins une chose qui n’a pas changée, n’est-ce pas ?

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons

(Sauf pour les images trouvées sur internet et réputées libres et gratuites)

Incompétence et mensonge

chemise-cravatePour ceux qui ont des yeux pour observer, il devient évident que les années 2000 sont placées sous le signe de l’incompétence ! Nous sommes de plus en plus souvent confrontés à l’incompétence de services administratifs, sociaux ou autres qui, tandis qu’ils déclarent nous « servir », nous desservent, nous limitent et nous foutent dans la merde, en fin de compte. Le pire est que, parallèlement, ces mêmes services deviennent de plus en plus exigeants envers nous et attendent que nous puissions clairement exposer nos besoins et que nous nous adressions à chaque fois au service « compétent » pour traiter nos demandes et réclamations…

Comme s’il nous appartenait de connaître d’avance le service interne spécialisé dans le traitement de nos doléances ! Qui n’a pas eu cette réponse, à un guichet ou au bout de fil : « Monsieur (Madame), vous n’êtes pas au bon guichet (ou service) vous devez aller à (ou composer le…) »

 

 

 

Comment savoir quel est le bon service de réclamation ? Comment deviner quelles sont les formalités pour se plaindre, alors que les services qui nous promènent, physiquement ou au téléphone, semblent ignorer eux-mêmes à quelle porte frapper, tant est devenu complexe leur système de cloisonnement ? Devons-nous « taper 1 » ou « taper 5 » sur le clavier du téléphone, lorsque aucun des numéros proposés par le chaleureux disque vocal ne correspond à notre problème ?

 

 

A l’évidence, le mal du siècle devient l’incompétence, et bien que ce constat puisse paraître négatif, exagéré ou simplement attristant, il demeure sous le nez de ceux qui n’ont plus peur de regarder en face ce qui leur fait très peur, car échappe carrément à leur pouvoir d’action. Nier un problème n’aide pas vraiment à le résoudre, n’est-ce pas ? Et encore moins chercher à le justifier. Donc, nous souffrons de l’incompétence d’un très grand nombre d’individus et, pire que tout, sans doute sommes-nous appelés à faire souffrir autrui à cause de notre propre incompétence ! affraid

 

 

 

Mais au fait, Docteur, c’est quoi, l’incompétence, et comment apparait-elle ?
L’incompétence se résume à ne pas pouvoir assumer un rôle, un acte ou une mission qui nous a été attribué et que nous avons accepté, y compris contraint et forcé. Comment s’installe l’incompétence ? Se résume-telle à ne pas être bon dans un domaine quelconque ? Certes non et trois fois non !

 

 

indexIl est tout à fait normal de ne pas être compétent dans divers domaines et n’être spécialisé que dans un seul, par exemple.
L’incompétence « de fait » (c’est à dire ne pas savoir ou pouvoir faire une chose précise) est tout à fait naturelle et légitime, car elle se justifie d’elle-même par le fait que nous sommes de simples êtres humains.

Par contre, dès qu’une personne décrète ou se met dans l’idée qu’elle est capable de faire une chose alors qu’elle est consciente par ailleurs d’en être incapable, l’incompétence apparait.

 

 

L‘incompétence actuelle provient de ce désir de l’homme de nier la vérité, vérité qui concerne ses faiblesses ou ses limites, légitimes par ailleurs. L’incompétence actuelle est donc née du mensonge ou, plus prosaïquement, de cette maladie de l’ego humain qui veut à tout prix nier ce qui l’empêche de briller, ne serait-ce que quelques secondes.

 

De nombreuses personnes occupent (le terme est heureux) des postes pour lesquels elles ne sont pas compétentes. Cette occupation illégitime de positions sociales présentant un certain « pouvoir » par rapport à d’autres considérées comme plus modestes, provient d’une difficulté croissante de l’ego humain à avouer ses limites puis à les accepter. Plus la personne est incompétente, plus cela démontre à quel point son ego est compulsif et donc puissant dans l’art de la leurrer et de lui faire croire qu’avouer ses faiblesses revient à se suicider socialement et/ou spirituellement.

