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La pratique des Bija-Mantra

Les Bija-Mantra

 

Pour une pratique journalière

 

 

Qui dit énergétique dit rapidement centres psychiques ou Chakra (sans  » s  » même au pluriel, car ce n’est pas du Français mais du Sanskrit, merci ^^)
Plusieurs d’entre nous connaissent les Chakra mais ce qui nous intéresse ici, ce sont les « Bija-Mantra », c’est à dire les vibrations sonores capables d’activer et/ou de ré-harmoniser nos Centres énergétiques (autre nom, en Français, pour Chakra)

 
Chacun de nos Centres énergétiques est sensible à une sonorité et, plus précisément, à la vibration que cette même sonorité produit lorsque nous entonnons ces sons-là. Cette vibration, comme toutes choses, est de double nature (« Tout est double » – Principe de Polarité.)

Il me semble important de préciser la chose puis d’insister sur ce point car personne ne semble trouver utile de seulement le mentionner. D’ailleurs, l’avantage d’expliquer les deux aspects (ou pôles) de cette Loi en ce qui a trait aux sons vocaux, permet de rendre plus rationnel et donc crédible, l’emploi même de sons vocaux dans le développement personnel.

 

 

Ainsi, l’effet d’un son vocal est de double nature, disais-je, la première relative aux fréquences vibratoires émises dans la pièce et par le son lui-même (version la plus connue) et la seconde, relative aux vibrations plus physiques engendrées par la résonance sonore issue du palais et des lèvres, durant la prononciation de ces mots ou « Mantra ».

 

Par exemple,  si nous plaçons nos doigts sous la gorge puis si nous entonnons le son vocal « M » (« Mmmmmmm » comme pour dire qu’une chose est bonne), nous pouvons remarquer alors que « ça vibre » légèrement. De même si nous plaçons nos deux index directement dans le conduit auditif de nos deux oreilles.

 

Cette vibration, qui est donc purement physique, agit sur certaines glandes telles que la thyroïde, la pinéale (épiphyse) et la pituitaire (hypophyse.)

 

 

A présent, voyons comment nous devons procéder. Afin d’obtenir les meilleurs résultats, nous devons pratiquer d’assis, trouver une position confortable et ne ressentir aucune tension ni gène que ce soit.

Tout l’art réside dans la convergence de trois techniques qui peuvent être employer séparément et dans d’autres exercices spirituels. Dans le cas qui nous concerne aujourd’hui, nous devrons employer :

 

1. La concentration (attention mentale polarisée)

 

2. La respiration profonde et rythmée (régulière, en fait.)

 

3. L’intonation de sons vocaux (lettres, voyelles  ou mots composés.)

 

Le cumul de ces trois techniques est assez simple, puisqu’il s’agira pour nous d’inspirer lentement et profondément par le nez puis d’exhaler tout en entonnant le sons décrits plus bas et ce, en conservant notre attention mentale focalisée sur un Centre précis. Après une douzaine de cycles, environ (ou répétitions), vous devrez faire la même chose pour les points 1 et 2 mais passer à un autre Chakra pour le point 3.

 

 

Position des Chakra et Bija associés.

 

 

 

* Le premier Centre, le Coccygien, situé entre l’anus et les organes génitaux (pas loin de la prostate, chez les hommes) réagit au son LAM.


* Le second Centre, le Sacré, situé aux alentours du nombril, réagit au son VAM.


* Le troisième, le Solaire, situé à mi-chemin entre la pointe du sternum et le nombril, réagit au son RAM.


* Le quatrième, le Cardiaque, situé au centre géographique de notre poitrine, réagit au son YAM.


* Le cinquième, le Laryngé, situé dans la petite dépression sous la gorge, un peu au-dessus de la ligne des clavicules, réagit au son HAM.


* Le sixième, le Frontal, situé un centimètre au-dessus de la ligne des sourcils, réagit au son OM.


* Et le septième, enfin, le Coronal, au sommet du crâne, réagit aux deux sons différents que sont le AUM et le YOD.

