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Les Collectifs (Anges et Archanges)

Archanges2A la demande générale de la femme du charcutier du coin de ma rue, je vous propose ici une petite explication moderne de la vision des psychologues ésotéristes, au sujet des Anges et des Archanges, que je nomme, avec de nombreuses autres personnes, des « Collectifs. » Comme vous le savez, l’homme est con ! Il est con malgré qu’il soit divin en essence. Mais comment pourrait-il être con, s’il est divin ? La réponse est évidente : Il est con parce qu’il pense et ressent tel un homme, alors qu’il pourrait penser et ressentir tel un Dieu.

Très bien, mais que signifie : « penser comme un Dieu ? » Cela signifie, en gros, penser comme pensent, tout naturellement, tous ceux qui sont restés unis à la Source Commune. Avoir un même Père/Mère (l’esprit universel), ça peut aider pour ressembler un brin à ses frères, non ?

 

 

 

Archanges3Ceux que l’on nomme « les Archanges » sont en fait des Collectifs, c’est-à-dire des groupes d’êtres individualisés, certes, mais si étroitement unis par un même état d’esprit, que l’on peut croire qu’ils ne forment qu’un seul Corps (un « corps » de manifestation d’une pensée commune, donc.)

Du coup, un Archange peut être à la fois Lumineux, intelligent, plein d’humour ou de tendresse, bref, il bénéficie de la somme de toutes les acquisitions spirituelles des unités de conscience qui le composent.

 

 

 

MystiquesCertains Mystiques du passé « voyaient » et « entendaient » toujours la même chose lorsqu’ils contactaient (ou étaient contactés par) un Archange…
Cela est dû essentiellement au fait que la plupart des Mystiques du passé étaient largement programmés dans leur vision de « Qui doit être Dieu » et « Que doit être l’homme. » Ces êtres Divins s’adaptent toujours à leur récipiendaire (le contacteur puis contacté) et se font fort de « faire avec les moyens du bord« , comme on dit. Comprendre qu’ils se contentent généralement de prendre ce qui se trouve déjà dans la tête de la personne et de créer certaines combinaisons mentales aptes à véhiculer une partie, au moins, des informations qu’ils désirent faire passer à la conscience humaine.

 

 

 

archanges4Le rôle des Archanges n’a jamais été de « révolutionner » la pensée des hommes, mais bien de lui permettre d’évoluer selon ses propres critères et en fonction de ses limites propres. Limites pouvant varier au cours du temps et en fonction des ethnies, par exemple. Si les Archanges sont en fait des Collectifs qui véhiculent parfaitement divers aspects de la Pensée Divine, alors on peut deviner que les Anges sont en fait des collectifs d’unités de conscience qui manifestent à la perfection différents aspects des plus pures et des plus hautes émotions concevables par l’homme.

 

 

 

sagesse et intelligenceC‘est pour cela que nous trouvons des Archanges qui représentent la sagesse, l’intelligence, la justice, etc., et des Anges qui représentent l’amour, la compassion, le pardon des offenses, etc. Toutefois, ne confondez pas un « Collectif » avec une « âme-groupe » ! Bien que les deux existent, chacune « vibre » (ou se manifeste) sur un plan de conscience différent. Les « âme-groupes » peuvent être très évoluées, dans leur domaine respectif, mais n’ont pas ce degré de divinité et donc de Luminosité des Anges et des Archanges qui sont, eux-mêmes, bien au-dessus du présent stade évolutif incarné (le cas de le dire) par l’homme.

 

 

 

Une âme-groupe est (un peu) moins évoluée qu’une individualité humaine, mais cette dernière est (beaucoup) moins évoluée qu’un Ange et un Archange (d’un Collectif Mental ou Astral, donc et en termes de l’ésotérisme traditionnel.)

Où se situent les Anges ? Ils se situent normalement sur un Plan Spirituel très élevé, mais ils peuvent descendre sans se cramer les ailes (lol) jusque sur le plan Astral Supérieur (le dernier sous-plan des sept répertoriés et connus.)