 

 

 

ombre vitreIl viendra donc un jour où les postes les plus en vue ou offrant le plus de pouvoir sur autrui, seront exclusivement occupés par des gens non seulement incompétents mais bourrés de complexes égoïques (relatifs à leur ego, donc.) Celui ou celle qui est sain d’esprit ne cherche pas à prouver sa valeur et n’a donc pas besoin de la démontrer sans cesse, y compris par la force. Celui ou celle qui est « clean » n’occupera donc que très rarement des postes à pouvoir et son incompétence naturelle et légitime n’affectera donc jamais les autres. A méditer, non ?

 

 

N’hésitez pas à réagir à cet article et… Hésitez encore moins à étudier vos propres réactions à la lecture de ce même article, car c’est de cette manière que l’on commence à apprendre à prendre un peu de recul avec son état d’esprit, unique manière de pouvoir l’étudier sans avoir cette désagréable impression de s’enfoncer un fer rouge dans l’âme.

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons

 

Citation concordante :

 

La lutte pour l’incompétence reconnue.
Le nombre des fonctionnaires paresseux ou insolents est infini, comme l‘est celui des généraux dont les hésitations démentent leurs principes hardis, des gouvernants que leur servilité congénitale empêche de gouverner réellement.

Mon étude de centaines de cas d’incompétence dans le travail m’a donc conduit à formuler le « principe de Peter » :

(Le Principe de Peter, de Lawrence J. Peter et Raymond Hull, est une satire de l’organisation du travail, où l’humour cache une réflexion plus profonde qu’il n’y paraît. Paru originalement sous le titre The Peter Principle (1969), son titre est un clin d’oeil au principe de plaisir de Freud, car « Peter » est non seulement un prénom en anglais, mais désigne aussi le phallus en argot.)

 

Dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence. Ayant formulé le Principe, j’ai découvert que j’avais sans le vouloir créé une nouvelle science, la « hiérarchologie », ou étude des hiérarchies.

Le terme « hiérarchie  » désignait à l’origine un système de gouvernement de l’Église par des prêtres aux rangs différents. Aujourd’hui, il signifie toute organisation dont les membres ou les employés sont classés par ordre de rang, de grade ou de classe.

 

La hiérarchologie, bien que récente, semble pouvoir s’appliquer à tous les domaines de l’administration publique ou privée. Mon principe est la clef d’une compréhension de tous les systèmes hiérarchiques et, par conséquent, de toutes les structures de la civilisation.

Quelques excentriques s’efforcent de n’être mêlés à aucun système hiérarchique, mais tout le monde, dans les affaires, l’industrie, le commerce, les syndicats, la politique, l’armée, la religion et l’enseignement en est tributaire. Tous sont gouvernés par le principe de Peter.Beaucoup d’entre eux, sans doute, pourront gravir un échelon ou deux, passant d’un niveau d’incompétence à un niveau d’incompétence plus élevé. Mais la compétence dans cette nouvelle situation fait qu’ils se trouvent qualifiés pour une nouvelle promotion.

 

Pour chaque individu, pour vous ou pour moi, la dernière promotion fait passer d’un niveau de compétence à un niveau d’incompétence.
Ainsi, avec le temps – et en supposant l’existence d’un nombre suffisant de rangs dans la hiérarchie – chaque employé s’élève et demeure à son niveau d’incompétence. Le corollaire de Peter précise :

Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité.

 

Vous trouverez rarement un système dans lequel chaque employé aura atteint son niveau d’incompétence, naturellement. Dans la plupart des cas, le travail continue.Ce travail est accompli par les employés qui n’ont pas encore atteint leur niveau d’incompétence. Je les groupe, pour cette analyse, en trois classes : compétents, modérément compétents, et incompétents.

La théorie des moyennes, et l’expérience le confirme, veut que ces classes soient inégales : la majorité appartiennent à la classe modérément compétente, les minorités aux compétentes et incompétentes.

Dans la plupart des hiérarchies, la super-compétence est plus répréhensible que l’incompétence.

L’incompétence ordinaire n’est pas, comme nous l’avons vu, une cause de renvoi mais simplement un obstacle à la promotion.

La super-compétence aboutit souvent au renvoi, parce qu’elle bouleverse la hiérarchie et viole ainsi le premier commandement de la vie hiérarchique : la hiérarchie doit être maintenue.