 

 

Il est important de prononcer correctement chacun de ces Bija-Mantra car leur effet dépend essentiellement de la manière dont on réussit à les moduler.
Évidemment, il est plus aisé d’expliquer ce genre de chose sur place, en présence d’une personne, que de décrire comment prononcer des sons !
Leur effet est puissant et apporte réellement des bienfaits en divers domaines, notamment la santé physique et mentale, ainsi qu’une activation non négligeable de certaines facultés psychiques (pour ceux qui bossent assez longtemps avec ces sonorités, bien évidemment.)

 
Il n’est ni utile ni souhaitable de faire tous ces sons en même temps et dans la même séance, avec pour intention de brûler les étapes.
L’idéal est encore d’employer un son par jour de la semaine, en essayant de faire coïncider le Bija du Centre Coronal avec le Dimanche, si c’est possible.

 

 

Par exemple, vous commencez par faire le Bija du premier Chakra le Lundi, celui du second Chakra le Mardi, etc…
Chaque Bija-Mantra devra être répété une douzaine de fois environ, avant d’entamer une période de détente, de relaxation ou bien de méditation, selon vos choix ou aptitudes.
L’intonation des Bija se fait toujours sur l’expir, sans forcer et sans élever inutilement la voix qui doit demeurer sur une note basse et constante.
En entonnant le Bija sur chaque expir et douze fois d’affilées si possible, veillez à bien découper les syllabes de chaque son (deux ou trois, selon le son vocal)

 

 

Exemple de prononciation pour chacun des Bija-Mantra :

 

 

LAM = Llllll-Aaaaaa-Mmmmmmmm


VAM = Vvvv-Aaaaaaa-Mmmmmm


RAM = Rrrr-Aaaaaaaaa-Mmmmmm


YAM = Iiiii- iaaaaaaaa-Mmmmmm


HAM = HAaaaaaaaaaa-Mmmmmm


OM = Oooooooooo-Mmmmmmm


AUM = Aaaa-Ouuuuu-Mmmmmmm


YOD = Iiiiii-iooooooooooooo-D

 

 

Exemple d’exercice complet journalier.

 

 
1. Assis sur une chaise ou un fauteuil (pas couché), détendez-vous, inspirez puis expirez profondément trois fois : inspirez par le nez, expirez par la bouche complètement et à fond (sans gonfler les joues), ceci afin de vider le bas de vos poumons qui a tendance à se remplir de gaz carbonique, qui est plus lourd que l’oxygène.
2. Fermez les yeux puis ayant choisi le Bija du jour, inspirez et expirez en entonnant le son, douze fois d’affilées. Faites trois séries de douze répétitions au maximum et ce, jusqu’à trois fois par jour mais pas plus.

(Par exemple, une série de trois fois douze sons le matin, une autre vers midi et une dernière le soir.)
3. Une fois l’exercice terminé, conservez les yeux fermés et, respirant normalement, demeurez détendu et sans pensées à rien de précis durant dix minutes. C’est à ce moment que vous pourrez, si vous en avez envie ou si cela vous est habituel, faire une méditation ou un autre exercice, cela à la condition expresse qu’il n’implique pas l’intonation de sons supplémentaires.
Puis, lorsque vous avez terminé, levez-vous et vaquez à vos occupations ordinaires.

 

 

Nota : Il me semble important de préciser ici que l’emploi des sons vocaux n’a rien de magique ! Il a été démontré, depuis des années, que ce sont les vibrations émises par les sons qui, en étant amplifiées par certaines cavités naturelles (comme notre bouche et certaines zones cervicales) produisent un effet émollient sur certaines parties de notre système nerveux et, en particulier, sur nos glandes endocrines.

A ces vibrations de nature physique, viennent s’ajouter les vibrations bien plus ténues et subtiles de celles de l’éther, de l’atmosphère ambiante, si vous préférez.