 

 

 

Où se situent les Archanges ? Ils proviennent d’un Plan Spirituel très élevé, mais ils sont descendu et peuvent se « maintenir« , sans trop en souffrir, au plus bas sur le plan Causal, les trois derniers sous-plans mentaux mais le mieux étant le plan Bouddhique, pour qu’ils soient plus à l’aise pour nous causer et nous expliquer, avec courtoisie, à quel point nous sommes cons ! Donc, et en résumé, un Collectif est comme une Grande Famille, qui peut être formée de milliers (voire plus) d’individualités conscientes (appelées ici « unités de conscience« ) qui tout en se sentant libres et épanouies, acceptent de Jouer le Jeu de l’Aventure Universelle en acceptant, avec simplicité, de vivre en collectivité et de n’agir que pour le bien de tous. (Comme les hommes, donc, hein, hein ! lol)

 

 

 

Voici un petit secret (qui a pouffé ?) : L’être humain est sur Terre pour diverses raisons, OK, mais l’une d’entre elles se résume à ceci : Apprendre à vivre en collectivité en se sentant à la fois pleinement uni aux autres et totalement libre. Et devinez pourquoi nous sommes venus (entre autre) apprendre cela sur cette planète du Libre-Arbitre ? je vous propose deux réponses probables (attention, c’est très compliqué !)

1. Pour apprendre les bases nécessaires pour former, par la suite, un nouveau Bataillon remplit de Collectifs Divins, autre que ceux des Anges et des Archanges.

2. Parce qu’on se faisait ch.. suer dans le ciel et qu’il y avait pas de film intéressant sur la chaîne câblée cosmique.

Vous n’avez droit qu’à une seule réponse, attention !

 

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Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Plus grand si plus petit

 

Plus grand si plus petit

 

 

relationnelL‘un des états d’esprit morbides et hautement destructeurs qui naquit en Atlantide, lors de la quatrième et dernière période avant sa destruction finale, se retrouve à nouveau et largement incarné à notre époque. Cet état d’esprit pourrait être résumé ainsi : « Je serai plus grand si toi tu diminues. »
Lorsqu’une personne, consciente de la petitesse de ses actes et qui s’est identifiée complètement à ses processus mentaux, s’aperçoit qu’elle régresse et diminue, cela au point de ne plus pouvoir s’élever de nouveau et par ses propres moyens, un réflexe animique (de l’âme) la pousse à abaisser les autres, cela dans le but immature de paraître moins « bas« , cela en faisant paraître moins « haut » les autres (ou un autre en particulier.)

 

 

 

raler-familleAbaisser autrui afin de paraître soi-même moins bas… Si on prend le temps d’y réfléchir, le seul fait de chercher à minimiser la valeur d’autrui afin de tenter de masquer son éventuelle médiocrité, suffit à démontrer que la personne est hautement consciente de la qualité de son état d’esprit. Du coup, on peut se demander pourquoi elle n’use pas de cette énergie gaspillée dans l’espoir de discréditer autrui, pour se créditer de nouveau ! A moins que l’infortunée personne soit persuadée, dans son for intérieur, de son incapacité à se réformer elle-même ? Certains psychologues de la dernière heure ont essayé de voir, dans ce comportement d’une élégance redoutable, une sorte d’appel au secours.

 

 

 

 

attirer l'attentionSelon eux, la « victime » chercherait, en abaissant autrui, à attirer son attention afin de recevoir de l’aide, mais sans avoir à subir l’humiliation de la réclamer directement et donc, de se sentir ensuite redevable… Même si cette tentative d’explication pouvait être un tant soit peu fondée, il est intéressant de noter au passage que le simple fait d’accepter cette version suffit déjà à la justifier, et donc à rendre recevable un comportement hautement négatif et destructeur, au niveau social.

En fait, et plus prosaïquement, les personnes qui se comportent ainsi font office de support vivant et conscient à l’un des grands « Démons » de l’humanité (états d’esprit destructeurs) et ne sont là que pour essayer de mettre un terme à ce genre de processus mentaux, et non afin de le cautionner définitivement.