 

Source : http://perso.orange.fr/marxiens/philo/pretapen/art.htm

 

 

Le Détachement Spirituel

LE DÉTACHEMENT

 

 

Ou comment commencer à prendre possession de son esprit après dix minutes de lecture !

 

 

Les spiritualistes modernes ont une compréhension désastreuse de ce concept ésotérique. Que signifie ce terme « détachement » ? Et de quoi donc devrions-nous nous détacher ?
Du bonheur ? Du plaisir ? De l’argent ? De tout ce qui rend la vie terrestre supportable une fois qu’on y est ?

 

 

Un bien qui nous ferait du mal ?

 

 

N‘avez-vous pas la sournoise impression qu’on vous demande de vous « détacher » de tout ce qui est agréable et désirable ?
A moins qu’il ne nous faille vous détacher de tout ce qui provoque de la souffrance ? Tiens donc ! Et qu’est-ce qui provoque de la souffrance ?
Réponse : L’attachement ! Ben voyons !

 

On ne sait toujours pas ce qui nous « attache » et ce qui nous « détache« , en fin de compte. Qu’à cela ne tienne : il existe des gourous, des maîtres à penser et des institutions « sérieuses » à n’en plus pouvoir qui se chargeront certainement de nous faire savoir ce que nous devons faire.

 

L’idée de détachement provient évidemment du désir de faire cesser la souffrance. Les Bouddhistes nous proposent de nous détacher du désir, qui selon eux est « à l’origine de la souffrance. » Cela sans même réaliser qu’un tel but ne peut provenir lui-même que d’un ÉNORME désir : celui de de se détacher pour faire cesser la souffrance ! Gag !

 

 

Qui est responsable de notre souffrance ?

 

 

Partons de l’idée que ce désir de « détachement » provient en droite ligne du désir (on ne peut plus légitime et humain) de faire cesser la souffrance.
Il nous reste donc à définir cette souffrance, sa cause ainsi que la méthode qui permet de s’en libérer. De quoi souffrons-nous, pourquoi souffrons-nous et comment ne plus souffrir, en clair.

 

A la première question « de quoi souffrons-nous ?« , la réponse est évidente :

De dépendance à autrui.

 

A la seconde question « Pourquoi souffrons-nous ? « , la réponse est toute aussi évidente :

Parce que nous pensons que nous dépendons des autres pour exister.

 

A la dernière question « Comment ne plus souffrir ?« , la réponse s’impose d’elle-même :

Il faut cesser de penser que nous dépendons des autres pour exister.

 

Une loi spirituelle affirme que « Tout est double et avance par paires d’opposés. » Merci de noter le fait que le contraire (ou l’opposé) de nos trois précédentes affirmations est tout aussi valable ! Nous devons aussi et absolument arrêtez de croire que les autres peuvent dépendre de nous ! Bien que la chose puisse paraître logique, il m’a semblé utile de le mentionner tout de même.  😀

 

A partir de ce point, nous pouvons déjà proposer les grandes lignes d’une méthode capable de nous libérer de la souffrance morale.
Cette méthode doit être simple et facile à appliquer.
Elle doit également être logique et s’inspirer des lois spirituelles qui ont cet avantage de ne jamais varier et d’être reproductibles à volonté.

En effet, puisqu’une loi est invariable, chaque fois que nous y faisons appel, cela donne les mêmes effets et les mêmes résultats.
Ce qui, il nous faut bien l’avouer ici, est plutôt rassurant !

 

 

Construire sur de bonnes bases dès le départ.

 

 

Pour commencer, nous pouvons poser les bases de travail et de réflexion suivantes : La souffrance est un sentiment, pas une simple idée.
Puisqu’elle peut être ressentie, c’est qu’elle n’est pas illusoire.

Notre mental ne saurait prendre conscience d’une chose qui n’existe pas et ce, au moins pour nous ! Un sentiment provient toujours d’une pensée : la pensée est donc toujours à l’origine du sentiment de souffrance.

 

De plus, les lois spirituelles nous apprennent qu’à une même pensée sera toujours attaché le même sentiment de souffrance. Par exemple, chaque fois que vous pensez à un ami décédé, vous ressentez des émotions identiques.

Chacune de nos pensées est donc reliée à des sentiments bien précis et chaque fois que nous pensons la même chose ou de la même façon, nous ressentons la même chose ou de la même façon.