 

 

D’ailleurs, si vous avez un jour l’occasion de pratiquer cet art des sons vocaux dans une vielle église abandonnée ou dans une petite grotte ou cavité rocheuse, vous aurez la démonstration de ce que peuvent produire les Bija-Mantra lorsque les ondes sonores ainsi produites et déployées, se répercutent sur une ou sur plusieurs parois.

 

 

Il va sans dire que le fait d’essayer cet exercice durant quelques jours n’engage à rien et ne coûte que la difficulté de ne pas passer pour un fou (voire pire) si notre voisin de palier nous entend chanter à tue-tête  » Om, Om, Om !  » (sic)

Essayez donc de vous retrouver seul et tranquille avant de pratiquer.

Il est bon également de penser à débrancher le téléphone.

 

 

Une dernière précisions enfin : Il faut environ trois semaines de pratique pour obtenir des effets objectivables ou mesurables. Avant cela, il est possible que vous ne sentiez ni ne remarquiez rien de bien précis et ce sera normal.

 

 

A l’inverse, et si vous êtes une personne très sensible, vous pourrez ressentir des effets dès le second ou troisième jour. Ce qui ne veut pas dire que vous devrez alors abandonner et trépigner de joie ! Cela voudra dire, plus sobrement, que vous avez tout intérêt à poursuivre cet exercice avec le plus grand sérieux.

 

Je me tiens à la disposition de tous et de chacun pour répondre aux éventuelles questions, que cela soit avant de pratiquer et pour clarifier certains points de l’exercice vous paraissant encore un peu obscur, ou après cet exercice, pour expliquer d’éventuels effets 🙂

 

 

Dans tous les cas, le seul fait de poster un commentaire ici et à la suite de cet article, sera pour vous un moyen efficace de me remercier pour le temps que je consacre aux autres et pour mon désir de partager ma passion pour l’ésotérisme véritable ou « Originel » 🙂

 

 

 

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 8

LE DIVIN PARADOXE

 

 

« Les demi-initiés, reconnaissant la non-réalité relative de l’Univers, s’imaginent qu’ils peuvent défier ses Lois ; ce sont des sots insensés et présomptueux qui vont se briser contre les écueils et que les éléments déchirent à cause de leur folie. Le véritable initié, connaissant la nature de l’Univers, se sert de la Loi contre les lois, du supérieur contre l’inférieur, et par l’Art de l’Alchimie, il transmute les choses viles en des choses précieuses ; c’est ainsi qu’il triomphe.
La Maîtrise ne se manifeste pas par des rêves anormaux, des visions et des idées fantastiques, mais par l’utilisation des forces supérieures contre les forces inférieures, en évitant les souffrances des plans inférieurs en vibrant sur les plans supérieurs. La Transmutation, non pas une négation présomptueuse est l’épée du Maître. »

LE KYBALION.

 

 

Certains philosophes de la Grèce antique ayant eu accès à l’enseignement de l’Hermétisme mais ne possédant pas un mental correctement outillé pour en comprendre l’essence réelle, furent les sottes victimes de leur folie présomptueuse.
Sous le prétexte que « Tout est fait d’esprit » et que « Dieu engendre la Réalité Cosmique en esprit et dans son Mental infini« , ils ont cru pouvoir affirmer que celui qui connaît la vérité peut triompher des épreuves et de la mort elle-même.
Certains, niant la réalité tangible des choses et des êtres, se sont jetés du haut d’une falaise en s’imaginant passer au travers du sol, trente ou quarante mètres plus bas (sic) tandis que d’autres sont morts comme des cons, en place publique, en exigeant d’un passant qu’il leur plante son sabre dans le ventre.

 

Évidemment, et avec le recul nécessaire, nous pouvons imaginer ce qui a pu se passer dans le cerveau enfiévré de ces philosophes d’opérette.
Si l’univers est « pensé » par Dieu, c’est à dire l’esprit universel, alors l’univers est tel un rêve dont la réalité est fonction du degré d’éveil d’une personne ou de sa capacité à s’extraire du Songe Collégial. Ce qui n’est pas faux par ailleurs, mais bien plus subtil que ne l’évoque ce simple énoncé.