 

 

 

 

 

jalousie2L‘âme d’une personne profondément jalouse, envieuse et qui n’hésite pas à détruire le Beau de peur de ne pas pouvoir le posséder, ne cherche pas à être aidée dans cette entreprise mais, bien au contraire, à être mise dans l’incapacité absolue et définitive de dynamiser un peu plus ce schéma compulsif. Plus simplement, ceux qui sont venus pour présenter cet état d’esprit à l’humanité, sont venus pour que leur âme (ce qui les anime, donc) soit « lavée » de cette tache immonde, et non pour qu’elle soit confortée. Comme le disait un Maître :
« Chaque fois que vous excusez le mal sans broncher, vous le cautionnez et invoquez la présence d’un ennemi qui aura votre peau tôt ou tard… »

 

 

 

manque de chanceSongez à toutes ces personnes qui disent :
« Moi j’ai pas de chance; j’attire toujours les gens médiocres ou méchants qui cherchent à me nuire et qui jalousent mon travail, ma réussite… »


Dans les semaines à venir, prenez soins d’observer autour de vous et essayez de découvrir si ceux qui disent du mal des autres dans leur dos ont à cœur de rétablir la vérité ou bien de faire descendre une chose qui leur rappelle un peu trop le fait qu’ils se tiennent eux-mêmes à genoux tandis que d’autres se tiennent seulement droit et sur leurs deux jambes.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Gnôthi seauton

logo forum newLorsqu’il y a sept ou huit ans en arrière  de cela (Nota : écrit fin 2013), ma femme et moi-même avons créé le forum Psukelogos afin de faire connaître aux français la psychologie ésotérique propre à l’enseignement issu en grande partie des Shiva Sutra (Shivaïsme du Cachemire, branche laïque), nous n’étions pas certains de rencontrer un franc succès. En effet, présenter à un public habitué à se trahir, à composer et à mentir à tout bout de champs, une technique pour redevenir intègre et véridique, cela revenait à devenir marchand d’aspirateur dans un village du Sahel ne possédant pas encore l’électricité !

Non pas qu’il n’existe pas, en France, de personnes assez matures pour affirmer leur désir de « trouver la vérité. » Disons plutôt que cette quête de vérité est censée exclure l’individu qui la conduit. Gag !

 

 

 

pouvoir sur autrui-manipulationUne technique spirituelle, ésotérique, surtout si elle offre des avantages et un pouvoir sur autrui, aurait rencontré un bien plus grand succès. Mais une vérité spirituelle qui réclame de ses chercheurs qu’ils se déprogramment et redeviennent des hommes et des femmes dignes de ce nom, voilà bien une vérité qui n’intéresse que très peu de monde. Quel ésotériste en herbe ne connaît pas et n’est pas capable de citer de mémoire la sentence qui était jadis clairement écrite sur le fronton du temple de Delphes ?

« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux. »

 

 

 

 

Mais est-ce que ces aimables « chercheurs de vérité » ont bien compris le sens du « connais-toi toi-même » ? Puisqu’il est question de SE connaître soi-même, pourquoi se précipitent-ils ainsi sur des livres traitant de tout autre secret que celui que leur être recèle ? Il n’a jamais été question d’apprendre beaucoup ou même de savoir comment fonctionne l’univers et quels sont ses secrets : il a toujours été question de s’étudier Soi afin de se connaître Soi.

Il n’est même pas utile de savoir « se dédoubler« , de faire bouger des objets à distance, de contacter les morts ou les Maîtres, d’étudier la kabbale Hébraïque  (quelle prise de tête !) ou de déchiffrer les grimoires antiques de sorcellerie : il est question de descendre profondément en soi et d’exhumer tout ce que nous y avons préalablement enterré, avec application et secrète satisfaction.

 

 

 

Alors quoi ? L’homme a-t-il si peur de lui-même qu’il préfère encore passer pour un âne en faisant mine de ne pas voir qu’il agit à l’inverse de ses paroles, plutôt que de se rencontrer lui-même ? Une personne de mes proches me demandait, voici quelques années, pourquoi la psychologie ésotérique, vieille de six mille ans, n’était pas au moins aussi connu que l’ésotérisme traditionnel. En guise de réponse, je lui ai demandé s’il lui arrivait de se mentir, d’avoir peur de connaître la vérité et de préférer un mensonge qui sécurise qu’une vérité qui fait peur. La personne m’a répondu par l’affirmative. Je lui ai donc dit simplement ceci :  » Sache que les autres aussi. « 