 

 

Personne ne désire souffrir volontairement.

 

 

Il est clair que personne ne désire penser à ce qui le fait souffrir.
La souffrance provient donc de formes mentales « involontaires » (ou mécaniques.) Autrement dit, il nous arrive de penser sans même le réaliser et sans réussir à tracer un lien direct entre ce que nous pensons et ce que nous ressentons alors.

Toutes les pensées sont faites d’esprit : la souffrance trouve donc sa cause première dans les mouvements de notre esprit.

 

Les initiés de l’Inde affirment que ce qui nous fait le plus souffrir n’est pas vraiment la pensée en elle-même mais plutôt le fait qu’elle varie sans cesse.
Ils nomment cela « les vritti« , c’est à dire et en français, les « modifications » de l’esprit. On pourrait aussi bien dire que le fait de « sautiller » d’une pensée à une autre engendre une forme de déséquilibre mental qui nous prédispose au stress, à l’anxiété, etc.

Il a été démontré que les personnes capables de se concentrer correctement et assez longtemps sur ce qu’ils sont en train de faire, sont également celles qui sont les plus équilibrées, d’un point de vu psychologique.

 

 

L’esprit, un excellent serviteur mais un très mauvais maître !

 

 

L‘esprit peut produire des pensées mais pas des sentiments : c’est donc en l’homme (et grâce à son système nerveux) que se manifeste la sensation de souffrance. L’esprit peut produire toutes les pensées, sans distinction de formes ou de qualités : c’est donc au niveau de la conscience de l’homme que peut s’établir cette distinction (le discernement) entre les pensées qui produisent des sentiments agréables et celles qui ne donnent naissance qu’à des sentiments désagréables.

L’esprit ne veut ni ne désire quoi que ce soit. Son rôle unique est de créer, de donner forme à toutes les idées possibles et imaginables. C’est donc à l’homme qu’il appartient de choisir les créations mentales (pensées) qui lui sont le plus bénéfiques. Cela, bien évidemment, en fonction de sa volonté et de ses désirs humains. Des désirs qui sont nécessairement « légitimes » puisque ils proviennent de sa façon de penser et de sa manière de vivre.

 

Si la volonté et les désirs sont orientés vers un idéal de bonheur, la présence d’un sentiment de souffrance dans la conscience, trahit également la présence de formes mentales totalement contraires à cet idéal (croyances, superstitions.)
C’est à dire des idées, des croyances, des doutes qui sont comme autant de poisons pour le mental puisqu’ils ont le pouvoir de nier notre prétention au bonheur.

 

 

Notre conscience se résume à notre univers mental.

 

 

L‘homme ne peut être conscient que de ce qui se trouve dans son propre mental et qui est produit par l’esprit. La souffrance est donc engendrée par des formes spirituelles qui se trouvent dans le mental de l’homme, et nulle part ailleurs.  C’est donc à la personne qui souffre et à elle seule, qu’il appartient de faire cesser toute forme de souffrance psychologique.
Les « autres » n’y sont pour rien, même si, bien souvent, ils jouent le rôle, bien involontaire d’ailleurs, de « Révélateurs » de cette souffrance qui est en nous.

 

L’énergie suit toujours l’attention mentale : en se concentrant sur les pensées qui produisent un sentiment de souffrance, on leur donne plus de force et de pouvoir encore. Il est donc de première importance d’apprendre à SE DÉTACHER immédiatement de toute pensée morbide, négative et, d’une manière générale, capable de produire, dans notre système nerveux, un sentiment de souffrance.

 

 

L’origine de la souffrance : Une question de concentration ?

 

 

L‘origine de la souffrance provient donc de l’attention mentale, inconsidérément accordée à des idées négatives puis maintenue sur elles et qui contrarient l’idéal de bonheur.
Présenté autrement, si vous conservez la fâcheuse habitude de rester concentré sur une pensée négative et donc désagréable, non seulement vous lui donnez plus de force mais, de plus, vous perdez un peu de votre propre vitalité !
En effet, c’est votre propre vitalité qui vient « nourrir » vos processus mentaux ! Et c’est votre attention mentale qui « canalise » (dirige) cette même énergie vitale en direction de telle ou de telle autre pensée. D’où l’intérêt de ne se concentrer que sur des pensées ou des idées agréables et saines !