 

Il peut paraître paradoxal de se dire que cette pierre que nous ramassons sur le bord de la route et dont nous pouvons sentir la masse ainsi que les arrêtes tranchantes, n’est en fait que… De l’énergie concentrée !
Cela dit, la main qui tient cette pierre est elle aussi constituée d’énergie concentrée. Et d’une énergie qui vibre sur une fréquence qui s’inscrit dans une fourchette vibratoire qui inclut d’ailleurs cette pierre et bien d’autres choses encore !

 

Ce qui fait que pour notre corps, la pierre est on ne peut plus tangible et réelle et vice versa. Cela, parce que la main et la pierre vibrent sur des fréquences proches et, de fait, pour la main, la pierre est concrète à n’en plus pouvoir !

Il en serait tout autrement si au lieu d’être dans un corps de chair, nous étions dans un corps psychique, c’est à dire tel que nous sommes tous lorsque nous ne sommes pas incarnés sur Terre ou lorsque nous en partons, à la fin de cette vie.

 

Notre main psychique ne pourrait alors pas ramasser cette pierre ni en soupeser la masse ou même en sentir les aspérités. Les particules d’esprit formant notre main psychique vibrent si vite qu’elles passent au travers des particules qui forment la pierre. C’est le principe du petit poisson pris dans les grandes mailles d’un filet : il passe au travers !

 

En réalité et dans notre exemple de la pierre et de la main, c’est la pierre qui traverserait notre main sans rencontrer la moindre résistance. Vous avez vu jouer « Ghost« , au Ciné ? Alors vous pouvez vous en inspirer 🙂

La fréquence vibratoire propre aux particules qui forment toutes choses, solides ou non (par rapport à nous, bien sur) est ce qui définit la nature de ces choses et engendre les différences. Si tout vibrait à la même fréquence (qui se mesure en vibrations par seconde = « V/S ») alors tout serait une seule et même chose, c’est à dire que tout serait par exemple en bois, en fer ou en pierre.

 

Ce qui rendrait le simple acte d’aller pisser un coup fort déplaisant, comme vous en conviendrez sans peine.

La densité est inversement proportionnelle à la fréquence vibratoire. Plus la fréquence est élevée, moins la forme mentale est dense, et inversement.

 

Toutefois, sur chaque plan d’existence, il existe des « fourchettes vibratoires » qui définissent « l’entrée » et la « sortie » de ce plan c’est à dire ses limites exactes.
Prenons un exemple, en sachant que les chiffres sont inventés et bien loin des mesures réelles, qui se définissent en billions et en millions de milliards de v/s.
On va dire que le plan physique est inclut dans une fourchette vibratoire allant de cent à mille v/s. (vibrations par secondes, donc.)

 

A cent dix v/s, nous trouverions par exemple les métaux lourds, à cent vingt v/s la pierre, etc. A cinq cent v/s nous trouverions les animaux et à sept cent v/s, les humains. Ainsi, tout ce qui vibrerait entre cent et mille vibrations par seconde (v/s) ferait partie du « plan physique » et serait à la fois tangible et visible pour tous les êtres vivants et conscients de ce même plan. Mais pas pour tous les autres. (Ceux dont la conscience se situe sur un plan plus élevé, par exemple.)

 

Un être qui se trouverait sur « le plan éthérique« , vibrant à deux mille v/s, serait pour nous invisible, de même que serait invisible pour lui un autre être se trouvant sur « le plan astral » et vibrant à cinq mille v/s.
Nous espérons nous faire correctement comprendre sur ce sujet plus simple qu’il n’y paraît, malgré les exemples naïfs et un peu tirés par les cheveux (ce qui doit leur être assez douloureux.)