 

 

 

personaIl n’est pas possible de s’étudier soi-même si on a peur de découvrir en soi des choses dérangeantes et laides. Il n’est pas possible d’aimer la vérité et de mentir pour couvrir d’autres mensonges. Et il n’est pas possible de se demeurer fidèle tandis que l’on passe une vie entière à se trahir avec application. La psy éso est faite pour les plus courageux d’entre nous, pas pour ceux qui se rangent toujours du côté où sa crie le plus fort et où ça peut faire le plus mal, en cas de désobéissance. Cela dit, on peut très bien être un matérialiste convaincu et compter parmi les plus doués des élèves de la psy éso. Il suffit, pour cela, de ne retenir de l’enseignement que la partie purement psychologique qui est valable pour tous et en tous temps, puisque adaptée à chacune des époques.

 

 

 

 

peur-immenseCroire est inutile quand l’on peut savoir. Mais pour savoir, il faut ne plus craindre de courir le risque de se faire peur, de se décevoir au point de refuser de s’assumer en l’état (tel que nous sommes pour le moment.) Il est clair que l’homme et la femme de ce présent siècle ne s’aiment pas. Ils se trouvent faibles, moches et, surtout, sans grande valeur.  Mais pour qu’ils aient pu en arriver à ce constat déplorable et sans doute un brin exagéré, encore a-t-il fallu qu’ils en arrivent à SE DÉCEVOIR EUX-MÊMES.

 

 

 

 

En somme, celui qui ne s’aime pas, qui se trouve lâche et stupide, celui-là n’a aucun intérêt à faire des efforts. Surtout sachant (ou plutôt croyant) que le moindre de ces efforts sera voué à l’échec, comme tous les autres. Avec ce genre de pensée et à partir d’un tel état d’esprit, il est clair que le plus sûr moyen de ne pas se décevoir plus encore, c’est de ne plus rien tenter du tout, ne plus jamais chercher à s’améliorer, voire de ne plus vivre vraiment.

 

 

 

en recherche de sa propre valeurLe problème c’est que cela ne consiste pas en une solution viable, bien au contraire ! En effet, ne plus rien faire n’aura pas pour seul effet de ne plus faire de conneries : cela aura surtout pour effet de fortifier l’idée que la personne n’a aucune valeur. Or, il est impossible à l’homme et à la femme de vivre sans avoir un minimum de ce sens de sa propre valeur. La question est donc celle ci :

« Comment recommencer à s’aimer, à être sinon fier de soi, du moins conscient de sa place dans la société et de la valeur du rôle que l’on a à y jouer ? »

 

 

 

 

valeur personnelleLe problème, comme toujours, contient sa propre solution. (« Tout est double. ») Puisque l’homme ne s’aime plus à cause du sentiment d’un manque de valeur, la seule façon de se remettre à s’aimer et à se respecter, c’est de faire des choses qui ont une quelconque valeur à ses yeux. C’est d’ailleurs ce qu’ont bien compris ceux et celles qui ont un comportement compulsif lorsqu’il s’agit d’aider, de conseiller, de soigner gratuitement (sic), d’agir d’une manière noble et altruiste, etc. Seulement voilà : n’ayant pas l’habitude de s’aimer et de se respecter, ils ne peuvent avoir, du moins au départ, qu’un comportement correspondant à leur propre état d’esprit. Alors nous rencontrons de ces personnes qui, pour redorer leur blason, salissent celui des autres.

 

 

 

 

critiques-colportagesQui d’entre nous ne connaît pas au moins un parent, un « ami », un collègue de bureau ou de travail, qui ne peut pas s’empêcher de critiquer les autres dans le buts de démontrer que lui, il aurait fait mieux ? A la base de ce comportement, nous trouvons toujours un mal-être profond, une carence presque totale d’amour-propre, dans tous les sens du terme. Les psy éso ont une très belle phrase pour résumer le comportement de ce genre de personnages :

« Nul ne peut s’élever en abaissant les autres. »

 

 

 