 

 

Se détourner du mal pour donner la priorité au bien.

 

 

Pour faire cesser la souffrance, il suffit donc de SE DÉTOURNER de toutes les pensées qui contrarient l’idéal de bonheur, puis de se concentrer fermement sur leur opposé direct. Par exemple, l’inverse de la tristesse est la joie.

On nomme « L’Art de la polarisation mentale » la technique qui consiste à concentrer notre attention sur quelque chose de précis (pensée, idée, souvenir, image mentale, etc.) En général, il s’agit d’une chose opposée à ce qui pourrait produire un sentiment désagréable. Ainsi, on ne se concentre pas sur l’idée d’échouer mais sur l’idée de réussite totale et définitive.

En polarisant notre attention mentale sur une idée à la fois joyeuse et positive, nous transformons complètement la fréquence vibratoire de notre mental et lui permettons de se repolariser, (de redevenir positif et donc puissant.)
Ce qui lui permet ensuite d’attirer à lui des formes mentales semblables, correspondantes ou complémentaires, selon le cas et les besoins. C’est là l’un des fondements de la fameuse « Loi d’Attraction » si médiatisée.

 

 

Quand le cinéma vient à notre secours !

 

 

Lorsque j’étais plus jeune, il me suffisait de visionner l’un quelconque des épisodes de « Laurel et Hardy » pour me bidonner comme un gros malade !
Il nous est facile de faire appel à tout média, support ou technique moderne pouvant favoriser la repolarisation mentale.

Visionner un bon film comique, aller voir un pote ou lire une blague marrante sur internet lorsqu’on n’a pas le moral, peut nous aider à le retrouver.
Se concentrer de nouveau sur l’aspect positif et heureux d’une chose, d’une condition, d’une personne ou d’un lieu, est LA SEULE MANIÈRE d’appliquer le détachement spirituel avec un maximum d’intelligence et… D’efficacité !

 

 

La formule du Détachement spirituel.

 

 

Nous voici à présent en mesure de formuler correctement notre technique appelée « détachement. » Bien que l’énoncé de la loi spirituelle qui va suivre a été largement revu et corrigé pour le rendre plus « buvable« , j’ai pris malgré tout un vif plaisir à en conserver le rythme et le souffle uniques.
Voici donc l’énoncé de la Loi qui concerne le Détachement, sous une forme moderne, plus aérée et plus en rapport avec notre mentalité d’Occidentaux.
« Le détachement consiste à se désintéresser de toutes les pensées qui produisent un sentiment de souffrance, pour orienter fermement notre attention mentale sur toutes les pensées qui génèrent le plaisir. Le plaisir est le contraire de la souffrance, et la présence de l’un de ses deux sentiments, contrarie ou annule la présence de l’autre et réciproquement. »

 

Nous avons compris, désormais, que du choix de nous concentrer sur une idée négative et triste ou sur une idée positive et gaie, dépendra notre état d’esprit du moment et, bien évidemment, notre caractère ou notre manière de nous comporter en société.

Possédant la technique, il ne nous reste plus qu’à l’appliquer avec courage et conviction ! Il serait bon de créer un mécanisme, une habitude, qui nous permettra de virer immédiatement toute idée négative et morbide de notre mental puis de la remplacer sur le champ par une idée positive et vivante.

 

 

Jouer avec les couples d’opposés.

 

 

Il suffit généralement de prendre l’exact opposé d’une l’idée qui produit des sentiments embarrassants ou morbides, pour en annuler presque instantanément les effets ! C’est presque magique !

Retenez bien ceci : Notre mental ne peut pas se concentrer sur plus d’une chose à la fois.

Ainsi, tandis que notre attention se trouve polarisée (concentrée) sur l’idée de joie, il ne nous est pas possible de penser à la tristesse et donc, de la ressentir.
L’inverse est également vrai, bien évidemment.

Nous ressentons toujours ce que nous pensons !

Et nous ne pouvons pas penser une chose et en ressentir une autre.
En résumé, la connaissance des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit, peuvent grandement nous aider à améliorer notre quotidien et, si on s’en donne vraiment la peine, peut même transformer notre vie. Si vous avez des questions ou des commentaires, je demeure à votre disposition.

 

 

 

    Serge

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