 

Donc, et pour nous résumer, le Divin paradoxe (que nous pourrions tout aussi bien nommer « principe de relativité des choses et des êtres ») explique que pour Dieu, rien n’existe et tout est un songe maintenu sciemment en esprit et dans son Mental infini. Pour Dieu !
Mais pour l’homme qui fait partie intégrante de Rêve Divin, les choses sont aussi réelles que possible et il ne doit jamais commettre l’erreur grossière de sous-estimer ce qu’il se passe en lui et autour de lui.

 

N’en déplaise aux philosophes, la Connaissance, même des Maîtres, ne donne pas le pouvoir de passer outre l’ensemble des Lois Cosmiques. Le degré de réalité dépend aussi et dans une quelconque mesure, de la position de l’observateur par rapport à ce qui est observé.
Pour les anges, notre vie doit être un grand mystère car ils ne doivent pas comprendre pourquoi nous nous faisons ainsi ch… suer volontairement alors que nous pourrions tout aussi bien être des dieux !

Et nous comporter comme tels. Pour d’autres, qui vivent dans des « infra-mondes » et devinent notre présence plus qu’ils ne la voient, nous sommes des dieux ! Nous sommes des géants, des êtres surdimensionnés et notre vie doit leur sembler « magique. »

 

Tout est relatif mais dans l’ensemble et afin de conserver son équilibre psychologique, chacun de nous doit considérer comme « réel » le plan sur lequel il se trouve et se manifeste ponctuellement. En l’occurrence, le plan terrestre.
Le degré de réalité dépend évidement de la fréquence vibratoire définissant la densité spirituelle. Mais il dépend surtout de la puissance de concentration.
Tout ce qui est « visualisé » par Le Divin est TRÈS réel pour nous car il visualise les choses avec une puissance d’attention (ou de concentration) qui est effroyable, proprement incommensurable.

 

L’ésotériste véritable, qui est avant tout un être intelligent et équilibré,  ne cherchera jamais à nier le degré de réalité de son plan et ne cherchera pas non plus à violer ou même à contourner les lois qui régissent ce même plan.
Par contre, il pourra se servir de lois supérieures pour agir sur des lois inférieures et en annuler les effets. Pour lui seul et d’une manière très ponctuelle.

 

Ceux qui pratiquent la magie peuvent passer pour des êtres qui peuvent se moquer des Lois, du moins aux yeux émerveillés des ignorants auxquels ils soutirent un maximum de fric. Mais celui qui est instruit des Principes Hermétiques sait que le véritable Mage emploi simplement des lois supérieures pour compenser ou annuler les effets de lois inférieures.

 

les Lois supérieures appartiennent toujours à un plan supérieur, et celui qui désirent les invoquer doit d’abord posséder un mental qui vibre sur la fréquence exacte de ce plan supérieur. D’où l’importance de transformer la fréquence de base de notre mental. Ceci aussi est une Règle incontournable : Notre puissance mentale (ou d’action) est fonction du taux vibratoire. Plus la fréquence est élevée, plus notre mental est puissant. Et inversement !

 

Bienheureux celui qui comprendra vraiment cette dernière proposition, comme dirait le Kybalion !

 

Serge

 

La suite, le Chapitre 9 : Cliquez ICI

Le Détachement Spirituel

LE DÉTACHEMENT

 

 

Ou comment commencer à prendre possession de son esprit après dix minutes de lecture !

 

 

Les spiritualistes modernes ont une compréhension désastreuse de ce concept ésotérique. Que signifie ce terme « détachement » ? Et de quoi donc devrions-nous nous détacher ?
Du bonheur ? Du plaisir ? De l’argent ? De tout ce qui rend la vie terrestre supportable une fois qu’on y est ?

 

 

Un bien qui nous ferait du mal ?

 

 

N‘avez-vous pas la sournoise impression qu’on vous demande de vous « détacher » de tout ce qui est agréable et désirable ?
A moins qu’il ne nous faille vous détacher de tout ce qui provoque de la souffrance ? Tiens donc ! Et qu’est-ce qui provoque de la souffrance ?
Réponse : L’attachement ! Ben voyons !