 

aller vers les autresJ‘aimerais proposer aux lecteurs de ce blog, une réflexion sur la valeur intime. vous aimez-vous vraiment ? Avez-vous du respect pour vous ? Si la réponse est quelque peu hésitante, voici une question, en fait une astuce, qui devrait vous aider à trancher tôt ou tard :  » Que faites-vous de bien pour vous ou pour autrui, qui puisse transformer l’image que vous avez de vous ? A qui servez-vous ou à quoi ? qu’attendez-vous pour faire tout ce qui est en votre pouvoir pour devenir fier de vous et heureux d’exister ? Mais s’il vous plaît, quelle que soit votre action, évitez de blesser, de tromper ou de chercher à diminuer les autres dans le but de vous élever vous, car vous ne feriez alors que condamner votre actuelle image de vous-mêmes et vous finiriez par vous haïr définitivement. « 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Changer de maison

maisonCertains font des rêves. Certains rêvent même beaucoup, souvent, et se demandent pourquoi dans certains rêves, ils se retrouvent dans d’autres maisons, comme s’il était naturel qu’ils aient déménagé, par exemple. Il faut savoir qu’une maison n’est pas… Une maison ! Elle représente un état d’esprit personnel qui nous « habite » et dans lequel nos processus mentaux s’élaborent. En somme, une maison c’est ce qui délimite, circonscrit et pose des barrières plus ou moins étroites à nos processus mentaux.

 

 

 

 

Nous pensons en fonction des mètres carrés d’expression autorisés par notre Demeure Psychologique. Il existe plusieurs niveaux de maisons.

 

 

 

 

maison-petiteLa première maison, la plus usuelle et accessible à l’entendement d’un non initié aux choses de l’esprit, c’est notre état d’esprit personnel (notre façon de penser personnelle.)

 

 

 

maison-moyenneLa seconde maison est notre état d’esprit individuel, la façon de penser de notre Soi-Conscience, de qui nous sommes en dehors de notre identité purement sociale.

 

 

 

 

maison-grandeLa troisième maison est celle de notre groupe animique (de l’âme) et se résume au fait que nous pensons, sans le savoir, comme beaucoup d’autres âmes, même si nous ne les connaissons ni ne les rencontrons jamais.

 

 

 

 

 

maison-spiritEnsuite il y a une Maison spirituelle, c’est à dire une Maison relative à notre Collectif ou Archange personnel, c’est-à-dire la somme de toutes les Soi-Conscience à laquelle nous sommes indéfectiblement reliés.

 

 

 

Enfin, il y a La Maison, à savoir le lieu spirituel et vibratoire duquel nous venons et qui était déjà le nôtre avant le début de l’Aventure Humaine. Mais pour notre sujet actuel, trois maisons uniquement nous intéressent :

 

 

1. Celle relative à notre façon personnelle de penser.
2. Celle relative au fait que nous pensons nécessairement comme d’autres gens (Collectif animique.)
3. Et celle relative à la façon individuelle de penser de notre Soi Divin.

 

 

 

bonheur7En étant conscient des ces trois Demeures ou Maisons, nous pouvons progresser très vite et devenir plus heureux et serein, même dans la tourmente psychologique de nos temps modernes, qui mettent notre système nerveux et notre caractère à très rude épreuve.

 

 

 

 

imman-transcendS‘il est vrai que nous « habitons » nos états d’esprit (maisons), il est tout aussi vrai que ces mêmes états d’esprit nous habitent, voire nous hantent… C’est le sujet très ésotérique et pourtant aisé à comprendre de « l’immanence et de la transcendance », sujet si cher aux premiers Hermétistes de notre histoire moderne (- 600 ans) Les Hermétistes disaient (et je cite de mémoire) :

 

« S’il est vrai que tout est dans le Tout, il est tout aussi vrai que le Tout est en tout. »

 

 

 

FractalesEn effet, puisque tout est fait d’esprit, nos pensées sont donc contenues dans notre mental. Mais attendu que ce dernier est aussi fait d’esprit, alors nos processus mentaux se trouvent également inclus dans l’esprit. Nos pensées sont en nous, certes, mais attendu qu’elles circonscrivent nos processus mentaux et les limitent d’une quelconque façon, on peut dire que nous sommes nous-mêmes « contenus » dans nos pensées et de ce fait, limités par elles. Vous saisissez ?