 

On ne sait toujours pas ce qui nous « attache » et ce qui nous « détache« , en fin de compte. Qu’à cela ne tienne : il existe des gourous, des maîtres à penser et des institutions « sérieuses » à n’en plus pouvoir qui se chargeront certainement de nous faire savoir ce que nous devons faire.

 

L’idée de détachement provient évidemment du désir de faire cesser la souffrance. Les Bouddhistes nous proposent de nous détacher du désir, qui selon eux est « à l’origine de la souffrance. » Cela sans même réaliser qu’un tel but ne peut provenir lui-même que d’un ÉNORME désir : celui de de se détacher pour faire cesser la souffrance ! Gag !

 

 

Qui est responsable de notre souffrance ?

 

 

Partons de l’idée que ce désir de « détachement » provient en droite ligne du désir (on ne peut plus légitime et humain) de faire cesser la souffrance.
Il nous reste donc à définir cette souffrance, sa cause ainsi que la méthode qui permet de s’en libérer. De quoi souffrons-nous, pourquoi souffrons-nous et comment ne plus souffrir, en clair.

 

A la première question « de quoi souffrons-nous ?« , la réponse est évidente :

De dépendance à autrui.

 

A la seconde question « Pourquoi souffrons-nous ? « , la réponse est toute aussi évidente :

Parce que nous pensons que nous dépendons des autres pour exister.

 

A la dernière question « Comment ne plus souffrir ?« , la réponse s’impose d’elle-même :

Il faut cesser de penser que nous dépendons des autres pour exister.

 

Une loi spirituelle affirme que « Tout est double et avance par paires d’opposés. » Merci de noter le fait que le contraire (ou l’opposé) de nos trois précédentes affirmations est tout aussi valable ! Nous devons aussi et absolument arrêtez de croire que les autres peuvent dépendre de nous ! Bien que la chose puisse paraître logique, il m’a semblé utile de le mentionner tout de même.  😀

 

A partir de ce point, nous pouvons déjà proposer les grandes lignes d’une méthode capable de nous libérer de la souffrance morale.
Cette méthode doit être simple et facile à appliquer.
Elle doit également être logique et s’inspirer des lois spirituelles qui ont cet avantage de ne jamais varier et d’être reproductibles à volonté.

En effet, puisqu’une loi est invariable, chaque fois que nous y faisons appel, cela donne les mêmes effets et les mêmes résultats.
Ce qui, il nous faut bien l’avouer ici, est plutôt rassurant !

 

 

Construire sur de bonnes bases dès le départ.

 

 

Pour commencer, nous pouvons poser les bases de travail et de réflexion suivantes : La souffrance est un sentiment, pas une simple idée.
Puisqu’elle peut être ressentie, c’est qu’elle n’est pas illusoire.

Notre mental ne saurait prendre conscience d’une chose qui n’existe pas et ce, au moins pour nous ! Un sentiment provient toujours d’une pensée : la pensée est donc toujours à l’origine du sentiment de souffrance.

 

De plus, les lois spirituelles nous apprennent qu’à une même pensée sera toujours attaché le même sentiment de souffrance. Par exemple, chaque fois que vous pensez à un ami décédé, vous ressentez des émotions identiques.

Chacune de nos pensées est donc reliée à des sentiments bien précis et chaque fois que nous pensons la même chose ou de la même façon, nous ressentons la même chose ou de la même façon.

 

 

Personne ne désire souffrir volontairement.

 

 

Il est clair que personne ne désire penser à ce qui le fait souffrir.
La souffrance provient donc de formes mentales « involontaires » (ou mécaniques.) Autrement dit, il nous arrive de penser sans même le réaliser et sans réussir à tracer un lien direct entre ce que nous pensons et ce que nous ressentons alors.

Toutes les pensées sont faites d’esprit : la souffrance trouve donc sa cause première dans les mouvements de notre esprit.

 

Les initiés de l’Inde affirment que ce qui nous fait le plus souffrir n’est pas vraiment la pensée en elle-même mais plutôt le fait qu’elle varie sans cesse.
Ils nomment cela « les vritti« , c’est à dire et en français, les « modifications » de l’esprit. On pourrait aussi bien dire que le fait de « sautiller » d’une pensée à une autre engendre une forme de déséquilibre mental qui nous prédispose au stress, à l’anxiété, etc.

Il a été démontré que les personnes capables de se concentrer correctement et assez longtemps sur ce qu’ils sont en train de faire, sont également celles qui sont les plus équilibrées, d’un point de vu psychologique.

 

 

L’esprit, un excellent serviteur mais un très mauvais maître !

 

 

L‘esprit peut produire des pensées mais pas des sentiments : c’est donc en l’homme (et grâce à son système nerveux) que se manifeste la sensation de souffrance. L’esprit peut produire toutes les pensées, sans distinction de formes ou de qualités : c’est donc au niveau de la conscience de l’homme que peut s’établir cette distinction (le discernement) entre les pensées qui produisent des sentiments agréables et celles qui ne donnent naissance qu’à des sentiments désagréables.

L’esprit ne veut ni ne désire quoi que ce soit. Son rôle unique est de créer, de donner forme à toutes les idées possibles et imaginables. C’est donc à l’homme qu’il appartient de choisir les créations mentales (pensées) qui lui sont le plus bénéfiques. Cela, bien évidemment, en fonction de sa volonté et de ses désirs humains. Des désirs qui sont nécessairement « légitimes » puisque ils proviennent de sa façon de penser et de sa manière de vivre.

 

Si la volonté et les désirs sont orientés vers un idéal de bonheur, la présence d’un sentiment de souffrance dans la conscience, trahit également la présence de formes mentales totalement contraires à cet idéal (croyances, superstitions.)
C’est à dire des idées, des croyances, des doutes qui sont comme autant de poisons pour le mental puisqu’ils ont le pouvoir de nier notre prétention au bonheur.

 

 

Notre conscience se résume à notre univers mental.

 

 

L‘homme ne peut être conscient que de ce qui se trouve dans son propre mental et qui est produit par l’esprit. La souffrance est donc engendrée par des formes spirituelles qui se trouvent dans le mental de l’homme, et nulle part ailleurs.  C’est donc à la personne qui souffre et à elle seule, qu’il appartient de faire cesser toute forme de souffrance psychologique.
Les « autres » n’y sont pour rien, même si, bien souvent, ils jouent le rôle, bien involontaire d’ailleurs, de « Révélateurs » de cette souffrance qui est en nous.

 

L’énergie suit toujours l’attention mentale : en se concentrant sur les pensées qui produisent un sentiment de souffrance, on leur donne plus de force et de pouvoir encore. Il est donc de première importance d’apprendre à SE DÉTACHER immédiatement de toute pensée morbide, négative et, d’une manière générale, capable de produire, dans notre système nerveux, un sentiment de souffrance.

 

 

L’origine de la souffrance : Une question de concentration ?

 

 

L‘origine de la souffrance provient donc de l’attention mentale, inconsidérément accordée à des idées négatives puis maintenue sur elles et qui contrarient l’idéal de bonheur.
Présenté autrement, si vous conservez la fâcheuse habitude de rester concentré sur une pensée négative et donc désagréable, non seulement vous lui donnez plus de force mais, de plus, vous perdez un peu de votre propre vitalité !
En effet, c’est votre propre vitalité qui vient « nourrir » vos processus mentaux ! Et c’est votre attention mentale qui « canalise » (dirige) cette même énergie vitale en direction de telle ou de telle autre pensée. D’où l’intérêt de ne se concentrer que sur des pensées ou des idées agréables et saines !

 

 

Se détourner du mal pour donner la priorité au bien.

 

 

Pour faire cesser la souffrance, il suffit donc de SE DÉTOURNER de toutes les pensées qui contrarient l’idéal de bonheur, puis de se concentrer fermement sur leur opposé direct. Par exemple, l’inverse de la tristesse est la joie.