 

 

cerveau-surchauffeSi c’est le cas, réjouissez-vous, car ce sujet de l’immanence et de la transcendance a fait fumer les oreilles de plusieurs générations d’initiés jusqu’à il y a encore une vingtaine d’années, lorsque la psychologie ésotérique  a fait timidement son apparition, d’abord en Amérique puis ensuite en Europe. Pour la France, votre serviteur essaye de la faire connaître et aimer depuis 2006.

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Conserver sa Note

diapasonNous discutions dernièrement, avec mon épouse, Lætitia Beretti, de l’intérêt vital qu’il y a, pour nous tous, de conserver notre fréquence vibratoire propre, coûte que coûte. Surtout en cette époque de changements et de perturbations psychologiques unique dans l’histoire de notre humanité. Lorsque nous ne sommes pas incarné, nous avons une « signature vibratoire », une « note » spirituelle de base qui nous est propre et qui ne varie jamais. C’est ce qui nous « nomme », nous différencie et fait de nous cet être distinct et unique.

 

 

 

ondulatoireNormalement -et sauf cas exceptionnel- même une fois incarné, nous conservons cette « note », cette signature vibratoire qui est celle de notre Soi Naturel, du moins au départ. Toutefois, certains évènements tragiques et traumatisants, peuvent faire varier de quelques degrés cette vibration ou note et nous faire nous sentir très mal à l’aise sans raison apparente ou directe.

 

 

visage-murDe fortes tensions psychologiques, de nombreuses (et inutiles) remises en question peuvent aussi avoir un effet néfaste sur notre fréquence animique de base. A noter que « se » remettre en question est TRÈS différent de « remettre en question notre état d’esprit ! » Bien que nous ne soyons pas ce que nous pensons et ressentons sans cesse, nous sommes vraiment ce que nous sommes et le fait de « nous » remettre en cause à tout bout de champs pour tenter de correspondre aux attentes frustrées de nos contemporains, voici bien l’un des dangers réels qu’il nous appartient de ne plus courir à l’avenir.

 

 

 

 

subconscient-psyMais comment se manifeste ce danger, pour nous ? C’est simple : lorsque vous discutez avec une personne, il est facile de vérifier si cette personne fait des efforts honnêtes pour se faire comprendre ou s’il est clair, pour elle, que c’est à vous et à vous seul qu’il appartient de quitter votre état d’esprit pour venir dans le sien propre. Normalement, si une personne ne comprend pas ce que nous souhaitons lui dire, c’est sans doute parce qu’elle ne peut pas (ou n’a pas à) le faire. Insister pour amener une personne « vers soi » (la faire abonder en notre sens) est la plus sure façon de la faire se détourner de… Soi, justement ! De son propre Soi.

 

 

 

 

Si les gens se groupaient par affinités (ou similitudes) et non par complémentarités (comme ils essayent maladroitement de le faire depuis des siècles), il n’y aurait aucun problème de communication, c’est très évident.
Mais les gens se groupent par paires d’opposés qui font simplement mine de se compléter, alors qu’ils ne font que se repousser et se nier mutuellement.
Quand deux personnes ne sont pas en phase et pensent différemment, il est généralement attendu que l’une des deux fasse le sacrifice de son individualité et se mettre à penser comme l’autre. Cette façon d’agir n’est pas simplement criminelle, elle est extrêmement stupide en vérité.

 

 

 

 

positionnementIl existe de part le monde assez de gens qui sont déjà en harmonie avec ce que nous sommes, pour ne pas avoir d’efforts à faire en vue d’en créer de toutes pièces des «comme nous» ! Ainsi, sur mon forum, par exemple, il est attendu aimablement (mais fermement) des nouveaux membres, qu’ils restent avec nous seulement s’ils pensent et sentent que leur état d’esprit peut s’accorder au notre. En somme, nous espérons la venue de ceux qui sont déjà comme nous et encourageons tous les autres à réagir selon leur intuition.