On nomme « L’Art de la polarisation mentale » la technique qui consiste à concentrer notre attention sur quelque chose de précis (pensée, idée, souvenir, image mentale, etc.) En général, il s’agit d’une chose opposée à ce qui pourrait produire un sentiment désagréable. Ainsi, on ne se concentre pas sur l’idée d’échouer mais sur l’idée de réussite totale et définitive.

En polarisant notre attention mentale sur une idée à la fois joyeuse et positive, nous transformons complètement la fréquence vibratoire de notre mental et lui permettons de se repolariser, (de redevenir positif et donc puissant.)
Ce qui lui permet ensuite d’attirer à lui des formes mentales semblables, correspondantes ou complémentaires, selon le cas et les besoins. C’est là l’un des fondements de la fameuse « Loi d’Attraction » si médiatisée.

 

 

Quand le cinéma vient à notre secours !

 

 

Lorsque j’étais plus jeune, il me suffisait de visionner l’un quelconque des épisodes de « Laurel et Hardy » pour me bidonner comme un gros malade !
Il nous est facile de faire appel à tout média, support ou technique moderne pouvant favoriser la repolarisation mentale.

Visionner un bon film comique, aller voir un pote ou lire une blague marrante sur internet lorsqu’on n’a pas le moral, peut nous aider à le retrouver.
Se concentrer de nouveau sur l’aspect positif et heureux d’une chose, d’une condition, d’une personne ou d’un lieu, est LA SEULE MANIÈRE d’appliquer le détachement spirituel avec un maximum d’intelligence et… D’efficacité !

 

 

La formule du Détachement spirituel.

 

 

Nous voici à présent en mesure de formuler correctement notre technique appelée « détachement. » Bien que l’énoncé de la loi spirituelle qui va suivre a été largement revu et corrigé pour le rendre plus « buvable« , j’ai pris malgré tout un vif plaisir à en conserver le rythme et le souffle uniques.
Voici donc l’énoncé de la Loi qui concerne le Détachement, sous une forme moderne, plus aérée et plus en rapport avec notre mentalité d’Occidentaux.
« Le détachement consiste à se désintéresser de toutes les pensées qui produisent un sentiment de souffrance, pour orienter fermement notre attention mentale sur toutes les pensées qui génèrent le plaisir. Le plaisir est le contraire de la souffrance, et la présence de l’un de ses deux sentiments, contrarie ou annule la présence de l’autre et réciproquement. »

 

Nous avons compris, désormais, que du choix de nous concentrer sur une idée négative et triste ou sur une idée positive et gaie, dépendra notre état d’esprit du moment et, bien évidemment, notre caractère ou notre manière de nous comporter en société.

Possédant la technique, il ne nous reste plus qu’à l’appliquer avec courage et conviction ! Il serait bon de créer un mécanisme, une habitude, qui nous permettra de virer immédiatement toute idée négative et morbide de notre mental puis de la remplacer sur le champ par une idée positive et vivante.

 

 

Jouer avec les couples d’opposés.

 

 

Il suffit généralement de prendre l’exact opposé d’une l’idée qui produit des sentiments embarrassants ou morbides, pour en annuler presque instantanément les effets ! C’est presque magique !

Retenez bien ceci : Notre mental ne peut pas se concentrer sur plus d’une chose à la fois.

Ainsi, tandis que notre attention se trouve polarisée (concentrée) sur l’idée de joie, il ne nous est pas possible de penser à la tristesse et donc, de la ressentir.
L’inverse est également vrai, bien évidemment.

Nous ressentons toujours ce que nous pensons !

Et nous ne pouvons pas penser une chose et en ressentir une autre.
En résumé, la connaissance des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit, peuvent grandement nous aider à améliorer notre quotidien et, si on s’en donne vraiment la peine, peut même transformer notre vie. Si vous avez des questions ou des commentaires, je demeure à votre disposition.

 

 

 

    Serge

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