 

 

 

les nouvellesIl ne leur est pas demandé de rester de force, ni de se soumettre à notre état d’esprit s’il diffère du leur. Et il est encore moins attendu d’eux qu’ils nous fassent savoir, avant de partir en se comportant comme des gamins attardés, qu’ils ne nous aiment pas et nous trouvent trop ceci ou pas assez cela. Évidemment, nous n’avons que peu d’intérêt pour leur avis, mais cela n’est pas une raison valable pour faire d’eux des emmerdeurs et de nous des personnes faibles qui ne réagissent à aucune médiocrité affichée.

 

 

 

bonheur10Donc, sur mon forum, nous avons l’occasion de nous grouper afin de renforcer l’état d’esprit qui est le notre. Mais comment se nomme cet état d’esprit ? A quoi se résume-t-il ? Il se nomme vérité et se résume à ne plus se mentir pour se faire plus beau de peur d’être trop moche.

Il se nomme aussi « J’apprends à me connaître sans concession aucune. » Et il propose à ses membres de découvrir qui ils sont vraiment, puis de se mettre à s’aimer très fort « en l’état », ceci tout en continuant à être conscient de tout ce qu’ils sont et pourraient être, par ailleurs.

 

 

 

Serge Baccino

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La conscience teintée d’illusion

Arbre-porteIl est clair que lorsque nous prenons conscience d’une chose puis que nous l’appelons ensuite réalité, nous commettons la faute naïve mais humaine et donc plus que pardonnable, de confondre ce qui est avec ce que nous sommes capable d’appréhender de ce qui est. La conscience humaine est dite humaine, justement, parce qu’elle passe par les filtres mentaux de nos différents conditionnements.

 

 

pat1v2rLes Shiva Sutra (écrits 4 000 avant J.-C.) qui détaillent le mode de fonctionnement subtil de l’esprit humain, expliquent que l’homme croit voir au-dehors ce qui, en réalité, ce trouve à l’intérieur et dans sa tête (je traduis d’une manière moderne, bien entendu.) Nous portons tous des lunettes, au départ. Ces lunettes sont teintées par la couleur spécifique de notre état d’esprit général d’une part, en plus de notre état d’esprit ponctuel d’autre part.

 

 

 

vision-lunettesTout ce que nous savons, croyons et pensons sans cesse est cela qui teinte notre vision. Nous ne voyons pas les choses et les êtres mais l’idée que nous en avons puis que nous conservons. Et puisque nous voyons ce qui se trouve déjà engrammé dans notre mental (le subconscient, en fait), nous voyons les choses  » au passé « , c’est-à-dire que nous faisons appel à notre mémoire pour observer le présent. Un présent qui, du coup, est largement teinté de passé et deviens la simple reproduction d’hier et d’avant-hier.

 

 

 

oeil4Pour voir au présent et engendrer de ce fait un futur réel qui ne soit pas la simple reproduction du passé (ce qui est appris, su, engrangé, etc.), il faudrait avoir un Œil (ou une Vision) qui puisse échapper non seulement à la mémoire cellulaire (subconscient) mais aussi, à tout ce que nous tenons pour juste et vrai au moment où nous observons la vie et les êtres. La question est donc celle-ci :

 » Existe-t-il, en nous, un Œil ou une vision qui soit informelle et qui ne se rattache ni au passé, ni aux conditionnements mentaux ?«  (schémas compulsifs et reproducteurs.)

Si la réponse est :  » Ma foi non ! Si cela était le cas, nous le saurions, depuis tout ce temps, non ? «  Alors nous sommes condamnés à ne voir que le contenu de notre mental réactif l’éternité durant (ou aussi longtemps que nous conservons ce mode de pensée réactif !) Si la réponse est :  » Mais oui, bien sûr ! N’est-ce pas ce qu’ont enseigné de tout temps les saints et les prophètes, les Maitres et les Sauveurs de l’ignorance ? « 

 

 

 

oeil-sagesseAlors il existe un espoir que l’homme puisse un jour contempler non pas  » la vérité  » mais une chose évolutive qui, bien que sans cesse changeante, sera vue de la même manière et comprise de la même façon par l’ensemble des êtres vivants et conscients. Conscients, surtout, d’être fait d’esprit et d’ être la Conscience Spirituelle Infinie.

 

 

 

 

 Serge Baccino

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